تقي زاده

تقي زاده

En pleine escalade verbale entre les États-Unis et la Corée du Nord, le chef d'état-major interarmées américain, le général Joseph Dunford, a averti que son pays était disposé à se servir de toutes ses capacités militaires pour se défendre et protéger ses alliés.

Lors de son entretien, lundi 14 août, avec le président sud-coréen, Moon Jae-in, le chef d’état-major interarmées américain a évoqué les récentes questions liées à la péninsule coréenne. À Séoul, il s’est entretenu avec de hauts responsables de l’armée sud-coréenne dont le ministre de la Défense Song Young-moo.

La Corée du Nord teste un missile balistique intercontinental Hwasong-14, le 4 juin 2017. ©Yonhap

 

Un porte-parole du Pentagone a affirmé que le général Joseph Dunford avait dit à son homologue sud-coréen que les essais balistiques et nucléaires de la Corée du Nord menaçaient le monde entier.  

« Si les sanctions économiques et les efforts diplomatiques échouent, l’option militaire contre Pyongyang est sur la table », a dit le général Dunford au président de la Corée du Sud.

Le chef d'état-major interarmées américain doit se rendre ensuite en Chine et au Japon afin de s’entretenir avec de hauts responsables militaires chinois et japonais.

Cette tournée asiatique du général Dunford intervient une semaine après que le président américain Donald Trump ait menacé de soumettre Pyongyang « au feu et à la fureur ».

 

 

 

La Corée du Nord a dévoilé, jeudi 10 août, son nouveau plan consistant à tirer simultanément quatre missiles qui s’abîmeraient en mer à 30 ou 40 km des côtes de Guam où stationnent des troupes américaines.

Dans une rencontre avec une délégation du Congrès américain, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu a fait part de son soutien au référendum sur l'indépendance du Kurdistan irakien.

Le journal Jerusalem Post a écrit en citant une source ayant pris part à la rencontre que Netanyahu avait rencontré 33 membres du Congrès dirigé par Kevin Mc Carthy, le chef des Républicains de la Chambre des représentants et qu'il avait alors annoncé qu'il avait un "regard positif" sur l'instauration d'un État kurde indépendant en Irak.

Netanyahu aurait parlé aussi des Kurdes de l'Irak comme des gens " courageux et pro-occidentaux" partageant les valeurs israéliennes.

Il est utile de rappeler que Netanyahu avait jusque-là pris soin de ne pas donner d'avis direct sur le très sensible sujet de l'indépendance des Kurdes.

Le 7 mai 2017, les partis politiques du Kurdistan irakien ont donné leur feu vert à la tenue en septembre d'un référendum sur leur indépendance.

Le Guide suprême de la Révolution islamique a nommé l’Ayatollah Mahmoud Hashemi Shahroudi en tant que nouveau président du Conseil de discernement du bien de l’Ordre islamique.

L’Ayatollah Shahroudi remplace l’Ayatollah Akbar Hachemi Rafsandjani, décédé en janvier dernier, après 27 ans de présidence du Conseil de discernement qui sert de médiation entre le Parlement et le Conseil des gardiens.

L'Ayatollah Shahroudi prendra la relève de l'Ayatollah Ali Movahedi Kermani, qui a été nommé président intérimaire du Conseil de discernement après le décès de l’Ayatollah Rafsandjani.

Dans son décret publié ce lundi 14 août, le Guide suprême de la Révolution islamique a salué l'Ayatollah Rafsandjani, qui était également président de la République pour deux mandats consécutifs à partir de 1989, en le décrivant comme l'un des «piliers politiques» de la République islamique.

L’Ayatollah Khamenei affirme que les changements dans la «structure» et le «contenu» du Conseil de discernement sont essentiels, appelant à la révision des politiques générales de cet organisme gouvernemental et à la manière dont elles sont mises en œuvre.

Une réunion de l'ancien Conseil de discernement du bien de l'Ordre islamique dirigé par le défunt Ayatollah Hachemi Rafsandjani. (Photo d'archives)

 

Le Guide suprême a en outre appelé à la mise en place d'un mécanisme d'évaluation de l'efficacité du Conseil de discernement et de ses politiques.

Mohsen Rezaï, secrétaire du Conseil de discernement du bien de l’Ordre islamique. (Archives)

Mohsen Rezaï a également été reconduit dans ses fonctions de secrétaire du Conseil de discernement du bien de l’Ordre islamique.

Les autres membres du Conseil sont l’Ayatollah Ahmad Jannati, qui dirige l'Assemblée des experts, Ali Akbar Nateq Nouri, ancien chef du Bureau d'inspection auprès du bureau du Guide suprême, Gholam-Hossein Mohseni Ejeï qui est le porte-parole de l’appareil judiciaire et Seyyed Ebrahim Raïssi, en charge de l’administration des affaires du saint sanctuaire de l’Imam Reza (béni soit-il) dans la ville de Meched.

Depuis trois mois, les employés et les scientifiques de la centrale nucléaire de Dimona à Néguev en Palestine occupée observent une grève en vue de réclamer de meilleures conditions salariales.

En réaction à ce mouvement de grève, le cabinent du régime israélien a approuvé dimanche 13 août des mesures d’urgence.

Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé dans un communiqué que le cabinet avait ratifié la demande de la Commission de « l'énergie atomique israélienne » d’appliquer des mesures d'urgence permettant de contraindre les employés à relancer le travail.

"Les perturbations survenues entravent la prise de mesures par Israël et l’ordre de la poursuite du travail répond aux répercussions de l'arrêt de la production de la centrale", lit-on dans le communiqué.

Selon l'Institut pour la science et la sécurité internationale des États-Unis, Israël possédait 115 bombes nucléaires en 2015.

La centrale atomique de Dimona, dans le désert du Néguev, au sud de la Palestine occupée, est un centre où les bombes atomiques du régime israélien sont fabriquées et stockées.

Selon une autre dépêche en provenance d’Israël, le site web libanais Al Ahed a rapporté qu’un "gigantesque" incendie avait ravagé l’une des raffineries de pétrole à Ashdod, en Palestine occupée.

Aucun détail supplémentaire n’a filtré jusqu’à présent sur les causes de l'incident.

Le parlement iranien a voté dimanche 13 août l’augmentation du budget du programme balistique en réponse aux dernières sanctions annoncées par Washington contre la défense balistique de l’Iran.

Le Parlement iranien a voté à l’unanimité une augmentation de 520 millions de dollars (440 millions d’euros) du budget consacré à sa défense balistique dont 220 millions d’euros au développement du programme balistique et 220 millions au renforcement des activités régionales du Corps des gardiens de la Révolution islamique et la Force de Qods (l’unité des opérations extérieures des CGRI), a rapporté l’agence IRNA.

Soutenant son programme de défense balistique, Téhéran affirme que ses tests de missile sont conformes à l’accord international nucléaire (Le Plan global d’action commun). Par contre, il a dénoncé une « violation » de l’accord suite aux dernières sanctions américaines votées par le Congrès des États-Unis et signées par Donald Trump.

Le projet de loi anti-américain voté dimanche par le Parlement iranien et soutenu par le gouvernement considère comme « terroriste » toutes les forces militaires et de renseignement américaines, car « l’administration américaine continue toujours à soutenir implicitement et explicitement les groupes terroristes et les régimes dictatoriaux qui bafouent manifestement les droits humains les plus élémentaires », insiste le texte.

Le projet de loi demande également au ministère des Affaires étrangères d’émettre une liste de personnes de citoyenneté américaine à sanctionner, l’application du gel des avoirs et le blocage des transactions financières des personnes visées.

Le texte exige également que le ministère de l’Économie donne la priorité aux accords commerciaux avec les pays et les sociétés qui ignorent les sanctions contre l’Iran.

Le texte doit être approuvé par le Conseil des gardiens de la Constitution du Parlement.

L'Iran est en discussion avec Airbus pour acheter 48 hélicoptères qui seront utilisés à des fins civiles, aurait déclaré samedi un responsable iranien.
"Le ministère de la Santé prévoit de commander 45 hélicoptères et l'acquisition est en cours de négociation par le ministère des Routes et du développement urbain,'' a déclaré le vice-ministre, Asghar Fakhrieh-Kashan, selon le quotidien iranien, Financial Tribune.

"L'Organisation maritime et des ports prévoit également de procéder à un appel d'offres en vue d'acquérir trois hélicoptères de recherche et de sauvetage,'' a-t-il ajouté.

Depuis que les sanctions internationales ont été levées l'année dernière lorsque le pays a infléchi ses activités nucléaires, l'Iran a commandé plus de 200 avions.
 
Le Parlement iranien a répondu aux dernières sanctions américaines en votant dimanche un accroissement significatif des moyens financiers du programme balistique de la République islamique et de sa branche militaire chargée des opérations extérieures.
Dans un contexte de durcissement toujours croissant des relations entre les deux pays depuis l'arrivée du président américain Donald Trump au pouvoir en janvier, les parlementaires ont voté à une écrasante majorité des mesures qui prévoient notamment l'allocation de 260 millions de dollars (220 M EUR) au "développement du programme de missile" et d'une somme équivalente pour la branche extérieure des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite iranienne, selon l'agence officielle IRNA.

Mi-juillet, l'administration américaine avait imposé de nouvelles sanctions juridiques et financières ciblées contre des personnes et entités iraniennes liées au programme balistique et au corps des Gardiens de la révolution.

Le Congrès des Etats-Unis avait ensuite voté fin juillet des sanctions contre l'Iran, accusé de développer son programme balistique.

"Les Américains devraient savoir qu'il ne s'agit là que de notre première action", a prévenu dimanche le président du Parlement, Ali Larijani, après le vote de mesures destinées à "faire face aux actions terroristes et aventuristes des Etats-Unis dans la région".

Sans opposition aucune, 240 élus (sur 244 présents) ont voté en faveur du projet de loi.

"Ce projet de loi est soutenu par (...) le gouvernement et fait partie d'une série de mesures proposées par le comité de supervision du JCPOA pour faire face à la récente loi (votée fin juillet par le) Congrès américain", a déclaré Abbas Araghchi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères.

Il fait référence à l'accord international sur le programme nucléaire iranien (Joint Comprehensive Plan of Action, JCPOA), signé en 2015 avec six grandes puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni, Allemagne) et qui prévoit que l'Iran limite son programme nucléaire à des usages civils en échange de la levée progressive des sanctions internationales prises à son encontre.

Donald Trump n'a cessé de critiquer cet accord, qu'il qualifie d'"horrible", mais ne l'a pour l'heure pas remis en cause.

L'Iran, qui n'entretient plus de relations diplomatiques avec les Etats-Unis depuis 1980, assure de son côté que les dernières sanctions américaines sont une "violation" de cet accord.
 
La Jordanie a demandé un délais avant le retour de la délégation diplomatique israélienne à l'ambassade israélien à Amman, après qu'un garde israélien a abattu deux Jordaniens le mois dernier, a déclaré dimanche un responsable du gouvernement.
 
La Jordanie a demandé à Israël de ne pas immédiatement renvoyer de mission en Jordanie, selon le responsable, qui a ajouté que cette décision était une manière de condamner le fait que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avait "accueilli en héros" le garde en question à son arrivée à Tel Aviv.

Cet accueil a provoqué la colère de millions de Jordaniens, causant une vive indignation à travers le pays.

La Jordanie a insisté pour recevoir l'assurance que le garde ferait l'objet d'une enquête et serait jugé, d'après le responsable.

En juillet, un garde de l'ambassade d'Israël à Amman avait abattu un jeune jordanien, et avait blessé un médecin jordanien, qui est ensuite décédé de ses blessures. Le ministère israélien des Affaires étrangères a affirmé que le garde avait été attaqué par les deux victimes, et n'avait fait que se défendre.

L'incident a entraîné un bras de fer diplomatique entre la Jordanie et Israël. La Jordanie a cependant autorisé par la suite le garde et d'autres membres du personnel de l'ambassade à partir pour Tel Aviv.

Les autorités jordaniennes ont affirmé qu'elles prendraient toutes les mesures légales à leur disposition pour que le garde soit traduit en justice.

La Jordanie est, après l'Egypte, le second pays arabe à avoir signé un traité de paix avec Israël en 1994.
Un policier a été tué dimanche soir à coups de couteau par un membre présumé du groupe Daech qu'il venait d'interpeller et qu'il conduisait au siège de la police d'Istanbul, a rapporté l'agence Anadolu.
Le suspect a été immédiatement abattu par les forces de l'ordre, poursuit l'agence progouvernementale. Il avait été appréhendé un peu plus tôt dans la journée parce que la police le soupçonnait de préparer un attentat.

L'agence privée Dogan précise que l'homme était soupçonné de préparer un attentat suicide. Les faits ont eu lieu peu avant 23h00 (20h00 GMT), alors que l'assaillant était descendu du véhicule des forces de l'ordre et était en train d'être conduit à sa cellule, selon la même source.
 
Le conseil islamo américain (CAIR) a condamné l’attaque terroriste lors de la manifestation raciste de Charlottesville
Au cours de cet incident de violentes échauffourées ont éclaté samedi 12 aout 2017, entre contre manifestants antiracistes et groupuscules d’extrême droite américains, et une voiture a percuté la foule, faisant un mort parmi les antiracistes et 26 blessés.
 
Trump dans un  discours, a condamné en bloc les différentes parties mais sans évoquer la responsabilité de la droite radicale. 
 
Le gouverneur démocrate de la Virginie, Terry McAuliffe, a condamné les groupes racistes, d’obédience néonazie et du Ku Klux Klan, et  déclaré qu’ils n’avaient pas de place dans ce pays.
 
Le sénateur Marco Rubio  a déclaré sur Tuitter que  Trump devait qualifier cet acte d’acte terroriste et raciste.
 
Les critiques affluent actuellement sur les réseaux sociaux, suite aux déclarations jugées incorrectes et insuffisantes du Président américain.