تقي زاده

تقي زاده

Le mouvement de la Résistance islamique du Liban, Hezbollah et le mouvement libanais Amal ont annoncé que six de leurs membres avaient été tués dans les frappes israéliennes contre le sud du pays.

Dans des communiqués distincts émis le vendredi 16 février, le mouvement Amal a déploré la morts de quatre de ses membres, affirmant qu’ils ont été tués en martyr alors qu’ils défendaient le Liban. Les frappes ont visé une maison du village de Qantara, dans le sud du Liban.

Le Hezbollah a également annoncé la mort en martyr de deux de ses combattants. 

Par ailleurs, les attaques de mercredi contre la ville de Nabatiyeh ont fait au moins 15 morts parmi les civils, dont 7 faisaient partie d'une même famille.

 

Le président du Service d'information égyptien rejette la participation du Caire dans le déplacement forcé des Gazaouis vers le Sinaï.

Selon la chaîne d’information libanaise Al Mayadeen, le président du Service d'information de l'Etat égyptien, Diaa Rashwan, a déclaré : « Dès le début des agressions [contre la bande de Gaza], la position décisive du Caire a été annoncée des dizaines de fois par le président de la République et toutes les parties égyptiennes concernées : le Caire s’oppose à tout déplacement forcé ou volontaire des Palestiniens de la bande de Gaza notamment vers les territoires égyptiens. »

L’Égypte dispose déjà d’une zone de tampon, fortement contrôlée et fortifiée, le long de la frontière avec la bande de Gaza. « L’Égypte déploiera tous ses efforts pour faire cesser le déplacement forcé des Palestiniens et empêcher les tentatives de ceux qui commettent des crimes », a-t-il noté.

Les forces de sécurité iraniennes ont arrêté deux terroristes impliqués dans une attaque terroriste en décembre dernier contre le siège de la police de la ville de Rask, dans la province du Sistan-et-Baloutchistan, au sud-est de l'Iran.

Le porte-parole de la police iranienne, le général de brigade Saeed Montazer Almahdi, a fait part de l'identification et de l'arrestation des membres du groupe terroriste Jaish al-Adl, basé au Pakistan, qui avait revendiqué l'attaque terroriste du 15 décembre dernier contre le siège de la police de la ville de Rask.

Ils ont été interpellés dans l'un des départements de la province du Sistan-et-Baloutchistan suite au contrôle technique et aux opérations de renseignement des forces de police, a-t-il ajouté.

Quatre autres terroristes impliqués dans la même attaque avaient déjà été arrêtés il y a quelques semaines, a-t-il précisé.

Les secrétaires des Conseils suprêmes nationaux des pays de l'Asie de l'Ouest et l'Asie centrale se sont réunis à Bichkek, au Kazakhstan, pour discuter de l'Afghanistan.

Les secrétaires des conseils de sécurité nationaux de Russie et d'Iran ont discuté, en marge de cette réunion annuelle, des moyens de renforcer la coopération en matière de sécurité entre les deux pays.

Le secrétaire du Conseil de sécurité russe Nikolaï Patrouchev a tenu une réunion de travail avec le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Akbar Ahmadian, à Bichkek, au Kirghizistan, pour discuter, entre autres, de la sécurité au Moyen-Orient et en Asie centrale.

Ils ont rejoint des responsables du Kazakhstan, du Tadjikistan, de l'Ouzbékistan, du Kirghizistan, du Turkménistan, de la Chine et  l'Inde pour discuter de la situation en Afghanistan, pays déchiré par la guerre et aux prises avec divers problèmes d'ordre sécuritaire, économique et social résultant de deux décennies d’occupation américaine.

 

Le secrétaire général du Hezbollah libanais a déclaré que le régime israélien « paiera par le sang » le prix du récent meurtre de civils dans le sud du pays, soulignant que le massacre n'obligera pas le mouvement de résistance à renoncer à son soutien aux Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée.

Seyyed Hassan Nasrallah a fait ces remarques dans un discours télévisé diffusé ce vendredi 16 février en direct depuis Beyrouth, la capitale libanaise, à l'occasion de la Journée des dirigeants martyrs du Hezbollah.

Ce discours intervient deux jours après qu'une frappe israélienne a visé un bâtiment dans la ville de Nabatiyeh, dans le sud du Liban, coûtant la vie à sept membres d'une famille, dont un enfant.

Lors d'une autre attaque menée par l'entité illégale, une femme et ses deux enfants ont également été tués dans le village d'as-Sawana, au sud du Liban.

Les ministres iranien et saoudien des Affaires étrangères se sont entretenus des questions régionales et internationales, notamment des récents évolutions dans la ville de Rafah, dans le sud de Gaza, et de la situation inhumaine dans la bande de Gaza, dans la foulée des attaques sauvages d'Israël.

Lors d'une conversation téléphonique ce vendredi 16 février, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian et son homologue saoudien, le prince Faisal ben Farhan Al Saoud, ont souligné la nécessité de développer une orientation stratégique dans leurs relations bilatérales compte tenu des évolutions régionales et internationales en cours et des problèmes auxquels est confronté le monde musulman, en particulier la question palestinienne.

Amir-Abdollahian a déclaré qu'Israël poursuit ses crimes contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza et en Cisjordanie et ses actions à Rafah et a appelé à des efforts pour contrer les menaces du régime.

Les États-Unis sont complices de ce qui se passe à Gaza et en Cisjordanie et ont donné à Israël le feu vert pour mener l’incursion terrestre de Rafah, a-t-il ajouté.

Il a souligné que l'Iran ne croit pas que la guerre puisse être une solution à la question palestinienne.

Le plus haut diplomate iranien a averti que si le conflit n’est pas résolu immédiatement par les voies politiques, la poursuite du génocide israélien aura des conséquences néfastes « inévitables » sur la sécurité et la stabilité régionales.

Il a appelé à une réunion d'urgence du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) pour discuter de la crise à Gaza.

La crise humanitaire dans la bande de Gaza se détériore à un rythme alarmant alors que le régime israélien poursuit son génocide sur le territoire assiégé.

Près de 28 770 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués et plus de 68 550 Palestiniens été blessés depuis qu'Israël a lancé son attaque contre Gaza le 7 octobre.

Pendant ce temps, Israël prépare une invasion terrestre de la ville de Rafah, dans le sud de Gaza, où plus d'un million de Palestiniens ont fui depuis le début de la guerre contre Gaza, avec un haut responsable de l'ONU avertissant que cela pourrait conduire à un « massacre ».

Pour sa part, le ministre saoudien des Affaires étrangères a salué les propositions de son homologue iranien concernant une réunion d'urgence de l'OCI pour mettre fin au génocide israélien à Gaza et en Cisjordanie.

Il a critiqué le Premier ministre israélien pour ne pas avoir prêté attention aux appels internationaux à mettre fin à la guerre contre Gaza.

Évoquant les problèmes existants dans la manière dont les pèlerins iraniens accomplissent les rituels de la Omra, M. Farhan a réaffirmé qu'il n'y avait pas de motifs politiques à cet égard.

Il a indiqué que l'Autorité générale de l'aviation civile d'Arabie saoudite mettait en œuvre les derniers éléments pour résoudre le problème, et a exprimé l'espoir que les pèlerins iraniens puissent se rendre dans les villes saintes de La Mecque et de Médine.

 

Deux colons israéliens ont été tués lors d'une fusillade en représailles près de Kiryat Malakhi, dans le sud des territoires palestiniens occupés en 1948.

Ce vendredi 16 février, un homme a ouvert le feu sur un arrêt de bus près de Kiryat Malakhi, située à près de 25 kilomètres au nord de la bande de Gaza assiégée, soumise à une guerre génocidaire israélienne depuis plus de quatre mois.

Une porte-parole du centre médical Kaplan a déclaré que deux colons amenés dans l'établissement avaient été déclarés morts. Quatre autres personnes ont été blessées dans la fusillade, selon les forces militaires israéliennes. Parallèlement, d’autres rapports indiquaient que trois colons avaient été tués et trois autres blessés dans la fusillade.

Selon la police israélienne, l'homme qui a ouvert le feu a été tué sur place par un colon armé.

Le pouvoir judiciaire irakien a obtenu « le rapatriement » de la famille du terroriste Abou Bakr al-Baghdadi.

Selon le Conseil judiciaire suprême d'Irak, le rapatriement en Irak de la famille d'Abou Bakr al-Baghdadi s’inscrit dans le cadre des efforts visant à « arrêter les personnes accusées de terrorisme qui étaient en fuite hors d’Irak ».

Le communiqué indique que les proches de Baghdadi ont été interrogés et que « les enquêtes se poursuivent auprès d'eux pour mettre en lumière les secrets les plus importants » de Daech.

Il n'a toutefois pas précisé le nombre de membres de la famille ni l'endroit d'où ils avaient été ramenés.

Mais une source judiciaire, qui s'est exprimée sous couvert d'anonymat, a été citée par l'AFP disant que l'épouse de Baghdadi, « détenue en Turquie », avait été rapatriée avec ses enfants.

En novembre 2019, la Turquie a déclaré avoir arrêté en juin 2018 l'épouse de Baghdadi, que les médias turcs ont identifiée comme étant Asma Fawzi Muhammad al-Qubaysi.

Elle a révélé « beaucoup d'informations » sur le « fonctionnement interne du groupe terroriste », a alors déclaré un responsable turc.

En octobre 2019, Donald Trump, alors président américain, a annoncé que les forces d’opérations spéciales américaines avaient mené un raid visant Baghdadi, dans le nord-ouest de la Syrie, au cours duquel le chef de Daech s’était suicidé en activant un gilet explosif.

Cependant, les États-Unis n'ont pas montré les restes de Baghdadi et ont affirmé qu'ils avaient été jetés à la mer dans les 24 heures suivant sa mort.

De nombreux experts estiment que les États-Unis ont créé le groupe terroriste Daech et l’ont aidé à se développer et à entamer sa campagne de terreur et de destruction en Syrie et en Irak en 2014.

Daech a déjà été chassé de tous ses bastions urbains en Irak et en Syrie, mais ses restes mènent des attaques terroristes sporadiques dans les deux pays arabes voisins.

Depuis plusieurs années, les tribunaux irakiens ont condamné des centaines de personnes à la peine de mort ou à la prison à vie en vertu du code pénal pour appartenance à « un groupe terroriste ». Parmi les personnes déclarées coupables d’avoir rejoint Daech figuraient plus de 500 hommes et femmes étrangers.

Les avions de combat de la coalition américano-britannique ont bombardé la province d’al-Hudaydah, dans l'ouest du Yémen, pour la deuxième fois depuis ce matin en soutien au régime sioniste.

Cette frappe a visé le quartier d’al-Hadj dans la ville de Bayt al-Faqif et le district d’al-Jabaneh dans la province d’al-Hudaydah.

Il y a quelques heures, les avions de combat de la coalition américano-britannique ont bombardé en mer Rouge des zones de la ville d'al-Zahra, au sud de la province d'al-Hudaydah.

Par ailleurs, le commandement central américain (Centcom) a annoncé dans un communiqué le tir d’un missile antinavire, jeudi, depuis les zones contrôlées par les Houthis en mer Rouge en direction d’un cargo britannique.

Un certain nombre de pays arabes auraient « de plus en plus restreint » les États-Unis et leurs alliés dans la conduite d’attaques depuis leur sol contre l’Iran et les groupes de résistance en Asie de l’Ouest, au milieu de l’attaque israélienne contre la bande de Gaza assiégée.

Dans un article publié mercredi, le magazine Politico a cité un responsable américain anonyme affirmant que certains pays arabes, dont les Émirats arabes unis, avaient imposé des limites à l'utilisation par les États-Unis de leurs bases militaires situées sur leur territoire pour mener des frappes contre l'Iran et les groupes de résistance.

« Au milieu d’un nombre croissant de victimes civiles à Gaza, plusieurs pays arabes, en particulier ceux qui « tentent une détente avec l’Iran », « restreignent de plus en plus » les États-Unis et leurs partenaires dans la conduite d’opérations d’autodéfense depuis leur sol », a déclaré le responsable.