
تقي زاده
Les États-Unis veulent de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord
Plusieurs diplomatiques en poste de l'ONU ont fait part des nouvelles tentatives de Washington de soumettre à un vote un projet de résolution du Conseil de sécurité visant à durcir les sanctions contre Pyongyang.
"Les États-Unis ont remis au Conseil de Sécurité un projet de résolution concernant le durcissement des sanctions contre la Corée du Nord", a rapporté l'agence de presse iranienne Fars News, citant deux diplomates de l'ONU.
Les États-Unis ont communiqué leur projet de résolution à la Chine, le plus proche partenaire commercial de la Corée du Nord, et aux trois autres membres permanents du Conseil de Sécurité, la Russie, la Grande-Bretagne et la France.
Le porte-parole de la mission américaine à l'ONU a déclaré ne pas avoir l'intention de s'exprimer dans ce contexte.
Nikki Haley, ambassadrice américaine à l'ONU, a l'intention de mettre aux voix dans les semaines qui viennent un projet de résolution pour durcir les sanctions contre Pyongyang, après son récent test balistique.
Washington prêt à affronter l'axe de la Résistance ?
En Syrie les Américains cherchent un repose pied mais sans trop savoir comment.
L'expert iranien en géopolitique Mohammad Gheysari prévoit une escalade des violences au Moyen-Orient alors que "Daech se trouve sur la pente du déclin en Irak et en Syrie".
"La fin de Daech dans la région poussera les grandes puissances à se rivaliser davantage et cette rivalité se traduira à l'échelle régionale et internationale. La Turquie, très contrariée par la politique prokurde de la Maison Blanche, a presque perdu tout espoir et semble être prête à tout pour assurer ses intérêts. Quant à Damas et ses alliés iraniens et russes, force est de constater qu'ils ont le dessus sur le champ de bataille. En Irak, les forces de Mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) pèsent désormais de tout leur poids, ce qui ne va pas forcément dans l'intérêt des Américains", explique-t-il.
"Les Américains semblent avoir misé tout sur Raqqa. Pourquoi ? Washington n'est pas en mesure d'engager les troupes au sol en Syrie encore moins de réunir les milices présentes sur place dans le cadre d'une force capable de combattre. S'il a choisi Raqqa, c'est pour éviter à combattre l'axe de la Résistance dans l'est syrien. Il est vrai que plusieurs face-à-face ont eu lieu ces derniers mois entre les Américains d'une part et Damas et ses alliés du Hezbollah de l'autre. Ces crashs ont eu pour le théâtre l'est et le sud-est de la Syrie, non loin du fameux point de passage frontalier d'al-Tanf. A vrai dire, aucune partie ne peut avancer dans l'est syrien sans avoir à sa disposition des troupes au sol. Déçu par leurs alliés arabes occupés à s’entre-déchirer (Qatar-Arabie saoudite), le Pentagone ne peut non plus compter sur les mercenaires takfiristes de ces derniers comme contingent au sol.
Or, le scénario le plus pessimiste consisterait à sauver les résidus de Daech en les transférant ailleurs qu'en Syrie et Irak avant qu'ils ne soient complètement anéanti dans ces deux pays. Ces pays pourront être l'Afghanistan et le Pakistan d'après les prédictions des experts."
Selon Gheysari, "cette perspective est particulièrement inquiétante pour l'Iran et la Russie: encerclé par les kurdes dans le nord syrien, Daech a perdu tout contact avec la Turquie. Dans l'est à savoir sur les frontières avec l'Irak, il se heurte aux forces de Mobilisation populaire irakiennes, ce qui lui bloque tout échappatoire dans l'est. Il ne reste à Daech que le passage du sud syrien, limitrophe des frontières jordaniennes et de la province irakienne d'al-Anbar. C'est une province pétrolifère placée sous le protectorat américain à la faveur d'une forte présence militaire. C'est d'ailleurs via cette province que les États-Unis pourraient être tentés par un transfert des terroristes de Daech vers l'Afghanistan. D'ailleurs, Daech s'implante de plus en plus largement en Afghanistan, ce qui cadre bien avec l'objectif non déclaré de Washington: harceler l'Iran sur ses frontières est et la Russie, sur ses frontières sud".
Mais les Américains sont aussi contraints dans leurs manœuvres à Raqqa car les kurdes sont incapables d'élargir leur champ d'action pour s'orienter vers le sud de la Syrie.
En plus, estime Gheysari, "Raqqa n'est pas une ville à majorité kurde et si les combattants des Forces démocratiques syriennes ont réussi à y avancer, c'est en grande partie grâce au soutien logistique et militaire tous azimuts de Washington. Quand bien même les kurdes voudraient jouer le rôle de troupes au sol des Américains dans une éventuelle confrontation militaire avec l'axe de la Résistance à al-Tanf ou à Deir ez-Zor, ils seraient amenés à quitter le nord, soit leurs propres régions, et Ankara n'attend que ce moment pour envahir les villes kurdes du nord de la Syrie".
Les Américains cherchent à s'implanter en Syrie
Selon l'expert, "les États-Unis se sentent plus ou moins pris de court par la rapide disparition de Daech: en Irak, le groupe est en voie d'extinction tout comme en Syrie où il sera très affaibli dans les semaines et mois à venir. La perspective d'une victoire de l'armée syrienne et de ses alliés effraie Washington qui se voit écarté d'emblée du jeu syrien.
Que faire donc ? En l'absence d'une stratégie syrienne claire chez les généraux du Pentagone, les États-Unis continueront à souffler chaud et froid: les prochaines semaines seront riches en péripéties. Un face-à-face direct avec l'axe de la Résistance, est-il la solution ? La trêve conclue avec les Russes et qui inclut le sud-ouest de la Syrie, n'en a pas écarté le risque".
Demirtas à Erdogan: "Tout le monde sait qui est terroriste"
Selon le site d'information Al Joumhouria, le co-président du Parti démocratique des peuples (HDP), Selahattin Demirtas, en prison depuis novembre 2017, a écrit au président Erdogan que "le vrai terroriste sera dévoilé bientôt".
"Tout le monde sait qui est terroriste", a prétendu Demirtas, dans une lettre ouverte au président turc Recep Tayyip Erdogan.
Dans cette lettre, le leader du principal parti prokurde, interpelle Erdogan: "Depuis 8 mois, vos procureurs et les juges à vos ordres n’ont pas trouvé la moindre preuve sur le fait que pendant les émeutes du 6-8 octobre à Kobané, j’aurais appelé le peuple à descendre dans la rue et l'aurait incité au sabotage. Si vous en avez la preuve, remettez-la à vos procureurs qui cherchent désespérément."
"En avançant un verdict, avant même que mon procès n'ait commencé, selon lequel je serais un terroriste, vous avez rendu tous les jugements prochains insensés et inutiles. Je vous présente mes vives remerciements, a-t-il ajouté. Tôt ou tard, je serai devant les juges. Là-bas, le terroriste et l'assassin seront démasqués devant l’opinion publique."
A noter que le président Erdogan, interrogé sur le sort de Salahattin Demirtas lors d'une conférence de presse au terme du sommet du G20 à Hambourg, avait répondu: "C'est un terroriste, un terroriste qui a poussé mes frères kurdes dans la rue et a fait tuer 53 frères kurdes par d’autres Kurdes. Ceci n’est qu’un seul de ses crimes. Il est actuellement en cours de jugement. Nous nous soumettrons au verdict de la justice."
Implantation du bouclier antimissiles US en Lituanie
Pour la première fois, les États-Unis ont déployé leur bouclier antimissile dans la région Baltique.
La Lituanie a accueilli, lundi 10 juillet, le système de défense antimissile américain sur son territoire.
Le déploiement du bouclier antimissile américain dans les pays baltes vise à contrer la «suprématie» russe dans la région, selon un rapport publié par Reuters.
La batterie de la défense aérienne Patriot a été installée lundi dans la base aérienne de Šiauliai en Lituanie, a annoncé le ministre lituanien de la Défense, Raimundas Karoblis.
Au sujet des manœuvres militaires de l’Otan prévues mardi 11 juillet dans la région, il a déclaré que «les missiles peuvent être déployées partout où il est nécessaire».
Qualifiant d’ « importants » ces missiles, il a déclaré que la Lituanie a accueilli ce système «car la défense anti-aérienne constitue l’un des défis auquel est confronté le pays».
«Pour combler ce manque, nous comptons sur le soutien de nos alliés européens», a-t-il conclu.
Les navires américains sont arrivés au large des côtes ukrainiennes
Le croiseur Hue City et le destroyer Carney de la marine américaine sont arrivés dans la ville portuaire d’Odessa, située au sud de l’Ukraine sur les rivages de la mer Noire.
Deux navires américains, le croiseur CG66 Hue City et le destroyer DDG64 Carney, viennent d'entrer dans le port d'Odessa en vue de prendre part aux manœuvres navales Sea Breeze (Brise de mer) 2017 avec des militaires de plusieurs autres pays, a annoncé le média local Doumskaya.net.
Auparavant, il avait été annoncé que trois navires turcs, y compris un sous-marin, étaient arrivés à Odessa, et deux avions militaires appartenant à des pays membres de l'Otan avaient atterri dans l'aéroport de la ville.
En outre, le gouvernement américain a envoyé un avion de lutte anti-sous-marine Boeing P-8 Poseidon et quelque 800 marins et fusiliers marins.
La flotte russe de la mer Noire va surveiller en permanence l'entraînement naval Sea Breeze 2017, a fait savoir à Sputnik une source officielle en Crimée. Cela comprend la reconnaissance aérienne, les escortes navales, etc.
Les manœuvres Brise de mer se dérouleront en mer Noire du 10 au 22 juillet. Outre l'Ukraine et les États-Unis, 17 autres pays vont y participer, dont la Belgique, la Bulgarie, la France, le Royaume-Uni et la Turquie.
Avec Sputnik
292 Égyptiens devant le tribunal pour avoir tenté d’assassiner al-Sissi
292 Égyptiens accusés d’avoir créé 22 bandes terroristes affiliées à Daech et d’avoir planifié l’assassinat du président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, ont été déférés devant le tribunal militaire de l’Égypte.
Cette nouvelle vient s’ajouter à celle annonçant la fin des enquêtes entreprises à ce sujet, qui ont duré plus d’un an. Des aveux ont ainsi été extirpés de 66 des inculpés, à propos de la création du groupuscule Wilayat Sinaï, branche du groupe terroriste Daech dans la péninsule du Sinaï, du nombre des membres de cette organisation, de son financement et des noms de certains de ses membres.
Vers la fin du mois de mars, le parquet général égyptien avait renvoyé ce dossier devant le tribunal militaire.
Les enquêtes réalisées sous la supervision du juge Khalid Ziya ont révélé que le groupe Ansar Beit al-Maqdis et ses membres avait prêté allégeance à Abou Bakr al-Baghdadi. C’est ainsi que cette région a été gangrenée par le groupe terroriste Daech. Les membres de ce groupuscule égyptien ont profité de l’appui de leurs confrères daechistes pour multiplier les attaques contre les forces de sécurité et les postes de contrôle frontaliers du Sinaï.
L’enquête montre également comment des projets d’assassinat du président égyptien al-Sissi avaient été pensés et conçus séparément par deux bandes terroristes : le premier plan consistait à assassiner le président lorsqu’il irait accomplir le pèlerinage en compagnie de Mohammed ben Nayef et le deuxième aurait été mis à exécution par six de ses gardes du corps pendant qu’il traverserait la rue.
Le Ghana a placé son premier satellite en orbite autour de la Terre
Le Ghana, un pays d’Afrique de l’Ouest, a réussi ce samedi 8 juillet à placer son premier satellite en orbite autour de la Terre.
Ghansat-1, conçu par des étudiants de l’Université All Nations de Koforidua, a été lancé depuis une base internationale dans l’espace.
« Désormais, le gouvernement mènera plusieurs activités dans l’espace. Il enseignera à la prochaine génération comment utiliser cette nouvelle technologie au profit de ses activités régionales », a déclaré à la chaîne BBC le directeur de ce projet.
« Ce satellite dispose d’appareils capables de prendre des photos du Ghana et de fournir des informations sur ses zones côtières et son environnement », a-t-il ajouté.
La réalisation de ce projet scientifique a duré 2 ans et coûté 50 000 dollars. Il a pu être mené à bien grâce à l’aide de l’Organisation spatiale de la mégalopole japonaise.
Un tribunal militaire israélien juge un militant palestinien des droits de l'Homme
Les audiences de son procès ont débuté devant le tribunal militaire israélien d'Ofer en Cisjordanie avec la comparution de deux soldats. Mais le tribunal a décidé de reporter la suite de la procédure au 22 octobre.
En juin 2016, les autorités israéliennes avaient présenté 18 chefs d'accusation contre lui, selon Amnesty.
Comparaissant libre, ce militant de 37 ans a affirmé aux journalistes que ce procès était une "farce" et qu'il n'avait aucune confiance dans la justice militaire israélienne.
Son avocate Gaby Lasky a déclaré que "les militaires israéliens ne vont pas arrêter les manifestations non-violentes avec des armes, c'est pourquoi ils criminalisent la liberté de parole et de manifestation".
Un porte-parole de l'armée israélienne a pour sa part dit que l'accusation disposait de preuves sur la participation de Issa Amro à "des émeutes, des attaques contre des soldats, des appels à la violence et à empêcher les forces de sécurité de faire leur travail".
Deux soldats ont présenté leur témoignage sur des manifestions ayant eu lieu le 26 février 2016.
Issa Amro et Farid Al Atrash, un autre militant palestinien, sont accusé d'avoir "'incité à la violence" lors de cette manifestation.
"Nous avons prouvé qu'il ne s'agissait pas d'une manifestation illégale et violente et on ne peut pas considérer que des slogans contre l'occupation israélienne constituent des incitations" à la violence, a affirmé Me Lasky.
"Si Issa Amro est déclaré coupable, nous le considérerons comme un prisonnier de conscience", avait pour sa part annoncé il y a quelques mois une responsable d'Amnesty, Magdalena Mughrabi.
Grand rassemblement final de la "marche pour la justice"
Cette initiative s'est transformée en une marche rassemblant des milliers d'opposants au président Recep Tayyip Erdogan. Les soutiens de M. Kiliçdaroglu l'ont comparée à la célèbre "marche du sel" de Gandhi en 1930 contre le pouvoir britannique en Inde.
Le président Erdogan, lui, a accusé M. Kiliçdaroglu de se ranger du côté des "terroristes" et l'a même mis en garde contre une possible convocation judiciaire.
Kemal Kiliçdaroglu, qui avançait sans insigne partisane et avec "Justice" comme seul mot d'ordre, est entré dans Istanbul vendredi, rallié par une foule croissante de dizaines de milliers de participants et applaudi dans la rue et aux fenêtres par de nombreux spectateurs du cortège.
Il devait finir cette marche seul dimanche, selon ses déclarations à la presse.
Des milliers de personnes sont ensuite attendues à un rassemblement prévu à Maltepe, un district d'Istanbul, devant la prison où est incarcéré depuis le 14 juin Enis Berberoglu, ce qui pourrait constituer l'une des plus grandes manifestations de protestation depuis celles de 2013 contre M. Erdogan.
"Je ne veux rien d'autre lors de ce rassemblement que des drapeaux (turcs), des bannières réclamant la justice et des posters d'Ataturk", le père fondateur de la République turque moderne et laïque", a prévenu M. Kiliçdaroglu.
L'Iran est capable d'imposer sa puissance dans la région (Begin-Sadat)
Le groupe de réflexion israélien, Begin-Sadat pour les études stratégiques a écrit que les tirs de missiles du 18 juin dernier du Corps des gardiens de la Révolution islamique d’Iran (CGRI) en direction des positions de Daech dans la province syrienne de Deir ez-Zor avaient montré que l’Iran était en mesure de s’imposer jusqu’à des centaines de kilomètres loin de ses frontières.
« Par ses frappes anti-Daech à Deir ez-Zor, l’Iran a fait une démonstration de force », a écrit le groupe de réflexion israélien Begin-Sadat, affirmant qu’après les attentats terroristes du 7 juin à Téhéran, revendiqués par Daech, la RII avait promis de venger ses morts.
Elle a répliqué aux attaques de Daech en lançant des missiles contre ses positions à Deir ez-Zor, faisant ainsi une démonstration de sa force balistique pour prouver qu’elle est sur un pied d’égalité avec la Russie et les États-Unis.
L’Iran est capable d'imposer sa puissance à des centaines de kilomètres de ses frontières et il a une volonté de fer pour résoudre la crise syrienne en se servant de sa propre force dans la région. Autrement dit, les tirs avec succès des missiles balistiques « Zolfaghar » par l’Iran témoignent d’un changement sur le champ de bataille.

Le missile « Zolfaghar » est une nouvelle version de la gamme des Fateh-110, d’une portée de 700 km, en passe d’entrer au sein des armées du monde.
Ce type de missile de haute précision est déjà utilisé par les armées russe et chinoise et commence à être utilisé au sein des institutions militaires occidentales.
Lorsqu'une cible peut être atteinte sur simple pression d'un bouton à des centaines de kilomètres de loin, il n’est plus nécessaire d'envoyer des avions de chasse avec des pilotes sur le terrain en dépensant 100 millions de dollars.
« La prédominance des forces terrestres et aériennes est en état de disparition. Désormais, les pays tels que l’Iran et la Corée du Nord investissent dans leur capacité balistique pour assurer leur sécurité », a écrit le cercle de réflexion israélien Begin-Sadat.