La société britannique de sécurité maritime (Ambery) et UK Maritime Trade Operations (UKMTO) ont signalé le vendredi soir 15 mars 2024 un incident maritime près du port de Hudaydah au Yémen.

L'UKMTO a déclaré avoir reçu un rapport faisant état d'un incident à près de 105  km de Hudaydah, au cours duquel incident, le capitaine d'un navire commercial a signalé une explosion à une certaine distance du travers tribord (côté droit) du navire.

« Aucun dommage n’est pas porté au navire et l'équipage est sain et sauf. Le navire continue de se diriger vers le prochain port d'escale », a ajouté l'UKMTO dans une note consultative.

Ambrey a rapporté qu'un navire avait été ciblé à environ à environ 128 km au nord-ouest de Hudaydah, mais que l'équipage était en sécurité.

Il n’était pas clair si Ambrey et UKMTO signalaient le même incident.

Les combattants yéménites ont lancé à plusieurs reprises des attaques de drones et de missiles contre des navires israéliens ou ceux liés à Israël depuis la mi-novembre en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, en solidarité avec les Palestiniens.

Des responsables de la Résistance palestinienne et d’Ansarallah du Yémen ont tenu une réunion extraordinaire la semaine dernière pour discuter de la coordination de leurs opérations contre le régime d'Israël; un événement rare en son genre. 

Des sources palestiniennes ont annoncé que les dirigeants du Mouvement de résistance palestinien, Hamas et des comités populaires (Ansarallah) du Yémen avaient organisé une réunion secrète pour revenir sur le « mécanisme de coordination des mesures de résistance » pris pour faire face au régime sioniste. Certes, il n’y a toujours pas d’informations officielles sur ladite réunion.

Le journal en ligne Rai al-Yom, faisant référence à des sources palestiniennes, sous couvert d'anonymat, ont indiqué le samedi 15 mars à l'AFP qu’« une réunion importante a eu lieu la semaine dernière en présence de hauts responsables du mouvement Hamas, du Jihad islamique, du Front de libération de la Palestine, ainsi que du mouvement Ansarallah du Yémen ».

Les défenseurs des droits avertissent que les prisons israéliennes comptent un nombre record de Palestiniens depuis le début de l'agression israélienne contre Gaza, affirmant que les détenus sont soumis à des « abus systémiques » et à de la torture.

Des membres de plusieurs ONG israéliennes se sont rendus à Genève en début de semaine pour tirer la sonnette d’alarme devant les Nations unies sur la grave « crise » qui règne dans les prisons du régime.

« Nous sommes extrêmement, extrêmement inquiets », a déclaré à l'AFP Tal Steiner, directrice exécutive du Comité public contre la torture en Israël (PCATI).

« Ce à quoi nous sommes confrontés est une crise », a-t-elle déclaré, ajoutant que neuf personnes étaient mortes derrière les barreaux depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle l’armée israélienne a lancé ses offensives terrestres et aériennes incessantes contre la bande de Gaza assiégée.

« Il y a actuellement près de 10 000 Palestiniens détenus par Israël, (...) une augmentation de 200% par rapport à toute année normale », a souligné l'activiste, indiquant que la situation s’était considérablement détériorée depuis qu'Israël mène sa guerre sanglante contre Gaza.

Au moins 31 490 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont perdu la vie depuis le 7 octobre, début de la guerre génocidaire israélienne à la suite de l’opération-surprise Tempête d’Al-Aqsa menée par le Hamas. Quelque 73 439 autres Palestiniens ont également été blessées dans cette guerre.

L’offensive militaire israélienne a laissé une trace de destruction à Gaza, laissant les hôpitaux en ruines et déplaçant environ la moitié des 2,4 millions Gazaouis.

Israël a en outre imposé un blocus total à l’enclave palestinienne, coupant le carburant, l'électricité, la nourriture et l'eau à plus de deux millions de Palestiniens.

Miriam Azem, du centre juridique d'Adalah, a également déclaré que son organisation avait réussi à documenter « 19 cas évidents » de torture, y compris de violences sexuelles, dans les prisons israéliennes depuis le début de la guerre à Gaza. 

Le département du Trésor américain a dévoilé vendredi des sanctions contre un réseau d'entreprises et de particuliers pour avoir facilité des transferts "illégaux" de technologie de dizaines d'entreprises américaines vers des entités iraniennes dont la Banque centrale du pays.

Les sanctions concernent Informatics Services Corporation (ISC), la branche technologique de la Banque centrale d'Iran (BCI), a indiqué le département du Trésor dans un communiqué.

Il a également sanctionné un certain nombre de filiales et de sociétés écrans présumées d'ISC basées en Turquie et aux Émirats arabes unis, ainsi que trois individus qui leur seraient liés, dont Pouria Mirdamadi, de double nationalité franco-iranienne.

Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, met en garde contre une intervention militaire de l'OTAN dans la guerre russo-ukrainienne et déclaré que cela pourrait entraîner une troisième guerre mondiale.

Lors d’un entretien, vendredi 15 mars, Tajani a annoncé : « Je crois que l’OTAN ne devrait pas entrer en Ukraine. Ce serait une erreur. Nous devons aider l’Ukraine, mais entrer dans le pays pour faire la guerre à la Russie signifie risquer la Troisième Guerre mondiale ».

Récemment, le président de la République française, Emmanuel Macron, a affirmé qu’il n’y avait pas de consensus pour envoyer de troupes au sol combattantes, lors d’une conférence organisée à Paris pour réunir les alliés de l’Ukraine.

Macron a cependant dit : « Rien n’est exclu pour une aide militaire à l’Ukraine, nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre », exhortant les alliés de l’Ukraine à « ne pas être lâches » face à la Russie.

Pour sa part, Stéphane Séjourné, le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, a affirmé que la France hésitait à maintenir désormais son soutien de longue date accordé à Kiev.

En ce qui concerne la continuité du soutien des États-Unis à l’Ukraine, il a déclaré : «compte tenu de la Présidentielle américaine 2024, nous ne sommes pas encore sûrs si Washington demeurera avec nous ». 

Le service de police de la ville de New York (NYPD) a effectué une descente dans une rue de l'arrondissement du Queens, à peine 48 heures avant le début du Ramadan, ciblant des vendeurs ambulants bangladais qui vendaient des objets à caractère religieux pour le mois sacré du Ramadan.

D'après un rapport de THE CITY, le quartier animé de l'arrondissement de New York, connu pour ses douze vendeurs de produits islamiques, manquait étonnamment jeudi des caisses et des tables habituelles remplies de textes religieux, de tapis de prière et de hijabs.

Au cours des vingt dernières années, les vendeurs ambulants du Bangladesh à Jackson Heights, dans le Queens, ont considéré le Ramadan comme une période cruciale pour vendre leurs produits et établir des liens avec la communauté musulmane du coin.

« La police n'est pas venue depuis environ deux ans », a déclaré Mohammad Ashraful Biswas, 55 ans, qui travaillait dans un restaurant de poulet frit avant de reprendre l'entreprise en 2008 de son père et qui est devenu l'un des premiers vendeurs ambulants de produits islamiques à Jackson Heights, il y a vingt ans.  

Biswas a ensuite mentionné l'incident de vendredi soir, lorsque des policiers ont rassemblé des vendeurs dans le quartier en lui infligeant une amende de 250 dollars pour vente ambulante sans permis. « Ils nous ont dit : si vous vendez à nouveau, nous récupérerons tous vos affaires » », a-t-il raconté.

Parmi les nombreux vendeurs ciblés, beaucoup ont perdu leur seule source de pain quotidien, les laissant lutter pour joindre les deux bouts dans une ville qui est l'une des villes les plus chères du monde, au milieu d'une crise du coût de la vie.

Le raid a eu lieu avant le mois béni du Ramadan, un mois synonyme de jeûne et de bonnes actions, où les gens se rassemblent pour s'entraider face aux difficultés de la vie.

« Ma plus grande crainte est d'être arrêté pour avoir travaillé sans permis », a déclaré à THE CITY, Nasir Uddin, vendeur ambulant, qui soutient sa famille de cinq personnes, dont ses trois jeunes frères et sœurs.

« J'ai peur de ne plus pouvoir aider ma famille ou subvenir à ses besoins. C'est ma plus grande peur », a-t-il indiqué.

Selon un rapport, la ville abrite actuellement plus de 20 000 vendeurs dont un nombre important opère sans le permis nécessaire.

Ce permis est obligatoire pour les personnes engagées dans la vente, la location ou l'offre de biens ou de services dans des espaces publics qui ne sont pas désignés comme magasins.

Plus de deux décennies se sont écoulées depuis les attentats du 11 septembre, et pourtant les musulmans de New York continuent de subir des traumatismes et de l’islamophobie qu’ils attribuent au NYPD, le service même qui est chargé d’assurer leur sécurité à eux aussi.

 
اللهُمَّ ارْزُقْنى فيهِ الذِّهْنَ وَالتَّنْبيهَ؛ وَباعِدْنى فيهِ مِنَ السَّفاهَةِ وَالتَّمْويهِ، وَاجْعَلْ لى نَصيباً مِنْ كُلِّ خَيْرٍ تُنْزِلُ فيهِ، بِجُودِكَ يا اجْوَدَ الْأَجْوَدينَ

Seigneur, accorde moi l’éveil et un profond degré de compréhension et éloigne-moi de l’ineptie et de la dissimulation et fait moi profiter de tous les biens qui descendront ce jour, par ta grâce, ô le gracieux des gracieux.

Selon des sources locales, des avions de l’armée israélienne ont bombardé, mercredi 13 mars, l’entrée d’un centre de l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient). La frappe a fait cinq tués et des dizaines de blessés.

Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent un grand nombre de déplacés blessés, tombés par terre tout près des camions transportant des aides humanitaires.

Les corps des martyrs et certains des blessés ont été transférés à l’hôpital Koweït de Rafah. Cet hôpital est devenu un refuge pour des milliers de déplacés étant donné qu’il n’y a pratiquement plus de lieux sûrs à Rafah pour se mettre à l’abri des attaques de l’armée israélienne.  

« L'attaque d'aujourd'hui sur l'un des rares centres de distribution de l'UNRWA encore fonctionnels dans la bande de Gaza intervient au moment où la malnutrition, voire la famine dans certaines zones, s'étend» dans le territoire, a déclaré le directeur de l'UNRWA, Philippe Lazzarini.

Selon le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Mohammad-Reza Ashtiani, les exportations iraniennes d’équipements militaires ont connu une augmentation significative ces dernières années.

Le général Ashtiani a fait cette annonce en marge de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, mercredi 13 mars, à Téhéran. Il a souligné les « progrès remarquables » de la République islamique d’Iran dans le domaine de l’industrie de défense et de la coopération militaire avec d’autres pays.

Évoquant les relations militaires de la République islamique d’Iran avec la Russie, la Turquie et plusieurs autres pays, le ministre iranien des Affaires étrangères a mis l’accent sur les « très grandes capacités » de l’Iran en matière de fabrication et de réparation d’avions.

« Les exportations d’équipements militaires se sont multipliées de quatre à cinq fois en l’espace de deux ans, et ce rythme sera maintenu grâce aux innovations qui sont réalisées », a ajouté le responsable iranien.

Deux organisations non gouvernementales (ONG) se sont jointes à 60 organisations du monde entier pour demander à la FIFA, l’instance dirigeante du football mondial, d’exclure Israël de toutes les compétitions internationales en raison de la guerre génocidaire menée par le régime d’occupation dans la bande de Gaza.

La Commission islamique des droits de l’homme, de son acronyme anglais (IHRC) ainsi que Citizens International ont fait cette demande dans une lettre mardi.

Les ONG ont appelé la FIFA à suspendre Israël, critiquant à la fois la FIFA et l’UEFA (l’Union des associations européennes de football) d’avoir fermé les yeux sur Israël, dont les équipes participent librement aux compétitions internationales.

« Nous sommes sûrs que vous conviendrez qu’appliquer un critère différent aux actions israéliennes sape votre crédibilité et vous expose à des allégations de parti pris politique et d’hypocrisie », ajoute la lettre.