تقي زاده

تقي زاده

Dans une réunion commune avec des hauts responsables politiques thaïlandais ce dimanche à Bangkok, le président Hassan Rohani a annoncé: «Aujourd’hui, nos deux pays ont une volonté ferme de développer les relations bilatérales dans les domaines économique, politique, culturel et scientifique.»Le président iranien a ajouté: «La Thaïlande peut être un pont économique pour l’Iran dans l’Asie de l'Est. Par ailleurs, avec les infrastructures solides dont nous disposons, avec nos ports, nos corridors de transit, notre sécurité et notre stabilité, nous pouvons être pour la Thaïlande une porte sur l’Asie mineure, le Caucase et l’Europe. Bientôt, avec la mise en application de nos projets communs, nous pourrons doubler les échanges commerciaux entre Téhéran et Bangkok.»

Le Président iranien a énuméré des secteurs de coopération de prédilection, le pétrole, le gaz, la pêche, les pièces de rechange automobiles, l’agriculture. Il a insisté aussi sur la nécessité de coopérer avec la Thaïlande, comme avec tous les autres pays du monde, dans le domaine de l'antiterrorisme.

Au cours de cette réunion, le Premier ministre thaïlandais, Prayut Chan-o-cha, a affirmé qu’une nouvelle page s’ouvrait dans les relations irano-thaïlandaises. Il a également rappelé des relations diplomatiques depuis 70 ans entre Téhéran et Bangkok avant de remercier le président Rohani et la délégation iranienne de s’être rendus en ThaÏlande.

Prayut Chan-o-cha a ensuite affirmé: «Il est nécessaire d’accroître nos coopérations aussi vite que possible. Nous sommes prêts à cela et nous soutenons les projets des entreprises iraniennes en Thaïlande et ceux des sociétés thaïlandaises en Iran.»

Enfin, le Premier ministre thaïlandais a conclut: «L'Iran peut être un pont pour relier la Thaïlande à l'Asie centrale, à l’Asie de l'Ouest et à l'Europe. Par ailleurs, la Thaïlande pourra jouer le même rôle pour l'Iran en l'Asie de l'Est. »
 
La société nationale des produits pétrochimiques de l’Iran et le géant anglo-hollandais Shell viennent de signer un protocole d’accord pour reprendre leur coopération.
 
Selon l’agence de presse iranienne ISNA, citant des déclarations du ministère iranien du Pétrole, la Directrice générale de la société nationale des produits pétrochimiques, Mme Marziyeh Shahdaï, et le vice-président du Bureau de Shell en Iran, ont eu ce dimanche une rencontre en présence également du vice-ministre iranien du Pétrole, Amir Hossein Zamaninia, de l’ambassadrice de la Hollande à Téhéran, Susana Terstal, et du Premier conseiller de l’ambassadeur britannique à Téhéran.

Le vice-ministre iranien du Pétrole, chargé des affaires internationale et du commerce, Amir Hossein Zamininia, a déclaré au cours de cette rencontre: « Avec la perspective que présente notre industrie pétrochimique, les projets de cette entreprise avanceront sans doute plus vite que les projets pétroliers et gaziers. »
Les civils continuent dimanche de fuir Kunduz (nord) et une crise humanitaire se développe au septième jour de l'offensive talibane sur la ville, déjà tombée entre leurs mains en septembre 2015.
 
Selon les dernières estimations publiées par le bureau des affaires humanitaires de l'Onu (OCHA), environ 24.000 déplacés de Kunduz ont rejoint les capitales des provinces voisines, Taloqan (Takhar), Mazar-è-Charif (Balkh) et Pul-e-Khumri (Baghlan) ainsi que Kaboul.

Ces chiffres sont susceptibles d'évoluer alors que de nouvelles familles sont toujours en mouvement, précise OCHA qui a alerté dès jeudi sur les pénuries de services de base en ville, eau, électricité et vivres.

Les insurgés ont attaqué Kunduz lundi 3 octobre avant l'aube et, contrairement aux affirmations des autorités assurant le soir même en avoir repris le contrôle, la ville et les environs sont encore en proie aux combats malgré l'intervention des forces spéciales.

Pour le président afghan Ashraf Ghani, cette dernière offensive après un été meurtrier visait à perturber la conférence des donateurs à Bruxelles qui s'est ouverte simultanément mardi dans la capitale belge, a-t-il indiqué dimanche soir à la télévision.

Des renforts ont été envoyés à Kunduz, l'ennemi sera puni. Tous les ennemis sur tous les fronts ont été défaits ou le seront bientôt, a-t-il assuré.

Les civils qui fuient accusent les talibans de se servir des maisons pour établir leurs positions d'où ils tirent des roquettes sur l'armée, ont rapporté à l'AFP ceux arrivés à Kaboul depuis jeudi.

Ce qu'a également indiqué à l'AFP Mohammad Radmanesh, porte-parole adjoint du ministère de la Défense: L'ennemi a pris position dans les maisons et utilise les civils comme boucliers humains ce qui complique nos opérations. Nous devons agir prudemment pour éviter de faire des victimes, a-t-il déclaré.

La députée de Kunduz Fatema Aziz a continué de dénoncer dimanche l'échec du gouvernement: Kunduz est une tragédie parce que le gouvernement n'a pas réussi à empêcher les talibans de prendre la ville, a-t-elle accusé en direct sur la chaîne Tolo News.
Les cérémonies de deuil de l’imam Hussein (as) ont commencé dès le 6 mouharram, avec la participation des chiites à La Haye aux Pays-Bas, alors que les lectures coraniques forment le principal axe de ces cérémonies.
Selon l’agence de presse Qaf, le Dar ul Quran dépendant de l’Institut Culturel Al Kowthar, à La Haye, organise des réunions de lecture du Saint Coran, avec la participation des grands lecteurs, au siège de cet institut durant les nuits de mouharram. 
Selon ce rapport, ces réunions se tiennent avec la participation des grands récitants des Pays-Bas et de l’Europe, dont Sayed Reza Hosseini, Hadj Jaafar al Badri, Masih Naïmi et Hadj Ali al Tarihi. 
Ce programme coranique spécial commence après la prière du Maghreb et isha et se poursuivra jusqu’au 10 moharram.
Avec un patrimoine riche de 3000 ans, l’Iran a mille et une choses à montrer, à commencer par sa splendide mosquée, Shah Cheragh, à Shiraz.
En persan, Shah Cheragh signifie « Roi de la Lumière. » Et on comprend pourquoi cette mosquée a été affublée de ce nom. L'extérieur du monument est déjà loin de nous laisser indifférent. Mais c'est surtout une fois à l'intérieur que la magie opère.
Des millions de minuscules éclats de miroir recouvrent murs et plafond. La lumière réverbérée scintille, vacille partout dans la mosquée. Les lustres somptueux et les minarets couleur d'or participent à cette symphonie de couleurs. Tout y est éblouissant.
Construite au XIVème siècle, Shah Cheragh est la première d'une série de trois mosquées (les autres s'appelant Nasir-ol-Molk et Valik), toutes les unes à côté des autres, à Shiraz. Elle est également le premier lieu de pèlerinage de la ville pour les musulmans chiites. La mosquée doit la brillante idée de la mosaïque de miroirs à la reine Tash Khatun, au XIVème siècle, qui souhaitait une mosquée qui intensifierait mille fois la lumière.
Pour la petite histoire, on raconte qu'autour de 900 après J.-C., un voyageur, attiré par une forte lumière, voulu savoir d'où elle provenait. Il découvrit sur une tombe étincelante, d'où son nom, Shah Cheragh. Dans cette tombe, un musulman en armure portait une bague sur laquelle on pouvait lire « la fierté appartient à Dieu. Ahmad, fils de Musa. » Le voyageur venait de découvrir la tombe des fils de Musa. Aujourd'hui, le tombeau est abrité par un magnifique dôme.
 
En Iran, une mosquée décorée de millions d'éclats de miroir
 
En Iran, une mosquée décorée de millions d'éclats de miroir
 

Selon le journal "Izvestia", la base militaire que possédait l'Union soviétique en Egypte pourrait ouvrir ses portes.

" Ce lundi des négociations ont lieu entre égyptiens et russes qui envisagent de renouveler le contrat de bail pour une base militaire qu'ils possédaient dans la ville de Sidi il y a 45 ans", écrit le journal qui cite deux sources anonymes pour étayer l'information.  

" Les négociations pour que Moscou se réapproprie cette ancienne base militaire soviétique sur les cotes méditerranéennes avancent à bon train et Le Caire est aussi prêt à re-louer le site aux russes dans la perspective d'une meilleur coopération stratégique à l'échelle de la région"

Et le journal, citant les responsables proches des négociations, d'ajouter :" la réouverture de cette base militaire marquera une nouvelle étape dans les coopérations géopolitiques de part et d'autre surtout au Moyen-Orient et dans le Nord de l'Afrique. L'aboutissement des négociations en cours équivaudra à l'ouverture de la base militaire en question dès 2019 et le retour des militaires russes en Egypte" 

La base militaire située dans la ville de Sidi a cessé ses activités en 1972. Cette information tombe quelques jours après l'annonce par le vice-ministre russe de la Défense de la possibilité d'une réouverture des bases militaires russes à Cuba et au Vietnam. 

Les experts en géopolitique font remarquer un retour en force de la Russie en Méditerranée.

vendredi, 07 octobre 2016 13:42

Le Mois de Muharram, Début l`année 1438Hejir

Le mois sacré de Muharram est le premier mois lunaire du calendrier hégirien. Il est un des quatre mois sacrés auxquels le Coran fait référence, à savoir Rajab, Dhoul-qa’da, Dhoul-hijja, et Muharram.
Le calendrier islamique a débuté par l`immigration du prophète (psl) 13 ans âpres le début de sa prophétie.
Le mois de muharram nous rappel cette immigration qui a marqué l`histoire d`islam et celle d`humanité mais aussi nous rappel l`immigration de Imam Hussein le petit- fils du prophète (PSL). C'est en l'an soixante de l'hégire que Seyedna Imam Hussein (p) a émigré de Médine vers la Mecque, puis de la Mecque vers Karbala en Iraq.
Il a dit : Je me suis soulevé pour reformer l’Umma de mon grand-père, le messager de Dieu, pour commander le bien et interdire le mal, et pour suivre les traces de mon grand-père et de mon père…
Entre ces deux dates, l'Émigration du Prophète (P) et celle de al-Hussein (p), les Musulmans ont vu se succéder une longue suite d'événements qui ont commencé par le départ du Prophète (P) vers Médine, dans l'intention de fonder l'État musulman et d'organiser la vie des gens sur les bases de l'Islam…
Le mois de Muharram est une période de deuil pour les Ahl-ul-Bayt (la Famille du Prophète) et leurs adeptes. C`est au dixième jour de ce mois que le petit fils bien aime de Saint Prophète (psl), est tombe en martyre, assoiffé, assassiné et décapité avec ses compagnons et sa famille (72 Martyres). C`est la grande tragédie, le combat inégale entre la vérité (Ahlul-bayte) et la tyrannie de bani-omayade.
L'Imam Ali al-Redhâ (p) dit à propos de deuil de ce mois :"Mon père (l'Imam Moussâ-l-Kadhim-p) cessait de rire dès le premier jour de ce mois. La tristesse se dessinait sur son visage jusqu'à ce que le 10e jour de Muharram s'écoule. Le sentiment de deuil, de douleur et d'affliction culminait ce dernier jour (le 10 Muharram) qui marque l'anniversaire de l'assassinat de l'Imam al-Hussain.
A1-Tarmadi, citant Ya`li Ibn Marrah, rapporte ce témoignage: "Le Prophète dit: "Husayn fait partie de moi et je fais partie de Hussain. Dieu aime qui aime al-Husayn.
Quelle est le sens de la deuxième partie de la phrase, (je fais partie de Husayn), "on dit  que la survie de l'islam après le Prophète (SAWA), dépendait du sacrifice et du soulèvement de l'Imam Hossein (AS) à Karbala.

vendredi, 07 octobre 2016 13:41

La Syrie sous la chape défensive russe

Le plan de frappes aériennes massives de l'Otan contre la Syrie semble avoir fait flopp! 

tandis que les principaux médias occidentaux évoquaient encore jeudi de possibles frappes d'envergure des Etats Unis et de l'Otan contre les positions de l'armée syrienne pour contrer l'avancée de celle-ci à Alep, le Porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnst annoncé une première reculade. 

Josh Earnst, porte-parole du Département d'Etat.

« Il est improbable que les actions militaires contre le régime d'Assad dans le but de remédier à la situation à Alep aident à parvenir aux objectifs poursuivis par un certain nombre de parties aujourd'hui, concrètement la réduction de violences », a déclaré le porte-parole de l'administration américaine Josh Earnest lors d'un point presse avant de lancer un " Mais je ne vais exclure aucune possibilité" pour tempérer l'effet de cette machine arrière. 

D'où vient ce virage américain? 

Hier, jeudi, le ministère russe de la Défense annonçait, après les bombardements de la coalition américaine, qui avaient décimé l’armée syrienne le mois dernier, que, « toutes les mesures nécessaires ont été prises pour éviter de telles « erreurs » contre les troupes russes et des sites militaires en Syrie. ».

Jeudi encore,  Igor Morozov, membre de la commission des relations exterieures du parlement russe, avait évoqué les batteries de missiles S300 et S400 russes déployés à Tratous et à Lattaquié et qui sont prêts à " endiguer toute attaque aérienne" 

Le député russe,Igor Morozov.

"Il se peut qu eles Américains visent les formateurs et les conseilleurs militaires russes au cours de leur campagne de bombardements d'où la nécessité pour la Russie de se tenir prête à riposter à n'importe quelle attaque. L'une de ces ripostes serait de créer une zone " no-fly" au dessus de la Syrie". 

Interrogé par le journal Izvest, le député a affirmé que Moscou avait livré à Damas des systèmes "Buk-M1" et "OSA", ce qui empêchera les Etats Unis de reconduire l'expérience irakienne en Syrie. Il y a en plus d'autres missiles qui pourront refroidir certains esprits échaudés!"

Le journal ajoute : "les batteries de missiles S300 livrées à l'armée syrienne passent à l'action en première étape en visant les missiles balistiques en survole et tirés depuis la mer. En outre, la Russie envisage de livrer des dizaines de blindés et de camions militaires aux syriens, un arsenal qu'elle conservait jusqu'ici dans ses stocks d'armes." 

Les analystes politiques estiment que la zone "no-fly" russe est beaucoup plus faisable que celle des Etats Unis et de leurs alliés, d'où une première reculade de Washington et Cie après la surchauffe médiatique de ces derniers jours. 

Le responsable de l’église évangélique de Berlin a proposé que les cérémonies de commémoration du martyre de l’Imam Hossein (as) soient organisées dans cette église, le 4 octobre 2016.
Seyed Ali Mojani, attaché culturel iranien à Berlin, dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, a déclaré que cette cérémonie avait été organisée sur la demande de cette église, et que les services culturels s’étaient occupés des programmes et des discours.

Commémoration du martyre de l’Imam Hossein dans une église de Berlin
« Il était prévu que je fasse un petit discours de présentation de l’évènement d’Ashura et son influence sur la culture et l’art iraniens, suivi par un discours du prêtre Fantesel, sur l’Imam Hossein (as) et son influence sur le monde chrétien. Aref Raf’at, iranien résidant en Allemagne, a ensuite lu des poèmes sur un fond musical de flûte », a-t-il dit.    

Lors de la réunion des intellectuels chrétiens et musulmans d’Iran et de Croatie le 4 octobre 2016, qui rassemblait plusieurs personnalités religieuses et culturelles d’Iran et de Croatie, Ibrahim Turkaman, directeur du Centre de la culture et des relations islamiques, a déclaré que le dialogue entre les responsables religieux était une nécessité et que le Centre de la culture et des relations islamiques depuis vingt ans, travaillait pour la collaboration des dirigeants des différentes religions et civilisations, et surtout à notre époque marquée par le danger des groupes extrémistes.
« Nous savons tous que la violence et le terrorisme n’ont rien à voir avec la religion. Malheureusement, derrière cette violence, se trouvent des gens qui soutiennent les groupes terroristes pour assurer leurs intérêts illégitimes. Nous voulons tous la paix et la confiance est une nécessité du vivre ensemble. Il existe entre l’islam et le christianisme, des ressemblances irréfutables sur lesquelles nous devons nous appuyer pour pouvoir coopérer. L’extrémisme provient d’un manque de compréhension de la religion et d’une utilisation politique de celle-ci. Il est nécessaire de revoir les programmes scolaires pour une meilleure compréhension et information des jeunes, et que les gouvernements coopèrent avec ce projet. Pour mettre un terme au massacre des innocents en Irak, au Yémen, au Bahreïn et en Syrie, il faut laisser les gens décider eux-mêmes du sort de leur pays et mettre un terme aux ingérences étrangères. Nous espérons que la visite de cette délégation de Croatie en Iran, sera un premier pas pour une collaboration de nos deux pays et un modèle de tolérance religieuse dans le monde », a-t-il dit.