تقي زاده

تقي زاده

Reza Jaafari, directeur de la chaine coranique iranienne, dans un entretien avec l’Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré que l’objectif principal du programme « Ciel du soir » était de répondre aux calomnies et à la propagande des wahhabites contre le chiisme.

« Un programme par semaine est consacré à ce sujet et pendant le mois de muharram nous avons consacré quatre émissions aux cérémonies de deuil pendant ce mois. Un de nos objectifs était de montrer les différents langages employés dans ces émissions pour suggérer un respect des autres religions.

Toutes nos réponses sont données en fonction de leurs propres références. Je sais que les autres chaines télévisées ont aussi des programmes de ce genre mais nos programmes sont tout à fait scientifiques et c’est la raison pour laquelle nous n’avons pas d’interventions des téléspectateurs.

Nous avons aussi invité les producteurs des chaines wahhabites à des discussions mais bien entendu, nous n’avons eu aucune réponse jusqu’à aujourd’hui. Les responsables de ces chaines regardent aussi nos programmes et nous voyons qu’à chaque réponse de notre part, ils cherchent à donner d’autres arguments pour convaincre leur public », a-t-il dit.

Si cette mauvaise foi continue, l’Iran ira vers une commercialisation de son industrie nucléaire pour compenser les mauvais effets des sanctions.

Heshshmatollah Falahatpishe, spécialiste des questions internationales, dans un entretien avec l’Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré que Netanyahou qui a réussi à rester au pouvoir grâce à sa politique anti iranienne essuierait un grand échec avec l’amélioration des relations entre l’Iran et l’occident.

« Certains pays comme la France, dans la conférence de Genève cherchaient à obtenir des avantages politiques. Comme il y a quatre ans, la France a mis des bâtons dans les roues alors qu’un accord était possible. L’Iran n’a pas non plus oublié leur aide à Saddam avec leurs avions et leurs armes chimiques. La question de l’eau lourde d‘Arak n’était pas une question sur laquelle il existait des doutes mais ils ont essayé de créer des doutes à ce sujet.

La Russie et la Chine n’ont fait que garder le silence pour empêcher un accord. Les Occidentaux doivent savoir que le peuple d’Iran et les gens justes dans le monde, savent que ce sont eux les responsables des échecs des discussions et qu’ils cherchent à faire tourner les discussions à leur avantage.

Si cette mauvaise foi continue, l’Iran ira vers une commercialisation de son industrie nucléaire pour compenser les mauvais effets des sanctions. L’Iran est capable de produire du combustible nucléaire à 60% pour ses bateaux et ses pétroliers.

Les accords entre les 5+1 et l’Iran ne sont pas bien vus par le régime sioniste car ils diminuent les effets de l’iranophobie qu’il cherche à développer dans le monde et qui est la raison du maintien de Netanyahou au pouvoir », a-t-il dit.

Le flux de gaz naturel de la Libye vers l'Italie a été interrompu lundi à la suite de manifestations sur le site du terminal gazier de Millitah, a indiqué le groupe italien Eni, ajoutant qu'il n'avait aucun problème d'approvisionnement pour l'Italie.

Cela fait quelques jours que nous assistons à des manifestations de certaines communautés et milices au terminal gazier de Millitah. Aujourd'hui les manifestants ont imposé une interruption du flux de gaz de la Libye vers l'Italie, a indiqué un porte-parole du groupe à l'AFP.

Le terminal et (le gazoduc) Greenstream sont en sécurité. Pour le moment nous ne voyons aucun problème d'approvisionnement pour l'Italie, a-t-il ajouté.

Récemment, un sit-in avait été organisé sur ce même terminal gazier par des Amazigh libyens qui menaçaient de le bloquer pour obtenir que leurs spécificités culturelles figurent dans la Constitution libyenne.

Neuf enfants ont été tués lundi par la chute d'obus de mortier sur deux quartiers majoritairement chrétiens du centre de Damas, ont annoncé les médias officiels syriens.

Cinq enfants ont été tués et 27 autres personnes ont été blessées par des obus tirés par des terroristes(rebelles) sur l'école Jean-Damascène dans le quartier de Qassaa, a expliqué la télévision publique syrienne.

Quatre autres élèves ont été tués par la chute d'un obus sur le car qui les transportait à Bab Charqi, a indiqué pour sa part l'agence officielle Sana, qui a également fait état de la mort du chauffeur.

Six autres personnes se trouvant à l'intérieur du car, dont quatre élèves, ont été blessées dans cette agression terroriste, selon Sana.

Depuis plusieurs mois, des obus de mortier, tirés par des rebelles, tombent quotidiennement sur différents quartiers de la capitale.

Par ailleurs, dans la province d'Alep (nord), un homme a fait exploser une voiture piégée dans la ville à majorité kurde d'Aïn el-Arab, tuant cinq civils et en blessant des dizaines.

Dans cette même province, l'armée a sécurisé la majeure partie des abords de l'aéroport international d'Alep, qui pourrait rouvrir bientôt, après une fermeture de près d'un an, a affirmé à l'AFP une source militaire.

Tout le sud-est de l'aéroport est entre les mains de l'armée, a affirmé cette source, qui a assuré que la réouverture de l'aéroport était désormais possible.

L'Irak et la Turquie se sont engagés dimanche à une plus grande coopération en matière de commerce et de contre-terrorisme, tout en reconnaissant des désaccords sur le conflit syrien, lors d'une visite du ministre turc des Affaires étrangères à Bagdad.

Le voyage de deux jours du ministre Ahmet Davutoglu pour une série d'entretiens est destiné à donner un nouveau départ aux relations plutôt fraîches entre les deux voisins.

Les relations entre Ankara et Bagdad, encore bonnes en 2011, se sont détériorées à cause des divergences sur la guerre en Syrie, des liens que la Turquie entretient avec la région autonome du Kurdistan irakien et d'échanges à distance tendus entre les deux Premiers ministres.

J'ai constaté une grande volonté d'améliorer les relations entre nos pays, a déclaré M. Davutoglu lors d'une conférence de presse commune avec son homologue irakien, Hoshyar Zebari.

Les deux pays qui souffrent le plus de la rébellion en Syrie sont l'Irak et la Turquie, a-t-il ajouté.

Le ministre turc, qui a rencontré plus tôt le Premier ministre Nouri al-Maliki ainsi que d'autres responsables, a déclaré avoir offert l'aide de la Turquie pour lutter contre l'insurrection qui augmente en Irak.

M. Zebari a déclaré que les deux ministres avaient également discuté des liens commerciaux entre leur deux pays. Les relations commerciales s'élèvent à 12 milliards par an, ce qui fait d'Ankara le premier partenaire de l'Irak, a ajouté le ministre.

Le but essentiel pour nous est de rétablir les relations diplomatiques et politique à leur état normal, a-t-il encore dit. La volonté existe à Bagdad et à Ankara de faire avancer ces relations.

Le ministre a cependant reconnu des divergence sur le dossier syrien. La Turquie soutient en effet l'opposition alors que l'Irak se déclare neutre, malgré des soupçons de soutien implicite au régime de Bachar al-Assad.

Nous avons deux visions différentes sur ce dossier, a reconnu M. Zebari. La Turquie a de bonnes relations avec l'opposition. Nous avons des relations avec l'opposition modérée et le gouvernement syrien.

Nous devons travailler ensemble pour empêcher un chaos global en Syrie, afin que la crise ne se déplace pas dans nos pays, a ajouté le ministre irakien.

M. Davutoglu doit avoir d'autres réunions à Bagdad dimanche, puis rencontrer des chefs religieux à Najaf et Kerbala lundi, deux villes saintes du chiisme.

Un rapprochement progressif s'est dessiné ces dernières semaines, et selon Ankara, la visite de deux jours de M. Davutoglu, après celle de son homologue irakien Hoshyar Zebari en octobre à Ankara, est destinée à promouvoir un nouveau départ.

Cette visite marque la reprise de relations normales, et une fin des tensions, a assuré le porte-parole du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, Ali al-Moussawi, avant l'arrivée de M. Davutoglu. Nous espérons que les relations vont reprendre leur cours normal.

Les ministres des Affaires étrangères de l'Iran et du Japon se sont mis d'accord dimanche pour renforcer les relations entre les deux pays, lors de leur entretien à Téhéran portant sur une série de questions.

Selon la chaîne d'information iranienne Press TV, le chef de la diplomatie iranienne Mohammad-Javad Zarif a indiqué à cette occasion que la république islamique "attache une grande importance" à ses relations avec la Japon, exprimant l'espoir que la visite de son homologue japonais Fumio Kishida en Iran constituera "un nouvent point de départ de l'approfondissement des relations bilatérales entre les deux pays dans divers domaines".

Pour sa part, M. Kishida a fait savoir que ses entretiens avec son homologue iranien se sont concentrés sur les relations entre les deux pays, le programme nucléaire iranien, ainsi que sur d'autres questions régionales.

Le chef de la dipomatie japonaise a également souligné la nécessité d'améliorer les relations entre les deux pays, en souhaitant que les négociations entre Téhéran et les six puissance du monde sur le programme nucléaire iranien soient couronnées de succès aussitôt que possible.

Samedi, le président iranien Hassan Rohani a invité le Japon à jouer un rôle "significatif" dans le réglement de la question nucléaire iranienne.

M. Kishida est arrivé samedi à Téhéran pour rencontrer des dirigeants iraniens.

L'ex-chef des Frères musulmans égyptiens, Mohamed Badie, ainsi que 14 autres hauts responsables du mouvement islamiste, comparaîtront devant la justice le 9 décembre pour répondre des accusations d'incitation à la violence et au meurtre de manifestants en juillet dernier, a annoncé dimanche un tribunal égyptien.

La Cour d'appel du Caire a déclaré que l'ancien guide suprême et d'autres dirigeants des Frères musulmans devraient répondre des accusations d'incitation à la violence et au meurtre de manifestants, y compris l'émeute survenue dans le quartier d'El-Bahr Aazam du gouvernorat de Giza.

Cinq personnes ont été tuées et plus de 100 autres blessées lors des affrontements du 15 juillet dernier entre partisans du président déchu Mohamed Morsi et forces de sécurité.

Mohamed Badie, 70 ans, a été arrêté le 20 août dernier au cours d'une répression massive menée par l'armée contre le groupe islamiste et ses fidèles, qui avait fait des centaines de morts et des milliers de blessés.

Mohamed Morsi a été destitué de ses fonctions et arrêté par l'armée le 3 juillet dernier, au pic de plusieurs jours de manifestations contre son pouvoir installé un an plus tôt.

Deux influents sénateurs américains, dont le républicain John McCain, ont salué la France dimanche pour avoir bloqué la signature d'un accord sur le nucléaire iranien à Genève, mais des experts s'interrogeaient sur les motivations de Paris.

Vive la France, s'est écrié, en français dans le texte, le sénateur John McCain sur son compte Twitter. La France a eu le courage d'empêcher un mauvais accord sur le nucléaire iranien, a-t-il déclaré au lendemain de l'annonce d'un échec d'un accord entre l'Iran et le groupe P5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne).

Lors de trois jours d'intenses négociations à Genève, les Français ont plusieurs fois publiquement dénoncé les points de blocage et le manque de garanties dans l'accord intérimaire en préparation. Ces prises de position lui ont valu d'être accusée par l'Iran d'avoir joué les trouble-fête autour de la table des négociations.

Dieu merci pour la France, Dieu merci pour ce refus d'un accord, a lancé de son côté le sénateur républicain Lindsey Graham sur CNN.

Voilà des mots qu'on n'a pas entendus depuis bien longtemps, mais laissez-moi vous expliquer: ils (les Français) sont en train de très bien prendre la main au Proche-Orient, a-t-il ajouté.

Mais des analystes à Washington s'interrogeaient dimanche sur les motivations de la diplomatie française.

Avec cette intervention de dernière minute, la France a une nouvelle fois fait la preuve qu'elle était devenue ces dernières années, le pays occidental le plus belliciste au Proche-Orient et dans les Etats voisins, a déclaré à l'AFP Hussein Ibish, expert auprès du Centre de réflexion American Task Force on Palestine. La France a poussé pour l'intervention en Libye, a envahi et sauvé le Mali, était la plus enthousiaste à l'idée de frapper la Syrie et sur l'Iran, c'est elle qui a refusé de signer un accord.

Les sources britanniques bien informées ont annoncé que les services de renseignement saoudiens ont demandé à leurs agents au Liban et en Syrie de transformer l’Ashoura en un abattoir pour les chiites de ces régions.

Selon Merat Al Jazeera, après la découverte de nombreuses ceintures explosives au Liban, les sources d’information britanniques ont annoncé que les services de renseignement saoudiens avaient demandé à leurs agents au Liban et en Syrie de transformer les cérémonies d’Ashoura en des abattoirs pour les chiites de ces régions.

Des mesures de sécurité prises récemment par les forces de sécurité libanaises ont empêché les terroristes de faire usage des voitures piégées dans des opérations terroristes, c’est pourquoi, les terroristes wahabites préfèrent de faire usage des ceintures explosives qui peuvent facilement utilisés par des terroristes dans les mosquées, hosseyniehs et les lieux publics très fréquentés.

Les forces de sécurité libanaises ont récemment perquisitionné les nids des courants salafistes au service des Saoudiens, y découvrant de nombreuses ceintures explosives.

L'Arabie saoudite voudrait disposer de l'arme nucléaire du Pakistan "en cas de nécessité absolue", révèle la BBC, se référant à plusieurs sources haut placées du gouvernement américain et du commandement de l'Otan", écrit vendredi 8 novembre le quotidien Izvestia.L'une de ces sources, Gary Samore, ancien conseiller d'Obama pour la non-prolifération de l'arme nucléaire, a notamment déclaré que "Riyad est convaincu qu'il existe un accord avec le Pakistan prévoyant la mise à disposition de l'arme nucléaire pour les Saoudiens en cas de nécessité.Une autre source, cette fois anonyme et proche du commandement de l'Otan, affirme que selon les services de renseignements les ogives nucléaires pakistanaises seraient déjà prêtes à être envoyées en Arabie saoudite.Selon Roudik Iskoujine, expert du Moyen-Orient, les services de renseignement saoudiens et pakistanais travaillent en étroite collaboration depuis plusieurs décennies et le riche Etat arabe aurait très certainement pu financer le programme nucléaire d'Islamabad."L'Arabie saoudite pourrait être impliquée dans la fabrication par le Pakistan de sa propre bombe nucléaire, de même qu'elle a participé au développement d'armements modernes dans beaucoup d'autres pays du monde arabe. Cet argent était, pour les Saoudiens, une sorte d'investissement dans la lutte contre Israël', analyse Roudik Iskoujine.