تقي زاده

تقي زاده

Dans le cadre de l’article 110 de la Constitution, l’Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique d’Iran, après consultations auprès des spécialistes du Conseil de discernement des intérêts du gouvernement islamique, a présenté aux trois Pouvoirs les politiques générales de la famille et déclaré : 
«La famille est l’unité de la société, le lieu de développement, la garantie de la santé et de la puissance du pays et du régime, et il est nécessaire
1- d’encourager l’institution familiale, lieu d’éducation des enfants et lieu de sécurité, selon le modèle islamique,
2- de tenir compte de la famille dans les lois, les programmes, les politiques et le système éducatif, politique, social et économique, spécialement dans le logement et l’urbanisme, 
3- de développer les relations entre les familles et la mosquée pour la défense de l’identité islamique et nationale,
4- d’encourager et de faciliter le mariage, et de défendre par des lois encourageantes, l’institution sacrée du mariage
5- d’utiliser tous les moyens éducatifs et médiatiques pour renforcer l’institution familiale, informer et renforcer la moralité de la société, lutter contre la propagande étrangère contre la famille, interdire la diffusion de programmes nuisibles à la famille et permettre des temps de loisirs et de communication dans la famille,
6- de présenter un modèle islamique de la famille et d’encourager le modèle de vie islamique iranien en encourageant le mariage et les valeurs morales, en luttant contre le goût du luxe et les modèles occidentaux et en réformant les comportements des dirigeants,
7- de réviser le système législatif dans le domaine des questions familiales et de résoudre les différends au profit de la famille,
8- de proposer un espace sain et islamique pour les hommes et les femmes dans la société,
9- de résoudre les problèmes économiques de la famille et de supprimer les inquiétudes dans le domaine de l’emploi, du logement et du mariage,
10- de développer l’accès aux centres de consultation pré maritaux et post maritaux pour le renforcement de la famille,
11- d’utiliser l’institution familiale pour la réalisation des objectifs nationaux dans les domaines culturels, politiques, économiques et de défense,
12- de respecter et de valoriser le rôle d’épouse, de mère et de responsable du foyer, et le rôle économique des hommes, et de renforcer le sentiment de responsabilité des membres de la famille,
13- de prévenir les dangers qui menacent la famille comme le divorce,
14- d’apporter un soutien aux femmes responsables de famille et de les aider à se remarier,
15- d’encouragement et d’aider les soins aux personnes âgées dans le cadre familial,
16- d’encouragement la natalité pour une société jeune et créative.

Secrétaire de la Commission des droits de l'homme du pouvoir judiciaire iranien, Mohammad Javad Larijani, en réaction au remplacement du rapporteur spécial des Nations Unies (ONU) sur la situation des droits de l'homme en Iran, Ahmad Shahid, a souligné samedi que la République islamique a toujours maintenu une position de leader sur la nomination d'un rapporteur spécial mandaté un pays.

«Ce genre d'action est le résultat des doubles standards et l'approche sélective de certains pays dans le cadre du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies», a déclaré le titulaire iranien.

Ahmad Shahid a déclaré mercredi sur son compte Twitter que militant des droits de l'homme pakistanais, Asema Jahangir, le remplacera à son poste et commencera ses travaux de Novembre prochain.

Jahangir a occupé les postes de rapporteur spécial de l'ONU sur la liberté de religion; Rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires; Président de la Commission des droits du Pakistan; Président de la Cour suprême Bar Association du Pakistan; et membre de la mission d'enquête des Nations Unies sur les colonies israéliennes illégales.

Sous la pression des États-Unis et ses alliés, Shahid, ancien ministre des Affaires étrangères des Maldives, a été nommé le 17 Juin 2011 par le Conseil des droits de l'homme du rapporteur spécial de l'ONU sur les droits de l'homme en Iran. Le 24 Mars, 2016, Shahid a été nommé pour la sixième année consécutive dans le travail.

A plusieurs reprises, les autorités perses ont rejeté la «partielle, injuste et irréel» Shahid rapports sur la situation des droits de l'homme dans le pays.

La République islamique estime que ces documents sont rédigés pour satisfaire les intérêts de certains pays et groupes d’antiranies et pour cette raison "aucune confiance" dans ces rapports.

lundi, 05 septembre 2016 10:04

L'échec des négociations USA/Russie

Les Etats-Unis et la Russie ont échoué lundi à trouver un accord sur la Syrie au cours de négociations en marge du G20 à Hangzhou (est de la Chine), en raison de divergences persistantes, a indiqué un diplomate américain.

De nouveaux pourparlers lundi entre le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, et le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, se sont achevés sans parvenir à un accord, selon ce diplomate.

Jusqu'à dimanche, les autorités américaines affirmaient pouvoir convaincre la Russie pour parvenir à un accord sur la Syrie. Or cet accord fait visiblement défaut, dans la mesure où les deux puissances sont divergentes sur des questions de taille comme le maintien de l'intégrité territoriale de la Syrie ou encore le maintien au pouvoir d'Assad. 

En marge de G20, Le président Poutine a annoncé dimanche qu'Assad reste le président légitime et c'est le peuple syrien qui devra décider de son sort.  

Poutine a affirmé aux journalistes :" les tensions et les divergences liées à la guerre en Syrie vont croissant et provoquent de plus en plus d'instabiluté au Moyen Orien, transformé de ce fait en une base grandeur nature pour les terroristes. ... L'avancée des terroristes de Daech et d'autres milices constitue un réel défi sécuritaire pour la région en général et pour la Russie en particulier. La situation en Syrie présente un danger pour les frontières sud de la  Russie. C'est pour répondre à l'appel, de Bachar Assad, président légitime et élu des syriens que la Russie s'est engagée en Syrie. Et les raids menés par l'aviation russe contre les positions terroristes ont largement contribué à préserver l'intégrité territoriale de la Syrie" 

lundi, 05 septembre 2016 10:03

Migrants: nouveau revers pour Merkel

Le parti anti-migrants allemand AfD a remporté un succès électoral dimanche en se plaçant au deuxième rang lors de l'élection régionale en Mecklembourg-Poméranie occidentale. La CDU de Merkel n'arrive que troisième.

Selon les premiers résultats, le parti anti-migrants allemand AfD a enregistré un succès électoral éclatant dimanche 4 septembre en arrivant deuxième lors de l'élection régionale en Mecklembourg-Poméranie occidentale (nord-est), humiliant la CDU de la chancelière Angela Merkel, plombée par sa politique d'accueil des réfugiés.

Les sociaux-démocrates du SPD arrivent en tête avec environ 30 %, soit cinq points de moins qu'en 2011, tandis que l’AfD, avec 21 %, devance le parti d'Angela Merkel, pourtant élue de la région, qui se classe donc troisième avec de 19 à 20 % des voix.

"La cerise sur le gâteau c'est qu'on laisse la CDU de Merkel derrière nous (...) et peut-être est-ce même le début de la fin pour la chancelière Merkel", a lancé Leif-Erik Holm, chef de file du parti populiste dans cette région de l'ex-RDA communiste.

L'AfD fait ainsi une entrée fracassante au Parlement régional pour sa première participation à un scrutin dans ce Land. Le parti avait fait campagne sur le chaos qu'a provoqué selon lui la décision de la chancelière il y a un an jour pour jour d'ouvrir grand les portes de l'Allemagne aux réfugiés.

lundi, 05 septembre 2016 10:01

La Corée du Nord a tiré trois missiles

La Corée du Nord a procédé lundi au tir de trois missiles balistiques au large de sa côte est, rapporte l'agence sud-coréenne Yonhap. Cette nouvelle démonstration de force survient deux semaines après le lancement d'un projectile par un sous-marin nord-coréen.

Les missiles ont été tirés vers 3:00 GMT du comté de Hwangju, dans l'ouest de la Corée du Nord. Ils se sont ensuite écrasés en mer du Japon, précise l'agence en citant l'état-major interarmées sud-coréen.

Ces nouveaux essais balistiques surviennent en plein sommet du G20 à Hangzhou, en Chine, où la question coréenne a été abordée notamment par le président chinois Xi Jinping et son homologue sud-coréenne Park Geun-hye lundi lors d'une rencontre bilatérale.

La Chine est le principal partenaire diplomatique de Pyongyang. 

lundi, 05 septembre 2016 09:59

Israël bombarde la Syrie

Selon Al-Mayadeen, le régime israélien a bombardé à quatre reprises les positions de l'armée syrienne à Quneitra, près de la frontière syro-libanaise. 

Ces raids aériens interviennent alors que de nouvelles évolutions sont constatées sur le front sud des combats. Selon les sources syriennes, l'armée syrienne et le Hezbollah se préparent à lancer une vaste offensive dans le sud et ce, sur fond de défections dans les rangs des milices terroristes déployées dans le Sud. 

Les terroristes refusent de plus en plus de suivre l'ordre du centre de commandement d'Al-Mouk, qui tente tant bien que mal à prévenir l'offensive de l'axe de la Résistance. 

Cela fait un mois en effet que le CENTCOM en question a versé la somme colossale de 40 millions de dollars aux deux milices d'Ahrar al-Cham et du Front de Fath al-Cham pour les encourager à lancer une grande offensive contre le quartier d'Al-Baath, au centre de Quneitra. Or l'opération se fait attendre en raison des divergences qui opposent les deux milices sur les modalités de répartition de la somme. 

Le CENTCOM en est désormais à menacer les miliciens de rupture de toute aide au cas où cette vaste offensive ne serait pas lancée sous peu. Cette insistance est interprétée par les analystes comme suit : le CENTCOM jordanien a hâte d'embraser le front sud-ouest en Syrie, quitte à sécuriser cette zone qui se trouve à cheval entre le sol syrien et le Golan occupé. 

De son côté, l'armée syrienne se prépare à mener une nouvelle série d'opérations dans le sud de la Syrie avec la participation active du Hezbollah. Ce serait une offensive qui sera menée en parallèle avec les combats dans la banlieue sud d'Alep. 

Selon cette information, le Hezbollah envisage de déployer ses forces près du point de passage de Quneitra, non loin du Golan occupé. L'objectif consiste à éliminer les éléments terroristes dans cette zone, ce qui inquiète éminemment Israël qui, depuis 2011, a su s'allier aux terroristes et s'emparer de facto du Golan syrien.

lundi, 05 septembre 2016 09:52

Le méga-gaspillage du siècle ?

Bien que le système de défense antimissile conçu par Boeing ait échoué à la moitié des tests, il a été mis en service et a généré 1,8 milliard d'euros de bénéfices.

Entre 2002 et le début de l'année 2015, le Pentagone a effectué 11 essais en vol du système de défense antimissile destiné à protéger la patrie. Dans les exercices scrupuleusement scénarisés, les missiles-intercepteurs du système GMD (Ground-Based Midcourse Defense), ont été lancés depuis des silos souterrains pour éliminer des ogives ennemies fictives au-dessus du Pacifique.

Alors que ces tests ont englouti 5,7 milliards d'euros ponctionnés sur les deniers publics, sur les 11 essais de missiles, seulement cinq ont atteint leur cible. Un record peu honorable qui a poussé des experts indépendants à conclure que le système ne saurait être employé pour riposter à une attaque nucléaire de la Corée du Nord ou de l'Iran. Néanmoins, le système GMD, destiné à contrecarrer une attaque nucléaire "limitée" d’une non-superpuissance, a été mis en service en 2004 et a coûté aux contribuables américains plus de 36 milliards d'euros. De plus, Boeing Co., l’entreprise qui a conçu le GMD, a perçu près de 2 milliards d'euros de primes en remerciement de son travail, précise le Los Angeles Times. Jusqu'à récemment les informations sur le montant total des primes versées à Boeing n'avaient pas été rendues publiques.

Mais le journal a obtenu des détails à l’issue d’un procès qu’il avait intenté contre le ministère de la Défense en vertu de la loi sur la liberté d'information.

Au cours de l'enquête, les journalistes ont découvert que les critères pour les primes annuelles avaient été modifiés afin de minimiser l'importance des résultats des essais. L. David Montague, co-président du comité de l’Académie nationale des sciences qui a documenté les lacunes du GMD, a qualifié d'"ahurissant" le montant du bonus tenant compte de la performance du système. Montague, qui est également un ancien haut responsable pour les systèmes de missiles au sein de la société Lockheed Corp., a déclaré qu’un tel montant suggère que l'Agence de défense antimissile, le bras du Pentagone qui supervise le projet du GMD, est une "organisation voyou" qui devrait être strictement surveillée.

Un porte-parole de l'agence, Chris Johnson, a déclaré que, malgré le bilan des essais en vol du système GMD, Boeing avait "touché" ses primes "en conformité avec les critères spécifiés dans le contrat". Il a ajouté que les paiements étaient "conformes à tous les règlements régissant les achats gouvernementaux". Boeing "a satisfait aux exigences contractuelles et à une variété d'incitations faisant partie d’un large éventail d'objectifs du programme" a répondu Dexter Q. Henson, porte-parole de Boeing, dans un e-mail défendant le travail de la société. Il est prévu qu’en cas d'attaque, les missiles-intercepteurs de la base aérienne de Vandenberg, à Santa Barbara et de Fort Greely, en Alaska, soient lancés dans le but d'atteindre des cibles dans la haute atmosphère. L’engin-intercepteur est un missile à plusieurs étages avec un "engin destructeur" de 1,5 m de long placé à son extrémité. L'engin destructeur est conçu pour se séparer du missile dans l'espace et voler à la vitesse de 6,4 kilomètres par seconde vers l’ogive de l'ennemi.

Le Guide suprême de la Révolution islamique d’Iran affirme que la prolifération des armes de destruction massive dont des armes chimiques et nucléaires constitue une ligne rouge pour le programme défensif de l’Iran.

Devant un parterre de ministres, autorités, chercheurs et experts du ministère iranien de la Défense, le Guide suprême de la révolution islamique a déclaré que le « pouvoir de défense et d’attaque » était le droit légitime de l’Iran. Mettant l’accent sur la nécessité de l’accroissement de la puissance défensive du pays, il a indiqué :

« Dans un monde où les puissances hégémoniques, sans morale et inhumaines règnent et n’ont pas peur d’attaquer d’autres pays et de tuer des innocents, le développement de l’industrie de la défense et du secteur offensif est tout à fait naturelle. La sécurité du pays ne sera pas assurée à moins que ces puissances ressentent notre pouvoir. » 

« Dans la conjoncture où les puissances mondiales ont fait asseoir leur pouvoir sans merci et qu’elles bombardent manifestement les cérémonies de mariage et les hôpitaux sous prétexte de la lutte contre le terrorisme sans qu’elles soient obligées de rendre des comptes devant les organisations internationales, il est indispensable que l’Iran renforce ses capacités défensives pour que les puissances arrogantes se sentent menacées », a-t-il indiqué. 


Le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré que la prolifération des armes de destruction massive était interdite selon les principes idéologiques de la République islamique d’Iran. 

 

 

Par ailleurs, le mausolée de l’Imam Khomeini (bénit soit-il) à Téhéran accueillait ce mercredi 31 août, l’Exposition de l’industrie de la défense du ministère iranien de la Défense.

L'honorable Ayatollah Khamenei, Commandant en chef des forces armées de la RII, a passé plus de deux heures à visiter l’exposition, le lieu de présentation des dernières technologies et des produits dans le domaine de l’armement et de la technologie militaire, conçus par les experts et ingénieurs iraniens.

L’Exposition laisse à voir des systèmes et des technologies dernier cri relatives à la balistique, au radar, à l’optique, aux hélicoptères, véhicules blindés, à l’armée maritime et aux centres de communication.

En première partie de l’Exposition, les capacités et les derniers produits des systèmes de défense antimissile de courte, moyenne et longue portée sont présentés au public.

Le président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a annoncé le lancement, 10 septembre, de la construction de deux nouvelles centrales nucléaires à Bouchehr.

"Les travaux pour la construction de deux nouvelles centrales nucléaires à Buchehr débuteront le 10 septembre et prendront dix ans", a précisé Ali Akbar Salehi, président de l’OIEA.

Dans un entretien avec les journalistes, M. Salehi a affirmé que par la construction de ces deux nouvelles centrales, l’Iran économiserait 22 millions de barils de pétrole par an, sans omettre de dire que le coût du projet était estimé à 10 milliards de dollars.

Le président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique a par ailleurs fait état du partenariat russe dans le projet de construction de ces deux centrales nucléaires.

« Dans le contrat de coopération avec la Russie, l’accent a été mis sur l’utilisation des capacités techniques des industries locales dans la mise en application de ce projet », a-t-il indiqué.

jeudi, 01 septembre 2016 14:15

Le Pen: "Tout sauf Hillary Clinton"

Pour l'intérêt de la France, "c'est tout sauf Hillary Clinton", a déclaré mercredi Marine Le Pen pour qui la candidate démocrate à la présidentielle américaine représente la "dévastation" et le "déséquilibre du monde".

La présidente du Front national n'a pas dit directement qu'elle soutenait Donald Trump mais a dit sur CNN, comme elle l'avait déjà fait en juillet dans un média français: "Tout sauf elle."

"Pour l'intérêt de la France, c'est tout sauf Hillary Clinton, car je crois qu'Hillary Clinton c'est la guerre, c'est la dévastation, c'est le déséquilibre du monde, ce sont des choix économiques qui sont ravageurs pour le bien de mon peuple, ce sont des choix géo-stratégiques qui vont engager à des conflits mondiaux", a-t-elle expliqué.

La journaliste de CNN soulignant que Donald Trump était surnommé le "Le Pen américain", Marine Le Pen a répondu : "Le point commun entre nous, c'est que nous ne sommes pas du sérail, nous ne participons pas du système, nous ne dépendons de personne, nous n'allons pas prendre nos ordres auprès de telles puissances financières".

"C'est peut-être ça qui a fait le succès de Donald Trump, mais aussi celui de Bernie Sanders", le rival malheureux d'Hillary Clinton pour l'investiture américaine, a-t-elle ajouté.

Interrogée sur le mur prôné par Donald Trump entre le Mexique et les USA, la présidente du FN a estimé qu'il était "surtout symbolique". Je pense que la volonté de Donald Trump, c'est de maîtriser l'immigration, je ne vais pas lui jeter la pierre".