
تقي زاده
L’Imam Ali (p) sur lui-même et sur les mérites et les vertus des Ahl-ul-Bayt (p)
Investiture de Rohani : les directives du Guide suprême
Le Guide suprême de la Révolution islamique, l'Ayatollah Khamenei, a investi Hassan Rohani dans sa fonction de chef de l'exécutif en présence des chefs des pouvoirs judiciaire et législatif.
Prenant la parole à l’occasion de la cérémonie d’investiture du Président élu, Hassan Rohani, pour un deuxième mandat, le Guide suprême de la Révolution islamique d’Iran, l’Ayatollah Khamenei, a exhorté à l’interaction avec le monde sans pour autant négliger l’ennemi.
« Il revient à nous de faire preuve de la fermeté face à l’ennemi et face à tout esprit de l’arrogance et de l’hégémonie, a insisté le Guide suprême de la Révolution islamique, en allusion aux Etats-Unis « qui agit de manière de plus en plus agressive, menaçante et insolente. »
Qualifiant cette investiture de symbole de la vox populi et de la démocratie en Iran, l’Ayatollah Khamenei a émis l’espoir de voir les revendications du peuple, notamment, économiques, se concrétiser durant le deuxième mandat du président Rohani, et cela grâce aux initiatives et aux efforts du nouveaux gouvernement élu.
Le Guide suprême s’attarde ensuite sur "l’interaction iranienne" avec le monde pour dire que l'ouverture et l'interaction avec le reste du monde "ne devraient pas nous faire oublier l’ennemi et son action".
« Certes les ennemis et les régimes arrogants avec à leur tête les Etats-Unis ne souhaitent pas notre interaction avec le monde et la sapent par tous leurs moyens, a insisté l’Ayatollah Khamenei avant d’appeler le gouvernement à tenir tête avec fermeté et autorité face aux complots des ennemis et à compter sur le soutien du peuple.
Revenant sur les animosités latentes et patentes de l’ennemi, le Guide suprême a déclaré que tout cela n’a pu que "renforcer l’esprit de la résistance chez notre peuple".
« En dépit de ce que souhaite l’ennemi et en dépit de toutes les sanctions et toutes les animosités, nous sommes aujourd’hui plus forts que jamais, s’est félicité l'Ayatollah Khamenei.
Le Guide Suprême de la Révolution islamique a estimé qu'une "capitulation" face aux Américains serait "beaucoup plus chère" qu'une résistance devant leur maximalisme. Le Guide Suprême a dénoncé la campagne de dénigrement lancé par les Américains autour du lancement d'une fusée iranienne (Simorgh), tir qui n'est guère une avancée à caractère militaire mais bel et bien un progrès scientifique.
Le détroit d’Ormuz, voie navigable la plus stratégique au monde
Le département américain de l'Énergie a estimé dans un rapport que le détroit d’Ormuz était la voie navigable la plus stratégique pour le trafic des transports d’énergie.
Les chiffres publiés par cette instance montrent que 18.5% de l’ensemble du pétrole mondial est quotidiennement transféré depuis le détroit d’Ormuz.
Le détroit de Malacca situé entre la péninsule Malaise et l'île indonésienne de Sumatra et le canal de Suez en Égypte se consacrent respectivement 16% et 5.5% de ce chiffre et se classifient dans le deuxième et troisième rang. Le canal de Panama se place en bas du tableau.
Selon le département américain de l’Énergie, les détroits d’Ormuz et de Malacca jouissent d’une profondeur suffisante et ils sont assez larges pour le passage de tout navire ayant n’importe quelle taille.
Venezuela/élections : Téhéran soutient Caracas
L’Iran a déclaré par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères que Téhéran apporterait ses appuis aux processus démocratiques reflétant la volonté du peuple vénézuélien visant à régler pacifiquement et juridiquement les questions qui prévalent dans ce pays.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi a précisé :
« La République islamique d’Iran soutient les processus démocratiques relevant de la volonté du peuple vénézuélien, censés dénouer d’une manière pacifique et juridique les questions qui traversent le Venezuela. Téhéran souhaite que les récentes élections débouchent sur la stabilité et le calme et qu’elles deviennent un prélude pour engager le dialogue et faire la réconciliation nationale dans ce pays. »
Le diplomate iranien a entériné l’opposition de Téhéran à toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures vénézuéliennes et insisté sur l’impératif du respect de l’intégrité et l’indépendance des pays dans le cadre du droit international. Il n’a pas manqué de dénoncer les sanctions unilatérales du gouvernement américain à l’encontre du Venezuela avant d’ajouter :
« Nous sommes persuadés que le recours à la sanction en tant qu’un levier de pression censé mettre d’autres pays et nations indépendants sous pression pour briser leurs volontés reste inutile et inefficace. »
L’Iran et l’Ouganda ont décidé de renforcer leurs coopérations bilatérales
L’ambassadeur d’Iran en Ouganda a rencontré le vice-Premier ministre de ce pays. Les deux parties ont mis l’accent sur la nécessité du renforcement des coopérations irano-ougandaises.
En allusion aux capacités techniques et d’ingénierie des compagnies iraniennes dans les domaines économique, industriel, agricole l’ambassadeur d’Iran a souligné l’importance de leur utilisation pour le développement de l’Ouganda, notamment après la levée des sanctions économiques post-accord nucléaire.
Le diplomate iranien a invité les autorités ougandaises à participer à la cérémonie d’investiture du président Rohani le 5 août 2017.
La partie ougandaise a pour sa part mis l’accent sur l’importance du renforcement des coopérations économiques et le développement des relations avec la RII.
Le vice-Premier ministre ougandais a évoqué ses deux précédentes visites à Téhéran et s’est félicité de cette nouvelle possibilité qui lui permettra de rencontrer les autorités iraniennes.
L’ambassadeur d’Iran a également examiné les évolutions au Moyen-Orient et souligné l’importance d’une lutte réelle contre le terrorisme et de l’unité et de la fraternité entre les pays musulmans.
Nigéria : bilan humain très lourd après une attaque de Boko Haram
Au moins 69 personnes ont été tuées dans l’attaque d’un convoi de prospection pétrolière dans le nord-est du Nigeria menée par Boko Haram.
Au moins 69 personnes ont trouvé la mort dans l’attaque d’un convoi de prospection pétrolière dans le nord-est du Nigeria menée mardi par le groupe terroriste nigérian Boko Haram, a déclaré un travailleur humanitaire samedi 29 juillet.
Ayant pris part à la recherche des corps après l’attaque, l’attaque la plus sanglante cette année, le travailleur humanitaire a assuré sous couvert de l’anonymat que 19 soldats, 33 membres de milices civiles et 17 civils avaient été tués.
Selon une autre source proche de l’opération de secours, « 70 personnes ou plus » sont mortes, et il n’est pas sûr que toutes les victimes aient été retrouvées.
Source : AFP
RDC : l’UNICEF s’alarme du cas de 850 000 enfants déplacés du Grand Kasaï
En République démocratique du Congo (RDC), la région du Grand Kasaï est le théâtre, depuis un an, d’une grave crise sécuritaire et humanitaire.
Selon l’UNICEF, environ 850 000 enfants sont déplacés et vivent dans des conditions très difficiles. L’agence onusienne explique que près de la moitié d’entre eux pourraient très rapidement souffrir de malnutrition sévère aiguë.
C’est une catastrophe humanitaire, surtout pour les enfants. Depuis le début de la crise dans le Grand Kasaï, des milliers d’enfants ont été forcés de se déplacer et vivent dans des conditions particulièrement difficiles. C’est ce qu’a révélé l’UNICEF, le vendredi 28 juillet.
L’agence onusienne explique que parmi les 850 000 enfants déplacés, près de la moitié pourraient très rapidement souffrir de malnutrition sévère étant ainsi, sans nul doute, les premières victimes de ce conflit, né de l’insurrection d’un chef coutumier. L’UNICEF révèle par ailleurs un autre chiffre très inquiétant concernant les enfants en précisant que 40 à 60 % des miliciens sont des mineurs.
Yves Willemot, porte-parole de l’UNICEF à Kinshasa souligne l’impact dévastateur de cette crise sur les enfants.
« Toute la crise a un effet sur les enfants qui est dévastateur, tout d’abord au niveau direct parce que les enfants sont au cœur du conflit. En effet, un nombre important de miliciens sont des mineurs d’âge. On parle de 40 à 60 %. Ils sont blessés, tués, vivent avec des traumatismes et essaient de survivre avec des traumatismes », précise-t-il.
« D’autre part, une partie encore beaucoup plus importante d’enfants vit les conditions indirectes de la crise dans la mesure où des services de base ne sont plus fonctionnels. Je parle du nombre important d’enfants qui pendant des mois n’ont pas pu poursuivre leur scolarité. Je parle aussi des centres de santé qui ne fonctionnent plus et qui ne sont plus approvisionnés en termes de vaccins, avec toutes les conséquences que cela représente pour leur santé. À l’Unicef, nous estimons que si la situation ne s’améliore pas, à court terme, on pourrait faire face à une situation où 400 000 enfants souffriront de malnutrition sévère », souligne Yves Willemot.
Le Kasaï, région du centre la RDC, est secoué par des violences et exactions qui ont fait plusieurs milliers de morts depuis septembre, après la mort d’un chef traditionnel défiant le pouvoir de Kinshasa. Le chef coutumier, Kamunia Nsapu, a été tué par l’armée, en août 2016.
Avec RFI
Libye : l’ONU et la Ligue arabe saluent la déclaration conjointe Haftar-Sarraj
Hier, jeudi, au Conseil de sécurité de l’ONU, les États membres ont salué l’initiative de la déclaration conjointe du président du Conseil présidentiel du Gouvernement d’entente nationale de la Libye, Fayez Sarraj, et du commandant de l’Armée nationale libyenne, Khalifa Hafter.
Selon Sky News, la Ligue arabe a également salué cette rencontre entre Sarraj et Haftar en soulignant que la déclaration conjointe était un grand pas en direction de la fin de la crise en Libye.
Mardi, le bureau de la présidence française a publié un projet de déclaration conjointe Haftar-Sarraj indiquant que les deux hommes forts de la Libye s’étaient engagés à un cessez-le-feu et à l’organisation d’élections très prochaines.
Nigeria : des membres d’une compagnie pétrolière ont été enlevés
Des membres d’une équipe d’exploration pétrolière ont été enlevés dans le nord-est du Nigeria lors d’une embuscade attribuée au groupe terroriste Boko Haram, a annoncé aujourd’hui la compagnie pétrolière nationale.
« Environ 10 employés du service d’étude et de géologie de l’Université de Maiduguri ont été enlevés hier », a déclaré à l’AFP Ndu Ughamadu, de la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC). La NNPC avait engagé l’équipe pour mener des travaux de recherche sur les activités d’exploration pétrolière qui se déroulent dans le bassin du lac Tchad.
« Ils ont été kidnappés autour du village de Jibi dans l’État de Borno après un affrontement entre les agents de sécurité qui les accompagnaient et de présumés combattants de Boko Haram », a-t-il ajouté.
L’équipe de prospection travaillait dans la région de Magumeri depuis un mois, selon un membre du personnel universitaire. « Il est clair que Boko Haram a étudié leurs mouvements avant de les attaquer », a-t-il estimé sous couvert d’anonymat.
Avec AFP
Le président Rohani prêtera serment samedi
Le Guide suprême de la Révolution islamique, l'Ayatollah Khamenei, a investi Hassan Rohani dans sa fonction de chef de l'exécutif en présence des chefs des pouvoirs judiciaire et législatif.
Hassan Rohani devient ainsi le 12e président iranien pour un mandat de quatre ans. Lors d'une cérémonie officielle jeudi à Téhéran, le Guide suprême a donné son approbation officielle au président ainsi que le veut la Constitution iranienne.
Le président Rohani a été réélu le 29 mai dernier en s'accréditant de 57% des intentions de vote face à son principal rival, Ebrahim Raïssi.
Le président iranien est attendu samedi au Parlement où il prêtera serment devant les députés et dévoilera la liste de ses ministres. 120 personnalités étrangères venues de 30 pays du monde dont les présidents, les vice-présidents et les chefs de gouvernement assisteront à cette cérémonie.
Plusieurs défis de taille se présentent au président Rohani pour ce second mandat; à savoir, donner suite à l'accord nucléaire dont la viabilité est menacée par de nouvelles sanctions que les États-Unis viennent de décréter contre l'Iran, mais aussi redresser l'économie du pays.
Selon des informations, le nouveau cabinet du président Rohani serait plus jeune et ratisserait des horizons différents.