
تقي زاده
L'accord est une erreur historique
Un responsable gouvernemental israélien a dénoncé jeudi l'accord cadre conclu par les grandes puissances et Téhéran sur le nucléaire iranien, évoquant une erreur historique qui rendra le monde beaucoup plus dangereux.
C'est un mauvais accord cadre qui conduira à un mauvais et dangereux accord final, a décrié ce responsable israélien, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat.
Il donne une légitimité internationale au programme nucléaire iranien, a-t-il dit.
Si un accord (final) est conclu sur la base de cet accord cadre, ce sera une erreur historique qui rendra le monde beaucoup plus dangereux, a-t-il ajouté.
L'Iran va continuer à enrichir de l'uranium, va poursuivre la recherche et le développement sur les centrifugeuses, et ne va fermer aucune de ses installations nucléaires, y compris le site souterrain de Fordo, a dénoncé ce responsable.
Le pré-accord signé par l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) est en une étape fondamentale sur la voie d'un accord final d'ici au 30 juin.
Le régime hébreu est toujours hostile à un accord avec l'Iran alors qu'Israël détient de plus de soixante-dix bombes nucélaires.
L'Iran tiendra les promesses faites lors des pourparlers sur le nucléaire
L'Iran tiendra les promesses faites au groupe P5+1 lors des négociations sur le nucléaire à condition qu'il y ait réciprocité dans le respect des engagements, a indiqué ce vendredi le président iranien Hassan Rohani.
"Nous tiendrons nos promesses et respecterons nos obligations à condition que l'autre partie le fasse aussi", a déclaré M. Rohani dans un discours au cours duquel il a félicité les négociateurs d'avoir trouvé des solutions au dossier du nucléaire iranien, qui pose problème depuis de nombreuses années.
L'Iran n'agira pas de façon trompeuse et ne mentira pas en ce qui concerne ses engagements nucléaires, a affirmé M. Rohani, qui a ajouté que l'accord final devrait être équilibré et respecter les intérêts des deux parties.
Après neuf jours de pourparlers dans la ville suisse de Lausanne, les négociateurs de l'Iran et du groupe P5+1 (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine et Allemagne) ont achevé jeudi leurs discussions sur le programme nucléaire iranien en ayant trouvé un terrain d'entente concernant les questions en suspens, ce qui leur permet d'espérer aboutir à un accord global définitif d'ici le 30 juin prochain.
Un accord cadre trouvé à Lausanne entre l'Iran et les grandes puissances mondiales
Les négociateurs européens et iranien ont annoncé jeudi sur les réseaux sociaux qu'un accord d'étape sur le programme nucléaire iranien avait été trouvé jeudi à Lausanne.
Selon les médias iraniens, un accord cadre d'une durée de dix ans prévoit que Téhéran ne maintiendrait que 6.000 centrifugeuses sur 19.000 actuellement.
Bonnes nouvelles sur les négociations sur le nucléaire iranien, a tweeté mardi la chef de la diplomatie de l'Union européenne (UE), alors que le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif, a parlé de solutions trouvées, dans un tweet.
Bonnes nouvelles, a affirmé Federica Mogherini, solutions trouvées. Prêts à commencer immédiatement la rédaction du texte de l'accord final, a répondu M. Zarif dans un tweet sur les négociations nucléaires à Lausanne. Il y a une entente sur les points clés en vue d'un accord final, a déclaré pour sa part dans un tweet le ministre allemand des Affaires Etrangères Frank-Walter Steinmeier.
Une déclaration commune Union Européenne-Iran a avoir lieu jeudi soir, suivie de conférences de presse, notamment du secrétaire d'Etat américain John Kerry et de Mohammad Zarif, ont indiqué des sources américaines.
La chef de la diplomatie de l'UE Federica Mogherini préside ces négociations à Lausanne avec le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif.
La Russie pourra livrer les S-300 à l'Iran!
Des sources, au sein du ministère russe de la Défense, ont annoncé qu'en cas d'une levée des sanctions sur la vente d'armement à l'Iran, il serait possible que Moscou reprenne son contrat de vente du système anti-missile S-300, a-t-on appris de Sputnik.
"Les embargos sur les armes des Nations Unies contre l'Iran pourraient être levés", a précisé Sergueï RiabKov, le vice-ministre russe des Affaires étrangères.Le Directeur du centre d'analyse du commerce mondial d'armes, Igor Korochenko, a indiqué que "La levée des sanctions contre l'Iran, y compris, l'embargo sur les armes, serait une chose, absolument, logique à faire», a déclaré Igor Korotchenko.
«L'une des questions, qui revêt une importance particulière, pour nous, c'est l'exportation des missiles S-3200 vers l'Iran, et la reprise du contrat passé, à cet effet, suivant des conditions acceptables, à la fois, par l'Iran et la Russie. En 2007, la Russie s'est engagée à vendre à l'Iran des systèmes de missiles S-300, pour une valeur de 800 millions de dollars. En 2010, à la suite de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, pour suspendre le programme nucléaire controversé de l'Iran, ce contrat avait été suspendu», a-t-il ajouté.
Un attentat suicide fait 17 morts et 50 blessés à la ville afghane de Khost
Un attentat-suicide a secoué jeudi la ville de Khost, chef-lieu de la province de Khost (est), entraînant 17 morts et 50 blessés, dont un député parmi les blessés, a déclaré le chef de la police provinciale, Faizullah Ghairat.
"Selon les informations préliminaires récoltées,17 personnes ont perdu la vie dans l'explosion et quelque 50 autres ont été blessées", a confié aux journalistes M. Ghairat.
L'explosion s'est produite alors que des centaines de personnes sont descendues dans la rue pour protester contre le gouverneur provincial Jabar Naeemi et demander sa démission, a ajouté le chef de la police.
Un député du Parlement, Hamayun Hamayoon, figure parmi les blessés dans cet attentat, a affirmé M. Ghairat.
La Russie salue la reconnaissance du droit de l'Iran à un programme nucélaire civil
La Russie a salué jeudi l'accord trouvé par les négociateurs à Lausanne sur le nucléaire iranien, estimant qu'il constituait une reconnaissance du droit inconditionnel de l'Iran à développer un programme nucélaire civil.
Dans cet accord repose le principe formulé par le président russe Vladimir Poutine, à savoir le droit inconditionnel de l'Iran à mener un programme nucléaire pacifique, s'est félicité le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Ce droit inclut, selon Moscou, les activités d'enrichissement d'uranium sous contrôle international et la levée de toutes les sanctions existantes contre l'Iran.
Il ne fait aucun doute que l'accord sur le nucléaire iranien aura un impact positif sur la situation sécuritaire globale au Moyen-Orient, y compris par le fait que l'Iran sera en mesure de participer plus activement à la résolution d'un certain nombre de problèmes et de conflits dans la région, selon le ministère russe.
Le ministère russe des Affaires étrangères évoque le laborieux travail d'experts qui doit suivre pour mettre en place les normes techniques de l'accord.
L'accord représente une preuve claire que grâce à des efforts diplomatiques et politiques, il est possible de résoudre les problèmes les plus difficiles et les situations de crise, selon Moscou.
Les responsables du groupe dit des 5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume uni et Allemagne) et de l'Iran ont annoncé jeudi soir avoir convenu d'un accord cadre pour résoudre le dossier du nucléaire iranien. Cette étape fondamentale doit ouvrir la voie, grâce à de nouvelles négociations, à un accord définitif d'ici au 30 juin.
Première création d’un jardin coranique en Iran
Un jardin coranique, une première en Iran, sera créé dans le Sud-ouest de Téhéran. Vahid Norouzi, maire du 18ème arrondissement de Téhéran, dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, a déclaré qu’un jardin coranique qui est une première en Iran, sera créé dans ce quartier situé au sud ouest de Téhéran.
« Ce jardin et un centre coranique seront créés sur un terrain de 4 hectares mis à la disposition de la mairie de Téhéran, grâce à un budget prévu cette année», a-t-il dit.
En 2070, l'Islam dépassera la religion du christianisme dans le monde
Il y aura autant de musulmans que de chrétiens dans le monde en 2050 et d’ici 2070, leur nombre aura dépassé celui des chrétiens. C’est du moins ce qu’annonce une étude du think tank américain, Pew Research Center.
L’étude met en évidence qu’en 2010, le christianisme était la première religion dans le monde. Elle compte 2,2 milliards de croyants qui représentent presque un tiers (31%) des 6,9 milliards d’habitants répertoriés sur la planète. L’islam dispose pour sa part de 1,6 milliard d’adeptes qui représentent 23% de la population mondiale.
Pourtant, si les tendances démographiques actuelles se poursuivent au même rythme, les chercheurs affirment que vers le milieu du siècle, la population musulmane devrait augmenter de 73% et constituer 30% de la population mondiale (2,8 milliards de musulmans). Les chrétiens représenteront 31% de la population (2,9 milliards de chrétiens).
«La principale raison pour laquelle le nombre de musulmans progresse tient à leur localisation géographique», a expliqué Alan Cooperman, le directeur de l’étude sur les religions du think tank américain, sur les ondes de la radio NPR. «Les populations musulmanes se concentrent dans des parties du monde qui connaissent la croissance [démographique] la plus rapide», a-t-il poursuivi.
La raison de cette tendance est liée à certains facteurs : la fécondité, les populations jeunes et le changement de confession. L’étude a constaté que les musulmans présentaient le taux de fécondité le plus élevé, avec une moyenne de 3,1 enfants par femme, en comparaison avec les chrétiens dont le taux de fécondité est de 2,7 enfants par femme.
En 2010, plus d’un quart de la population mondiale avait moins de 15 ans. 34%, meilleur résultat, d’entre eux sont musulmans, contre 30% d’hindous et 27% de chrétiens.
L’explosion démographique de ces populations figure parmi les raisons qui expliquent pourquoi le nombre de musulmans doit croître plus rapidement que celui des hindous et des chrétiens.
La croissance du nombre de disciples de ces religions dominantes s’explique en partie par les lieux de ces explosions démographiques. Par exemple, l’Inde supplantera l’Indonésie en devenant le pays où vit le plus grand nombre de musulmans, même si elle conservera une majorité d’hindous. Le Pew Research Center affirme que «quatre chrétiens sur dix vivront en Afrique subsaharienne».
L’influence de la Chine et de ses 1,3 milliard d’habitants n’est pas mentionnée dans ce rapport, faute de données disponibles. On sait que 5% des chrétiens y vivent et que si un nombre croissant de chinois devaient se convertir, cela aurait une influence sur les projections actuelles.
1394 : l’année de la convergence et de la coopération entre la nation et le
L'Ayatollah Sayed Ali Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique d'Iran, s'est adressé à la nation dans un message télévisé, à l'occasion du Norouz [Nouvel An iranien] et a annoncé que cette année sera l’année de convergence et de coopération entre la nation et le gouvernement.
« Le début de cette année coïncide avec les jours de commémoration du martyre d’Hazrat Zahra (que les salutations de Dieu soient sur elle). L'amour et le respect de notre peuple pour la famille du Saint Prophète (SAWA) et sa fille vénérée, exige que tout le monde tienne compte de certaines considérations. Tout le monde le fera assurément. Nous espérons que ces jours et la nouvelle année seront imprégnés et comblés des bénédictions de Fatemeh (SA). J’espère que le nom et le souvenir bénis de cette grande personnalité exerceront une influence, profonde et permanente, sur la vie de notre peuple durant l'année 1394. Pour l’instant, ce que je tiens à faire remarquer à notre chère nation, est que ces grands et importants objectifs peuvent être réalisés sous certaines conditions. L'une des conditions les plus importantes est la coopération étroite entre le peuple et le gouvernement. Si cette coopération étroite s’établit bilatéralement, tous nos souhaits se réaliseront et notre peuple sera témoin de leurs résultats. Nos grands souhaits pour la nation cette année, sont le progrès économique, la puissance et le prestige régional et international, un élan scientifique authentique, la justice dans les domaines judicaires et économiques et enfin, la foi et la spiritualité qui sont les choses les plus importantes et préparent le terrain pour que chacun des souhaits précédents se réalisent. À mon avis, tous ces souhaits et ces vœux sont réalisables. Aucun de ces souhaits ne dépasse les capacités du peuple d'Iran ni les capacités des politiques de la République islamique. Un coup d’œil sur l'année 1393 nous montrera que la détermination nationale s’est heureusement manifestée au grand jour. Les gens ont fait preuve de détermination, supporté certaines difficultés et affiché clairement leur détermination dans les magnifiques manifestations du 22 Bahman, de la Journée de Qods et du jour d’Arbaïn. La gestion djihadiste aussi, a été clairement et visiblement perceptible dans certains domaines. Là où nous avons constaté cette gestion djihadiste, nous avons également été témoin de réalisations. Bien entendu, la détermination nationale et la gestion djihadiste ne sont pas réservées à l'année 1393 mais sont nécessaires pour notre nation, à la fois pendant l’année et pendant toutes les années à venir. », a-t-il dit.
Syrie: où en est Israël?
Un article, publié la semaine dernière, et qui n’a, pourtant, pas reçu tout l’intérêt qu’il suscitait, a confirmé les soupçons, soulevés auparavant, et les fortes implications des troupes israéliennes, dans l’aide et l’assistance au Front Al-Nosra, l’affilié officiel d’Al-Qaïda, en Syrie.
Dans son entretien avec les troupes de l’occupation israélienne, la semaine écoulée, un journaliste du "Wall Street Journal", présent sur le Mont Bental, (une partie du Plateau du Golan occupé), a constaté que les troupes israéliennes accueillaient les combattants blessés d’Al-Qaïda et les soignaient, dans les hôpitaux israéliens. Une fois guéris, ils sont renvoyés sur la frontière, pour poursuivre leurs combats contre le gouvernement syrien.
Au mois d’août dernier, le Front Al-Nosra a pris le contrôle du point de passage de Quneitra, un check-point situé entre les parties du Plateau du Golan occupées par Israël et contrôlées par la Syrie. Pour rappel, c’est en 1967 qu’Israël avait envahi cette région du Sud-Ouest de la Syrie, et a, depuis cette date, illégalement, occupé la majeure partie du Plateau du Golan.
Et comme je l’ai souligné, dans un précédent article, les rapports des forces de maintien de la paix de l’ONU étaient très révélateurs, sur la présence de liens et contacts, et même, l’aide militaire israélienne aux rebelles d’Al-Qaïda, depuis la prise de contrôle de Quneitra par Al-Nosra. Cette fois-ci, l’article du "Wall Street Journal" confirme la thèse.
A ce titre, un responsable militaire israélien, resté anonyme, a précisé, au sujet de la prise en charge médicale des combattants d’Al-Qaïda : «Nous ne les contrôlons pas, ni leur demandons qui ils sont. Une fois, le traitement terminé, nous les reconduisons à la frontière [sic – la ligne de cessez-le-feu] et ils continuent leur chemin [en Syrie]».
Un autre responsable militaire, lui aussi, resté anonyme, a ajouté au journal qu’il y a un «accord» entre les forces israéliennes et les combattants d’Al-Qaïda là-bas, ainsi qu’une «familiarité des forces d’Al-Qaïda, sur le terrain».
Selon les populaires théories du complot, Al-Qaïda et l’État Islamique, (aussi connu comme ISIS ou EI), ont été créés par les services de renseignement israéliens et/ou américains. Bien qu’aucune preuve n’étaye cette hypothèse, il est, sans doute, vrai que l’invasion de l’Irak, conduite par les USA et la Grande-Bretagne, en 2003, et le régime d’occupation, volontairement, sectaire, qui s’en est suivi, ont créé les conditions optimales, dans lesquelles Al-Qaïda, en Irak, (devenue plus tard EI), s’est formée et a bien prospéré.
Et c’est justement, dans cette optique, que j’avais, précédemment, loué le travail du journaliste chevronné, Patrick Cockburn, qui a su démontrer cela, de la manière la plus convaincante, dans son nouveau livre "The Rise of Islamic State" [L’essor de l’État Islamique : ISIS et la nouvelle révolution sunnite.]
Et maintenant, il semble qu’Israël soit un allié direct d’Al-Qaïda, en Syrie. C’est une alliance tactique, destinée, principalement, et surtout, à laisser le pays saigner, jusqu’à sa dernière goutte et perpétuer la guerre civile.
Pour prendre conscience de cela, il suffit juste de lire les déclarations de responsables militaires israéliens, au fil des derniers mois, au sujet du Front Nosra. Vous serez, étrangement, surpris, en constatant une façon de vouloir amoindrir et atténuer les activités du groupe, en leur attribuant le titre d’«Al-Qaïda modérée», si on veut.
«Al-Nosra est une version unique d’Al-Qaïda. Ils parviennent à coopérer avec les organisations non-islamistes et non-jihadistes, dans une même coalition», confie Michael Herzog, Brigadier Général à la retraite, lors de son interview avec "The Wall Street Journal". Herzog a été chef d’État-major du ministre Israélien de la Défense et est, également, membre de l’Institut de Washington, pour la Politique au Proche-Orient, [the Washington Institute for Near East Policy – WINEP], un groupe de réflexion de l’AIPAC, le Comité Israélo-Américain des Affaires Publiques, considéré comme le premier groupe de lobby israélien, aux États-Unis.
Le Front Nosra «est, totalement, concentré sur la guerre en Syrie, et ne nous voit pas», a-t-il prétendu, «Mais lorsque le Hezbollah et l’Iran et les autres avancent vers le Sud, c’est là où le Front porte toute son attention sur nous».
Le Hezbollah et l’Iran, alliés du régime Bachar al-Assad, par voie de conséquence, soutiennent le gouvernement syrien. Ils combattent, sur le terrain, côte à côte avec les troupes de l’armée syrienne, pour anéantir Al-Qaïda, l’ «État islamique» et les autres groupes de rebelles sunnites.
Et il convient de signaler que bien avant que le checkpoint de Quneitra ne tombe entre les mains d’Al-Nosra, c’est-à-dire, avant août 2014, des rapports indiquaient qu’Israël semblait plutôt entretenir des relations amicales avec les affiliés d’Al-Qaïda.
En juin dernier, le Porte-parole de l’armée, le Lieutenant-Colonel Peter Lerner, avait, dans un entretien téléphonique, confié à "Foreign Policy" que le gouvernement israélien avait fourni une assistance médicale à plus de 1.000 Syriens, au cours des quatorze derniers mois. «Nous procurons une aide médicale aux personnes nécessitant des soins en urgence». Tout en reprenant ses déclarations faites la semaine passée au "Wall Street Journal", il a précisé : «Nous ne faisons aucun contrôle ou examen, pour savoir si ces personnes sont civiles ou non, ni d’où elles viennent ou bien dans quel groupe elles combattent».
Ehud Yaari, un ancien membre israélien de WINEP, a reconnu que les combattants ont bénéficié de l’aide israélienne : «Les blessés sont, à la fois, des civils et des combattants, mais il faut dire qu’il ne reste pas beaucoup de civils, dans cette région, à cause des combats qui y sévissent…Près de 900 Syriens ont été soignés, en Israël».
"Foreign Policy" indique que, bien avant juin 2014, plus précisément, en mars 2013 : «Quelque 400 combattants armés de l’opposition, soutenus par des tirs d’artillerie de trois chars, s’étaient emparés de l’avant-poste de l’armée syrienne, situé au sommet de la colline de Tal al-Garbi, et ont planté quatre drapeaux noirs, suscitant des inquiétudes, quant à l’avancement des groupes extrémistes, dans la région».
«Plus de deux semaines plus tard, les combattants de l’opposition ont capturé deux autres avant-postes militaires stratégiques situés aux sommets de Tal al-Jabiya et Tal al-Sharq».
«D’après un rapport de l’ONU, dans l’après-midi du 24 avril, deux membres de l’opposition armée avaient, en traversant un avant-poste de l’ONU, exposé la tête coupée d’un présumé officier des forces armées syriennes. Vers la fin du mois d’avril 2013, les observateurs de l’ONU avaient détecté des drapeaux noirs, qui flottaient, et qui étaient, apparemment, associés aux groupes militants, disséminés dans les parties centre et Sud de la zone de séparation, y compris, trois positions des forces armées syriennes, capturées par des membres armés de l’opposition».
Tout porte, donc, à croire que l’aide israélienne à Al-Qaïda, en Syrie, s’est poursuivie, deux ans durant. Mais une chose est sûre, l’aide israélienne à Al-Qaïda, en Syrie, a fini par être confirmée.
* Asa Winstanley est un journaliste indépendant, basé à Londres, qui séjourne, régulièrement, dans les TPO. Son premier livre “Corporate Complicity in Israel’s Occupation” est publié chez Pluto Press. ?Voir son site web.
18 mars 2015 – Middle East Monitor – Vous pouvez consulter cet article en anglais à :?https://www.middleeastmonitor.com/a…