
تقي زاده
Trump est un républicain pas comme les autres
Pour l’expert iranien des questions internationales, Hassan Abedini, on ne peut pas parler de Donald Trump comme d'un vrai républicain.
Il est peu probable que la politique intérieure et étrangère de l’ère Trump ressemble nécessairement aux anciens gouvernements républicains des États-Unis.
Dans une interview exclusive accordée à l’agence Tasnim, Hassan Abedini a fait surtout référence aux slogans électoraux de Donald Trump.
« Trump a d’abord prétendu que c’était Clinton qui avait créé Daech. Trump s'est montré opposé à la guerre en Irak et en Afghanistan, guerres qui ont coûté 6 trillions de dollars aux contribuables américains. Selon lui, ces deux guerres datent du mandat des républicains, alors que les Bush, père et fils, logeaient tour à tour à la Maison Blanche (...) Avant même que les compétitivités électorales ne deviennent sérieuses, une grande partie des républicains ont pris leur distance avec Donald Trump, affirmant qu’ils n’iraient pas voter Trump. Même George W. Bush a déclaré avoir déposé un bulletin blanc dans l'urne. »

Hassan Abedini s’est ensuite attardé sur les critiques portées par Donald Trump contre l’ordre politique des États-Unis :
« Sur le plan intérieur, l’ordre politique étasunien est corrompu selon Trump. Autrement dit, il pointait du doigt les politiciens de son propre pays sous la présidence des démocrates aussi bien que sous les mandats républicains. »
Hassan Abedini a dénoncé l’image trompeuse que les autorités américaines avaient véhiculée de leur pays, une « fausse image » que la RII a toujours cherché à montrer la vraie face et détromper l'opinion publique.
Abedini a terminé par une analyse socio-politique :
« Bien que Donald Trump soit une personnalité impopulaire, déraisonnable et imprévisible, la couche défavorisée de la société américaine a voté pour lui. Cela montre que quiconque s’oppose à l’ordre politique actuel des États-Unis peut très bien obtenir le vote des plus démunis. Malgré le fait qu'il s'agisse d'un milliardaire… »
L’artillerie israélienne a attaqué les positions de l’armée syrienne
L’artillerie de l’armée israélienne a lancé une attaque contre une base militaire syrienne dans le sud de la Syrie.
L’armée du régime israélien prétend avoir mené cette opération de représailles contre des positions de l’armée syrienne.
Le porte-parole des forces armées israéliennes a déclaré dans un communiqué :
Les forces de l’armée israélienne ont attaqué une unité d’artillerie de l’armée syrienne pour riposter aux tirs de roquette qui ont atteint Israël dans le nord des hauteurs du Golan.
Dans la suite de ce communiqué on peut lire :
L’armée israélienne ne supportera nulle tentative pouvant porter atteinte à la souveraineté territoriale d’Israël.
À préciser qu'une roquette qui était sortie de sa trajectoire a touché le sol des hauteurs de Golan ce mercredi sans causer pourtant de dommages matériels ou humains.
Les néo-conservateurs seraient les bienvenus au nouveau cabinet US
La victoire pas très attendue de Donald Trump ayant à peine été annoncée, les spéculations sont lancées sur la composition de son cabinet.
Et l’un des portefeuilles les plus importants c’est, certes, le ministère des Affaires étrangères. Au sein du milieu diplomatique des États-Unis, les partisans de Doland Trump n’ont pas été très nombreux ; il semblait perdre au sein même de son parti républicain au cours des campagnes. Mais une chose en commun chez toutes les personnalités politiques ayant apporté leur soutien : tous sont diplômés d'une école qui prône le néo-conservatisme.
Les médias américains parlent déjà de certaines figures marquantes en tant que les candidats potentiels au département d’État.Selon le site Web Politico, l’ancien président de la Chambre des représentants et l’un des partisans de Trump, Newt Gingrich est l’un des candidats qui pourrait prendre le cap de la diplomatie du nouveau gouvernement américain. Le sénateur républicain de l'État du Tennessee et président de la commission des relations étrangères du Sénat américain, Bob Crocker est l’autre candidat à ce poste ; il avait lui-même affirmé plus tôt qu’il étudierait sérieusement une telle proposition. Donald Trump a aussi un regard sur John Bolton, ancien ambassadeur des États-Unis à l’ONU. Toutes ces trois personnes sont connues pour leurs positions fortement anti-iraniennes.
La chaîne NBC News aussi s’intéresse à la composition du futur gouvernement américain. Elle se réfère aux dires des trois des conseillers électoraux qui ont souhaité l’anonymat pour faire sa liste des membres du cabinet de Trump. Selon NBC News, Rudy Giuliani est le candidat au poste de procureur général, Newt Gingrich est le candidat au poste de secrétaire d’État, le général en retraite Michael Flynn est le candidat pour occuper le poste de secrétaire à la Défense ou de conseiller à la sécurité nationale, Steve Mnuchin deviendra le secrétaire du Trésor et Lew Eisenberg est le candidat pour prendre en main le département du Commerce sous la présidence de Donald Trump.
Par ailleurs, « The Hill », habitué de l’analyse des évolutions internes aux États-Unis écrit que pour beaucoup de républicains, le candidat le plus plausible pour occuper le département d’État n’est autre que Bob Crocker, le chef de la commission des relations étrangères du Sénat dont le nom circulait un certain moment comme étant le probable futur colistier ; or, Newt Gingrich a affirmé que Donald Trump lui avait promis un important poste lors d’une rencontre en début juillet à Indianapolis. Gingrich aurait, quant à lui, exprimé sa préférence pour devenir un haut conseiller ayant des prérogatives pour inspecter la bureaucratie fédérale et contrer, à titre d’exemple, les cas de corruption et les dépenses publiques.
Aperçu de la politique étrangère de Donald Trump
Donald Trump, le nouveau président républicain des États-Unis, a déjà donné un aperçu de ses idées en matière de politique étrangère qui peuvent se résumer en deux points majeurs: la réduction de la présence militaire américaine en Asie et la lutte antiterrorisme.
1- Trump avait déclaré que s’il était élu président des États-Unis, il réduirait la présence militaire américaine en Asie et les taxes d’importations venant d'Asie. Des promesses qui, selon les analystes, si elles sont appliquées, entraîneront les États-Unis dans l’isolationnisme.
2- Malgré toutes les critiques contre la diplomatie américaine et l’accord nucléaire entre l’Iran et le G5+1, Trump s'est distingué des nombreux autres prétendants républicains à la Maison Blanche, en affirmant qu'il ne renierait pas l'accord avec l'Iran sur son programme nucléaire. « Je gérerai ce contrat de façon si dure qu'ils n'auront aucune chance. Je doublerai, triplerai les sanctions contre les Iraniens pour les obliger à revenir à la table des négociations », avait dit en août dernier l'homme d'affaires, adepte des déclarations à l'emporte-pièce.
3- Concernant l’Arabie saoudite, il avait affirmé dans une émission télévisée de CBS News: « Nous couvrons des gens qui sont censés nous soutenir. Certains de nos soi-disant alliés que nous soutenons militairement, offrent des sommes astronomiques aux groupes terroristes comme Daech et al-Qaïda. » Trump s’était gardé de divulguer le nom de ce « soi-disant allié », mais l’animateur de l’émission alla plus loin en disant: « Voulez-vous parler de l’Arabie saoudite ? » Et Trump répondit: « Sans aucun doute. Tout le monde le sait ! »
4- Quant au conflit israélo-palestinien, il avait déclaré en février dernier que s'il était élu président, il serait neutre sur la question. Trump avait promis de donner un vrai coup de feu au conflit et considéré que ce serait probablement l'accord le plus difficile à faire.
5- Sa stratégie de lutte contre Daech est celle de coopérer avec les pays victimes de la montée en puissance de ce groupe terroriste. « Mais cette coopération doit être réciproque. Ils doivent se rappeler nos soutiens et nous les rendre. La lutte contre l’islam extrémiste est aussi en cours dans notre territoire. De nombreux immigrants dans notre pays sont soupçonnés d’actes terroristes. » Trump avait aussi déclaré qu’il obligerait les pays alliés à rembourser les aides militaires des États-Unis.
6- M. Trump s’est défendu contre les accusations de complaisance avancées par ses adversaires démocrates. Ils disent « Donald Trump aime Poutine. Je ne l’aime pas, je ne le déteste pas, nous allons voir comment les choses avanceront », avait-il assuré. Il a une nouvelle fois envisagé de coopérer avec Moscou contre Daech.
Élection de Donald Trump: les messages fusent du monde entier
La victoire du républicain Donald Trump aux présidentielles américaines a suscité de multiples réactions allant de la surprise à l’inquiétude. Néanmoins, tous les dirigeants, aux quatre coins du monde, ont appelé à la collaboration avec le 45e président des États-Unis.

Maison Blanche
L’actuel président américain Barack Obama a appelé son futur successeur pour lui adresser ses félicitations. Il l’a invité pour préparer la transition. « Le président a invité le président élu […] ce jeudi 10 novembre pour faire le point sur le planning de transition sur lequel son équipe travaille depuis presque un an. Assurer une transition du pouvoir harmonieuse est l’une des priorités que le président a identifiées en début d’année, et rencontrer le président élu en est la prochaine étape », dit le communiqué de la Maison Blanche.
Arabie saoudite
Le roi Salmane d’Arabie saoudite a souhaité mercredi que Donald Trump apporte « la stabilité » au Moyen-Orient, théâtre de conflits armés, dans un télégramme de félicitations au président élu des États-Unis.
« Nous souhaitons à votre excellence la réussite et le succès dans votre mission pour réaliser la sécurité et la stabilité dans la région du Moyen-Orient et dans le monde », écrit le souverain saoudien dans la première réaction de Riyad à l’annonce de l’élection de Donald Trump.
Irak
Le Premier ministre irakien Haïder al-Abadi a félicité ce mercredi Donald Trump pour son élection à la présidence des États-Unis, disant espérer la poursuite du soutien américain dans la lutte contre les terroristes.
Hamas
Le mouvement de la Résistance palestinienne, Hamas, a douté d’un revirement de la politique du nouveau président américain envers le conflit israélo-palestinien.
France
En France, François Hollande a félicité le nouveau président américain «comme il est naturel entre deux chefs d'État démocratiques», concédant dans le même temps que son élection «ouvre une période d'incertitude» et que «nous devrons trouver les réponses» pour «dépasser les peurs». Après avoir rappelé les principaux enjeux (lutte contre le terrorisme, situation au Moyen-Orient, préservation de la planète...), le locataire de l'Élysée a appelé à une «Europe unie».
M. Hollande a également souligné l'importance pour son gouvernement d'établir de bonnes relations avec la Maison Blanche. « Les États-Unis constituent un partenaire de tout premier plan pour la France et ce qui est en jeu c'est la paix, c'est la lutte contre le terrorisme, la situation au Moyen-Orient, les relations économiques et la préservation de la planète. »
Ailleurs en Europe
Si Viktor Orban, Premier ministre hongrois et représentant des droites nationalistes européennes, a parlé de «grande nouvelle», le président du Conseil italien, Matteo Renzi, s'est contenté d'un : «Je le félicite. L'amitié italo-américaine est solide».
De son côté, la chancelière allemande Angela Merkel a proposé à Trump «une coopération étroite» tandis que le chef de la diplomatie allemande, Frank Walter Steinmeier, s'attend à des temps «plus difficiles».
«Rien ne va plus être simple, beaucoup de choses vont devenir plus difficiles» a-t-il déclaré avant d'ajouter devant la presse allemande qu'il craignait que les États-Unis «prennent plus souvent des décisions seuls». Une inquiétude partagée par le vice-chancelier allemand, Sigmar Gabriel, qui voit en Donald Trump «le pionnier d'un courant international autoritaire et chauvin».
Grande-Bretagne
La première ministre britannique, Theresa May, a également félicité Trump. « Je suis impatiente de travailler avec le président élu Donald Trump pour renforcer les relations et garantir la sécurité et la liberté de nos nations au cours des années à venir », a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Russie
Le président russe, Vladimir Poutine, a envoyé un télégramme de félicitations à Donald Trump dans lequel il « exprime l'espoir d'un travail conjoint pour restaurer des relations russo-américaines en crise et pour résoudre des questions internationales pressantes et chercher des réponses efficaces aux défis touchant à la sécurité mondiale ».
Le président russe a également dit espérer que la collaboration avec les États-Unis en Syrie s’améliorerait avec l’élection de M. Trump.
Inde
Le Premier ministre Narendra Modi veut «porter les relations bilatérales américano-indiennes à un nouveau pic». Il a félicité Donald Trump sur Twitter et déclaré : «Nous apprécions l'amitié dont vous avez fait preuve pour l'Inde durant votre campagne. Nous avons hâte de travailler avec vous pour porter les relations bilatérales américano-indiennes à un nouveau pic».
Turquie
« J'espère que ce choix du peuple américain conduira à des mesures bénéfiques pour le monde entier en ce qui concerne les libertés et les droits fondamentaux, la démocratie et l'évolution de notre région », a pour sa part déclaré le président turc, Recep Tayyip Erdogan, au cours d’un discours à Istanbul.
Japon
Même son de cloche du côté du premier ministre japonais, Shinzo Abe, qui a félicité le républicain pour sa victoire, ajoutant que «le Japon et les États-Unis sont des alliés inébranlables liés par des valeurs communes telles que la liberté, la démocratie, les droits de l'homme fondamentaux et l'État de droit».
Égypte
Le président Abdel Fattah Al-Sissi a dit espérer que l’élection de Trump allait contribuer à un réchauffement des relations avec les États-Unis.
OTAN / ONU
Outre les nations, deux organisations internationales ont tenu à faire passer un message à Donald Trump. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, s'est dit «impatient de rencontrer prochainement M.Trump, et de l'accueillir à Bruxelles pour le sommet de l’OTAN» alors que le nouveau président menace de quitter l'organisation. Même déclaration de l'ONU alors que Donald Trump a souvent contesté l'existence du réchauffement climatique. Les Nations Unies ont déclaré qu'elles souhaitaient coopérer avec lui sur le climat «pour le bénéfice des peuples du monde».
Victoire de Trump: réaction du commandant adjoint du CGRI
Le général de brigade Hossein Salami, commandant adjoint du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a réagi, mercredi 8 novembre, à la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine.
Il a déclaré que « les politiques américaines à l’égard de l’Iran ne changeront pas avec un nouveau président. L’Histoire l’a montré. Chaque fois qu’un républicain a accédé à la Maison blanche, l’Iran s’est senti menacé. Les exemples de Reagan et de Bush sont nets. »
« Même si un démocrate avait été élu président, cela n'aurait rien changé. Il s'agit d'un seul et unique système politique qui détient les rênes. Ce système repose sur une relation belliqueuse entre les États-Unis et les autres pays et n’a rien à voir avec le parti qui le représente », a estimé Hossein Salami.
Durant la campagne électorale américaine, l’Iran ne s’est jamais prononcé en faveur d’aucun des deux candidats, leur différence étant peu significative. « Nous ne pressentons aucun changement majeur dans les politiques régionales et internationales, même dans les principaux axes politiques de Washington. C’est notre expérience des quatre dernières décennies qui nous le dit », a poursuivi le commandant adjoint du CGRI.
Irak: les Turcs assurent le retrait sécurisé des terroristes
Les commandants des forces populaires en Irak ont levé un coin de voile sur les agissements des espions turcs qui tentent d’assurer un retrait en sécurité de l’Irak aux chefs de Daech et leur transfert sécurisé vers la Syrie.
Selon le porte-parole militaire des brigades du Hezbollah d’Irak, Jaafar al-Hosseini, les forces populaires irakiennes ont découvert ces derniers jours que certains chefs daechistes possédaient la nationalité turque.
« Les groupes de la Résistance et les forces populaires ont des informations qui disent que les daechistes qui dirigent les combats à Mossoul sont des ressortissants de la Turquie. »
Jaafar al-Hosseini a qualifié les militaires turcs de « force d’occupation ». Il a averti que les forces du Hezbollah irakien n’attendraient ni la décision de l’État ni la fatwa de la Marja’iya, pour chasser les usurpateurs de l’Irak.
Outre la participation aux opérations de libération de Mossoul, la milice populaire a aussi la responsabilité d’empêcher les terroristes ressortissants de la Turquie de s’enfuir vers la caserne de Bachiqa ou les zones sous contrôle des Peshmergas, ajoute ce porte-parole.
Dans le même temps, le conseiller politique des brigades de Sayyid al-Shuhada de la milice populaire irakienne, Hassan Abdel Hadi a fait part, lui aussi, des activités d’espionnage de la Turquie dans des villes de la province de Ninive surtout à Tal Afar, avec pour objectif principal d’aider les chefs daechistes à s’enfuir en toute sécurité vers les territoires syrien ou turc.
Ce responsable des forces populaires irakiennes a affirmé que l’appui latent d’Ankara et de Washington à Daech ferait prolonger la bataille de Mossoul. Il a également souligné l’importance de la présence des forces populaires dans cette bataille ; car, « sur les autres fronts, l’armée irakienne, les Peshmergas, la Brigade d’Or, la police fédérale et les forces antiterroristes s’occupent des combats ».
Protestations et émeutes suite à la victoire de Donald Trump
La victoire de Donald Trump aux élections présidentielles a fait descendre dans les rues les sympathisants fous de colère d’Hillary Clinton.
Plusieurs États américains dont l'Oregon et la Californie (San Francisco) ont été le théâtre de manifestations et d'émeutes.
La campagne électorale de la 45 e présidentielle américaine a donc officiellement pris fin et au plus grand étonnement des sympathisants de la candidate démocrate, Hillary Clinton, celle-ci a été battue par son rival républicain, Donald Trump. La nouvelle a provoqué la colère des partisans de Clinton, très irrités par cette défaite.
Les manifestations ont dégénéré tout comme en témoignent les images diffusées sur les réseaux sociaux. Des contestataires sont ainsi vus, en train de mettre à feu des bennes à ordures.
D’après le site britannique Daily Star, des étudiants de l’Université de l’Oregon ont manifesté dans leur campus, manière d'exprimer leur colère contre le candidat fraîchement élu. Ils ont scandé des slogans dans lesquels ils affirment ne pas reconnaître Trump en tant que leur nouveau président. À Portland, dans le même État, le drapeau américain a été mis à feu et des slogans anti-Trump ont été entendus lors de manifestations.
À San Francisco, en Californie, des scènes similaires ont également été enregistrées et propagées par des internautes américains selon qui, le nombre des manifestants aurait dépassé les cent personnes.
Le nouveau président américain ne peut pas revenir sur l'accord nucléaire
Le résultat des élections américaines n'a aucun effet sur la politique de la République islamique d'Iran, a-t-il affirmé.
La politique d'entente constructive de l'Iran avec le monde et le fait que les sanctions internationales ont été brisées ont placé l'économie iranienne sur un chemin où il n'y a pas de possibilité de retour en arrière, selon le président iranien.
La position de Washington a été affaiblie dans le monde (...) à cause de politiques erronées et aujourd'hui, les Etats-Unis n'ont plus la capacité (...) de créer un consensus contre l'Iran a-t-il ajouté.
Pendant sa campagne électorale, Donald Trump avait critiqué l'accord nucléaire conclu en juillet 2015 entre l'Iran et six grandes puissances, dont les Etats-Unis, en affirmant notamment qu'il le déchirerait.
Considéré comme une avancée majeure dans un dossier qui empoisonnait les relations internationales depuis plus de 12 ans, cet accord entré en application en janvier a vu l'Iran s'engager à limiter son programme nucléaire en échange d'une levée progressive des sanctions internationales.
Mais le gouvernement iranien a critiqué la politique des Etats-Unis qui, en maintenant d'autres sanctions, ont empêché jusque-là une normalisation complète des relations économiques avec le reste du monde.
Mercredi, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), chargée de veiller à la bonne application de l'accord par l'Iran, a confirmé dans son rapport trimestriel que Téhéran respectait bien ses engagements.
La République islamique s'en est notamment tenue à ses obligations en terme de niveaux d'enrichissement et de stocks d'uranium, et n'a pas poursuivi la construction de son réacteur à eau lourde d'Arak, a souligné l'AIEA.
Les activistes du rapprochement des écoles islamiques sont au front de la guerre contre l’ennemi
L’ensemble des gens qui travaillent dans le domaine du rapprochement islamique sont au front de la guerre contre les ennemis de l’islam. Et certes, le devoir de l’Agence de presse est plus important ques les années précédentes, a-t-il indiqué.
Du point de vue de la technologie dans le domaine de l’information, le monde est très différent de celui des années précédents. La manière de la publication des informations et la rapidité de la diffusion des nouvelles ont beaucoup évolués. Vue ces évolutions, le rôle des médias devient plus important, a-t-il précisé.
Ayant beaucoup de défis, le Domain du rapprochement islamique est la cible privilégiée des ennemis pour attaquer l’islam. L’ennemi dépense de l’argent pour contrer les activités des médias qui soutiennent l’unité islamique. Nous devons essayer d’utiliser les moyens pour profiter les potentiels des médias, a-t-il souligné.
Renforcer la culture du rapprochement islamique est le devoir principal de l’Agence de presse Taghrib (APT). En abordant de manière adéquate les nouvelles, il faut préparer la situation pour présenter les opinions différentes, a-t-il insisté.
Concernant les futures activités du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, M. Golru a dit: le Conseil a changé ses programmes à l’extérieur du pays. La tenue des conférences et des réunions du rapprochement islamique dans les pays européennes et dans différents pays du monde font partie des nouveaux programmes du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques.
Pour la première fois, à côté de la conférence de l’Unité islamique, le festival des films de l’unité islamique aura lieu l’envoi des ambassadeurs de l’unité islamique aux différents pays est une bonne initiative de l’ayatollah Araki, a-t-il ajouté.