تقي زاده

تقي زاده

samedi, 20 janvier 2024 07:47

La lettre de demission de CRAIG MOKHIBER

Craig Mokhiber était directeur du Bureau de New York du Haut Commissariat des droits de l'homme à l'ONU. Cette lettre mérite une large diffusion via les plateformes internet car ce ne sont pas nos médias mainstream qui vont le faire. Non seulement Craig Mokhiber dénonce la complicité des gouvernements occidentaux mais aussi le rôle que joue les médias pour justifier la politique israélienne. Pour ceux qui en douteraient encore, il s'agit bien d'un génocide que nous observons actuellement.

Monsieur le Haut Commissaire,
Ceci est ma dernière communication officielle en tant que directeur du bureau de New York du Haut Commissaire aux droits de l’homme. Je vous écris à un moment de grande angoisse pour le monde, y compris pour beaucoup de nos collègues. Une fois de plus, nous assistons à un génocide qui se déroule sous nos yeux, et l’Organisation que nous servons semble impuissante à l’arrêter. En tant que personne ayant enquêté sur les droits de l’homme en Palestine depuis les années 1980, ayant vécu à Gaza en tant que conseiller des Nations unies pour les droits de l’homme dans les années 1990, et ayant effectué plusieurs missions de défense des droits de l’homme dans le pays avant et depuis, cette situation m’est profondément personnelle. J’ai également travaillé dans ces salles lors des génocides contre les Tutsis, les musulmans bosniaques, les Yazidis et les Rohingyas.

Dans chaque cas, lorsque la poussière est retombée sur les horreurs perpétrées contre des populations civiles sans défense, il est devenu douloureusement clair que nous avions manqué à notre devoir de répondre aux impératifs de prévention des atrocités de masse, de protection des personnes vulnérables et d’obligation de rendre des comptes aux auteurs de ces actes. Il en a été de même avec les vagues successives de meurtres et de persécutions à l’encontre des Palestiniens tout au long de l’existence des Nations unies.

Monsieur le Haut Commissaire, nous échouons à nouveau.

En tant qu’avocat spécialisé dans les droits de l’homme, avec plus de trente ans d’expérience dans ce domaine, je sais bien que le concept de génocide a souvent fait l’objet d’abus politiques. Mais le massacre actuel du peuple palestinien, ancré dans une idéologie coloniale ethno-nationaliste, dans la continuité de décennies de persécution et d’épuration systématiques, entièrement fondées sur leur statut d’Arabes, et associé à des déclarations d’intention explicites de la part des dirigeants du gouvernement et de l’armée israéliens, ne laisse aucune place au doute ou au débat. À Gaza, les maisons civiles, les écoles, les églises, les mosquées et les établissements médicaux sont attaqués sans raison et des milliers de civils sont massacrés. En Cisjordanie, y compris à Jérusalem occupée, les maisons sont saisies et réaffectées en fonction de la race, et de violents pogroms de colons sont accompagnés par des unités militaires israéliennes. Partout dans le monde, l’apartheid règne.

Il s’agit d’un cas typique de génocide. Le projet colonial européen, ethno-nationaliste, de colonisation en Palestine est entré dans sa phase finale, vers la destruction accélérée des derniers vestiges de la vie palestinienne indigène en Palestine. Qui plus est, les gouvernements des États-Unis, du Royaume-Uni et d’une grande partie de l’Europe sont totalement complices de cet horrible assaut. Non seulement ces gouvernements refusent de remplir leurs obligations conventionnelles "d’assurer le respect" des conventions de Genève, mais ils arment en fait activement l’assaut, fournissent un soutien économique et des renseignements, et couvrent politiquement et diplomatiquement les atrocités commises par Israël.

De concert avec cela, les médias corporatifs occidentaux, de plus en plus captifs et proches de l’État, sont en violation ouverte de l’article 20 du PIDCP, déshumanisant continuellement les Palestiniens pour faciliter le génocide, et diffusant de la propagande pour la guerre et l’appel à la haine nationale, raciale ou religieuse qui constitue une incitation à la discrimination, à l’hostilité et à la violence. Les entreprises de médias sociaux basées aux États-Unis étouffent les voix des défenseurs des droits de l’homme tout en amplifiant la propagande pro-israélienne. Les contrôleurs en ligne du lobby israélien et les GONGOS harcèlent et salissent les défenseurs des droits de l’homme, et les universités et employeurs occidentaux collaborent avec eux pour punir ceux qui osent s’élever contre les atrocités. À la suite de ce génocide, ces acteurs doivent également rendre des comptes, comme ce fut le cas pour la radio des Milles Collines au Rwanda.

Dans de telles circonstances, notre organisation est plus que jamais appelée à agir de manière efficace et fondée sur des principes. Mais nous n’avons pas relevé le défi. Le pouvoir de protection du Conseil de sécurité a de nouveau été bloqué par l’intransigeance des États-Unis, le SG est attaqué pour les protestations les plus légères, et nos mécanismes de défense des droits de l’homme font l’objet d’attaques calomnieuses soutenues de la part d’un réseau organisé d’impunité en ligne.

Des décennies de distraction par les promesses illusoires et largement décevantes d’Oslo ont détourné l’Organisation de son devoir essentiel de défense du droit international, des droits de l’homme internationaux et de la Charte elle-même. Le mantra de la "solution à deux États" est devenu une plaisanterie ouverte dans les couloirs des Nations unies, à la fois pour son impossibilité absolue dans les faits et pour son incapacité totale à prendre en compte les droits de l’homme inaliénables du peuple palestinien. Le soi-disant "Quartet" n’est plus qu’une feuille de vigne pour l’inaction et la soumission à un statu quo brutal. La déférence (écrite par les États-Unis) à l’égard des "accords entre les parties elles-mêmes" (au lieu du droit international) a toujours été une légèreté transparente, destinée à renforcer le pouvoir d’Israël sur les droits des Palestiniens occupés et dépossédés de leurs biens.

Monsieur le Haut Commissaire, je suis venu à cette Organisation dans les années 1980, parce que j’y ai trouvé une institution fondée sur des principes et des normes qui était résolument du côté des droits de l’homme, y compris dans les cas où les puissants États-Unis, le Royaume-Uni et l’Europe n’étaient pas de notre côté. Alors que mon propre gouvernement, ses institutions de subsidiarité et une grande partie des médias américains soutenaient ou justifiaient encore l’apartheid sud-africain, l’oppression israélienne et les escadrons de la mort d’Amérique centrale, les Nations unies défendaient les peuples opprimés de ces pays. Nous avions le droit international de notre côté. Nous avions les droits de l’homme de notre côté. Nous avions les principes de notre côté. Notre autorité était ancrée dans notre intégrité. Mais pas plus.

Au cours des dernières décennies, des éléments clés de l’ONU ont cédé au pouvoir des États-Unis et à la peur du lobby israélien, pour abandonner ces principes et se retirer du droit international lui-même. Nous avons beaucoup perdu dans cet abandon, notamment notre propre crédibilité mondiale. Mais c’est le peuple palestinien qui a subi les plus grandes pertes à cause de nos échecs. L’ironie de l’histoire veut que la Déclaration universelle des droits de l’homme ait été adoptée l’année même où la Nakba a été perpétrée contre le peuple palestinien. Alors que nous commémorons le 75e anniversaire de la DUDH, nous ferions bien d’abandonner le vieux cliché selon lequel la DUDH est née des atrocités qui l’ont précédée, et d’admettre qu’elle est née en même temps que l’un des génocides les plus atroces du XXe siècle, celui de la destruction de la Palestine. D’une certaine manière, les auteurs de la Constitution promettaient les droits de l’homme à tout le monde, sauf au peuple palestinien. N’oublions pas non plus que les Nations unies ont commis le péché originel de faciliter la dépossession du peuple palestinien en ratifiant le projet colonial européen qui s’est emparé des terres palestiniennes et les a remises aux colons. Nous avons beaucoup de choses à nous faire pardonner.

Mais la voie de l’expiation est claire. Nous avons beaucoup à apprendre de la position de principe adoptée ces derniers jours dans des villes du monde entier, où des masses de personnes s’élèvent contre le génocide, même au risque d’être battues et arrêtées. Les Palestiniens et leurs alliés, les défenseurs des droits de l’homme de tous bords, les organisations chrétiennes et musulmanes et les voix juives progressistes qui disent "pas en notre nom", montrent tous la voie. Il ne nous reste plus qu’à les suivre.

Hier, à quelques rues d’ici, la gare Grand Central de New York a été complètement envahie par des milliers de défenseurs juifs des droits de l’homme, solidaires du peuple palestinien et exigeant la fin de la tyrannie israélienne (beaucoup d’entre eux risquant d’être arrêtés). Ce faisant, ils ont éliminé en un instant l’argument de propagande de la hasbara israélienne (et le vieux trope antisémite) selon lequel Israël représente en quelque sorte le peuple juif. Ce n’est pas le cas. Et, en tant que tel, Israël est seul responsable de ses crimes. Sur ce point, il convient de répéter, malgré les calomnies du lobby israélien, que la critique des violations des droits de l’homme par Israël n’est pas antisémite, pas plus que la critique des violations saoudiennes n’est islamophobe, la critique des violations du Myanmar n’est anti-bouddhiste, ou la critique des violations indiennes n’est anti-hindouiste. Lorsqu’ils cherchent à nous faire taire par des calomnies, nous devons élever la voix, et non la baisser.

J’espère que vous conviendrez, Monsieur le Haut Commissaire, qu’il s’agit là de l’essence même de l’expression de la vérité au pouvoir.

Mais je trouve également de l’espoir dans les parties des Nations Unies qui ont refusé de compromettre les principes de l’Organisation en matière de droits de l’homme, en dépit des énormes pressions exercées en ce sens. Nos rapporteurs spéciaux indépendants, nos commissions d’enquête et nos experts des organes de traités, ainsi que la plupart des membres de notre personnel, ont continué à défendre les droits de l’homme du peuple palestinien, alors même que d’autres parties des Nations unies (même au plus haut niveau) ont honteusement courbé l’échine devant le pouvoir. En tant que gardien des normes et standards en matière de droits de l’homme, le HCDH a le devoir particulier de défendre ces normes. Notre tâche, je crois, est de faire entendre notre voix, du Secrétaire général à la dernière recrue de l’ONU, et horizontalement dans l’ensemble du système des Nations unies, en insistant sur le fait que les droits de l’homme du peuple palestinien ne font l’objet d’aucun débat, négociation ou compromis, où que ce soit sous le drapeau bleu.

À quoi ressemblerait alors une position fondée sur les normes des Nations unies ? À quoi travaillerions-nous si nous étions fidèles à nos admonestations rhétoriques sur les droits de l’homme et l’égalité pour tous, la responsabilité pour les auteurs, la réparation pour les victimes, la protection des personnes vulnérables et l’autonomisation des détenteurs de droits, le tout dans le cadre de l’État de droit ? La réponse, je crois, est simple : si nous avons la lucidité de voir au-delà des écrans de fumée propagandistes qui déforment la vision de la justice pour laquelle nous avons prêté serment, le courage d’abandonner la peur et la déférence à l’égard des États puissants, et la volonté d’embrasser véritablement la bannière des droits de l’homme et de la paix. Certes, il s’agit d’un projet à long terme et d’une montée en flèche. Mais nous devons commencer maintenant ou nous abandonner à une horreur indicible. Je vois dix points essentiels :

1 — Une action légitime : Tout d’abord, nous devons, au sein des Nations unies, abandonner le paradigme d’Oslo, qui a échoué (et qui est en grande partie fallacieux), sa solution illusoire à deux États, son Quartet impuissant et complice, et son assujettissement du droit international aux diktats de l’opportunisme politique présumé. Nos positions doivent être fondées sans équivoque sur les droits de l’homme et le droit international.

2 — Une vision claire : Nous devons cesser de prétendre qu’il s’agit simplement d’un conflit territorial ou religieux entre deux parties belligérantes et admettre la réalité de la situation dans laquelle un État au pouvoir disproportionné colonise, persécute et dépossède une population indigène sur la base de son appartenance ethnique.

3 — Un État unique fondé sur les droits de l’homme : Nous devons soutenir l’établissement d’un État unique, démocratique et laïque dans toute la Palestine historique, avec des droits égaux pour les chrétiens, les musulmans et les juifs, et, par conséquent, le démantèlement du projet colonialiste profondément raciste et la fin de l’apartheid sur tout le territoire.

4 — Lutte contre l’apartheid : Nous devons réorienter tous les efforts et toutes les ressources des Nations unies vers la lutte contre l’apartheid, comme nous l’avons fait pour l’Afrique du Sud dans les années 1970, 1980 et au début des années 1990.

5 — Retour et indemnisation : Nous devons réaffirmer et insister sur le droit au retour et à l’indemnisation complète de tous les Palestiniens et de leurs familles qui vivent actuellement dans les territoires occupés, au Liban, en Jordanie, en Syrie et dans la diaspora à travers le monde.

6 — Vérité et justice : Nous devons appeler à un processus de justice transitionnelle, utilisant pleinement les décennies d’enquêtes, d’investigations et de rapports accumulés par les Nations Unies, afin de documenter la vérité et de garantir la responsabilité de tous les auteurs, la réparation de toutes les victimes et les remèdes aux injustices documentées.

7 — La protection : Nous devons insister sur le déploiement d’une force de protection de l’ONU dotée de ressources suffisantes et d’un mandat solide pour protéger les civils de la rivière à la mer.

8 — Désarmement : Nous devons plaider pour le retrait et la destruction des stocks massifs d’armes nucléaires, chimiques et biologiques d’Israël, de peur que le conflit ne conduise à la destruction totale de la région et, éventuellement, au-delà.

9 — La médiation : Nous devons reconnaître que les États-Unis et les autres puissances occidentales ne sont pas des médiateurs crédibles, mais plutôt des parties au conflit qui sont complices d’Israël dans la violation des droits des Palestiniens, et nous devons les engager en tant que tels.

10 — Solidarité : Nous devons ouvrir grand nos portes (et celles du SG) aux légions de défenseurs des droits de l’homme palestiniens, israéliens, juifs, musulmans et chrétiens qui sont solidaires du peuple de Palestine et de ses droits de l’homme, et mettre un terme au flux incontrôlé de lobbyistes israéliens vers les bureaux des dirigeants de l’ONU, où ils prônent la poursuite de la guerre, de la persécution, de l’apartheid et de l’impunité, et dénigrent nos défenseurs des droits de l’homme pour leur défense de principe des droits des Palestiniens.

Il faudra des années pour y parvenir et les puissances occidentales nous combattront à chaque étape du processus, c’est pourquoi nous devons faire preuve de fermeté. Dans l’immédiat, nous devons œuvrer en faveur d’un cessez-le-feu immédiat et de la fin du siège de Gaza, nous opposer au nettoyage ethnique de Gaza, de Jérusalem et de la Cisjordanie (et d’ailleurs), documenter l’assaut génocidaire à Gaza, contribuer à l’acheminement d’une aide humanitaire massive et à la reconstruction des Palestiniens, prendre soin de nos collègues traumatisés et de leurs familles, et nous battre comme des diables pour une approche fondée sur des principes dans les bureaux politiques de l’ONU. L’échec de l’ONU en Palestine jusqu’à présent n’est pas une raison pour nous de nous retirer.

Au contraire, il devrait nous donner le courage d’abandonner le paradigme du passé, qui a échoué, et de nous engager pleinement dans une voie plus fondée sur des principes. En tant que HCDH, rejoignons avec audace et fierté le mouvement anti-apartheid qui se développe dans le monde entier, en ajoutant notre logo à la bannière de l’égalité et des droits de l’homme pour le peuple palestinien. Le monde nous observe. Nous devrons tous rendre compte de notre position à ce moment crucial de l’histoire. Prenons le parti de la justice.

Je vous remercie, Monsieur le Haut Commissaire Volker, d’entendre ce dernier appel de mon bureau. Dans quelques jours, je quitterai le Bureau pour la dernière fois, après plus de trois décennies de service. Mais n’hésitez pas à me contacter si je peux vous être utile à l’avenir.

Craig MOKHIBER
28 octobre 2023.

Une personne misérable est venue au service de l'Imam Ali (aleyhi salam ) et a commencé à demander :
 Ô Ameer-ul-Momneen, vous dites qu'Allah a créé des milliers de bénédictions pour les êtres humains dans le monde.
Alors ma question est pourquoi Allah a-t-il créé cette douleur et cette souffrance ?

Puis l'Imam Ali (as) a dit : Ô homme, souvenez-vous que l'une des grandes bénédictions d'Allah s'appelle chagrin et rend grâce à Allah qu'il a créé.

L'homme a été très surpris d'entendre cela de l'Imam Ali (as) et Il a dit : "O Ali, le chagrin est-il une bénédiction ? "

Alors l'imam (as) a dit : Ô homme, le chagrin fortifie l'homme.

Quand Allah veut donner une position élevée et récompenser qui il veut alors il lui donne le chemin de la souffrance.

Pour qu'il puisse devenir fort et apprendre assez pour atteindre sa destination.

O homme, souviens-toi que le chagrin de l'homme est de lui apprendre quelque chose, mais hélas, l'homme pleure à cause de cette douleur.

O homme, peu importe combien l'homme pleure à cause de la douleur et de la douleur, cette douleur et cette douleur ne prendront pas fin.

Parce que le chagrin et la souffrance ne sont pas venus faire pleurer l'homme, mais ils viennent lui apprendre quelque chose.

O homme, quand tu apprends du chagrin qu'Il veut t'enseigner, alors ton chagrin prendra fin automatiquement.

(Questions du peuple et réponses de Prince des Croyants,  Imam Ali ibn AbiTalib, vol: 01)
samedi, 20 janvier 2024 07:42

Le mois rajab

 Réciter le du‘â’ suivant que l’Imam Jafar al-Sâdiq récitait chaque jour de Rajab :

« Khâb-al-wâfidûna ‘alâ ghayrika wa khasir-al-muta‘arridhûna illâ laka, wa dhâ‘a-l-mulimmûna illâ bika, wa ajdab-al-muntaji‘ûna illâ man-intaja‘a fadhluka. Bâbuka maftûhun li-r-râghibîna wa khayruka mab-thûlun li-t-tâlibîna, wa fadhluka mubâhun li-l-âmilîna, wa rizquka mabsûtun li-man ‘açâka, wa hilmuka mu‘taridhun li-man nâwâka. ‘âdatuk-al-ihsânu ilâ-l-musî’îna, wa sabîluk-al-ibqâ’i ‘alâ-l-mu‘tadîna. Allâhumma fa-hdinî hudâ-l-muhtadîna, wa-rzuqnî-jtihâd-al-mujtahidîna, wa lâ taj‘alnî min-al-ghâfilîn-al-mub‘adîn-a, wa-gh-fir lî yawm-ad-dîn-i »

(Seront déçus ceux qui se rendent chez quelqu’un d’autre que Toi, perdants ceux qui sollicitent la bienfaisance de quelqu’un d’autre que Toi, égarés ceux qui se dirigent vers quelqu’un d’autre que Toi, reviendront bredouilles ceux qui recherchent des faveurs, en dehors de Toi. Ta porte est ouverte à ceux qui désirent quelque chose, Ton bienfait est généreusement offert aux solliciteurs, Ta faveur est à la disposition de ceux qui espèrent (l’obtenir), La subsistance (dont Tu es le pourvoyeur) est offerte (même) à ceux qui Te désobéissent, Ta clémence est Ta réaction à ceux qui se montrent hostiles envers Toi. Ton habitude est la bienfaisance envers ceux qui font le mal, et Ta voie est de T’apitoyer sur les transgresseurs. O mon Dieu ! Guide-moi donc de la guidance des ceux qui sont bien-guidés, accorde-moi le savoir des mujtahids (juristes), ne  fais pas que je sois au nombre des oublieux et profanes, et pardonne-moi le Jour de la Religion)
 
خَابَ الْوَافِدُونَ عَلَى غَيْرِكَ ، وَ خَسِرَ الْمُتَعَرِّضُونَ إِلَّا لَكَ ، وَ ضَاعَ الْمُلِمُّونَ إِلَّا بِكَ ، وَ أَجْدَبَ الْمُنْتَجِعُونَ إِلَّا مَنِ انْتَجَعَ فَضْلَكَ ، بَابُكَ مَفْتُوحٌ لِلرَّاغِبِينَ ، وَ خَيْرُكَ مَبْذُولٌ لِلطَّالِبِينَ ، وَ فَضْلُكَ مُبَاحٌ لِلسَّائِلِينَ ، وَ نَيْلُكَ مُتَاحٌ لِلْآمِلِينَ ، وَ رِزْقُكَ مَبْسُوطٌ لِمَنْ عَصَاكَ ، وَ حِلْمُكَ مُعْتَرِضٌ لِمَنْ نَاوَاكَ ، عَادَتُكَ الْإِحْسَانُ إِلَى الْمُسِيئِينَ ، وَ سَبِيلُكَ الْإِبْقَاءُ عَلَى الْمُعْتَدِينَ ، اللَّهُمَّ فَاهْدِنِي هُدَى الْمُهْتَدِينَ ، وَ ارْزُقْنِي اجْتِهَادَ الْمُجْتَهِدِينَ ، وَ لَا تَجْعَلْنِي مِنَ الْغَافِلِينَ الْمُبْعَدِينَ ، وَ اغْفِرْ لِي يَوْمَ الدِّينِ
La nuit des Ragha'ib est la première nuit du mois de Rajab selon la narration du Prophète (que la paix soit sur lui). C'est une nuit bénie où les anges descendent sur terre, apportant avec eux la miséricorde divine pour l'humanité. Les musulmans sont encouragés à accomplir diverses actions spéciales cette nuit, telles que le jeûne du jeudi précédant la première nuit du vendredi de Rajab, ainsi que la prière de douze unités entre l'Isha et la nuit.

Le Prophète (que la paix soit sur lui) a enseigné des actes spécifiques à accomplir cette nuit, dont le jeûne du jour du jeudi précédent, la prière de douze unités, et la récitation de sourates spécifiques à chaque unité de prière. Après cela, il est recommandé de faire des invocations, demandant à Allah avec dévotion. La nuit qu'les anges appellent "La Nuit des Vœux" survient lorsque deux tiers de la nuit passent, et aucun ange ne reste dans les cieux et sur la terre, excepté ceux rassemblés autour de la Kaaba. Dieu les observe et leur demande : "Mes anges, demandez-Moi ce que vous voulez." Ils répondent : "Notre Seigneur, nous te demandons de pardonner aux jeûneurs du mois de Rajab." Dieu, exalté soit-Il, dit : "Cela a été accordé."

Le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a recommandé plusieurs actions durant cette nuit, dont le jeûne du jeudi précédant la première nuit du mois de Rajab, ainsi que la prière de douze unités entre la prière d'Isha et la fin de la nuit. Chaque unité de prière doit être conclue par les témoignages et les salutations rituelles. Il est recommandé de réciter la sourate Al-Fatiha une fois, la sourate Al-Qadr trois fois, et la sourate Al-Tawhid douze fois dans chaque unité.

Après avoir complété les unités de prière, il est recommandé de mentionner Dieu soixante-dix fois en disant "Ô Dieu, prie sur Muhammad, le prophète illettré, et sur sa famille." 
للَّهُمَّ صَلِّ عَلَی مُحَمَّدٍ النَّبِیِّ الْأُمِّیِّ وَ عَلَی آلِهِ
Ensuite, il est conseillé de se prosterner et de dire soixante-dix fois "Glorifié et Saint est le Seigneur des anges et de l'Esprit."
سُبُّوحٌ قُدُّوسٌ رَبُّ الْمَلائِکَهِ وَ الرُّوحِ
Ensuite, relevez la tête et dites soixante-dix fois : "Seigneur, pardonne, sois miséricordieux, et passe outre ce que Tu sais, car Tu es le Plus Haut, le Plus Grand."
رَبِّ اغْفِرْ وَ ارْحَمْ وَ تَجَاوَزْ عَمَّا تَعْلَمُ إِنَّکَ أَنْتَ الْعَلِیُّ الْأَعْظَمُ

Prosternez-vous une fois de plus et dites soixante-dix fois : "Glorifié et Saint est le Seigneur des anges et de l'Esprit."
سُبُّوحٌ قُدُّوسٌ رَبُّ الْمَلائِکَهِ وَ الرُّوح
samedi, 20 janvier 2024 07:33

Mois de Rajab

Le jeûne durant ce mois commande beaucoup d’autres récompenses spirituelles.
Celui qui ne peut, pour une raison ou une autre, jeûner pendant ce mois, qu’il récite chaque jour 100 fois le tasbîh (Glorification d’Allah) suivant pour obtenir la récompense décernée au jeûne :

« Subhân-al-Ilâh-il-Jalîl! Subhâna man lâ yanbaghî-t-tasbîhu illâ lahu! Subhân-al-a‘azz-il-akram! Subhân man labis-al-‘izza wa Huwa lahû ahlun »

‎سُبْحانَ اللهِ الجليل سُبْحانَ مَنْ لا يَنْبَغي اْلْتَسْبيحُ اِلا لَهُ سُبْحانَ الاَعَزِّ الاّكرَم سُبْحانَ مَنْ لَبِسَ العِزَّ وَ هوَ لَهُ اَهْلٌ

(Gloire à Allah, le Majestueux! Gloire à Celui en dehors Duquel personne n’a le droit à la glorification! Gloire à Allah le Plus-Puissant, le Plus-Noble! Gloire à Celui Qui se revêt de la Puissance dont Il est tout à fait Digne!)

Par l’équipe du site Press TV

Le quartier général du groupe terroriste basé au Pakistan, « Jaish Al-Adl », a été bombardé mardi soir par un barrage de missiles, qui a détruit l’infrastructure terroriste du groupe.

L’opération militaire tant attendue contre le redoutable groupe terroriste basé dans la région frontalière du Pakistan – la province du Baloutchistan, au sud-ouest du Pakistan – a suscité un débat intense sur les réseaux sociaux à propos du groupe terroriste, de ses activités et de ses origines.

Nous essayons d’expliquer le passé et le présent du groupe terroriste « Jaish Al-Adl », qui a été impliqué dans de nombreuses attaques terroristes sur le sol iranien, notamment en décembre, lorsque 11 policiers ont été tués dans le sud-est de la province du Sistan-Baloutchistan.

Qu’est-ce que Jaish Al-Adl et qui sont ses dirigeants ?

Le groupe terroriste a été fondé en 2012 par des membres de Jondallah, un autre groupe terroriste basé au Pakistan qui a été détruit par les agences de sécurité iraniennes et a cessé d'exister après la capture puis l'exécution de son chef Abdolmalek Rigi en juin 2010.

Rigi, le cerveau de plusieurs attaques terroristes meurtrières en Iran, a été arrêté en février 2010 alors qu'il effectuait un vol entre Dubaï et le Kirghizistan, puis exécuté à la prison d'Evin le 19 juin 2010.

Dans un communiqué de l'époque, la justice iranienne avait déclaré que le chef du groupe terroriste était « responsable du meurtre de 154 membres des forces de sécurité et d'autres innocents, depuis 2003 » et qu'il était « lié à des membres des services de renseignement étrangers ».

Le groupe terroriste « Jaish Al-Adl » prétend lutter pour « l’indépendance » de la province du Sistan-Baloutchistan et son mode opératoire cible les civils et les commissariats de police de la province pour fomenter le chaos et le désordre.

L'idéologie meurtrière du groupe se reflète dans son logo de couleur verte, représentant un fusil d'assaut.

La direction actuelle du groupe terroriste « Jaish Al-Adl » n’est pas connue publiquement, à l’exception de Salahuddin Farouqui et de son adjoint le mollah Omar Darakhshan, qui dirigeraient les activités militantes quotidiennes du groupe.

Farouqui est né en 1979 à Rask, dans la province du Sistan-Baloutchistan, et entretient de solides liens tribaux avec les groupes baloutches de la province pakistanaise du Baloutchistan.

Il a ouvertement exprimé son opposition au gouvernement iranien, s'est engagé à démembrer le pays et a soutenu sans vergogne l'agression israélienne et américaine contre la Syrie.

Darakhshan est le frère du mollah « Mauluk » Darakhshan, le séparatiste iranien baloutche assassiné et fondateur de Sipah-e-Rasoul Allah dans les années 1990, un allié clé des groupes anti-chiites basés au Pakistan.

Combien d’attentats a-t-il menés en Iran ?

Le groupe terroriste « Jaish Al-Adl » a été directement impliqué dans un certain nombre d’attaques meurtrières sur le sol de la République islamique d’Iran, principalement dans la province du Sistan-Baloutchistan, au sud-ouest du pays.

Le groupe a revendiqué toutes ces attaques via ses réseaux sociaux.

Plus récemment, ce groupe terroriste a revendiqué en décembre une attaque contre un commissariat de police, lors de laquelle 11 policiers ont été tombés en martyr.

L’une des premières attaques a eu lieu en août 2012, lorsque 10 membres du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) sont morts en martyr dans une attaque meurtrière.

En octobre 2013, le groupe terroriste a revendiqué une attaque qui a entraîné la mort en martyre de 14 gardes-frontières iraniens dans la ville de Saravan, dans la province du Sistan-Baloutchistan.

Quelques semaines plus tard, un procureur de la ville de Zabol et son chauffeur ont été assassiné lors d'une attaque ciblée. En novembre de la même année, le groupe a attaqué une patrouille de la police des frontières, tuant 14 personnes et en blessant 6 autres.

En février 2014, cinq policiers iraniens ont été enlevés par le groupe terroriste basé au Pakistan, ce qui a incité les autorités iraniennes à émettre de sévères avertissements au groupe ainsi qu'aux autorités pakistanaises.

En octobre de la même année, trois membres des forces de sécurité ont été tués dans la province du Sistan-Baloutchistan.

En avril 2015, huit gardes-frontières iraniens ont été tués dans une attaque transfrontalière perpétrée par le groupe terroriste basé au Pakistan, qui a été suivie quelques jours plus tard par une autre attaque, au cours de laquelle deux officiers du CGRI ont été tués.

En avril 2017, le groupe a revendiqué la responsabilité d'une embuscade, dans laquelle neuf gardes-frontières, qui patrouillaient à la frontière entre le Pakistan et l'Iran, ont perdu la vie.

En octobre 2018, le groupe terroriste a kidnappé 12 membres des forces de sécurité et les a emmenés au Pakistan, dont cinq ont été libérés un mois plus tard et quatre autres, en mars 2019.

En décembre 2019, le groupe terroriste « Jaish Al-Adl » a revendiqué un attentat suicide dans la ville portuaire de Chabahar, qui a tué deux policiers et en a blessé 40 autres.

En janvier et février 2019, une série d’attaques ont été signalées dans la province du Sistan-Baloutchistan, faisant de nombreuses victimes, tant civiles que militaires.

L’une des attaques les plus importantes est survenue le 13 février 2019, lorsqu’un attentat suicide contre un bus transportant des officiers du CGRI a fait au moins 27 martyrs, les dirigeants iraniens l’ayant fermement condamné.

Les dirigeants iraniens ont, à maintes reprises, exhorté les autorités pakistanaises à freiner les activités du groupe terroriste.

Quels sont ses liens avec d’autres groupes terroristes et avec l’Occident ?

Selon des sources de renseignement, le groupe reçoit le soutien financier et militaire du régime israélien ainsi que des États-Unis et d’autres pays occidentaux pour ses activités terroristes en Iran.

Il est intéressant de noter qu’il s’agit d’une organisation terroriste désignée aux États-Unis outre qu'au Japon, en Nouvelle-Zélande et en Iran. En Iran, il est connu sous le nom de « Jaish Al-Zulm » (le parti de l’injustice).

En 2008, l’ancien chef de l’armée pakistanaise Mirza Aslam Baig a révélé que les États-Unis soutenaient militairement et financièrement le Jondallah, l’organisation mère de « Jaish Al-Adl », pour déstabiliser l’Iran.

Il a déclaré que l’armée américaine formait les combattants de Jondallah pour attiser les troubles dans la région frontalière de l’Iran et « affecter les liens cordiaux entre l’Iran et son voisin le Pakistan ».

Il existe également des informations fiables sur le lien étroit du groupe avec le groupe terroriste Daech et Al-Qaïda, car ils partagent la même idéologie takfiriste et terroriste et qu’ils considèrent l’Iran comme le principal adversaire.

Dans une interview accordée au Midstone Centre en novembre 2023, le porte-parole du groupe terroriste « Jaish Al-Adl », Hossein Balouch, a refusé de commenter l’attaque du sanctuaire de Chah Cheragh en octobre 2023, revendiquée par le groupe terroriste Daesh.

« Nous ne voulons pas répondre à cette question pour le moment », a-t-il déclaré, soulignant l’alliance étroite du groupe avec Daesh et sa possible implication dans l’attaque ignoble.

Des dizaines de civils palestiniens, dont des femmes et des enfants, ont été tués et de nombreux d’autres blessés lors d'une nouvelle série de frappes israéliennes contre la bande de Gaza, alors que le génocide commis par le régime occupant dans le territoire assiégé se poursuit depuis 105  jour.

L'agence de presse officielle palestinienne WAFA a déclaré ce vendredi 19 janvier que ces personnes ont été tuées ou blessées au cours des dernières heures à la suite des frappes aériennes, des bombardements et des bombardements navals israéliens visant plusieurs zones de Gaza.

« Selon les sources médicales 77 civils ont été tués et des dizaines d'autres blessés au cours des dernières heures en raison de l'agression israélienne en cours sur le territoire occupé, portant à 24 620 le nombre total de personnes tombées en martyrs depuis le début de la guerre israélienne, et à 6 1830 le nombre de blessés avec des milliers de portés disparus », a indiqué WAFA.

La marine iranienne a envoyé une nouvelle flottille de combat et d’entraînement en haute mer pour une mission à plusieurs volets.

La flotte, composée des navires de guerre Bouchehr et Tunb, a quitté vendredi 19 janvier la ville portuaire méridionale de Bandar Abbas lors d'une cérémonie en présence du contre-amiral Shahram Irani.

S'adressant à la cérémonie, le commandant de la Marine a déclaré que la flottille avait été envoyée pour une « mission lourde et multidimensionnelle ».

Les ministres iranien et pakistanais des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian et Jalil Abbas Jilani, se sont entretenus au téléphone ce vendredi 19 janvier.

En réponse à l’appel téléphonique de son homologue pakistanais, le ministre iranien des Affaires étrangères a souligné la place importante qu’occupe le Pakistan dans la politique étrangère avant de déclarer : « Nous devrons poursuivre avec plus de sérieux l’axe de coopération sécuritaire et militaire, convenu et souligné par les autorités des deux pays dans le passé. »

« Les forces de sécurité iraniennes réagissent dès le début à toute opération terroriste dans leurs bases opérationnelles et ne permettent pas aux terroristes de se déplacer de manière opérationnelle », a affirmé Amir-Abdollahian.

Faisant référence à la récente opération antiterroriste iranienne contre le groupe Jaish al-Zolm, qui a assumé la responsabilité de nombreuses opérations terroristes, dont la récente attaque contre le commissariat de Rask, le chef de la diplomatie iranienne a souligné : « cette opération fait partie des tâches immédiates de la base opérationnelle du Sistan-Baloutchistan, afin de neutraliser immédiatement la menace terroriste. Selon les preuves, plus de cinquante terroristes se préparaient à mener une attaque terroriste contre l'Iran à cet endroit, qui a échoué grâce à l'action opportune des forces iraniennes. »

 

Lundi, à minuit pile, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) iranien a lancé un barrage de missiles sur un centre d'espionnage du service d'espionnage israélien, Mossad au Kurdistan irakien, le détruisant complètement.

Parmi les personnes tuées lors de l'opération figurait le nom de Peshraw Majid Agha Dizayee, un magnat du pétrole multimillionnaire kurde qui entretenait des liens étroits avec le Mossad et avait fait fortune grâce à l'exportation illégale de pétrole irakien vers le régime de Tel-Aviv.

La présence de Dizayee et de ses complices au complexe d'espionnage d'Erbil laissait penser qu'une réunion de grande importance était probablement en cours au moment de l'attaque, selon des sources bien informées.

Dizayee dirigeait le conglomérat Falcon Group, avec des intérêts commerciaux dans les domaines de la sécurité, du pétrole, du gaz, de la construction et de l'agriculture, selon les médias kurdes.