تقي زاده

تقي زاده

Le président syrien Bachar al-Assad a estimé que son pays, l'Iran et la Russie avaient "la même vision" au sujet de la rébellion internationale qui sévit dans son pays depuis quatre ans, dans un entretien diffusé lundi. Les deux pays "veulent un équilibre dans ce monde", a-t-il ajouté.
"Ce n'est pas seulement au sujet de la Syrie. Je suis un petit pays", mais ils "veulent (pour la Syrie) la stabilité et une solution politique", a poursuivi sans le président syrien durant l'entretien avec CBS.
 Vendredi, Bachar al-Assad s'est dit favorable à une plus large présence militaire russe dans ses ports, selon l'agence officielle syrienne Sana.
Par contre, Au Canada, le parlement a voté lundi, grâce à la majorité des conservateurs, l'engagement des forces armées canadiennes dans les frappes contre les positions de Daech en Syrie.


Le gouvernement conservateur du premier ministre Stephen Harper avait demandé la semaine dernière d'élargir à la Syrie la participation du Canada à la coalition internationale contre Daech en Irak, et de la prolonger d'un an. Pour M. Harper, les extrémistes doivent "cesser d'avoir un havre de paix en Syrie".

 Les intérêts décident toujours de la stratégie...

L'adage semble de plus en plus en vigueur, aux Etats Unis, dont la diplomatie, à géometrie fort variable, ne cesse de s'ajuster aux aléas géostratégiques. Le dernier rapport annuel sur la sécurité, aux Etats Unis, extrait l'Iran et le Hezbollah de la liste noire, suscitant, par la même occasion, beacoup de questionqs... le rapport s'intitule "Evaluation des menaces mondiales", et il porte la signature de James Clapper, le Directeur du renseignement national. Remis le 26 février au sénat, le texte qualifie de menace terroriste de premier plan, la montée en puissance "des groupes sunnites extrémistes". Est-ce le début d'un changement de cap américain? En effet, le fait que James Clapper retire le nom de l'Iran et du Hezbollah de la liste des menaces terroristes ne signife pas grand chose. En ce sens que le Hezbollah figure, depuis 1997, sur la liste américaine des organisations terroristes. Le mécanisme serait très complexe, pour que le nom du Hezb ou de l'Iran soit, définitivement, ôté, et ce, sans prendre en compte les contradictions qui se multiplient çà et là : il y a quelque temps, l'Agence du renseignement national US accusait l'Iran et le Hezbollah de terrorisme. Ceci étant dit, James Clapper le fait dans la dentelle : pour lui, ni l'Iran, ni le Hezbollah ne menaceraient les Etats Unis et leur sécurité. De surcroît, l'Iran "joureait même un rôle positif, dans le dénouement des crises, au Moyen-Orient". Le rapport appelle même à une coopération de Téhéran, dans la lutte contre Daesh. Plus étonnant, il souligne le fait que la Résistance libanaise, tout comme l'armée libanaise, est, "régulièrement, prise pour cible d'attaques des groupes extrémistes sunnites". Le rapport en question vient s'ajouter à d'autres gestes de l'administration US, qui vont tous dans le sens d'une reconnaissance du rôle de l'Iran, dans la région du Moyen-Orient : on se rappelle, en effet, de la lettre d'Obama adressée au Guide suprême de la RI, ou encore, aux déclarations du chef d'état-major US, Dempsey, qui a plaidé, il n'y a pas si longtemps, en faveur d'une plus grande coopération avec l'Iran, pour vaincre Daesh. Identique à ce getse, fut celui de la France, qui a envoyé une délégation, à Beyrouth, où celle-ci a rencontré les responsables du Hezbollah, pour débattre avec lui, de la lutte contre le terrorisme. La France dit, en effet, compter sur l'aide du Hezbollah, pour une protection renforcée aux Chrétiens du Liban, dont les villages sont dispersés sur les frontières de l'Est du pays, limitrophes de la région de Qalamoun de la Syrie. Mais que cherche l'Occident? Les analystes politiques ont du mal à croire à un changement de cap américain ou occidental vis-à-vis de l'Iran ou du Hezbollah. Quand bien même un accord nucléaire interviendrait entre l'Iran et les 5+1, ceci ne changerait rien à la réalité qui est la suivante : l'axe de la Résistance s'oppose, essentiellement, aux politiques expansionistes US. Si les Etats Unis font publier ce rapport, les raisons en pourraient être les suivantes : 
1- Les Etats Unis s'efforcent d'impliquer l'axe de la Résistance, dans des combats au sol. A l'instar de la Syrie, où le Hezbollah se bat, depuis trois ans, aux côtés de l'armée syrienne, Washington espère impliquer Iran/Hezbollah, dans une guerre d'usure, face aux terroriste de Daesh .
2- La manoeuvre américaine vise, également, à laisser croire à une supposée alliance Iran-Hezbollah /USA, ce qui est, évidemment, dénué de réalité, mais qui a la vertu, croit Washington, d'instiller la haine anti-chiite, dans l'esprit des Sunnites, de déclencher de la sorte une guerren à caractère confessionneln à l'échelle de la région
3- Les Etats Unis disent être sérieux à signer un accord avec l'Iran. C'est, d'ailleurs, la seule note positive, sur le bilan du double mandat d'Obama, à la tête des Etats Unis. Le rapport de Clapper viserait à préparer l'opinion US, groggy, par plus de trois décennies de campagne d'intoxication anti-iranienne, à la perspective d'un tel accord.

Le ministère russe des Affaires étrangères a exprimé son inquiétude, dans un communiqué, quant à l'usage, par les terroristes de Daesh, de gaz toxiques, en Irak.
La diplomatie russe a annoncé, lundi, dans un communiquén que le groupe terroriste de Daesh a utilisé des gaz toxiques, dans la région du Kurdistan irakien, faisant plusieurs morts ou blessés, dans cette région. Le ministère russe a, aussi, plaidé, pour la condamnation mondiale de l'usage par les Daeshistes de gaz toxiques. Selon le communiqué de la diplomatie russe, cela exige, encore une fois, la collaboration et la coordination de tous les pays, dans la lutte suivie et tous azimuts contre le terrorisme et l'extrémisme. Selon les médias russes, Daesh avait, déjà, utilisé des gaz toxiques, en Syrie.

Washington a changé de position vis-à-vis de la crise, en Syrie. Selon les analystes, le changement radical de la position de Washington vis-àvis de la crise syrienne, pour reconnaître la place et la légitimité du gouvernement du Président Bachar al-Assad, serait le coup de grâce donné au corps agonisant des opposants syriens que la Maison Blanche considère, depuis longtemps, comme «modérés». Les experts évoquent plusieurs raisons, pour expliquer cette évolution. Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a surpris tout le monde, en faisant état de la décision de la Maison Blanche de négocier avec le gouvernement de Damas. Les propos de John Kerry interviennent, deux semaines après les déclarations du Président des Etats-Unis, Barack Obama, qui avait dit que le Président Bachar al-Assad avait perdu, selon lui, sa légitimité, et qu’il devait être écarté du pouvoir. Les observateurs rappellent que, chaque fois que les autorités américaines veulent changer, radicalement, de position, ils prennent des précautions nécessaires et préparent le terrain, progressivement, avant d’annoncer leur décision. Mais, cette fois-ci, de nombreux facteurs interviennent, pour obliger Washington à changer de politique envers la Syrie. Les analystes estiment qu’il s’agit de cinq raisons principales, qui pèsent sur la politique syrienne de la Maison Blanche.
En premier lieu, les Etats-Unis reconnaissent l’échec de leurs raids aériens, pour affaiblir ou anéantir les terroristes, en Syrie, où les groupes que Washington considère comme «modérés» s’effacent de plus en plus, sur le terrain. Parmi ces groupes, nous pouvons évoquer le sort du Mouvement «Hazm», qui a, officiellement, reconnu son échec. Les paramilitaires de ce mouvement, qui recevaient leurs armes et dispositifs militaires des pays occidentaux, ont subi d’importantes défaites militaires devant les terroristes du Front Al-Nosra. En deuxième lieu, une constante de la crise syrienne a obligé les dirigeants américains à changer de discours, au sujet de la Syrie. Cette constante indéniable sont la résistance et la loyauté de l’armée syrienne, depuis quatre ans, tandis que Damas profite de plus en plus du soutien de l’étranger, étant donné que la plupart des gouvernements commencent à réaliser que les opposants syriens n’ont aucune chance de changer la donne syrienne. Sur le terrain, les Syriens sentent, plus que jamais, qu’ils sont exposés à la perfidie et à l’hypocrisie des Etats-Unis et de leurs alliés, d’où le retour progressif de dizaines de milliers de réfugiés dans leur pays. Troisièmement, un autre élément, qui a conduit Washington à changer de position envers la Syrie, c’est le soutien efficace que Damas reçoit, de la part de ses alliés, dont la Russie, l’Iran et le Hezbollah libanais. Ensuite, Washington et ses alliés occidentaux et régionaux ont compris que la chute éventuelle du gouvernement de Damas ne suscitera que le chaos, la violence et le vide, qui ne sera comblé que par les groupes extrémistes. L’effondrement de l’Etat, en Syrie, pourrait entraîner les problèmes comparables à ceux qui se sont produits, en Libye, après la chute du régime de l’ancien dictateur de Tripoli, Mouammar Kadhafi. En dernier lieu, les analystes soulignent que, dans un contexte, où Téhéran et Washington s’approchent de la conclusion éventuelle d’un accord, au sujet du programme nucléaire iranien, et, en conséquence, la levée des sanctions imposées à l’Iran, les Etats-Unis se voient contraints de reconnaître la place notoire de la République islamique d’Iran et son influence régionale, ce qui renforcera, sans aucun doute, la position de l’allié syrien de Téhéran.

mardi, 17 mars 2015 22:01

Un drone turc abattu à Lattaquié?!

un drone inconnu aurait été abattu par la DCA syrienne dans la banlieue de Lattaquié. Al Ahed qui rapporte cette information ne précise pas à quel pays appartient l'appareil mais selon toute les vraisemblances , il s'agirait d'un drone turc. les terroristes pro Erdogan de Libéré de Chaam, du Fron Al Nosra et de Chaam al Salam se retrannchent dans la banlieue de Lattaquié

Des tribunaux égyptiens ont condamné à mort lundi 22 dirigeants et cadres des frères musulmans, dont leur guide suprême, Mohamed Badie, ont indiqué des médias officiels et des avocats.
Dans une première affaire devant un tribunal du sud du Caire,quatorze dirigeants de la confrérie, classée comme organisation terroriste depuis 2013 par les autorités, ont été condamnés à mort pour "planification de recours à la force contre l'Etat", selon ces sources.

Le tribunal de Gizeh, au sud-ouest du Caire, présidé par le juge Mohamed Naji Chehata, a décidé de soumettre pour avis ce jugement au grand mufti d’Egypte, comme l’exige la loi, a indiqué l'agence officielle Mena.

L'avis de cette autorité religieuse est sollicité à chaque fois qu'une peine de mort est prononcée, mais il n'est pas contraignant pour la justice.

Selon des avocats et l'agence Mena, M. Badie était jugé dans cette affaire avec l'ancien porte-parole de la confrérie, Mahmoud Ghozlan et d'autres hauts cadres provinciaux des Frères musulmans. Au total, 51 personnes, dont 31 en détention, sont poursuivies dans cette affaire. Le parquet les accuse d'avoir établi un "centre d'opérations" en vue de "préparer des attaques contre l'Etat".

Ahmad Helmi, un des avocats de la défense, a tourné en dérision ce jugement, le qualifiant de "farce".

Dans une seconde affaire, huit militants de la confrérie ont été condamnés à mort par un tribunal d'Al-Mansourah, au nord du Caire, pour "formation de cellules terroristes".

M. Badie, 71 ans, a déjà été condamné à mort dans un autre procès pour violences, mais il est en train d'être rejugé dans cette affaire. Il a également été condamné quatre fois à la prison à perpétuité dans d'autres procès.

Outre M. Badie, nombre de haut-dirigeants des Frères musulmans sont derrière les barreaux, dont son adjoint Khairat al-Chater et l'ex-président du Parlement Saad al-Katatni.

Depuis que l'ex-chef de l'armée et actuel président Abdel Fattah al-Sissi a évincé le président islamiste Mohamed Morsis le 3 juillet 2013, les autorités ont lancé une sanglante répression contre ses partisans, faisant au moins 1.400 morts.

Le pouvoir est accusé d'instrumentaliser la justice dans sa répression. Des centaines de partisans de M. Morsi ont été condamnés à mort dans des procès de masse expédiés en quelques minutes, tandis que 15.000 autres ont été arrêtés.

Et pour la première fois, L'Egypte a pendu le 7 mars un partisan du président islamiste destitué, reconnu coupable de violences à Alexandrie, dans le nord du pays.

L'ex-président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, encourt lui la peine de mort dans au moins quatre affaires.

Cette confrérie, qui a remporté toutes les élections organisées entre 2011 et 2013 en Egypte, dément avoir recours à la violence.

La commission d'enquête de l'ONU sur la Syrie va transmettre des noms d'auteurs présumés de crimes de guerre de manière "ciblée" aux Etats qui le souhaitent. Ces pays recevront les informations nécessaires pour aider leurs enquêtes sur le plan national.
"Nous n'allons pas rendre publique la liste des auteurs présumés de crimes maintenant", a affirmé à Genève devant le Conseil des droits de l'homme le président de la commission d'enquête Paulo Sergio Pinheiro. 
Listes confidentielles
La commission d'enquête encourage les autorités nationales à la contacter afin d'obtenir des informations. La commission a constitué quatre listes confidentielles d'auteurs présumés de crimes de guerre et contre l'humanité, déposées dans un coffre au Haut Commissariat aux droits de l'homme.

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry et son homologue iranien Mohammed Javad Zarif ont eu lundi à Lausanne cinq heures d'entretiens sur la question du nucléaire iranien. La délégation iranienne s'est ensuite rendue à Bruxelles, où elle a rencontré en soirée les ministres européens des Affaires étrangères.
"Il est clair que nous sommes engagés maintenant dans la phase critique, et les jours à venir, d'ici le week-end, seront essentiels", a dit à la chaîne CNN Jen Psaki, porte-parole du département d'Etat.

Après 12 ans de tensions internationales et 18 mois de pourparlers intenses, la République islamique et les grandes puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, Royaume-Uni, France, et Allemagne) se sont donné jusqu'au 31 mars pour sceller un règlement politique sur la question nucléaire.

"De nombreux sujets ont été évoqués, des sanctions à la lettre de sénateurs du Congrès (...), nous voulons connaître la position du gouvernement américain à ce sujet", a affirmé de son côté M. Zarif.


"Pour certains, nous sommes plus près d'une solution, pour certains une solution est entièrement à portée de main, mais pour d'autres, nos points de vue diffèrent", a encore dit le chef de la diplomatie iranienne.


M. Zarif a ensuite retrouvé à Bruxelles ses homologues français Laurent Fabius, allemand Frank-Walter Steinmeier, britannique Philip Hammond, invités par le chef de la diplomatie de l'UE, Federica Mogherini, qui espère ainsi "réduire certains des fossés" qui subsistent.


Une rencontre "utile", selon Mme Mogherini, qui a illustré la "détermination" des Européens "à travailler" pour arracher un accord qui "répondra à toutes les questions de la communauté internationale", a estimé l'UE dans un communiqué publié à l'issue de cette réunion.

Les Etats-Unis ont rendu lundi à l'Irak une soixantaine d'objets antiques, pour la plupart pillés lors de l'occupation américaine du pays entre 2003 et 2011, qui seront exposés au musée national de Bagdad.
De la vaisselle en verre, des bas-reliefs en argile, des pointes de lance en bronze et des haches ont été saisis lors de cinq enquêtes menées à travers les Etats-Unis par plusieurs administrations.

Ils étaient exposés lundi au consulat d'Irak à Washington avant d'être expédiés à Bagdad, au musée national rouvert il y a un mois après douze années de fermeture.

Parmi eux figure une extraordinaire tête de lamassu assyrien, taureau ailé à tête humaine datant de 700 avant J.C. et estimée à 2 millions de dollars.

La tête avait été volée dans un palais du roi Sargon II à Ninive, dans le nord de l'Irak, dont de nombreuses pièces parmi lesquelles une tête tout à fait semblable à celle retrouvée aux Etats-Unis.

Elle avait été saisie à New York en 2008 où elle avait été expédiée par un marchand d'art de Dubaï qui écoulait des oeuvres d'art irakiennes pillées dans le monde entier.


Le musée national irakien a rouvert ses portes fin février après douze années d'efforts acharnés grâce auxquels près d'un tiers des 15.000 pièces volées ont été récupérées durant l'occupation américaine.

Le président syrien Bachar al-Assad a appelé lundi les Etats-Unis à joindre les actes à la parole tandis que des opposants s'offusquaient après les propos de John Kerry affirmant que Washington devait négocier avec Damas.
Déplorant l'absence de négociations de paix pour "mettre fin à la souffrance du peuple syrien", la porte-parole du département d'Etat américain Jennifer Psaki a rappelé que "comme nous le disons depuis longtemps, il faut que des représentants de l'Etat syrien fassent partie du processus" de paix.

La presse officielle syrienne a interprété les déclarations de M. Kerry comme un revirement de la politique américaine, même si M. Assad a souligné qu'il fallait attendre pour voir s'ils allaient être suivis d'une action concrète.

"Nous écoutons toujours les déclarations. Nous devons attendre les actes et à ce moment-là on décidera", a affirmé M. Assad à une chaîne iranienne.

Depuis le début de la rébellion internationale en mars 2011, le pouvoir syrien a accusé les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, ainsi que les pays du Golfe Persique et la Turquie de soutenir et de financer le "terrorisme" en Syrie, en référence à la rébellion.

Lundi, M. Assad a réaffirmé que tout changement de politique devait entraîner la fin de ce soutien aux combattants armés. "Tout changement international qui intervient à ce niveau serait une chose positive s'il est sincère et effectif", a-t-il dit.

"Au final, il faudra négocier. Nous avons toujours été pour les négociations dans le cadre du processus (de paix) de Genève I", avait déclaré M. Kerry dans une interview diffusée sur la chaîne de télévision CBS dimanche.