تقي زاده

تقي زاده

Les exercices se dérouleront en deux phases, à savoir: l'un avec les radars et autres missiles. En outre, au cours du développement de ces différents systèmes de radar et de missiles, ils seront testés fabriqués localement.

Systèmes de missiles qui seront testés au cours des manœuvres sont: systèmes de missiles de "3 Khordad '','' Tabas ''et systèmes '' Sayad2 '' et radar '' Qadir '' à longue portée moyenne portée  "matla-Al-Fajr" et les systèmes de "Raad" et «Kavosh».

Les exercices sont développés dans une zone de plus de 35.000 kilomètres carrés dans la province de Semnan (nord-est) et font partie des activités de la Force aérospatiale iranienne pour tester leurs nouvelles réalisations et mettre à jour constamment leur préparation pour repousser toute menace étrangère, comme l'a ordonné par le chef de la Révolution islamique d'Iran, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei.

Les manœuvres se déroulent en pleine escalade des tensions avec les Etats-Unis. Washington a exprimé sa colère au nouveau test d'un missile balistique par l'Iran, qui a conduit les autorités américaines à accuser Téhéran de violer l'accord nucléaire entre le pays perse et le groupe 5 + 1 (Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie et la Chine, plus l'Allemagne), connu sous le nom du plan d'action global conjoint (JCPOA, pour son sigle en anglais) et la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU).

L'administration du nouveau président américain, Donald Trump, le vendredi a imposé des sanctions sur les 12 individus et 13 entités iraniennes en réponse au récent essai d'un missile balistique.

En réponse, le ministère iranien des Affaires étrangères a assuré que imposent des restrictions sur les personnes et entités qui nous ont joué un rôle dans la création et soutenir les groupes terroristes.

Au cours des dernières années, l'Iran a fait des progrès dans le vaste secteur de la défense en dépit des sanctions, et est auto-suffisant dans la production d'équipements et de systèmes pour le système de défense militaire essentiel.

Dans le même temps, les autorités iraniennes politiques et militaires ont assuré à plusieurs reprises la puissance défensive du pays ne pose pas de menace pour les autres pays, comme la doctrine de défense de la République islamique se trouve uniquement sur la dissuasion.

L’ambassade de Russie à Abuja a annoncé que 8 ressortissants russes et ukrainiens avaient été enlevés au Nigeria. 

La chaîne d’information libanaise al-Mayadeen vient d’annoncer dans un flash info que les ravisseurs avaient enlevé ce mercredi 8 février 2017 au Nigeria 8 ressortissants russes et ukrainiens.

Sputnik, citant un communiqué de l’ambassade russe à Abuja, a rapporté que 7 ressortissants russes et 1 Ukrainien avaient été enlevés lors d’une l’attaque de pirates maritimes contre un navire dans les eaux régionales nigérianes.

jeudi, 09 février 2017 00:39

Les Shebab frappent la Somalie

Des sources médiatiques ont fait part d’une attaque armée contre un hôtel dans l’État du Puntland en Somalie.

Selon l’agence de presse iranienne Fars, des assaillants armés liés aux Shebab ont pris d’assaut un hôtel dans l’État du Puntland, dans le nord-est de la Somalie, suite à quoi plusieurs personnes ont été tuées et blessées.

Selon Reuters, quatre gardiens de l’hôtel ont été tués dans cette attaque qui a eu lieu dans la ville portuaire de Bossasso.

Un responsable local a dit que trois assaillants affiliés aux Shebab avaient attaqué, ce mercredi 8 février, l’hôtel International Village et assassiné ses quatre gardiens. Deux assaillants ont été tués lors des affrontements.     

« Heureusement, les assaillants ne sont pas entrés dans les chambres, les accrochages se sont déroulés à la réception de l’hôtel. Un troisième assaillant s’est échappé et nous le poursuivons », a dit Usuf Mohamed, le gouverneur de la région de Bari.

Le leader de la révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei a averti le président américain, Donald Trump, les Iraniens vont répondre aux menaces du 38e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique de 1979, parce que «aucun ennemi ne peut paralyser le peuple iranien », le mardi journal espagnol Efe.

Il a également rappelé que le nouveau président des États-Unis la semaine dernière a menacé le pays perse "(Trump), dit-il: avoir peur de moi. Non! Les gens vont répondre à ces mots Bahman 22 (10 Février) et afficher la position prise par le peuple iranien à la menace. "

D'autres médias reflètent également les déclarations de leader iranien comme La Vanguardia et El Mundo, alors que ce dernier a souligné le rôle que l'ayatollah Khamenei a remercié, avec une ironie - le nouveau chef de la Maison Blanche pour dévoiler le vrai visage des États-Unis, l'Iran il a essayé de le faire pendant des décennies.

De même, ils reflètent les paroles prononcées le même jour, mardi, par le président iranien Hassan Rohani. "Aujourd'hui, si nous avons des dizaines de problèmes auxquels nous sommes confrontés, ils savent que par la pensée et le stylo peut être résolu," ils ont souligné.

Rohani a déclaré que les négociations avec l'Occident ont été réalisées avec la logique et le maintien de la dignité, alors qu'il a fait valoir que le président américain nouvellement élu ne peut pas le tolérer et l'appelle "le pire trading jamais vu", a déclaré El Mundo. "Bien sûr, le pacte nucléaire est un gagnant-gagnant (accord gagnant-gagnant qui profite à toutes les parties) l'intérêt de tout le monde dans la région", a-t-il dit.

Ainsi, le journal espagnol a fait allusion à l'accord nucléaire historique signé entre l'Iran et le groupe 5 + 1 (Etats-Unis, Royaume-Uni, la France, la Russie et la Chine, plus l'Allemagne), également connu sous le Plan d'action global conjoint (JCPOA, pour son sigle en anglais) et a appelé le résultat de l'appui du chef et du peuple iranien.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) "a son certificat à jour sa bonne exécution," at-il ajouté.

Le consulat de la république islamique d'Iran à Bombaï a fait état de la tenue d'une conférence sur l'Union islamique et les mécanismes d'union dans les sociétés islamiques, le jeudi 9 février à la mosquée des Iraniens à Bombaï.
La mosquée des Iraniens en Inde abrite une conférence sur l'union islamique
Selon le site d'information Chafaqna, cette conférence se tient à l'occasion de l'anniversaire de la victoire de la révolution islamique en Iran, avec la participation de l'ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil Mondial pour le Rapprochement des Ecoles Islamiques avec le concours du consulat de la république islamique d'Iran et les services culturels iraniens à Bombaï.
L'organisation de cette conférence a pour but de favoriser la diffusion de l'esprit de rapprochement, le renforcement de l'unité au sein des musulmans et le rejet des courants wahhabites et takfiristes.
La conférence commencera par un discours de l'ayatollah Araki, avec la participation de plus de 200 oulémas chiites et sunnites.

Une rencontre technique portant sur la supervision du cessez-le-feu en Syrie s'est ouverte lundi à Astana, capitale du Kazakhstan. Elle a réuni les représentants de l'Iran, de la Russie, de la Jordanie, de la Turquie et des Nations Unies.Les participants ont tous convenu que le mécanisme mis en place pour contrôler l'application du cessez-le-feu fonctionnait déjà efficacement, a déclaré à l'issue de la rencontre le major-général Stanislav Gadzhimagomedov, chef de la délégation russe et chef adjoint de la Direction des opérations générales de l'état-major russe.

"La Russie et la Turquie disposent toutes deux d'un centre de contrôle du cessez-le-feu. Nous partageons chaque jour nos informations à propos des violations du cessez-le-feu, nous prenons des mesures pour mettre fin aux attaques et pour apaiser les tensions", a-t-il expliqué.

"Les délégations présentes ont toutes confirmé leur détermination à poursuivre leurs échanges pour garantir le respect plein et entier de la cessation des hostilités en Syrie", a-t-il ajouté.

Tous les participants ont cependant signalé que leurs efforts pour faire respecter le cessez-le-feu étaient souvent perturbés par les groupes terroristes internationaux, a précisé le major-général.

Selon M. Gadzhimagomedov, le mécanisme destiné à garantir le respect total du régime de cessez-le-feu fonctionne déjà parfaitement. Les participants de la réunion ont surtout discuté de diverses mesures de renforcement de la confiance mutuelle, dans le but de permettre à l'aide humanitaire d'accéder librement aux zones déchirées par le conflit.

La Force opérationnelle conjointe sur la Syrie a été mise en place suite aux accords internationaux conclus pendant les pourparlers de paix sur la Syrie, qui ont eu lieu les 23 et 24 janvier à Astana. La réunion de lundi a de fait constitué la première réunion officielle de la Force opérationnelle conjointe, et les participants ont fixé leur prochaine réunion à la date des 15 et 16 février.
 
Deux organisations de défense des droits de l'Homme déposent ce mercredi le premier recours devant la Cour suprême israélienne pour faire annuler la loi permettant à Israël de s'approprier des centaines d'hectares de terres en Cisjordanie occupée.Adalah, une ONG qui apporte une assistance juridique aux Palestiniens, a annoncé dans un communiqué qu'elle et le Centre d'aide légale et des droits de l'Homme de Jérusalem (JLAC) saisiraient ce mercredi vers 11h30 la Cour suprême.

Adalah et le JLAC représentent des conseils locaux palestiniens de Cisjordanie sur les terres desquels ont été construites des colonies concernées par la nouvelle loi, a dit Adalah.

Le dépôt de ce recours marque le début d'une phase capitale pour l'avenir de cette loi qui scandalise les Palestiniens et émeut une grande partie de la communauté internationale.

La loi adoptée lundi soir permet au régime sionistel d'exproprier, contre compensation, les propriétaires palestiniens de terrains privés situés en Cisjordanie occupée et sur lesquels des colons israéliens ont construit sans autorisation officielle israélienne. Le texte vise à légaliser au regard du droit israélien des colonies dites sauvages, c'est-à-dire non-reconnues par les autorités israéliennes, et à leur épargner la démolition sur décision de la justice.
 

Que la Paix soit avec eux
De l'Imam Ali (s) : « De suite après que Dieu ait repris l'Ame de Son Messager, un groupe de personnes se détourna du Messager (pslf) pour déambuler sur des chemins de traverse et funestes s'en remettant à leurs pro­pres visées ; ces personnes rejoignirent ceux qui n'étaient pas de la Famille de Sa Sainteté le Messager, ce faisant, ils se séparèrent des Ahlul Beyt (pse) malgré qu'elles furent prévenues de rester à leurs côtés et finirent par faire changer de lieu la Pierre angulaire [de La Religion et de La Guidance]. Aus­si, ces personnes furent la source de toutes les faussetés et falsifications, el­les ouvrirent toutes grandes les portes à ceux qui aiment déambuler sur les chemins de l'erreur et del'égarement ». Nahj Al-Balagha, Sermon 150.

Yaqoubi a rapporté ceci concernant le décès de Fatima (s) : « Lorsque Fati­ma (s) tomba malade et qu'elle dut garder le lit, les épouses du Messager de Dieu (pslf) et des femmes des Qouraiches lui rendirent visite. Elles de­mandèrent à Fatima (s) : « Comment te sens-tu ? » - Fatima (s) leur répondit ceci : « Je prends Dieu à Témoin ! Je suis lasse de votre monde et très contente de vous quitter afin de rencontrer Dieu et Son Messager car j'ai beaucoup de plaintes à déposer contre vous comme le fait que ni mon Droit ne fut respecté ni les promesses tenues, le Testament en ma faveur n'a ja­mais été honoré ni ma Sainteté protegée ». Tarikh Al- Yaqoubi, 2/115.

De l'Imam Al-Hossein (s) : « Fatima (s) décédée, elle fut mise en terre par Amir Al-Mu'minin Ali (s) qui ne dévoila pas le lieu de son enterrement. Après la cérémonle, Sa Sainteté l'Imam(s) se leva et, se tournant vers la Tombe du Messager de Dieu (pslf), déclara : « À toi mes Salutations et celles de ta Fille qui vient tout juste de se mettre en chemin pour venir à tes côtés, elle va passer sa première nuit dans une terre proche de ton lieu d'enterrement. Ô Messager de Dieu ! Dieu a décrété qu'elle te rejoin­drait très vite ; son départ à causé en moi un sentiment d'impatience et un af­faiblissement de mon endurance morale; elle fut ta Fille préferée et la Sou­veraine des Femmes du Monde. Néanmoins, en suivant ta Sunna depuis ton départ, c'est pour moi une grande consolation. J'ai moi-même déposé ton corps dans sa tombe au lieu de ta dernière demeure ;alors que tu exprimais ton Dernier souffle, tu plaças ta main sur ma poitrine. Oui ! La sublime consolation pour moi est Bien celle de suivre ta Voie et de me remémorer ce qui est écrit dans le Livre de Dieu : « Nous sommes à Dieu et nous re­tournons à lui », (Coran 2/156). En vérité, ce qui me fut confié est reparti et j'ai perdu Zahra (s). Ô Messager de Dieu ! Combien ce ciel bleu et cette nuit noire me paraissent insupportables. Il n'y aura pas de fin à ma tristesse ni à ma peine tant que je ne t'aurais pas rejoint et demeurer avec toi ; tant de peine dans un cœur, affaiblit l'endurance. Beaucoup trap rapidement nous avons été séparés L' un l' autre; je m' en plains à Dieu ! Ta Fille (s) t'informera au sujet de la conduite de ta Ummah qui complota avec ceux qui la (s) persécutèrent. Interroge- la sur tout ce qui est advenu car, ayant été en­vahle d'un très grand chagrin qu'elle ne put exprimer ouvertement, elle se conflera totalement à toi et Dieu jugera les coupables Dieu est Le Plus Juste des Juges ! Comment faire pour te dire «A Dieu» ; un «A Dieu» dun Homme qui ne veut pas vous quitter ni à cause de tristesse ni à cause de fati­gue ni à cause- d'epuisemenrcar,-simon desiretair vraiment celui de vous quitter, je ne cesserai pas dêtre dans l'angoisse et la fatigue; mais si je de­cidais de rester, je ne Le pourrais pas car je trahirais les Pro messes faites par Dieu à ceux qui sont patients ». Al-Katt, 1/458/3 ; Amah AI-Mutid. 281/7 ; Amah Al-Toussi, 109/166.

D'Abd AI-Rahman Ibn Abi Nu'am : «Un Iraqulen posa la question suivante a Ibn Omar : « Quelle est la regle juridique concernant un vétément tache du sang d'un moustique 'l » - Ibn Omar répondit ceci : «Voyez cet homme qui s'inquiété au sujet du sang d'un moustique alors que la Progéniture du Mes­sager de Dieu (pslf) est assassinée [par 'eux]. L'ai entendu Le Messager de Dieu (pslf) déclarér ceci: «Al-Hassan (s) et Al-Hossein (s) sont mes deux fleurs parfumées dans ce Monde ». Sunan AI-Tarmidhi. 5/657/3770; Sunan Ibn Hanbal, 2/405/5679 ; Al-Adab AI-Moufrad. 28/85.

De Menhal Ibn Amr : « Je me suis rendu aux côtés de Ali Ibn Al-Hossein (s) et je lui ai dit : «Je te présente mes salutations ! Que Dieu te fasse

Misericorde ! Comment vas-tu ?» - L'Imam (s) me répondit ceci: «Vous vous présentez en tant que nos Partisans mais vous continuez d'être des in­formes sur ce que nous devons subir jour et nuit. Nous sommes dans la même situation que les enfants de Jacob qui étaient extermines par Pharaon, nos enfants sont assassines, nos femmes faites captives et les meilieures per­sonnes de la Ummah sont insultées du haut des chaires. Et les coupables sont très Bien payes pour ce qu'ils font; ceux qui nous sont devoues sont persecu­tes et ne peuvent obtenir aucun de leurs droits ; les Qouralehes, prétéxtant que Le Saint Prophète Mohammed (pslf) faisait Partie de leur clan, se consi­derent supérieurs à toutes les autres tribus arabes, ils se reclament de nos Droits et ne nous en accordent aucun pas même le plus petit; cest ainsi que s' ecoulent nos jours et nos nuits ». Jaml' Al-Akhbar, 238/607; Tafseer Al-Qoummi, 21134; Mouthir Al-Ahzane, 105.

De L'Imam Al-Baqer (s) : « Celui qui ne croit pas au fait que nous avons été persecutes et que nos droits nous ont été refuses, se rend complice des perse­cutions que nous avons souffert ». Cawab AI· A 'mali. 248/6

D'Ibn Abi AI-Hadid : «Il a été rapporté de Abu Ja'far Mohammed Ibn 'Ali Al-Baqer (s), les Paroles adressées à l'un de ses Partisans: « Ô untel ! Com­Bien de persecutions et vives souffrances navons-nous pas endure de la part des Qouraiches ? ComBien de supplices nos Partisans n'ont-ils pas endure de la part des gens ?

Le Messager de Dieu (pslf) avait pourtant peclare avant son décès que nous avions L'avantage sur les autres et Bien plus quils ne pouvalent en avoir sur eux-mêmes ; mais, les Qouraiches nous prirent comme cibles de leurs complots, allant jusqu'a detourner Le cours des affaires [Imamat et Khalifat], s'emparant de notre Droit et de notre Charge qu'ils mirent en avant comme

arguments contre les Ancars.

Enfin, les Qouraiches se passerent L'un L' autre Le Khalifat et la Gouvemance jusqu'à ce que notre Droit nous revlenne ; mais, ils denoncerent leur Serment d' Allegeance pour hisser la Bannière de la Guerre contre nous, partant, ils ne cesserent d'harceler durement Amir Al-Mu'minin Ali (s) jusqu'à son assas­sinat.

après Amir Al-Mu'minin (s). ils prétérent Serment dAllegeance à son fils, Al-Hassan (s), qui, à son tour, connaitra les affres de leur traitrise, il se re­trouvera seul face à ses ennemis; les Iraqulens se rebellerent contre AI­Hassan, lui portant un terrible coup de dague au côté, mettant a sac son

campement, arrachant les bracelets et colliers de ses femmes, pour finale­ment Le contraindre à faire la Paix avec Mouawiyya pour sauver sa propre vieet celle de sa Famille dont Le nombre de ses membres n'était pas très ele­ve,

après cet événement, 12.000 Iraqulens prétérent Serment d' Allegeance à l'ImamAl-Hossein (s), Serment qu'ils renièrent également et unilaterale­ment, renlement suivi de leur rebellion contre l'Imamqu'ils finirent par as­sassiner alors qu'ils étaient toujours lles à lui par leur Serment d' Allegeance,

Alors, nous, les Ahlul Beyt, nous ne connaitrons que persecutions, priva­tions, humiliations et assassinats. Notre viese deroulera dans la crainte et la terreur ; nos existences et celles de nos Partisans seront toujours menacées alors que les menteurs et les usurpateurs de nos Droits jouissalent de posi­tions Bien meilieures à l'interieur des palais des dirigeants, les mauvais juges et les mauvais fonctionnaires avaient envahi toutes les villes.

lis propagerent continuellement de fausses accusations contre nous ainsi que des assertions sclemment contraires à la Vérité; leur intention était de nous faire détéster par les gens.

après L' assassinat de l'ImamAl-Hassan (s), la pire des choses survenues à l'epoque de Mouawiyya fut L'extermination de nos Partisans ou Bien L' amputation de leurs mains et de leurs pieds. Si une personne était reconnue comme faisant preuve d'affection et de devouement envers nous, ses Biens lui étaient confisques et sa demeure detruite,

Durant L'epoque d'Ubayd Allah Ibn Ziyad, l'assassin de L'Imam Al-Hossein (s), les persecutions et les meurtrès augmenterent considerablement.

Puis, vint Hajjaj, Le tueur de tous ceux qui faisalent preuve de devouement envers les Ahlul Beyt (pse) à la moindre suspicion. Il atteignit un tel niveau de cruaute qu'il valait mleux être reconnu en tant qu'heretique ou mecreant

que Partisan de Ali (s) ». Charh AI-Balagha de Ibn Abi Al-Hadid, 11/43.  

D'Hamza Ibn Humran : «Rendant visite à l'Imam Ja'far Ibn Mohammed As-Sadeq (s), celui-ci me demanda : «D'ou vlens-tu ? »."rai répondu : «De Kufa ! » après avoir entendu ma reponse, l'Imam (s) fondit en larmes, il pleurait tellement que sa bar be en fut inondée. J'ai demandé à l'Imam (s) : Ô fils du Messager de Dieu(pslf) ! Quelle est la raison de tant de pleurs ? » L'Imam (s) : «le me suis souvenu de mon onele Zayd et de ce qu'ils lui firent subir: la est la raison de mes pleurs ». J'ai demandé : « Que tes-tu rappele à son sujet ? ».

L'Imam (s): «Je me suis souvenu la façon dont il fut tue par une fleche qui lui traversa Le front et de son fils Yahya qui se precipita pour embrasser son corps et dire: Ô mon Père Bien-aimé ! J' ai de bonnes nouvelles à te communiquer, Bientot tu rejoindras Le Messager de Dieu (pslf), Ali (s), Fatima (s), Al-Hassan et Al-Hossein (s).

Zayd dit : «Qui! Mon fils ! » Puis, Yahya fit venir un homme pour extraire la fleche fichée dans le front de Zayd qui deceda ensuite. Ils porterent son corps jusqu'au lit d'une rivière ou ils l'enterrerent, laissant ensuite le l'lot de la rivière reprendre son cours.

Le Lendemain, l'esclave originaire du Sind de l'un des hommes présents se rendit chez Yousouf Ibn Omar afin de lui faire Connaître Le lieu de la tombe de Zayd; Yousouf fit détérrer Le corps pour Le pendre pres d'un Dépôt d'ordures.

Le corps de Zayd demeura Iii durant quatre années, puis des ordres furent donnes pour qu' il soit incinere, ses cendres furent dispersées par Les vents. Que Le Courroux de Dieu s'abatte sur celui qui L'à tue, sur tous ceux qui L' ont abandonne seul et sans aide.

Je depose ma plainte auprès de Dieu, Exalté soit-Il., contre tous ceux qui oppriment Les Ahlul Beyt (pse) depuis Le décès de Sa Sainteté Le Messager (pslf) Dieu est L' Ami excellent; IL nous apporterà son Secours ». Amali Al-Sadouq, 32113; Amah Al-Toussi, 434/963.

De Mohammed Ibn Al-Hassan citant Mohammed Ibn Ibrahim: «L'un des fils de Al-Hassan fut apporte à Abu Ja'far (Mansour Dawaniqi) [calife ab­basside]. Portant son regard sur Mohammed Ibn Ibrahim Ibn Al-Hassan, il déclara : «Es-tu Dibaj, le jaune ? », Il répondit : «Qui! ». Mansour: «Je prends Dieu  Témoin pour dire que je vais te mettre a mort dune manière jamais employée auparavant pour aucun autre membre de ta famille ;>. Puis, Mansour ordonna que soit creuse un trou dans une colonne pour em­murer vivant Mohammed Ibn Ibrahim Ibn Al-Hassan ». Tankh AI-Tabari, 7/546; Maqatil AI- Talabiyyin, 176.

De Mohammed Ibn Ismael : « J' ai entendu mon grand-perc Mousa Ibn Abd Allah déclarér ceci : «Nous fumes emprisonnes dans un donjon tellement sombre que nous connaissions Le temps de l'accomplissement des Prières ri­tuelles quotidiennes seulement par des passages de certaines Sourates récitées par Ali Ibn Al-Hassan Ibn Al-Hassan Ibn Al-Hassan ». Maqaul AI­Talabiyyin, 176.

D'Abu AI-Salt Abd Al-Salam Ibn Salih Harawi : «J'ai entendu l'ImamAI­Ridha (s) déclarér ceci : «Je prends Dieu Témoin pour dire que nous serons tous assassines et martyrises ». J' ai demandé : Ô fils du Messager de Dieu! Quels sont ceux qui t'assassineront ? ». Sa Sainteté L'Imam (s) répondit : «La pire des personnes de mon temps; elle m' empoisonnera puis me fera enterrer dans une plece minuscule sur une terre eloignée ». Af-Faqih. 2/585/3192 : Jama' a Al-Akhbar, 931150 ; Raouzat AI- Wa'rdhine, 257.

De l'Imam Al-Hassan AI-Askari (s): «Les Beni Omayyah et les Beni Abbas commencerent a nous assassiner pour deux raisons: Le première parce que sachant parfaitement que le Khalifat était notre Droit et non a eux, ils craig­nalent que nous leur reclamions ; la seconde raison est quayant parfaitement compris à partir des Hadiths authentiques et Mutawatir que Le pouvoir des oppresseurs et tyrans finirait par être abattu par notre Qa "im, ils craignalent pour leur pouvoir car ils se reconnaissalent dans l'image de la tyrannle, ce qui les poussait a vouloir assassiner les Ahlul Beyt (pse), a exterminer leur Descendance dans la sinistre intention dempecher la Naissance du Qa'tm ou de l' assassiner également ; mais, Dieu ne laissera pas étéindre Sa Lumière « alors que Dieu ne veut que parachever Sa Lumière en depit des incredu­les ». (Coran 9/32) ». 'Ithbat Al-Houdat, 3/570/685.

Reportez-vous aux ouvrages suivants :

- AI-Bihar, volume 27/208

- AI-Manaqib de Ibn Chahr Achoub, volume 2/201.

L’enfant pieux : 

« Mon seigneur accorde-moi un enfant pieux. » Le Saint Coran (sourate 37, verset 100)

« L’enfant pieux est une odeur parmi les odeurs du Paradis. » Le noble Prophète (saw)

Les bonnes manières :

« Respectez vos enfants et enseignez leur les bonnes manières. » Le noble Prophète (saw)

« Soyez les meilleurs dans vos discours afin qu'ils (les enfants) entendent les meilleures réponses. » L'Imam Ali (as)

« Le Noble Prophète (psl) saluait les enfants et les adultes. »  L'Imam Ali (as)

« Celui qui est insolent avec son enfant lorsqu'il est petit, il lui désobéira lorsqu'il sera grand. » L'Imam Hassan al-'Askari (as)

L’amour envers les enfants :

« Aimez vos enfants et soyez cléments envers eux. Et si vous leur promettez une chose, tenez-là, car ils voient en vous leur seul moyen de subsistance. »

« Il est n’est pas des nôtres celui qui n’est pas affectueux envers ses enfants ! »

« Celui qui a un enfant qu’il s’amuse avec lui. » Le noble Prophète (saw)

« Un homme dit au Prophète Mohammad (saw):”J'ai dix enfants et je ne les ai jamais acceptés. Le Noble Prophète (saw) lui répondit:”Que puis-je pour toi, si Allah t'a oté sa Misèricorde.” » L'Imam Ali (as)

« Allah, Digne de Majesté, donne Sa Miséricorde à l'homme qui a un grand amour envers son enfant.  »

« Moussa (as, c'est à dire Moise) disait: ” O Mon Seigneur ! Quelle est la meilleure action auprés de Toi ? Le Seigneur lui répondit: “L'amour envers les enfants, car Je leur ai mis une disposition naturelle à mon Unicité, et aussi leur communauté rentrera dans mon Paradis avec Ma Miséricorde. »

« Allah pardonnera à un serviteur si son amour est ardent envers son enfant.” L'Imam Dja'far as-Sadeq (as)
« Soyez bons durant votre vie avec les petits et les adultes. » L'Imam Rezha (as)

« Le Prophète (psl) se levait lorsque Hassan(as) et Hossein(as) se présentaient à lui. » L'Imam Hassan al-'Askari (as)

S'amuser avec les enfants :

« Celui qui a un enfant qu'il s'amuse avec lui. » Le Noble Prophète (saw)

« Celui qui a un enfant qu'il devienne lui aussi un enfant (en sa présence). » L'Imam Ali (as)

La justice envers l’enfant :

« Ils ont sur toi un droit, c’est que tu sois juste envers eux, comme tu as un droit sur eux, c’est qu’ils te soient dévoués. » Le noble Prophète (saw)

Le rôle des parents

 

Une des règles de base de l’Islam est de se comporter avec égard et bienveillance envers autrui, comme on aimerait que l’on se comporte envers soi-même ; aussi cette règle doit s’appliquer avec plus de finesse, de tendresse et d’attention à l’intention des enfants.

 

L’Islam considère les enfants comme un dépôt précieux que Dieu a confié aux parents, dont ils sont les premiers responsables ; […]

[…] l’Islam a considéré que la responsabilité en matière d’éducation incombe aux parents (c’est-à-dire à la famille). La famille, qui va accueillir l’enfant et dans laquelle il va s’épanouir, doit être saine et fondée sur des bases stables ; Dieu le Très-Haut, en parlant de la nature des relations qui doivent exister entre l’homme et la femme au sein du couple :

 

(Sourate 30, verset 21)

 

Ces sentiments nobles se réalisent à travers le mariage et sont les garants d’une attention particulière et de compassion qu’exige l’éducation des enfants. C’est dans le cadre d’une vie de couple stable que l’acte éducatif portera ses fruits.

Pour ce faire, l’Islam dirige chacun des deux conjoints à accorder une attention particulière à tous les facteurs permettant la stabilité du couple :

 

(Sourate 7, verset 189) (Sourate 30, verset 21)

 

Le fondement est l’enseignement du Coran.

 

Le point de départ, le fondement, est l’enseignement du Coran : par la sagesse de la foi […] on connaît comment et pourquoi Dieu le Très Sage a créé l’Univers et l’Homme ; cela permet de mieux comprendre les sciences qui expliquent comment est régi l’Univers et comment l’Homme peut agir sur cet Univers. L’éducation de la foi, l’éducation de l’âme doit donc prendre place avant l’apprentissage des autres sciences ; mais l’idéal est d’enseigner à l’enfant à la fois la science et la bonne moralité.

L’importance de l’éducation

 

L’éducation islamique est très importante et il faut lui accorder beaucoup de soin. Elle doit être empreinte d’amour, adaptée à l’enfant et équilibrée pour qu’il se développe harmonieusement.

 

La sourate 31 du Saint Coran, intitulée « Louqmân », contient des indications pour l’éducation d’un enfant. Louqmân est le nom d’un Sage des Temps anciens dont Dieu le Très-Haut rapporte l’enseignement qu’il dispensait à son fils.

 

Louqmân commence par insister auprès de son fils pour qu’il ne donne pas d’associés à Dieu et qu’il lui rende donc un culte pur :

 

« Louqmân dit un jour à son fils, l’exhortant : « Mon cher fils, ne donne pas d’égaux à Dieu ! Le polythéisme est la pire iniquité qui soit. »

 

(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 13)

 

“ Sois reconnaissant, lui fut-il prescrit, aussi bien envers Moi qu’envers tes parents ! ”

 

(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 14 partim)

 

Dieu recommande d’obéir aux parents, tant qu’ils respectent le chemin qui mène vers Dieu :

 

« Mais si tes parents te contraignent à M’associer ce dont tu n’as nulle connaissance, alors ne leur obéis pas… »

 

(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 15 partim)

 

Louqmân fait ensuite remarquer à son enfant que Dieu est attentif et bien informé de tout ce que l’on fait : l’enfant doit donc apprendre à bien se comporter, non pas de peur que ses parents le punissent, mais de peur que Dieu, Qui voit tout, le punisse (verset 16). Nous noterons ici que toute cette première partie de l’éducation doit être ancrée dans l’esprit de l’enfant le plus tôt possible, et en tout cas avant l’âge de raison (7 ans).

 

Louqmân poursuit l’éducation en disant à son enfant d’accomplir la prière : à ce sujet, le Prophète Mohammad (S) a enseigné de dire aux enfants d’accomplir la prière dès l’âge de sept ans. A la même époque, Louqmân recommande à son fils d’avoir un bon comportement, tout en lui enseignant la modestie (versets 17 à 19). Ces versets portent essentiellement sur le bon comportement en société : en effet, à sept ans, commence véritablement la socialisation de l’enfant qui découvre qu’il doit se plier aux règles de la vie en société et respecter autrui

 

Les versets suivants incitent l’enfant à observer la nature autour de lui : ce sont autant de bienfaits de la part de Dieu ! Ils l’incitent aussi à avoir une attitude scientifique, à se fier à ses propres observations et à ne pas écouter ceux qui donnent leur opinion sur un sujet qu’ils ne maîtrisent pas (versets 20 à 25). Une telle attitude objective, indépendante est typique de l’adolescence pendant laquelle l’enfant est irrésistiblement attiré par la découverte de la Vérité. Puisque la Vérité c’est Dieu, de telles recherches chez l’adolescent, ne peuvent que le mener vers le plus grand respect de Dieu, Créateur et Ordonnateur de l’Univers.

 

« C’est que Dieu est, Lui, la Vérité ; et que tout ce que vous invoquez en dehors de Lui est l’erreur même et que Dieu, en vérité, est le Très-Haut, le Très-Grand ! »

 

(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 30)

 

Dieu, Le Très-Haut, apporte la conclusion en disant que c’est Lui Qui nous permet d’agir et de travailler dans le monde (c’est grâce à Lui si le navire vogue sur la mer) et qu’Il est Maître de notre destin (ceci concerne essentiellement les adultes, souvent tracassés par leur avenir) et que Lui seul connaît certaines choses : ainsi Dieu, Qui incite à la recherche scientifique, mentionne-t-il nos limites intellectuelles et nous exhorte à le respecter (versets 31 à 34).

Les différentes périodes de l’éducation 

 

 L’éducation de l’enfant commence dès l’âge le plus tendre, c’est-à-dire peu après la naissance. Le Prophète Mohammad (S) nous recommande d’utiliser et d’user des meilleures méthodes pour réussir l’acte éducatif.

 

La première méthode à adopter, et qui est très profitable pour le tout petit enfant, est celle du jeu. Par l’intermédiaire du jeu, les parents musulmans vont inculquer les règles primordiales de la vie islamique à leurs enfants, par exemple les règles de politesse, d’hygiène, etc.

 

L’enfant dans toute son innocence et sa candeur va capter les bases essentielles de cette harmonie familiale régie par les Lois divines, et s’y référer dans sa conduite.

 

Ainsi, jusqu’à l’âge de sept ans, l’enfant va s’épanouir par le jeu, dans la compassion et la tendresse. Avant cet âge, l’Islam ne recommande pas d’enseigner les modalités des pratiques cultuelles !

 

Dès sept ans, va débuter la période d’éducation proprement dite. L’enfant va apprendre, toujours dans une ambiance sereine, à développer son sentiment de religiosité. C’est à partir de cette période de la vie infantile qu’est recommandé aux parents d’enseigner les fondements de la prière, acte de dévotion.

 

Le Messager de Dieu (S) a dit : « Ordonnez à vos enfants de faire la prière lorsqu’ils atteignent leur septième année, et contraignez-les à la faire lorsqu’ils atteignent l’âge de dix ans. » (Relaté par Aboû Dâwoud).

 

Le but de l’affection qui règne dans l’éducation islamique, c’est de faire de l’enfant un être humble, pieux et obéissant à Dieu, un être modeste, bienveillant envers ses semblables et, en premier lieu, envers ses parents. Dieu le Très-Haut dit :

 

« Nous avons expressément recommandé à l’homme ses père et mère : sa mère s’étant doublement exténuée, le portant, puis le mettant au monde, son sevrage n’ayant lieu qu’au bout de deux ans. Sois reconnaissant, lui fut-il prescrit, aussi bien envers Moi qu’envers tes parents ! C’est vers Moi que vous serez ramenés ! » (Coran, Sourate 31, verset 14).

 

Après la période du jeu, c’est donc la période de l’éducation et de l’enseignement par excellence qui commence ; puis suit la période où l’on doit discuter avec son enfant, garçon ou fille, c’est ce que l’on appelle l’âge de l’accompagnement, où l’on va le conseiller, devenir son soutien et son ami.

 

L’Imam ‘Alî ibn Abî Tâlib (P) a dit : « Ton enfant, joue avec lui pendant ses sept premières années ; puis éduque-le pendant les sept années qui suivent ; et fais-en un compagnon pour les sept années suivantes, puis laisse-le agir à sa guise. »

 

L’éducation de l’enfant en Islam est une éducation spirituelle, où l’on établit, par le biais de l’accoutumance pendant l’enfance, puis par la discussion et le dialogue plus tard, un lien profond entre l’enfant et Dieu le Créateur.

 

Le Prophète Mohammad (S) a dit : « Faites en sorte que la première parole qui parvienne aux oreilles de vos enfants, à leur naissance, soit « Lâ ilaha illa A… » ! » (Relaté par Al-Hâkim).

 

Il faut aussi inculquer à l’enfant l’amour du Prophète (S) qui représente le modèle à suivre en matière d’éducation et de comportement.

La sunna du Prophète (S) relative à l’éducation des enfants

 

Le Prophète Mohammad (S) a eu pour tâche d’éduquer tout un peuple, jeunes et vieux, citadins et ruraux. Il fut rapporté qu’il se montrait d’une grande patience et qu’il répétait trois fois les choses importantes pour être sûr que chacun comprenait bien. Ce que quelqu’un ignorait, il lui enseignait patiemment, sans lui faire de reproches humiliants. Mais il était ferme pour faire respecter la Loi par ceux qui la connaissaient déjà. Il enseignait aussi de toujours chercher à en apprendre plus : l’ignorant paresseux n’avait pas d’excuses !

 

L’amour de son prochain et le respect d’autrui faisaient partie de sa manière d’être. En tant que Prophète choisi par Dieu et en tant que chef de la communauté musulmane, il ne s’estimait pas au-dessus de ses concitoyens. Pour lui, une femme ou un enfant avait autant droit au respect et à la considération qu’un homme, ce qui n’était pas dans les mœurs des gens de la région, à cette époque ! Lui-même était très modeste et très pudique, et n’avait pas honte de manifester de la tendresse ou de l’émotion.

 

Le modèle du Prophète de Dieu (S) montre que l’autorité des parents, ou des adultes en général, ne doit pas être confondue avec une toute-puissance ! Les parents doivent montrer à leurs enfants, qu’eux-mêmes restent modestes devant Dieu le Très-Haut et qu’ils ne font que Le servir et respecter Ses Lois. Les parents doivent donc bien faire comprendre à l’enfant que, en fait, c’est Dieu qu’il doit respecter, et que c’est de Dieu qu’il doit avoir peur lorsqu’il se conduit mal : trop de parents ont tendance à oublier cette vérité et à inciter leurs enfants à les associer à la Toute-Puissance de Dieu, ce qui est un grand péché !

 

« Croyants ! Evitez à vous-mêmes et à votre famille un Feu auquel Hommes et pierres serviront de combustible ! »

(Coran, Sourate 66 « L’interdiction », verset 6 partim)

 

Il faut noter enfin que la réalisation des buts de l’éducation ne peut se faire que si cette action éducative est conçue dans un cadre de tendresse (mawadda) et de bonté (rahma) entre l’éducateur et l’enfant. Les parents en sont les principaux responsables, mais la communauté tout entière se sent concernée par la règle de « recommander ce qui est convenable et d’interdire ce qui est blâmable ».

 

« L’enfant, écrit al-Ghazâli, est confié (par Dieu) aux mains de ses parents, et son cœur innocent est un élément précieux, capable d’enregistrer des impressions »*. Si les parents, et plus tard les enseignants, lui apportent la droiture, il vivra heureux dans ce monde et dans l’au-delà.

L’éducation intellectuelle

 

L’enseignement doit prendre en considération les aptitudes physiques et psychiques de l’enfant, […]

Al-Ghazâli, illustre juriste et savant musulman du 5ème siècle de l’Hégire (9ème-10ème siècle ap. JC) a dit dans son livre dans son livre : Ihyâ’ ‘ouloûm ad-dîn :

« Le réussite dans l’acquisition des connaissances tient à quatre conditions :

1.      que celui qui apprend ait été bien préparé à l’assimilation des nouvelles connaissances.

2.      que l’on mette en œuvre les moyens pédagogiques adéquats.

3.      que les enseignants soient de bonne qualité.

4.      et surtout que celui qui apprend soit entraîné à apprécier et acquérir les connaissances.

Il dit aussi : « Le maître ne doit pas demander plus que la capacité de compréhension de ses élèves, il doit les faire passer de l’évident au compliqué, de l’explicite à l’implicite. »

L’éducation en Islam

 

L’éducation des enfants en Islam s’accomplit donc grâce aux moyens suivants :

- Le bon exemple, dont les parents sont porteurs, puis les éducateurs.

- L’accoutumance, car les mauvais penchants, tout comme les bons, s’acquièrent par l’habitude et l’éducation.

- L’exhortation et le rappel de Dieu.

- La remarque et la critique qui doivent être formulées avec sagesse.

- Une discipline stricte et juste.

- La récompense et tout ce qui peut être considéré comme un encouragement positif.

- La correction juste et humaine.

 

Quant aux bases de l’éducation musulmane, elles sont :

- Une stabilité du couple, dont la relation est faite de tendresse et de bonté.

- Un lien affectif profond liant les parents aux enfants.

- Une éducation spirituelle et morale.

- Une formation intellectuelle.

- Une éducation physique.

- Une préparation psychologique.

- Une insertion sociale à travers l’apprentissage des règles de bienséance islamique.

 

« Un parent ne peut rien léguer de mieux à son enfant qu’une bonne éducation. »  le noble Prophète (S).

Deux semaines après son investiture, la presse atlantiste poursuit son œuvre de désinformation et d’agitation contre le nouveau président états-unien. Celui-ci et ses premiers collaborateurs multiplient des déclarations et des gestes apparemment contradictoires, de sorte qu’il est difficile de comprendre ce qui se passe à Washington.

La campagne anti-Trump

La mauvaise foi de la presse atlantiste se vérifie sur chacun de ses quatre thèmes principaux.

- 1. Concernant le début du démantèlement de l’Obamacare (20 janvier), force est de constater que, contrairement à ce que prétend la presse atlantiste, les classes défavorisées qui devaient profiter de ce dispositif l’ont massivement boudé. Cette forme de « sécurité sociale » s’est avérée trop coûteuse et trop directive pour séduire. Seules les compagnies privées gérant ce système en ont été pleinement satisfaites.

- 2. Concernant la prolongation du Mur à la frontière mexicaine (23-25 janvier), il n’y a rien de xénophobe là-dedans : le Secure Fence Act a été signé par le président George W. Bush qui en a débuté la construction. Celle-ci a été poursuivie par le président Barack Obama avec l’appui du gouvernement mexicain de l’époque. Au-delà de la rhétorique à la mode sur les « murs » et les « ponts », les dispositifs de frontières renforcées ne fonctionnent que lorsque les autorités des deux côtés s’accordent à les rendre opérationnels. Ils échouent toujours lorsque l’une des parties s’y oppose. L’intérêt des États-Unis est de contrôler les entrées de migrants, celui du Mexique est de stopper les importations d’armement. Rien de cela n’a changé. Cependant, avec l’application du Traité de libre-échange nord-américain (Nafta), des sociétés transnationales ont délocalisé des États-Unis vers le Mexique, non seulement des emplois sans qualification (conformément à la règle marxiste de la « baisse tendancielle du taux de profit »), mais aussi des emplois qualifiés qu’elles font exercés par des ouvriers sous-payés (« dumping social »). L’apparition de ces emplois à provoqué un fort exode rural, déstructurant la société mexicaine, sur le modèle de ce qui s’est passé au XIXème siècle en Europe. Les transnationales ont alors abaissé les salaires, plongeant dans la pauvreté une partie de la population mexicaine ; laquelle ne rêve plus que d’être payée correctement aux États-Unis mêmes. Donald Trump ayant annoncé qu’il allait retirer la signature US du Nafta, les choses devraient rentrer dans l’ordre dans les années à venir et satisfaire à la fois les Mexicains et les États-uniens [1].

- 3. Concernant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) (23 janvier), le président Trump a interdit le versement de subventions fédérales aux associations spécialisées qui reçoivent des fonds de l’étranger. Ce faisant, il a mis en demeure les associations visées de choisir soit entre leur objet social d’aide aux femmes en détresse, soit d’être payées par George Soros pour manifester contre lui —comme ce fut le cas, le 21 janvier—. Ce décret n’a donc aucun rapport avec l’IVG, mais avec la prévention d’une « révolution colorée ».

- 4. Concernant les décrets anti-immigration (25-27 janvier), Donald Trump a annoncé qu’il allait appliquer la loi —héritée de l’ère Obama—, c’est-à-dire expulser les 11 millions d’étrangers en situation irrégulière. Il a suspendu les aides fédérales aux villes qui ont annoncé refuser d’appliquer la loi —où trouvera-t-on des femmes de ménage, s’il faut les déclarer ?—. Il a précisé que parmi ces illégaux, il allait commencer par expulser les 800 000 criminels qui ont fait l’objet de condamnations pénales, aux États-Unis, au Mexique ou ailleurs. En outre, pour prévenir l’arrivée de terroristes, il a suspendu toutes les autorisations d’immigrer aux États-Unis et a interdit pour trois mois les personnes originaires de pays où il est impossible de vérifier leur identité et leur situation. Il n’a pas lui-même établi la liste de ces pays, mais a renvoyé à un texte précédent du président Obama. Par exemple, ici en Syrie, il n’y a plus ni ambassade, ni consulat états-unien. D’un point de vue de police administrative, il est donc logique de placer les Syriens sur cette liste. Au demeurant, cela ne peut concerner que des flux minimes de personnes. En 2015, seuls 145 Syriens ont obtenu la « carte verte » états-unienne. Conscient des nombreux cas particuliers qui pourraient surgir, le décret présidentiel a donné toute liberté au département d’État et au département de la Sécurité de la Patrie (Homeland Security) pour accorder des dispenses. Le fait que l’application de ces décrets ait été sabotée par des fonctionnaires opposés au président Trump qui les ont appliqués avec brutalité ne fait pas de ce dernier ni un raciste, ni un islamophobe.

La campagne conduite par la presse atlantiste contre Donald Trump est donc infondée. Prétendre qu’il a ouvert une guerre contre les musulmans, évoquer publiquement sa possible destitution, voire son assassinat, ce n’est plus de la mauvaise foi ; c’est de la propagande de guerre.

 

L’objectif de Donald Trump

Donald Trump fut la première personnalité au monde à contester la version officielle des attentats du 11-Septembre, le jour même à la télévision. Après avoir rappelé que les ingénieurs ayant construit les Twin Tower travaillaient désormais pour lui, il déclara sur le Canal 9 de New York qu’il était impossible que des Boeing aient traversé les tours malgré les structures en acier. Il poursuivit en constatant qu’il était également impossible que des Boeing aient provoqué l’effondrement des tours. Il conclut en affirmant qu’il devait y avoir d’autres facteurs alors inconnus.

Depuis cette date, Donald Trump n’a eu de cesse de résister à ceux qui avaient commis ces crimes. Lors de son discours inaugural, il a souligné qu’il ne s’agissait pas d’un passage de pouvoir entre deux administrations, mais d’une restitution du pouvoir au peuple états-unien qui en avait été privé [depuis 16 ans] [2].

Durant sa campagne électorale, à nouveau durant la période de transition, et depuis sa prise de fonction, il a répété que le système impérial des dernières années n’a pas profité aux États-uniens, mais à une petite clique dont Madame Clinton est la figure emblématique. Il a déclaré que les États-Unis ne chercheraient plus à être les « premiers », mais les « meilleurs ». Ses slogans sont : « L’Amérique grande à nouveau » (America great again) et « L’Amérique d’abord » (America first).

Ce virage politique à 180° bouscule un système mis en place durant les 16 dernières années et qui trouve son origine dans la Guerre froide voulue par les seuls États-Unis en 1947. Ce système a gangréné de nombreuses institutions internationales, telles que l’Otan (Jens Stoltenberg et le général Curtis Scaparrotti), l’Union européenne (Federica Mogherini), et les Nations unies (Jeffrey Feltman [3]).

Si Donald Trump y parvient, réussir cet objectif lui demandera des années.

Vers le démantèlement pacifique de l’Empire états-unien

En deux semaines, beaucoup de choses ont commencé, souvent dans la plus grande discrétion. Les déclarations tonitruantes du président Trump et de son équipe ont volontairement semé la confusion et lui ont permis de faire confirmer les nominations de ses collaborateurs par un Congrès partiellement hostile.

Comprenons que c’est une guerre à mort qui a commencé à Washington entre deux systèmes. Laissons donc la presse atlantiste commenter les propos souvent contradictoires et incohérents des uns et des autres, et attachons-nous aux seuls faits.

Avant toutes choses, Donald Trump s’est assuré de contrôler les organes de sécurité. Ses trois premières nominations (le conseiller de Sécurité nationale Michael Flynn, le secrétaire à la Défense James Mattis et le secrétaire à la Sécurité de la Patrie John Kelly) sont trois généraux qui ont contesté le « gouvernement de continuité » dès 2003 [4]. Puis, il a réformé le Conseil de Sécurité nationale pour en exclure le chef d’état-major interarmées et le directeur de la CIA [5].

Même si ce dernier décret devrait être amendé, il ne l’est toujours pas. Notons au passage que nous avions annoncé la volonté de Donald Trump et du général Flynn de supprimer la fonction de directeur du Renseignement national [6]. Pourtant celle-ci a été maintenue et Dan Coats y a été nommé. Il s’avère qu’il s’agissait d’une tactique pour prétendre que la présence du directeur du Renseignement national dans ce Conseil suffisait à justifier l’exclusion du directeur de la CIA.

La substitution du « meilleur » au « premier » conduit à engager un partenariat avec la Russie et la Chine plutôt que de tenter de les écraser.

Pour empêcher cette politique, les amis de Mesdames Clinton et Nuland ont relancé la guerre contre le Donbass. Les pertes importantes qu’ils ont subi depuis le début ont conduit l’armée ukrainienne à se retirer et à placer les milices paramilitaires nazies en première ligne. Les combats ont infligé de lourdes pertes civiles aux habitants de la nouvelle République populaire. Simultanément, au Proche-Orient, ils sont parvenus à livrer des blindés aux kurdes syriens comme prévu par l’administration Obama.

Pour résoudre le conflit ukrainien, Donald Trump cherche un moyen d’aider à éjecter le président Petro Porochenko. Il a donc reçu à la Maison-Blanche le chef de son opposition, Ioulia Tymochenko, avant même d’accepter une communication téléphonique du président Porochenko.

En Syrie et en Irak, Donald Trump a déjà débuté les actions communes avec la Russie, même si son porte-parole le nie. Le ministère russe de la Défense qui l’avait imprudemment révélé a cessé de communiquer à ce sujet. Washington a révélé à l’état-major russe les emplacements des bunkers des jihadistes dans le gouvernorat de Deir ez-Zor. Ceux-ci ont été détruits cette semaine avec des bombes pénétrantes.

Vis-à-vis de Beijing, le président Trump a mis fin à la participation états-unienne au Traité trans-Pacifique (TPP) ; un traité qui avait été conçu contre la Chine. Durant la période de transition, il a reçu la seconde fortune chinoise, Jack Ma (l’homme qui affirme : « Personne ne vous a volé de jobs, vous dépensez trop en guerres »). On sait que les discussions ont porté sur la possible adhésion de Washington à la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures. Si tel devait être le cas, les États-Unis accepteraient de coopérer avec la Chine plutôt que de l’entraver. Ils participeraient à la construction des deux routes de la soie, ce qui rendrait inutiles les guerres du Donbass et de Syrie.

En matière financière, le président Trump a commencé le démantèlement de la loi Dodd-Frank qui avait tenté de résoudre la crise de 2008 en prévenant la faillite brutale de grandes banques (« too big to fail »). Bien que cette loi ait des aspects positifs (elle fait 2 300 pages), elle institue une tutelle du Trésor sur les banques, ce qui freine évidemment leur développement. Donald Trump s’apprêterait également à restaurer la distinction entre les banques de dépôts et celles d’investissement (Glass-Steagall Act).

Enfin, le nettoyage des institutions internationales a également commencé. La nouvelle ambassadrice à l’Onu, Nikki Haley, a demandé un audit des 16 missions de « maintien de la paix ». Elle a fait savoir qu’elle entendait mettre un terme à celles qui paraîtraient inefficaces. C’est au regard de la Charte des Nations unies, le cas de toutes sans exception. En effet, les fondateurs de l’Organisation n’avaient pas prévu ce type de déploiement militaire (aujourd’hui plus de 100 000 hommes). L’Onu a été créée pour prévenir ou résoudre des conflits entre États (et jamais intra-étatiques). Lorsque deux parties concluent un cessez-le-feu, l’Organisation peut déployer des observateurs pour vérifier le respect de cet accord. Au contraire, les opérations de « maintien de la paix » visent à imposer le respect d’une solution imposée par le Conseil de sécurité et refusée par une des parties au conflit ; c’est en réalité la poursuite du colonialisme.

Dans la pratique, la présence de ces forces ne fait que prolonger le conflit, tandis que leur absence ne change rien à la donne. Par exemple, les troupes de la Finul déployées à la frontière israélo-libanaise, mais uniquement en territoire libanais, ne préviennent ni une action militaire israélienne, ni une action militaire de la Résistance libanaise, ainsi qu’on l’a déjà plusieurs fois expérimenté. Elles servent juste à espionner les Libanais pour le compte des Israéliens, donc à faire durer le conflit. De même, les troupes de la Fnuod, déployées à la ligne de démarcation du Golan en ont été chassées par Al-Qaïda sans que cela change quoi que ce soit au conflit israélo-syrien. Mettre fin à ce système, c’est donc revenir à l’esprit et à la lettre de la Charte, renoncer aux privilèges coloniaux, et pacifier le monde.

Derrière les polémiques médiatiques, les manifestations de rues, et les affrontements politiciens, le président Trump maintient son cap.