
تقي زاده
Mauritanie : le référendum sur la révision constitutionnelle se tiendra le 5 août
Le fameux référendum sur la révision constitutionnelle se tiendra finalement le 5 août 2017 en Mauritanie.
La campagne électorale préalable au référendum a débuté finalement le 21 juillet et les Mauritaniens sont appelés à se rendre aux urnes le samedi 5 août par le président mauritanien, conformément à l’article 38 de la Constitution.
Selon Jeune Afrique, les électeurs sont invités à se prononcer sur deux questions :
1. La suppression du Sénat, la création de conseils régionaux et la fusion au sein du Conseil supérieur de la fatwa, du Haut Conseil islamique et du médiateur de la République.
2. L’adjonction, en hommage aux martyrs de la nation, de deux bandes rouges au drapeau mauritanien et la modification de quelques paroles de l’hymne national.
Il y a deux camps qui s’affrontent : celui de la majorité présidentielle préconisant le oui aux deux questions et celle de l’opposition qui est divisée entre les camps du non et du boycott et qui a d’ores et déjà organisé des manifestations pour les 15 et 18 juillet 2017.
Les experts déclarent que le boycott serait une tactique permettant de revendiquer tous les abstentionnistes, y compris ceux qui ne votent jamais.
Les partisans du non et du boycott considèrent que les modifications vont donner au président mauritanien la possibilité de briguer un 3emandat en 2019.
Le Sénat mauritanien est l’un des plus virulents opposants à cette révision constitutionnelle qui prévoit tout simplement sa suppression.
Il y a plusieurs mois déjà que la « guerre » entre le Sénat et la majorité présidentielle a éclaté parce que le chef de l’État aurait refusé aux sénateurs deux années de salaire à titre de compensation.
Le référendum a même été organisé pour contourner l’opposition du Sénat, qui a voté en mars contre le projet de révision constitutionnelle.
Jeune Afrique ajoute que les sénateurs ont tenté aussi de bloquer le financement du scrutin (11,7 millions d’euros) en mettant en place une commission d’enquête sur les marchés publics passés de gré à gré ; laissant par là entendre que les personnes au pouvoir avaient donné des avantages à leurs proches et collaborateurs. « Le pouvoir » s’est également vengé en retour en incarcérant, en dépit de son immunité parlementaire, le président de ladite commission, qui est impliqué dans la mort de 2 personnes tuées dans un accident de la route.
L’Iran est plein de lumières et de la joie de la naissance de l’Imam Reza (P)
En Iran, sont faites aujourd'hui différentes cérémonies de vendredi dans tout le pays à se souvenir de cette grande fête. Mosquées, les maisons, les rues et les magasins sont décorés avec des lumières et de décorations colorées, et les gens distribués des bonbons dans le cadre des célébrations.
Certains groupes d’artistes combinant la musique traditionnelle avec les services religieux, tous à transmettre leurs sentiments à l’Imam Reza (PSL).
Cette ambiance festive est encore plus perceptible dans la ville de Machhad, (nord-est de l’Iran), où est situé le mausolée de ce noble caractère.
L’Imam Reza (P) est né le 11 Du al-Qada (premier dixième mois du calendrier musulman) an 148 de l’hégire lunaire (765 ad) dans la ville de Médine, située dans la péninsule arabique. Son mausolée est situé à près de 900 kilomètres à l’est de Téhéran, Iran. Chaque année, entre 20 à 30 millions de personnes de toutes nationalités viennent dans ce lieu vénéré.
10 nouveaux membres adhèrent au groupe des BRICS
Le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) entend attirer de nouveaux membres et s’assurer de l’adhésion des pays puissants tels que l’Iran en vue de renforcer de plus en plus sa place dans les équations internationales.
Les pays des BRICS ont avancé l’idée d’un « BRICS+ » dans le but d’élargir leurs activités.
Le plan initial du « BRICS+ » destiné à attirer de nouveaux membres et à s’assurer de l’adhésion des pays puissants en voie de développement a été évoqué, au début de l’année 2017, par les États membres du BRICS, et il a été voté à l’unanimité.
Les cinq pays membres du groupe des BRICS sont tous des pays émergents à un taux élevé de croissance économique. L’une des caractéristiques communes des BRICS est qu’ils sont tous des pays peuplés qui s’efforcent d’entraver la domination américano-occidentale dans le monde.
Les pays du BRICS représentent une population de 3 milliards d’habitants, soit 41 % de la population mondiale. Mais l’un des principaux problèmes de ce groupe est le nombre limité de pays membres qui en terme géographique sont loin les uns des autres.
En vertu du plan « BRICS+ », le Pakistan, le Bangladesh, l’Iran, le Nigeria, la Corée du Sud, le Mexique, la Turquie, l’Indonésie, les Philippines et le Vietnam devront rejoindre le groupe des BRICS.
Les nouveaux pays qui vont bientôt adhérer au groupe des BRICS ont tous une présence active dans la Nouvelle Route de la Soie parrainée par la Chine.
Sanctions US : Moscou élargit sa coopération avec Téhéran
En visite à Téhéran à l’occasion la cérémonie d’investiture du président iranien, le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine examinera avec l’Iran les perspectives de renforcement de la coopération bilatérale sur fond de sanctions imposées par les États-Unis contre les deux pays.
Les livraisons d’armements russes seront au menu de négociations à Téhéran entre le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine et le ministre iranien de la Défense Hossein Dehqan, selon un assistant du fonctionnaire russe.
La Russie et l’Iran, selon lui, se sont entendus pour renforcer leur coopération militaro-technique et technologique après l’adoption par les États-Unis de nouvelles sanctions contre les deux pays.
M. Rogozine préside la délégation russe à la cérémonie d’investiture du président iranien Hassan Rohani.
À Téhéran également, le responsable russe devrait avoir une entrevue avec le président moldave Igor Dodon qu’il n’avait pas pu rencontrer précédemment, les autorités roumaines n’ayant pas laissé son avion transiter via l’espace aérien roumain.
L’armée israélienne prétend avoir abattu un drone venant de la bande de Gaza
L’armée du régime israélien a prétendu avoir abattu un drone qui avait pris son envol depuis la bande de Gaza.
Selon l’article publié par The Jerusalem Post, les militaires israéliens ont remis l’appareil aux autorités en charge de mener des enquêtes. Le porte-parole de Tel-Aviv a confirmé aussi le début des investigations à ce sujet.
Les Brigades Izz al-Din al-Qassam, branche armée du Hamas, ont annoncé que l’ingénieur tunisien tué en décembre, Mohamed Zouari, avait construit avec l’aide de toute une équipe près de 30 drones avant que ne commence la guerre de 2008 contre la bande de Gaza.
La Turquie envisage d'utiliser la voie terrestre iranienne
Le ministre turc de l'Économie a déclaré vendredi que la Turquie, l'Iran et le Qatar discutent de l'utilisation de la voie terrestre iranienne pour faciliter les échanges commerciaux entre le Qatar et la Turquie.
Le 5 juin, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l'Égypte ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar et lui ont imposé un blocus, accusant ce dernier de soutenir le terrorisme et l'extrémisme, ce que Doha a refusé à maintes reprises.
"Nous voulons répondre à tous les besoins du Qatar. Nous voulons que tous les fournisseurs de biens en Turquie vendent des produits, y compris du matériel de nettoyage, des appareils domestiques et du textile, au Qatar", a déclaré M. Zeybekci.
Depuis le début de la crise, la Turquie a envoyé des centaines d'avions de marchandises au Qatar, mais M. Zeybekci a estimé que l'utilisation d'avions pour transporter des produits n'était ni soutenable ni économique.
"Nous prévoyons qu'au moins quatre navires de grand tonnage iraient au Qatar chaque mois, mais la route terrestre est une alternative pour transporter des paquets flexibles et plus petits", a expliqué le ministre.
La Turquie a apporté un soutien important à son allié, le Qatar, depuis le début de la crise diplomatique du golfe Persique, non seulement en fournissant une aide économique, mais aussi en déployant des troupes et en menant des exercices militaires conjoints dans le golfe Persique.
Washington utilise des clichés de l'époque de la Guerre froide (Moscou)
Le vice-président américain, Mike Pence, a essayé de faire croire aux dirigeants des pays balkaniques à une prétendue "menace russe".
Le ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé ces déclarations antirusses qui ont fait monter les tensions en Europe.
Les États-Unis, qui obligent les pays balkaniques de choisir entre l'Occident et la Russie, ont recommencé à utiliser des clichés de l'époque de la Guerre froide, a déclaré jeudi le ministère russe des Affaires étrangères.
"Malheureusement, Washington revient aux clichés primitifs de la Guerre froide complètement détachés de la réalité", a indiqué le ministère dans un communiqué publié en réaction aux propos du vice-président américain Mike Pence, le 2 août au Monténégro.
Intervenant mercredi lors d'un sommet de la Charte adriatique à Podgorica, M. Pence a accusé la Russie de déstabiliser la situation dans les Balkans de l'ouest et d'avoir fomenté un coup d'État au Monténégro en 2016 pour empêcher l'adhésion de ce pays à l'Otan.
Mike Pence, a essayé de faire croire aux dirigeants des pays balkaniques à une prétendue "menace russe"https://t.co/xTqTEZB1oH pic.twitter.com/LM2sPMRKP5
— Presstv Francais (@PresstvFr) August 4, 2017
"Les tentatives d'imposer aux pays balkaniques un choix destructeur entre l'Occident et la Russie font monter la tension en Europe, déstabilisent la situation dans l'ensemble de la région et dans certains pays. En plus, les États-Unis insistent sur l'adhésion de tous les pays d'Europe du sud-est à l'Otan et font la promotion de projets reposant sur une concurrence déloyale et contraire à la logique économique", a ajouté le ministère russe.
Les hommes politiques et services secrets américains et européens ont déjà accusé la Russie de préparer un coup d'État au Monténégro, sans toutefois fournir de preuves. La Russie a qualifié ces accusations d'infondées.
"Rappelons que les États-Unis et leurs alliés ont violé les normes du droit international en 1999, en employant illégalement la force pour séparer le Kosovo de la Serbie. Podgorica a adhéré à l'Otan le 5 juin 2017 sous la pression de Washington et en contradiction avec la volonté de la majorité des citoyens du pays. Les États-Unis et l'UE ont, sans aucun scrupule, ignoré la volonté des électeurs macédoniens, empêchant au parti vainqueur des élections du 11 décembre 2016 de former un gouvernement. Qui alors s'ingère dans les affaires intérieures et a recours à la force dans les Balkans, Moscou ou Washington?", s'est demandé le ministère.
Moscou a appelé les États-Unis à "arrêter de diffamer la Russie et de critiquer sa politique qui repose sur le respect de ses partenaires et sur la disposition à mener un travail conjoint compte tenu des intérêts réciproques".
Source: Sputnik
Les sanctions américaines annoncent-t-ellse une "Troisième" Guerre mondiale ?
Global Research voit à travers les sanctions décrétées par la Maison-Blanche contre l'Iran, la Russie, la Corée du Nord un scénario concocté par le Pentagone qui "vise à déclencher la Troisième guerre mondiale".
Les nouvelles sanctions que le président Trump dit avoir signé "à contre coeur" font partie d'un scénario de guerre contre la Russie, l'Iran, la Corée du Nord et la Chine, lequel pourrait déboucher sur une troisième guerre mondiale.
Les justificatifs invoquées par Washington pour expliquer sa démarche sont contradictoires et peinent à convaincre: le Congrès accuse en effet l'Iran de soutien au terrorisme, la Russie de s'être ingérée dans les élections présidentielles américaines de 2016, et la Corée du Nord d'avoir tiré des missiles intercontinentaux.
Ce sont là des prétextes gratuits sortis on ne sait de quelle officine, surtout quand on sait que le soutien de l'Iran au terrorisme ne peut être vrai, ce pays étant lui-même la cible de Daech. Certes, la Chine n'est pas incluse dans le paquet de sanctions votées par le Congrès et signées par Trump; n'empêche que ce dernier a lancé une sévère mise en garde début juillet en direction de Pékin en réaction au volume d'échanges commerciaux croissants entre la Chine et la Corée du Nord.
Et Global Research d'ajouter: "La réalité est que les sanctions coordonnées qui frappent l'Iran, la Russie, la Corée du Nord s'inscrivent dans un ordre du jour à caractère militaire. On ne peut ne pas se demander: est-ce un prélude à une action militaire ? À vrai dire la diplomatie américaine voit les pays comme l'Iran, la Chine et la Corée du Nord dans un seul et même bloc géopolitique. D'autant plus que Pékin et Moscou sont membres de l'Organisation de Coopération de Shanghai soit des partenaires militaires, commerciaux et énergétiques à part entière tandis que l'Iran s'apprête à adhérer à l'OCS.
Les sanctions économiques qui visent ces trois pays sont en rapport avec leurs politiques militaires et de renseignement. D'ailleurs, ces sanctions sont considérées de part leur mépris du droit international, comme étant un acte de guerre.
Une "Troisième" Guerre mondiale ?
Un mois avant le vote du Congrès en faveur des sanctions, la Chine et la Russie ont signé un accord de coopération militaire en réaction aux menaces de l'Otan et des Américains, et puis des accords économiques et militaires unissent la Corée du Nord à la Chine et à la Russie. C'est dire qu'il s'agit là de vrais alliés.
En ce sens, les sanctions US visent l'ensemble de ces alliés mais aussi tous les pays qui se lient d'une manière ou d'une autre à eux. Les sanctions américaines affaiblissent ainsi l'Europe surtout dans le secteur du gaz dont elle est dépendante de la Russie.
Mais au-delà de toutes ces considérations, les sanctions qu'ont décidées les Américains reviennent à autoriser le déploiement des troupes US et de l'Otan dans des régions qui suivent:
-Europe de l'est, Scandinavie, Balkans (contre la Russie)
-Caucase (contre la Russie et l'Iran)
-Irak et Syrie (contre l'Iran et la Russie)
-Golfe persique (contre l'Iran)
-Mer de Chine méridionale et détroit de Taïwan (contre la Chine)
-Asie de l'est et la péninsule coréenne (contre la Corée du Nord, la Chine et la Russie)
Et Global Reserach conclut ainsi son article: "Du point de vue stratégique, le monde est tout près d'une Troisième Guerre dont les nouvelles sanctions US annoncent le premier chapitre."
Les parlementaires jordaniens réclament la fermeture de l'ambassade d'Israël
Touchés par le meurtre de deux Jordaniens à l'ambassade d'Israël à Amman, 82 députés du Parlement de Jordanie ont signé une pétition pour réclamer la fermeture de l'ambassade d'Israël à Amman, l'expulsion de l'ambassadeur israélien et le retour de l'ambassadeur jordanien en poste à Tel-Aviv.
82 parlementaires jordaniens ont signé une pétition pour réclamer la fermeture de l'ambassade d'Israël à Amman, l'expulsion de l'ambassadeur israélien et le retour de l'ambassadeur jordanien en poste à Tel-Aviv, suite au meurtre de deux Jordaniens par les forces de sécurité de l'ambassade d'Israël à Amman.
Cette pétition, qui a été élaborée deux jours après l'incident, a été remise, mercredi 2 août, au président du Parlement jordanien et elle sera ensuite examinée par le gouvernement.
Les parlementaires jordaniens ont demandé au gouvernement de réagir fermement à cet incident qui a déclenché une vague de colère dans la société jordanienne et les milieux politiques.
Hezbollah irakien: "Washington entend prendre le contrôle des frontières irako-syriennes"
Le porte-parole des brigades du Hezbollah irakien a révélé que les Américains comptaient confier le contrôle des frontières irako-syriennes aux groupes takfiristes et terroristes.
Jaafar al-Husseini a déclaré jeudi 3 août, à l'antenne de la chaîne de télévision Al-Mayadeen, que le Hezbollah irakien combattraient les Américains occupants qui veulent confier le contrôle des frontières irako-syriennes aux groupes takfiristes et terroristes.
"Les militaires américains ne doivent pas rester en Irak ou ils seront bientôt expulsés. Le projet des États-Unis de contrôle les frontières irako-syriennes et d'isoler les pays de l'axe de la Résistance a échoué", a-t-il affirmé.
Jaafar al-Husseini a ensuite évoqué les récentes victoires contre les terroristes ajoutant que toutes les opérations militaires menées sur les frontières irako-syriennes étaient stratégiques.
"Nous continuons de résister devant l'occupation américaine et nous lui avons déjà dressé des embûches grâce à nos tactiques", a-t-il expliqué.
Il a souligné que les principes du Hezbollah irakien resteraient immuables et que toute présence militaire étrangère en Irak serait considérée comme une occupation.