تقي زاده

تقي زاده

Deux médecins français qui ont passé plusieurs semaines à Gaza confirment que la situation dans les hôpitaux de l’enclave dévastée est tragique et imaginable.  

Deux soignants français qui se sont rendus dans la bande de Gaza, racontent que le manque de désinfectants et de médicaments menace la vie des patients et que faute d'anesthésiques et de sédatifs, les malades hurlent de douleur.

Selon eux, il n’existe plus de moyen pour prévenir la pandémie des maladies infectieuses.

Le docteur Khaled Benboutrif, urgentiste toulousain qui s’est rendu entre le 22 janvier et le 6 février avec l’association médicale PalMed, spécialisée dans l’aide aux Palestiniens, explique qu’il n’y avait pas de lit et de brancarde pour les patients et qu’ils étaient obligatoirement soignés par terre.

L'ambassadeur permanent de l'Iran auprès de l'ONU a rejeté les accusations infondées des États-Unis et de la Grande-Bretagne concernant l'envoi d'armes au Yémen, affirmant que de telles allégations visent à justifier la campagne de bombardement des deux pays contre le gouvernement de Sanaa.

Dans une lettre envoyée le lundi 18 mars au président du Conseil de sécurité de l'ONU, Amir Saeed Iravani a rejeté les allégations anti-iraniennes formulées par les envoyés américains et britanniques lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Yémen la semaine dernière.

Les diplomates britanniques et américains « ont une fois de plus abusé de la tribune du Conseil de sécurité pour formuler des allégations infondées contre la République islamique d’Iran concernant la situation en mer Rouge et au Yémen », a-t-il soutenu.

L’Union européenne est parvenue à un accord politique pour sanctionner les colons israéliens extrémistes.

Le chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell a déclaré le lundi 18 mars aux journalistes à Bruxelles qu'un compromis solide avait été trouvé au niveau opérationnel. « J'espère qu'il se poursuivra jusqu'à son adoption complète prochainement, mais l'accord politique est là. »

« Cette avancée s'est produite lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères du bloc où la question a été mise au point. Les sanctions concernent des personnes spécifiques qui ont été identifiées comme responsables d'actes de violence », a-t-il déclaré, confirmant que les restrictions consisteront en une interdiction de voyager et le gel des avoirs détenus sur le territoire de l'UE.

Selon le président du Conseil européen, l’Europe est confrontée au plus grand défi en matière de sécurité depuis la Seconde Guerre mondiale et cela implique que l'UE réduise sa dépendance vis-à-vis de Washington en matière de sécurité. 

« La Russie constitue une menace militaire sérieuse pour notre continent [européen] et la sécurité mondiale. Si nous n’obtenons pas la bonne réponse de l’UE et n’apportons pas à l’Ukraine suffisamment de soutien pour arrêter la Russie, nous serons les prochains », a écrit le président du Conseil européen, Charles Michel, dans un éditorial publié lundi par Euractiv.

Le responsable de l’UE fait ces propos alors que des politiciens et des experts ukrainiens et internationaux avertissent que la pénurie de munitions aura pour conséquence des pertes de territoires au profit de la Russie.

Selon un article publié dans le Washington Post, la défense aérienne de l’Ukraine pourrait échouer d’ici la fin du mois, car elle est aux prises avec une diminution rapide de ses stocks de missiles. 

 

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a écrit ce lundi 18 mars sur son compte X que le régime sioniste avait non seulement perdu la guerre dans la bande de Gaza, mais qu’il avait aussi à jamais perdu son avenir. « Le régime n’aura plus aucune place auprès de l’opinion publique mondiale », a-t-il ajouté.

Le message de Nasser Kanaani fait écho aux récents propos d’un ancien commandant militaire israélien reconnaissant que le régime a échoué dans sa guerre génocidaire contre le mouvement de résistance palestinien Hamas à Gaza.

Dans son message posté sur X, le responsable iranien note que le régime israélien n’a pas seulement perdu la guerre, puisqu’il a surtout perdu à jamais son avenir. Kanaani évoque les plus de 31 000 personnes tuées, dont 22 000 femmes et enfants par le régime sioniste dans la bande de Gaza, pour expliquer que malgré les massacres au cours de ces 5 mois d’atrocités commises par Israël, la question palestinienne est plus vivace que jamais et qu’elle a plus que jamais trouvé sa place sur la scène internationale.

« Le régime sioniste et ses partisans doivent savoir — et ils savent — qu’ils ne se dressent pas contre le Hamas, mais contre une nation historique, authentique et profondément enracinée appelée Palestine. 
Sans aucun doute, l’avenir appartient à la Palestine et la diffamation et la disgrâce éternelles appartiennent au régime israélien. »

Trente pour cent des colons israéliens habitant les colonies adjacentes à la bande de Gaza disent qu’ils ne sont pas sûrs de pouvoir retourner à ces endroits, écrit l’agence de presse Tasnim citant le site d’information israélien Walla.

Selon un rapport publié dimanche soir par Walla News, un grand nombre de colons israéliens ayant été évacué depuis le 7 octobre 2023 des colonies près de la bande de Gaza disent qu’ils doutent quant à la possibilité d’y retourner. Sous le feu des missiles des groupes de résistance, leur doute commence à devenir une certitude, ajoute la source.

 

Lors d’une rencontre lundi à Téhéran avec le ministre syrien de la Défense, Ali Mahmoud Abbas, le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général de division Mohammad Baqeri, a souligné la nécessité de consultations constantes avec la Syrie face à l’agression israélienne dans la région.

Il a affirmé que le peuple palestinien opprimé et sans défense avait créé une grande épopée dans la lutte contre Israël depuis début octobre.

Le général Baqeri a souligné que la résistance du peuple palestinien à Gaza contre les attaques israéliennes « les plus lourdes » depuis près de six mois démontrait la grande puissance et la capacité du front de la Résistance.

Le mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, Hamas a critiqué l'assassinat par le régime sioniste d’un agent humanitaire à Gaza et a déclaré que l’objectif de ces assassinats était de maintenir la famine dans la bande de Gaza.

Alors que les avertissements de famine imminente se multiplient, les camions d’aide attendent en moyenne 20 jours pour accéder à Gaza, Israël bloquant l’entrée de l’aide humanitaire.

Un acte odieux que condamne le Hamas, mais également, Oxfam, organisation d’aide internationale basée au Royaume-Uni, qui a vivement dénoncé l’entrave inacceptable de l’aide humanitaire à Gaza par le régime israélien.

Oxfam affirme qu’Israël utilise la bureaucratie pour entraver « délibérément » l’acheminement de l’aide à Gaza.

Dans un récent rapport intitulé « Infliction de souffrances et de destructions sans précédent » publié ce lundi, l’ONG affirme que le régime israélien obstrue et mine délibérément les initiatives d’aide humanitaire à Gaza, rendant ainsi toute intervention humanitaire impossible.

L’ONG a vivement critiqué les protocoles inéquitables et la lenteur des inspections des convois humanitaires, estimant que ces pratiques ont entraîné un retard moyen de 20 jours dans l’autorisation des camions à entrer à Gaza. Elle a ajouté qu’Israël « enfreint l’une des principales dispositions exigées par la Cour internationale de justice (CIJ), à savoir l’augmentation de l’aide humanitaire compte tenu du risque de génocide à Gaza ».

Plus de 35 000 tonnes d’armes et de munitions ont été envoyées à Israël depuis le début de la guerre, la plupart en provenance des États-Unis. 

Comme le rapporte le journal Israel Hayom dans son édition du lundi 18 mars, depuis le début de la guerre, plus de 300 avions et une cinquantaine de navires transportant des munitions et du matériel militaire, soit près de 35 000 tonnes de systèmes d’armes et de munitions, sont arrivés en Palestine occupée.

Une petite partie des expéditions provient de plusieurs pays du monde, mais le principal fournisseur a été et reste les États-Unis, ajoute la source.

Le journal ajoute que « les expéditions d’armes et l’appui évident des États-Unis à Israël ont permis à l’armée israélienne de combattre à Gaza au cours des cinq derniers mois tout en restant prêt à la guerre sur le front nord ».

Des milliers d'individus dans la bande de Gaza sont assaillis par la famine, conséquence de l’usage délibéré de la faim comme arme de guerre par Israël, qui entrave volontairement l’acheminement de l’aide humanitaire vers ce territoire palestinien assiégé, a déclaré le chef de la politique étrangère de l’Union européenne.

Avant une réunion du Conseil des affaires étrangères sur l’aide humanitaire pour Gaza au siège de l’UE à Bruxelles, ce 18 mars 2024, le haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a souligné que Gaza ne se trouve plus au bord de la famine, mais bien dans un état de famine touchant des milliers de personnes. « Il est inacceptable que la famine soit utilisée comme une arme de guerre. Israël provoque la famine », a-t-il souligné.

Borrell a indiqué que plus de cinq mois après le début de la guerre la plus sanglante jamais menée par Israël contre Gaza, le territoire est désormais devenu « le plus grand cimetière à ciel ouvert du monde ».

« Gaza était avant la guerre considérée comme la plus grande prison à ciel ouvert. Aujourd’hui, c’est... un cimetière pour des dizaines de milliers de personnes et aussi un cimetière pour beaucoup des principes les plus importants du droit humanitaire », a-t-il fait remarquer.