Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré vendredi que son pays répondra par l'affirmative aux mesures positives initiées par les puissances mondiales dans les négociations sur le nucléaire, a rapporté Press TV.

« Si l'autre partie ne devient pas avide, Téhéran répondra aux comportements positifs avec une mesure positive réciproque », a déclaré le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des Affaires arabes et africaines, Hossein Amir-Abdollahian.

Il a salué les performances de l'équipe de négociation iranienne, déclarant que la délégation n'est pas allée à l' encontre des principes de la république islamique et qu'elle a négocié « de manière très raisonnable ».

Plus tôt vendredi, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad-Javad Zarif, a déclaré que si les droits du nucléaire de son pays n'étaient pas reconnus dans les négociations, ces dernières ne pouvaient être un succès, a rapporté l'agence de presse semi-officielle Mehr.

Les officiels d'Iran et du groupe 5+1, nommément la Grande- Bretagne, la Chine, la France, la Russie et les Etats-Unis plus l' Allemagne, reprendront les négociations sur le programme nucléaire iranien controversé à Genève le 20 novembre après la fin d'un premier cycle de négociation la semaine dernière sans accord.

L'Iran insiste pour enrichir de l'uranium sur son sol, alors que l'occident et Israël veulent l'arrêt de toutes les activités nuclaires et l'envoie de stocks iraniens à l'étranger.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé vendredi la France à ne pas fléchir face à l'Iran dont le programme nucléaire sera au centre de négociations à Genève à partir du 20 novembre.

Nous espérons que la France ne fléchira pas, a déclaré M. Netanyahu dans une interview au quotidien Le Figaro à paraître samedi.

Les États-Unis demeurent pour nous un allié important, et même le plus important. Mais notre relation avec la France est également très spéciale, a ajouté le Premier ministre israélien interrogé à la veille de la visite dimanche en Israël du président François Hollande.

Ce pays est en train de se doter de missiles balistiques intercontinentaux, dont le projet d'accord rédigé à Genève ne dit pas un mot, a-t-il déploré. Pour quoi faire ? Pas pour frapper Israël, ce qu'ils sont déjà en mesure de faire, mais bien pour atteindre Paris ou Londres, Washington ou New York (...) Face à l'Iran, il n'est pas permis d'être faible ou naïf, a suggéré le ministre israélien.

François Hollande sera de dimanche à mardi en Israël et dans les Territoires palestiniens, au moment où la France apparaît au côté des Israéliens face à l'Iran.

La semaine dernière, trois jours d'intenses négociations à Genève n'avaient pas permis d'aboutir à un accord sur le programme nucléaire de Téhéran. Empêchant tout accord, La France, en pointe lors de ces négociations, avait semblé jouer le rôle de garde-fous.

Des médias et des responsables iraniens avaient déploré le geste de la France d'avoir fait échouer les négociations par son intransigeance à la dernière minute.

Les négociations reprennent le 20 novembre à Genève entre le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Sharif et les directeurs politiques des 5+1 (France, Russie, Chine, Etats-Unis, Royaume-Uni et Allemagne), les six nations impliquées dans ce dossier.

Le ministre libyen de la Santé, Noureddine Daghmane, a indiqué vendredi soir que le bilan des heurts de la journée à Tripoli s'était alourdi à plus de 31 morts et 285 blessés, précisant qu'il s'agissait encore d'un bilan provisoire.

Le bilan est actuellement de 31 morts et de 285 blessés, a indiqué le ministre à la chaîne de télévision privée Libya al-Ahrar, ajoutant qu'il risquait de s'aggraver. Moins d'une heure plus tôt, le ministre avait fait état de 13 morts et de 114 blessés.

Les affrontements ont été déclenchés vendredi dans l'après-midi après qu'une milice a tiré sur des manifestants pacifiques venus réclamer son départ de la capitale, faisant des victimes.

En représailles, des hommes armés de différentes milices de cette capitale ont pris d'assaut le QG de cette milice et ont incendié les lieux au bout d'affrontements meurtriers.

Le ministre de la Santé n'était pas en mesure de distinguer les victimes tuées lors de la manifestation pacifique, de celles mortes dans l'attaque de son QG.

Ministre de la Défense iranien, le général de brigade Hussein Dehqan, a déclaré les menaces américaines et israéliennes contre l'Iran ne sont rien de plus que des «blagues».

" Les menaces des Etats-Unis et le régime sioniste contre la République islamique d’Iran sont des blagues, ne prend pas au sérieux ", a déclaré Dehqan déclaré vendredi.

États-Unis a menacé à plusieurs reprises, à entreprendre une action militaire contre l'Iran , affirmant que « toutes les options sont sur la table» en ce qui concerne le programme d'énergie nucléaire dans le pays , que Washington accuse faussement d' avoir des dimensions militaires.

En outre, le régime israélien, le seul possesseur d'armes nucléaires au Moyen-Orient, insiste sur le fait que le programme nucléaire que l'Iran tient un danger et une menace pour Téhéran de lancer une frappe préventive.

Iran, fait l'objet d’une série de sanctions internationales, nie ces accusations sans fondement, affirmant que son programme nucléaire à des fins pacifiques et les fouilles d’investigations telles que la production d’électricité, entre autres.

"Le processus de pourparlers entre l'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a été très bon, et ne pas donner lieu à des préoccupations ", a souligné vendredi le chef de l'Organisation de l'Energie Atomique d'Iran (OEAI), Ali Akbar Salehi.

Le titulaire persan a indiqué à des journalistes que Téhéran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie et la Chine, plus l’Allemagne), a organisé trois jours de pourparlers « intense, sensible et sérieuse », les 7, 8 et9 novembre à la ville suisse de Genève.

" La prochaine série de pourparlers entre l'Iran et le G5+1 aura lieu les 20 et 21 Novembre à Genève, " a-t-il informé.

Le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, a fait un voyage à Téhéran, capitale de l’Iran, le 11 de ce mois, où il a signé un accord avec Salehi, de continuer à coopérer pour résoudre les questions nucléaires de l'Iran passé et le présent.

Amano, décrit comme « très discussions constructives » avec ses autorités iraniennes, et a exprimé son espoir que les parties à appliquer « graduellement » l'accord signé à Téhéran.

Le groupe 5 + 1 devrait profiter de l'occasion et l'environnement offert par la République islamique d'Iran pour régler la question nucléaire et compenser le pays Perse du dommage ils ont infligé à lui.

Tellement convaincants ont été relevés par l'Imam de la prière du vendredi à Téhéran, hojatolislam Kazem Sediqi, qui a qualifié les allégations de « projection psychologique » de l'Occident, selon laquelle l'Iran n'a pas respecté avec son rôle dans la dernière série de dialogue nucléaire qui s'est tenue à Genève en Suisse.

En outre, il a salué les réalisations de l'équipe de négociateurs nucléaires iraniens dans son dernier rendez-vous avec le Sextet et a souligné que la délégation en Perse bénéficie de la confiance absolue du peuple iranien. « Ils protégés de la meilleure façon possible la dignité et les avantages du pays », dit-il.

Invite, également membres du G5 + 1 (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie et Chine, Allemagne plus) à participer aux pourparlers avec la même volonté et la fermeté dont l'Iran afin de parvenir à un accord qui bénéficie des deux côtés des dialogues.

Dans une autre partie de son sermon, accuser certains efforts que certains membres du sextuor sont faits pour entraver le processus du dialogue nucléaire, Sediqi a insisté sur la volonté indéfectible de la nation iranienne. "Ils doivent savoir : l'échec des pourparlers de ne pas casser l'esprit libre et indépendant de la nation iranienne", a mis en garde.

"L'Iran jamais adopter une position de faiblesse car il a assez de puissance et de souveraineté pour faire face à toute menace et de la sanction, en outre, aujourd'hui, est plus puissant et plus unie que jamais", a-t-il ajouté.

Le peuple iranien ont a toujours réussi lorsqu'il s'est appuyé sur la conduite éclairée du Guide Suprême de la révolution islamique, l'Ayatollah Seyed Ali Khamenei, a insisté Sediqi, puis ajouter les Iraniens jamais appartiendra à l'excès des puissances du monde et resteront à son poste jusqu'à ce que leur droit légitime.

À la fin de son discours, l'orateur de la prière du vendredi à Téhéran a offert ses condoléances sur l'anniversaire du martyre du troisième Imam des chiites, l'Imam Hussein, le 10e jour du mois de Muharram et le martyre de son fils, Imam Zinolabedin, connu comme Sayad, le 12 du même mois. « Il était tellement exemplaire avec la responsabilité que son père avait confié », se souvient-il.

Trois attentats coordonnés visant des pèlerins chiites au nord de Bagdad ont fait mercredi au moins huit morts et 10 blessés, ont indiqué des sources médicales et de sécurité.

Les bombes ont explosé près de Baqouba (60 km au nord de Bagdad) alors que les pèlerins marchaient en direction de la ville sainte de Kerbala (110 km au sud de la capitale irakienne) pour prendre part aux cérémonies de l'Achoura, qui commémorent la mort de l'imam Hussein, tué en 680 par les troupes du calife Yazid.

Très importantes pour les chiites, les célébrations de l'Achoura, dont le moment fort aura lieu jeudi, sont régulièrement marquées par des violences des groupes insurgés extrémistes.

Les attaques se sont multipliées en Irak ces derniers mois, malgré un renforcement des mesures de sécurité et des campagnes visant les insurgés. Plus de 5.600 personnes ont péri depuis le début de l'année dont 964 en octobre, le mois le plus meurtrier depuis avril 2008, selon des chiffres officiels.

«Le régime sioniste est un vrai obstacle aux négociations Iran/5+1, à Genève», a souligné un membre de la Commission parlementaire iranienne, pour la sécurité nationale et la politique extérieure.

Baqer Hosseini, membre de la Commission parlementaire iranienne pour la sécurité nationale et la politique extérieure, s’est exprimé, hier, jeudi, sur les négociations nucléaires entre l’Iran et le groupe 5+1. «Le régime sioniste empêche les deux parties d’accéder à des résultats positifs sur le nucléaire iranien», a affirmé Baqer Hosseini. Il a, ensuite, fait allusion aux récentes positions de la France, dans les négociations de Genève. «La France s’est fait l’avocat des Sionistes, en se souciant d’assurer les intérêts du régime sioniste», a-t-il ajouté. Selon monsieur Hosseini, l’équipe négociatrice iranienne a agi, conformément aux intérêts nationaux des Iraniens, c’est pourquoi sa position est soutenue par la nation iranienne.

Pour la deuxième fois en l’espace de moins de 12 heures, le secrétaire général du Hezbollah a fait son apparition ce jeudi, au terme de la procession du dixième d’Achoura célébré dans la banlieue sud, pour commémorer le martyre du petit fils du prophète l’Imam Hussein (s).

S’exprimant devant une foule monstre toute vêtue de noire, le numéro un de la résistance a assuré qu’il n’est pas question que le Hezbollah échange sa présence en Syrie, contre « quelques postes ministériels minables » au Liban et que les combattants de la résistance allaient poursuivre le combat en Syrie. Son éminence répondait aux conditions posées la veille par le chef du courant du Futur (parti libanais pro saoudien), Saad Hariri, qui a stipulé pour sa participation au cabinet ministériel le retrait des combattants du Hezbollah de la Syrie.

« Sachez que nous nous sommes rendus en Syrie pour défendre la cause palestinienne, pour sauver le Liban et pour défendre la Syrie qui est le berceau de la Résistance », a-t-il clamé dans une courte allocution. Avant d’ajouter : « Nous ne négocierons jamais l’existence de la Syrie et celle du Liban contre quelques portefeuilles »

S’adressant tout autant aux forces du 14-Mars, il leur a signifié que le Hezbollah n’a pas besoin de leur couverture pour sa présence en Syrie.

« Lorsque des dangers stratégiques menacent les peuples de la région, c’est quelque chose d’amplement plus important qu’un troc pour la formation d’un gouvernement au Liban ! »...

Le numéro un du Hezbollah a réaffirmé qu’il n’est pas question de désarmer la résistance, tant que l’ennemi israélien est toujours aussi fort et puissant et ne cesse de comploter et de nuire à la région.

« D’aucuns se plaisent à nous parler de la résistance française comme quoi elle désarmé dès la fin de la libération. Mais sachez que cette résistance n’a désarmé qu’après avoir réduit l’ennemi nazi à néant ».

“ Tant que les causes de l’existence de la résistance persistent, celle-ci perdura », a-t-il affirmé.

Son éminence a aussi mis l’accent sur la primordialité de la cause palestinienne « qu’aucun des peuples arabes et musulmans ne devrait abandonner, quelque soient les difficultés qu’il traverse ».

Il a aussi insisté sur le nécessité de lutter contre les groupuscules extrémistes takfiris (qui apostasient tous ceux qui n’appartiennent pas à leur vision religieuse) , car selon lui « ces takfiris constituent une menace pour tout le monde, pour tous les Musulmans (Chiites et sunnites) comme pour les Chrétiens aussi, et ce partout dans le monde ».

Avant de commencer son discours, sayed Nasrallah a surtout tenu à remercier le public qui a participé cette année en masse, (estimé à des centaines de milliers), à toutes les célébrations d'Achoura , et ce en dépit des menaces proférées par les groupuscules extrémistes takfiris d'y mener des attentats suicide et terroristes. Sachant que la banlieue-sud a été ces derniers mois victime de deux attentats terroristes, leu second,particulièrement meurtrier, s'étant soldé par la mort de 27 personnes.

Les Forces armées de la République islamique d’Iran sont prêts à répondre à toute antiranies de la menace, a déclaré mercredi le chef adjoint de l’armée de terre, le général de brigade Kiumars Heidari.

Selon Heidari, Iran armée est dans son meilleur état défensif et est prête à répondre à toute menace contre les ennemis, dans le but de protéger les frontières du pays responsable de tout dommage.

Le haut commandement a fait ces déclarations au cours d'un acte d'hommage aux unités en uniforme de la lutte anti-drogue de l'armée dans l'ouest du pays.

En revanche, il a salué les efforts des soldats courageux dans l'ouest de la frontière du pays, notant que, actuellement, les limites de l'Iran sont plus sûres que jamais.

Heidari a également souligné que les garde-frontières dans des unités militaires des camps dans l'ouest du pays ont joué son rôle de façon optimale et les réalisations considérables et précieuses ont été.