
تقي زاده
La capacité de Qadir pour la lutte contre les takfiris et les wahhabites
Les enseignements de Qadir peuvent contribuer à l’union des chiites et des sunnites, et à la lutte contre les sectes déviantes des takfiris et des wahhabites.
Seyed Mohamad Ali Hosseini, chercheur en sciences islamiques et membre de l’association « Rurshid » chargé de la présentation de Qadir et du Sahife Sajadieh, dans un entretien avec l’Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré que les enseignements de Qadir pouvaient contribuer à l’union des chiites et des sunnites, et à la lutte contre les sectes déviantes des takfiris et des wahhabites.
« L’objectif du prophète (AS) était d’empêcher les divisions au sein de la communauté, c’est la raison pour laquelle il lui a été révélé de désigner Ali (AS) comme successeur. Toutes les écoles islamiques et même les wahhabites, ont une grande estime pour l’Imam Ali (AS) même si elles n’acceptent pas toutes sa wilayat. L’Imam Ali (AS) peut donc être l’axe d’unité des musulmans, comme le hadith de Qadir qui existe dans les livres sunnites et chiites. Les musulmans obéissaient au prophète (AS) mais ne pensaient pas qu’un jour, le prophète (AS) ne serait plus parmi eux, c’est pourquoi Dieu a révélé le verset 144 de la sourate Ale Imran: «أَفَإِن مَّاتَ أَوْ قُتِلَ انقَلَبْتُمْ عَلَى أَعْقَابِكُمْ ».
Est-il possible que le prophète (AS) ait négligé la question de sa succession qui est la condition de la survie de l’islam et pouvait éviter les divisions ?
Aujourd’hui, nous voyons que certains qui se disent musulmans, donnent des fatwas qui autorisent le meurtre de leurs frères.
Moise (AS) qui avait désigné Haroun comme remplaçant pendant son absence, après quarante nuits à son retour, vit que les gens étaient devenus des idolâtres. Il demanda alors à Haroun pourquoi il n’avait rien fait et Haroun lui répondit qu’ils voulaient le tuer et qu’il avait eu peur d’être accusé d’avoir créé des divisions dans la communauté (Taha 94): «انی خشيت ان تقول فرقت بين بنیاسرائيل ».
Le prophète de l’islam (AS) a déclaré: «يا علی انت منی بمنزلة هارون من موسی»: « Ali tu es pour moi ce qu’Haroun était pour Moise ».
Alors que l’Imam Ali (AS) était occupé par les funérailles du Prophète (AS), les musulmans se sont choisi un dirigeant et l’Imam Ali (AS) a du garder le silence pour ne pas nuire à l’union de la communauté. L’Imam Ali (AS) a abandonné son droit à la succession et nous devons aujourd’hui aussi garder le silence dans de nombreuses questions », a-t-il dit.
Pakistan: le Premier ministre demande à Washington de cesser les attaques de drones
Le Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif a pressé mardi les Etats-Unis de cesser les attaques de drones, affirmant qu'il s'agissait d'une violation de la souveraineté de son pays.
Selon M. Sharif, qui s'exprimait lors d'une conférence à Washington à la veille d'une rencontre avec Barack Obama à la Maison Blanche, ces attaques sont un obstacle "majeurs" dans les relations entre les deux pays.
"Je voudrais en premier lieu insister sur la nécessité d'arrêter les attaques de drones", a déclaré M. Sharif lors d'un discours à l'Institut américain pour la paix.
Il a rappelé qu'une conférence inter-partis au Pakistan avait conclu que "l'usage de drones était non seulement une violation de la souveraineté" du pays, "mais qu'il se faisait aussi au détriment" des efforts pakistanais de lutte contre le terrorisme.
Dans un rapport, Amnesty International a appellé mardi les Etats-Unis à rendre publiques les informations sur ces tirs pour savoir s'ils respectent le droit international, ce qui pourrait être le cas par exemple s'ils visent à neutraliser une menace imminente pour Washington.
Depuis 2004 entre 2.000 et 4.700 personnes, dont des centaines de civils, selon différentes évaluations, ont été tuées par plus de 300 tirs de drones américains dans les zones tribales du nord-ouest pakistanais.
LE PELERINAGE D'ADIEU DU PROPHETE. SON SERMON A GHADIR KHUM. LA SIGNIFICATION D'AHL-UL-BAYT EXPLIQUÉE
L'an dix de l'Hégire commença avec l'arrivée de nouveaux ambassadeurs. Diverses tribus de la c6te du Yémen, de Hadramaout, et de la c6te du Sud, envoyèrent des délégations pour signifier leur soumission au Prophète et leur adhésion à sa Foi.
Deux chefs de Banî Kindah, de Hadramaout, en l'occurrence A1-Ach`ath et WAlid offrirent leur propre allégeance et embrassèrent l'Islam.
Ce même Ach`ath rejoindra plus tard la rébellion qui éclatera après la mort du Prophète, et résistera avec acharnement à l'adversaire qui aura finalement besoin de renforts.
Il finira toutefois par être fait prisonnier, non sans difficulté, et envoyé au Calife, Abû Bakr, lequel lui pardonnera malgré les protestations de `Omar - après qu'il lui aura renouvelé son allégeance, et lui offrira sa sœur, Um Farwah en mariage.
Par la suite il deviendra Khârijite en se rebellant contre `Ali. Ses fils, Mohammad et Ishâq, se feront remarquer dans l'armée que Yazîd enverra à Karbala' pour perpétrer le massacre de al-Hussayn Ibn `Ali.
Les Fonctions Missionnaires de `Ali au Yémen
Au mois de Rabî` II, de l'an dix de l'Hégire, Khâlid B. WAlid fut envoyé par le Prophète pour propager l'Islam parmi le peuple du Yémen. Mais au lieu de rapports de satisfaction à propos de son séjour de six mois dans ce pays, des plaintes contre lui parvinrent en grand nombre à Médine. Le Prophète demanda alors à `Ali de partir avec trois cents hommes pour remplacer Khâlid.
Le jeune héros exprima modestement ses réserves sur cette mission auprès de gens beaucoup plus âgés que lui et plus versés dans l'Ecriture.
Le Prophète mit alors sa main sur la poitrine de `Ali, leva les yeux vers le ciel et pria : "Ô Dieu ! Délie la langue de `Ali et guide son cœur". Puis il donna pour la guidance de `Ali, en tant que juge, cette règle : "Lorsque deux parties se présentent devant toi, ne prononce jamais un jugement en faveur de l'un sans avoir tout d'abord entendu l'autre".
Ensuite, arrangeant avec ses mains la coiffure de `Ali et lui remettant en mains propres l'Etendard de la Foi, le Prophète lui fit ses adieux. `Ali partit donc pour le Yémen où il lut la lettre du Prophète aux gens, fit des sermons selon la dictée du Prophète et prêcha les doctrines de l'Islam aux masses.
Le résultat fut un grand succès : en un jour toute la tribu de Hamadânî embrassa l'Islam. `Ali fit un rapport sur le succès de sa mission au Prophète, lequel, dès la réception de cette grande nouvelle, se prosterna, le front contre le sol, par révérence pour Dieu et Lui exprima sa gratitude. D'autres tribus suivirent, l'une après l'autre, l'exemple des Hamadânî.
Certains chefs firent hommage et prêtèrent serment d'allégeance pour leurs sujets. Ali faisait quotidiennement un rapport sur les progrès de sa mission. Puis, sur ordre du Prophète, il partit pour Najrân, y collecta les impôts dus et se dirigea ensuite vers la Mecque pour rejoindre le Prophète dans son dernier Pèlerinage, au mois de Thilhaj 10 A.H.
Pour accomplir leur vœu, quelque deux cents personnes de Yémen arrivèrent à Médine, au début de l'an 11 de l'Hégire, (l'année commence au mois de Moharram) pour présenter personnellement leur allégeance au Prophète et ce fut la dernière délégation reçue par lui.
Le Pèlerinage d'Adieu du Prophète
Etant donné que la période du Pèlerinage annuel s'approchait, le Prophète commença à faire les préparatifs en vue de son Pèlerinage à la Mecque.
I1 invita les gens de toutes les régions de la Péninsule à se joindre à lui afin qu'ils se familiarisent avec l'accomplissement correct des différents rites ayant trait aux cérémonies sacrées. Depuis son émigration à Médine, ce serait le premier et le dernier Hajj (Pèlerinage à la Mecque) du Prophète.
Cinq jours avant le début du mois de Thilhaj, le mois du Pèlerinage, le Prophète se dirigea vers la Mecque, suivi de plus de cent mille pèlerins.
Toutes ses femmes, ainsi que sa fille bien-aimée, Fâtimah, la femme de `Ali, l'accompagnèrent. Au cours de ce voyage, Abû Bakr eut un fils de sa femme Asmâ' Bint Wahab. I1 fut appelé Mohammad.
Le Prophète arriva à la Mecque le dimanche 4 Thilhaj de l'an 10 A.H. Tout de suite après son arrivée, `Ali, qui revenait du Yémen à la tête de ses hommes, rejoignit le Prophète, lequel sembla très heureux de le revoir, et lui demanda, en l'embrassant quel vœu pour le Pèlerinage il avait fait. `Ali répondit :
"J'ai fait le vœu d'accomplir le même Pèlerinage que le Prophète quoi qu'il arrive, et j'ai amené trente-quatre chameaux pour le sacrifice". Le Prophète s'écria joyeusement : "Allâh-u-Akbar" (Dieu est le plus grand), et dit qu'il en avait amené soixante-six. Et d'ajouter qu'il (`Ali) serait son partenaire dans tous les rites du Pèlerinage et dans le sacrifice. Ainsi, `Ali accomplit donc le Grand Pèlerinage avec le Prophète.
Etant donné que les différences, cérémonies devaient constituer des modèles à suivre dans l'avenir, le Prophète observa rigoureusement chaque rite, soit conformément aux Révélations faites à cet égard, soit selon l'usage patriarcal.
Ainsi, lorsqu'on amena les chameaux à offrir en sacrifice, lui et `Ali se mirent à abattre conjointement les cent chameaux qu'ils avaient apportés. Et quand on prépara un repas avec la viande des chameaux sacrifiés, le Prophète s'assit avec seulement `Ali, et personne d'autre, pour le partager.
Les cérémonies du Pèlerinage prirent fin avec le rasage des chevaux et le coupage des ongles après le sacrifice des animaux. L'habit du Pèlerinage fut alors ôté et une proclamation fut faite par `Ali, monté sur la mule du Prophète, Duldul, levant les restrictions du Pèlerinage.
A la clôture du Pèlerinage, le Prophète informa le Calendrier, abolissant l'intercalation trisannuelle et faisant l'année purement lunaire, consistant en douze mois lunaires, ce qui permit de fixer le mois du Pèlerinage selon les saisons changeants de l'année lunaire.
Le Sermon de Ghadîr Khum
Faisant ses adieux à sa ville natale, le Prophète quitta la Mecque pour Médine le 14 Thilhaj. Sur la route, le 18 Thilhaj, il ordonna qu'on fasse halte à Ghadîr Khum, une région aride aux abords de la vallée de Johfa, à trois étapes de Médine, après avoir reçu la révélation suivante: "Ô Prophète ! Fais connaître ce qui t'a été révélé (Ici allusion est faite au Commandement contenu dans la sourate al-Charh qui dit :
1- N'avons Nous pas ouvert ton cœur ?
2-3 Ne t'avons Nous pas débarrassé de ton fardeau qui pesait sur ton dos ?
4- N'avons Nous pas exalté ta renommée ?
5- Le bonheur est proche du malheur.
6- Oui, le bonheur est proche du malheur.
7- Lorsque tu es libéré de tes occupations, lève-toi pour prier.
8- et recherche ton Seigneur avec ferveur".
Dans le verset 7, Dieu a commandé au Prophète de désigner son successeur) par ton Seigneur. Si tu ne le fais pas, tu n'auras pas fait connaître Son Message. Dieu te protégera contre les hommes; Dieu ne dirige pas 1e peuple incrédule" (Sourate al-Mâ'idah, verset 67).
On affirme que le Prophète avait déjà reçu l'ordre de proclamer `Ali son successeur et avait remis à une occasion plus appropriée l'annonce de cette nomination pour éviter qu'elle soit mal prise.
A présent, ayant reçu ce Commandement, il décida de l'annoncer sans aucun retard. Aussi fit-il halte sur le lieu même où il reçut le rappel. Le terrain étant déblayé, une chaire fut formée de selles de chevaux, et Bilâl, le Muezzin, s écria à haute voix : Hayya `Alâ Khayr-il-`Amal (Ô gens, accourez à la meilleure des actions).
Et une fois les gens rassemblés autour de la chaire, le Prophète se leva prenant à sa droite Ali, dont le turban noir à deux bouts suspendus sur ses épaules avait été arrangé par le Prophète lui-même.
Le Prophète loua tout d'abord Dieu, puis s'adressant à la foule, il dit :
"Vous croyez qu'il n'y a de dieu que Dieu, que Mohammad est Son Messager et Son Prophète, que le Paradis et l'Enfer sont des vérités, que la mort et la Résurrection sont certaines, n'est-ce pas ?" Ils répondirent tous "Oui, nous le croyons".
Il les informa alors qu'il serait rappelé bientôt par son Seigneur, puis il prononça cette adjuration :
«Je vous laisse deux grands préceptes dont chacun dépasse 1'autre par sa grandeur : ce sont le Saint Coran et ma sainte progéniture (dont les membres inéchangeables sont : `Ali, Fdtimah, Hassan et Hussayn). Prenez garde dans votre conduite envers eux après ma disparition. Ils ne se sépareront pas 1'un de l'autre jusqu'à ce qu'i1s reviennent auprès de moi, au Ciel, à la Fontaine de Kawthar". Et d'ajouter : "Dieu est mon Gardien et je suis 1e gardien de tous 1es croyants».
`Ali Déclaré Successeur du Prophète
Ce disant, il prit la main de `Ali dans sa main, et la levant haut, il s'écria :
"Celui dont je suis le maître, `Ali aussi est son maître. Que Dieu soutienne ceux qui viennent en aide à `Ali el qu'IL soit l'ennemi de ceux qui deviennent les ennemis de `Ali".
Ayant répété cette proclamation trois fois, il descendit de la plate-forme dressée et fit asseoir `Ali dans sa tente où les gens vinrent le féliciter. `Omar Ibn al-Khattâb fut le premier à congratuler `Ali et à le reconnaître comme le "Tuteur de tous les croyants".
Après les hommes, toutes les femmes du Prophète ainsi que les autres dames vinrent féliciter `Ali. A la fin de cette cérémonie d'installation, le célèbre verset suivant du Coran fut révélé au Prophète :
"Aujourd'hui, j'ai perfectionné votre religion et j'ai parachevé Ma grâce sur vous; j'agrée l'Islam comme étant votre Religion" (Sourate a1-Mâ'idah, verset 3). Le prophète se prosterna en signe de gratitude.
La Signification d'Ahl-ul-Bayt Expliquée
L'expression "ma progéniture" mentionnée dans l'Adjuration signifie les saintes personnes désignées par le verset coranique suivant :
"(Ô Prophète !) Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n'est votre affection envers mes proches" (Sourate al-Chûrâ. verset 23). A la révélation de ce verset on avait demandé au Prophète de nommer les personnes dont l'amour était commandé.
I1 nomma : `Ali, Fâtimah, al-Hassan, al-Hussayn.
Les gens le soupçonnèrent alors d'avoir nommé ses chers proches afin qu'ils soient considérés avec la crainte et le respect dus après sa mort.
C'est à propos de la fidélité, de l'amour et l'obéissance envers ces personnes-là que les gens seront interrogées le Jour du Jugement, lorsqu'il sera demandé à chacun comment il s'est conduit envers elles, comment il a défendu leur cause et comment il a soutenu leurs intérêts.
Ce sont les personnages déclarés purifiés et exempts de toute impureté. Lorsque le verset coranique : "Ô vous, les Gens de la Maison ! Dieu veut seulement éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement" (Sourate al-Ahzâb, verset 33) fut révélé au Prophète, il se mit sous un manteau avec `Ali, Fâtimah, Hassan et Hussayn, et déclara que sa Maison (Famille) consistait en ces personnes seulement Um Salma, sa femme, dans la maison de laquelle la révélation était descendue, lui demanda d'être incluse dans le groupe sous le manteau, mais elle essuya un refus poli.
Depuis ce jour-là ledit groupe reçut le surnom d'Açhdb a1-Kisb.
Ce sont ces personnes que le Prophète compara au Bateau de Noé, dans lequel ceux qui avaient embarqué furent sauvés, alors que ceux qui avaient cherché secours ailleurs que dans ce Bateau furent noyés.
Ces personnes faisaient partie intégrante de la Lumière Céleste dont fut créé le Prophète.
Ce sont ces personnes pour les actions vertueuses desquelles Mohammad fut félicité par Allah, et en louange desquelles la sourate al-Dahr fut révélée. (Dans sa traduction d'Al Koran, Sale fait suivre du commentaire suivant les versets 5-10 de la Sourate al-Dahr (A1- Insân).
La traduction de ces versets par Sale :
5. Mais les justes boiront à une coupe (de vin), mélangé avec (de l'eau de) Kawthar,
6. une fontaine à laquelle boiront les serviteurs de Dieu...
7. Ils tiennent leur promesse, et redoutent un Jour dont le mal sera répandu très loin.
8. Ils nourrissent le pauvre, 1’orphelin et le captif pour l'amour de Dieu, (en disant) :
9. "Nous vous nourrissons pour plaire à Dieu seul : nous n'attendons de vous ni récompense ni gratitude;
10. Oui, nous redoutons, de la part de notre Seigneur, un jour menaçant (et) calamiteux".
La note de Sale, tirée d'A1-Baydhâwi, sur les versets 7-10: "On relate qû al-Hassan et al-Hussayn, les petits-fils de Mohammad, 6tant à un moment donné malades tous les deux, le Prophète, entre autres, leur rendit visite.
Les visiteurs demandèrent à `Ali de faire un vœu à Dieu pour la guérison de ses fils. Sur ce, `Ali, Fâtimah et Fidhdhah, leur bonne, firent le vœu de jeûner trois jours si les deux malades allaient mieux. Or, il arriva qu'ils guérirent effectivement.
La promesse fut accomplie avec un tel scrupule que le premier jour, n ayant pas de provisions à la maison, fut obligé d'emprunter trois mesures d'orge à un certain Siméon, un Juif de Khaybar. Fatima en moulut une mesure le même jour et cuisit cinq gâteaux pour le repas.
Et alors qu'ils étaient assis devant ces gâteaux pour rompre leur jeûne après le coucher du soleil, un pauvre se présenta à eux.
Ils lui donnèrent leur pain et passèrent la nuit sans rien manger, se contentant de boire de l'eau.
Le lendemain, Fâtimah, cuisit une deuxième mesure pour la même raison, mais un orphelin les pria de lui donner quelque chose à manger et ils lui offrirent leur repas, et passèrent une deuxième nuit sans manger.
La troisième jour ils donnèrent tout leur repas à un captif affamé.
A cette occasion Jibrâîl révéla au Prophète la sourate ci-dessus et informa Mohammad que Dieu le félicitait pour les vertus de sa famille".
Concernant la promesse de Dieu dans le verset 6, lisez le récit de la découverte miraculeuse par `Ali d'une fontaine pour l'approvisionnement en eau de ses armées dans le désert sablonneux de la Mésopotamie, dans le second volume).
Rien d'étonnant donc à ce que le Prophète ait mis dans la même balance ces personnalités dépouillées de fautes et de pêchés et le Livre de Dieu - le Coran - et qu'il ait déclaré les deux Poids aussi lourds l'un que l'autre. `Ali était le seul homme qui pouvait prétendre à une connaissance minutieuse du Coran.
Il proclama tout haut qu'il invitait tout un chacun à lui demander quand, où et à quelle occasion chaque verset du Coran avait été révélé au Prophète, et la fameuse déclaration :
"Je suis la Cité du Savoir, `Ali en est la Porte" ne peut que confirmer cette affirmation de `Ali.
I1 en était de même pour al-Hassan (Un noble exemple de la générosité d'A1-Hassan et de son ardeur à satisfaire Dieu en accomplissant toutes les vertus mentionnées dans Ses commandements, se trouve dans le récit suivant, entre des milliers d'autres relatifs aux Saints descendants du Prophète : "Un serviteur d'al-Hassan Fils de `Ali fit tomber sur son maître un plat bouillant alors qu'il s'asseyait à table.
Craignant la colère d'Al Hassan, il tomba sur ses genoux et se mit à répéter ces mots :
"Le Paradis est pour ceux qui refrènent leur colère". A1-Hassan répondit :
"Je ne suis pas en colère". Le serviteur poursuivit : "Et pour ceux qui pardonnent aux gens". "Je te pardonne" dit al-Hassan.
Le serviteur sembla toutefois décidé à finir le contenu de quelques versets coraniques en ajoutant : "Car Dieu aime les bienfaisants". "Puisque c'est ainsi, fit al-Hassan, je t'affranchis et je te donne quatre cents pièces d'argent". L'esclave citait les versets 133-134 de la Sourate Âle `Imrân :
"Hâtez-vous vers le pardon de votre Seigneur et vers un Jardin large comme les cieux et la terre, préparé pour ceux qui craignent Dieu; pour ceux qui font l'aumône, dans l'aisance ou dans la gêne; pour ceux qui maîtrisent leur colère; pour ceux qui pardonnent aux hommes - Dieu aime ceux qui font le bien"), al- Hussayn et Fâtimah.
Ce sont ces personnes pieuses qui étaient souvent accompagnées par les anges.
Bien que le Prophète eût informé solennellement les gens que la désignation de `Ali comme "Le Gardien de tous les croyants", était faite sur Commandement de Dieu, les gens continuèrent à le soupçonner d'avoir attribué à `Ali cette haute position sans avoir reçu un ordre de Dieu dans ce sens.
Un incident survenu quelque temps après que le Prophète eut fait l'Adjuration mérite d'être mentionné : un homme nommé Hârith B. No`mân Fihrî (ou Nadhr B. Hârith selon un autre hadith) refusa de croire le Prophète et le soupçonna d'avoir fait la proclamation par affection et amour pour `Ali.
Il alla même jusqu'à invoquer sérieusement la descente de la colère du Ciel sur lui-même, si ces soupçons n'étaient pas fondés, prière qui fut rapidement exaucée, lorsqu'une pierre tomba sur sa tête, le tuant sur-le-champ.
Conclusion en faveur de `Ali tirée de la Parole du Prophète
Le lecteur se rappelle sans doute les précédentes occasions lors desquelles le Prophète déclara `Ali son successeur, tout d'abord le jour où il se proclama publiquement Messager de Dieu en disant : "Ô fils de `Abdul-Muttalib ! Dieu n'a jamais envoyé un Messager sans qu'IL ait désigné en même temps son frère, son héritier et son successeur parmi ses proches parents"; et ensuite lorsqu'il déclara que `Ali "est à lui ce que Harûn fut à Mûsâ".
Ces propos du Prophète n'étaient pas une simple opinion personnelle qu'il exprimait, comme en témoignent ces versets coraniques : "Il ne parle pas selon son désir; mais exprime les Commandements qui lui sont révélés" (Sourate al-Najm, 3-4).
Cela signifie que lesdits propos étaient conformes aux Commandements de Dieu. Et cette dernière déclaration faite devant des milliers de gens était conforme aux précédentes déclarations, qui n'avaient jamais été retirées ni abrogées pendant une période d'une vingtaine d'années.
Se fondant sur ce qui précède, une grande partie des Musulmans considéra `Ali comme étant sans aucun doute le successeur choisi et désigné du Prophète depuis le début de sa mission prophétique.
A cette dernière occasion, il eut la distinction d'être pour les musulmans ce que le Prophète était pour eux : à savoir que `Ali devait être traité en remplaçant (successeur) du Prophète après sa mort.
Chah Hassan Jaisi, un mystique sunnite a bien expliqué la signification du terme "Mawlâ" dans sa stance qui peut se traduire ainsi :
«Vous courez ça et là pour chercher le sens de "Mawlâ". Eh bien ! `Ali est "Mawlâ" dans le même sens que le Prophète est "Mawlâ".
La comédie de Netanyaou!
Il n'est point de meilleur menteur que celui qui connaît la vérité, et l'on peut dire que la seconde est la mère du premier; aussi dire que le diable est le père du mensonge, selon le propos attribué à Jésus(béni soit-il) implique que le terrible personnage sot une créature n'agissant -selon une saine théologie- qu'avec la permission du Premier par excellence! Ceci dit, la visite américaine de Netanyaou -lui-même citoyen de l'ancienne colonie anglaise- est une comédie bien montée: il s'exprime sous forme de Jérémiades, pour reprendre l'exemple de ce prophète qui pleurait sur la patrie, dont les Sionistes nous assurent -sans y croire- qu'elle est dans les territoires d'où ils chassèrent les Arabes vers les pays environnants, alors qu'ils reprennent pratiquement à leur compte ce vers de Corneille:
Rome n'est plus dans Rome, elle est toute où je suis!
Quand Netanyaou est à New York, il est chez lui, juridiquement d'abord, et sociologiquement aussi! C'est pourquoi le but de sa négociation n'est pas de défendre son pays artificiel, mais de conquérir ce qui menace son idéal de faire du régime en question la chenille qui se transformera en un papillon aux ailes qui seraient celles d'un monde capable de se soumettre à une ordonnance financière manifeste et non plus occulte, y compris en mimant une destruction ou diminution du pouvoir "israélien": c'est en particulier l'Iran qui intéresse Netanyaou, et peu lui importe, comme à Obama, que les avoirs gelés iraniens soient débloqués, ils doivent servir à un dégel des relations, traduisez à une assimilation de l'Iran à une communauté dont la direction lui échapperait.Nous voyons, comme l'expose le magazine texan Stratfor, qu'une carte du monde se dessine, ou, mieux dit, une nouvelle configuration des intérêts états-uniens dont l'entité sioniste est un pion: ce nouvel espace recouvre , outre le continent américain dont le Mexique est la pièce essentielle sur l'échiquier, l'Asie occidentale et l'Afrique orientale, de l'Indonésie à l'Ethiopie, la Tanzanie, jusqu'à cette Afrique du Sud toujours restée dans les griffes de la finance londonienne, avant, pendant et après l'Apartheid! La conjonction de la politique israélo-américaine en Afrique, dont la destruction de la Libye khadafienne fut le résultat, la sécession du Sud du Soudan, la conséquence aussi, montre la véritable situation géostratégique des USA, les limites réelles, authentiques de l'entité sioniste qui joue à avoir une patrie, alors qu'elle est chez elle seulement dans le monde au-delà de toute limite imaginable: c'est donc à un véritable examen de cette nouvelle métamorphose qu'il convient de se livrer, pour juger du sérieux réel des conversations engagées par Netanyaou; ce n'est point lui qui menace l'Iran avec sa souffrance imaginaire, car il est hyper armé atomiquement, y compris par ses armes maritimes construi,tes par une Allemagne asservie par les Alliés et qui tente de s'émanciper dans une alliance discrète germano-russe, c'est au contraire l'Iran et l'Eurasie qui sont visées par une combat économique, une offensive reposant sur une préparation de crise financière internationale, non pas subie, mais imposée par ces groupes ou lobbies qui épuisent par l'inflation leur propre peuple, tout comme ils entreprennent d'affaiblir l'Iran.
Il ne nous appartient pas de fixer une stratégie, qui soit la fixation de remèdes, car c'est le propre du génie politique, nécessaire autant que rare, comme Spinoza le dit du philosophe, mais le devoir d'informer ou de commenter l'actualité est de dessiner la carte de la navigation, au fur et à mesure que nous pouvons relever le dessin du paysage, sans tenir compte des mots plus souvent repris que traduisant nos propres pensées.
Un point psychologique est cependant à noter: la presse sioniste ne semble pas s'alarmer du danger atomique iranien, qui est une fable, ni même non plus d'une menace sur le pays, la question des réfugiés palestiniens lui étant indifférente, mais seule reste ancrée cette terreur, dans le esprits, causée par une liturgie étrange -du moins étrangère aux fidèles chrétiens, musulmans et bouddhistes, et aux libre-penseurs qui vivent inconsciemment la religion de leurs ancêtres ou parents- reproduisant chaque année, aux fêtes des sorts ou Pourim, les malédictions contre un ministre perse Aman qui aurait voulu éradiquer la présence de leurs ancêtres supposés! Fabuleux ou non, ce récit entretient une inimitié de coeur, entendue déclamer depuis l'enfance dans une cérémonie, la seule obligatoire, dit-on, mais n forçons pas le cauchemar, et surtout n'empêchons pas le réveil des consciences devant une scène du monde, mons celle d'une Amérique nouvelle, que d'une Amérique renouvelée rêvant d'être la gardienne d'un ordre dont Netanyaou lui assure qu'il es providentiel, comme il l'entend, pour ses intérêts! C'est là que sa comédie est menteuse, qu'elle dissimule une tragédie "pour tous", comme on le dit en France du mariage!
Le cadeau des Pasdaran au chef de l'Armée de l'Air russe?
C'est sans doute l'un des plus beaux cadeaux que le commandant Viktor Bondarev, chef de l'Armée de l'Air russe! le commandant en chef du Corps des Gardiens de la Révolution islamique , le général Hajizadeh a offert un drone ScanEagel, fabriqué en Iran au commandant Bondarev au cours d'une rencontre qui a eu lieu ce lundi à Téhéran entre les deux hommes. " ce drone symbolise une partie des capacités techniques du secteur militaire en Iran. c'est un drone grandeur nature que le VGRI offre au commandant en chef de l'Armée de l'Air et à la nation russe " a annoncé le général. Interrogé sur le contenu de ses entretiens avec Bondarev, Hajizadeh l'a qualifié de très "constructif" : " nos entretiens ont porté sur différents sujets. nous avons également donné à notre hôte une vidéo tournée au cours d'une mission de surveillance des navires et des bâtiments étrangers en opération dans les eaux du Golfe persique "! Le commandant Bondarev a souligné de son côté de vastes potentiels dont jouissent la force aérienne du Corps des Gardiens de la révolution islamique : " ce sont de larges capacités qui impressionnent. ce que j'ai vu aujourd'hui montre que le CGRI est en avance sur son temps"! le commandant en chef de l'Armée de l'Air russe est arrivée dimanche à Téhéran à la tête d'une haute délégation militaire . . il a rencontré le commandant de la base aérienne de Khatam al Anbiya et a visité aussi l'académie de la force aérienne de Satari . ce lundi il s'est entretenu avec le commandant du CGRI. les deux parties ont évoqué également les S300 et le commandant russe a visité les S200 optimisés par l"'Iran.
Obama/Netanyahu : vers un clash?
Selon l'AP qui vient de publier un article signé Joseph Federman, la rupture est déjà consommée entre Obama et Netanyahu sur le nucléaire iranien :" Dimanche sur CBS, le premier ministre israélien a une nouvelle fois appelé les Etats Unis à durcir les sanctions contre l'Iran. et ce alors que les Américains n'écartent pas désormais la possibilité d'un allègement des pressions contre l'Iran" et c'est justement ce qui terrorise Netanyahu. le premier ministre de l'entité sioniste répète à qui veut l'entendre que la communauté internationale se doit de redoubler les pressions contre l'Iran ? une intensification des pression selon lui élargit à son sens les chances d'un démantèlement total du nucléaire iranien. " une bonne approche vis à vis de l'Iran ne se contenterait pas d'un accord à minima. Elle impliquerait au contraire un durcissement des sanctions et ce jusqu’à ce que les iraniens renoncent à enrichir leur uranium, et qu'il accepte le retrait de toutes leurs réserves d'uranium enrichi et la fermeture de leurs sites d'enrichissement" mais à mesure que le temps passe, Netanyahu semble moins audible !! la Maison Blanche étudie la possibilité d'un déblocage des avoirs gelés de l'Iran dans les banques américaines . certes ce n'est pas la levée des sanctions telle que le souhaite les Etats Unis mais cette démarche pourrait s'avérer plus ou moins utile. ce qui intrigue surtout les israéliens c'est qu'ils ignorent les détails des propositions de Téhéran? Certes la négociatrice Sherman est allée en personne à Tel Aviv leur faire un compte rendu de ses entretiens avec Zarif et Araqtchi, n'empêche que tout n'a pas été dit. en dépit des déclarations des officiels us comme ce monsieur anonyme qui affirme à Haaretz être au courant de tous les détails de Zarif's proposal, l'attitude teintée de colère, d'inquiétude et de manique de "Bibi " et de son entourage laisse supposer qu'Israël ne sait pas grande chose de ce qui se trame "contre lui"! Sur cette base, Yediot Aharonot prévoit un clash dans pas longtemps entre Netanyahu et Obama. : " la proposition iranienne a piqué la curiosité d'Israël - ndlr : signe qu'il n'en sait pas tout- l'entourage de Netanyahu ont peur que Zarif's proposal finisse par faire fléchir les Etats Unis . si une telle chose se produit , le clash Netanyahu/Obama sera inévitable. Yoel Gazansky , expert de l'institut d'études de sécurité nationale israélien essaie de minimiser : " les divergences de vue existent depuis toujours entre Israël et les Etats Unis, divergences qui sont liées à la différence des puissances militaires et du niveau des menaces auquel font face les Etats Unis et Israël ... mais les israéliens devront se rendre à l'évidence. Israël ne peut pas avoir tout. et il le sait . les gesticulations dont nous sommes témoins vise en effet à marquer des points avant que les l'entente Irano américaine soit conclue!
Imam Ali al-Naqi al-Hadi (P)
Le dixième Imam est Ali Naqi, Al Hâdi, fils de Muhammad (P). Sa mère était une femme magrébine du nom de Dame Samana.
L’Imam est né à Médine, le 5 Rajab, 214 A.H.
Il fut le meilleur homme de son temps, un grand érudit et la quintessence de la grandeur, de la générosité et de la douceur.
Il vivait dans une chambre très simple et passait la majeure partie de son temps à la lecture du saint Coran. Il est le dixième successeur du Prophète de l’Islam (P) et avait pour charge la protection de l’Islam de toute déviation et falsification. C’est pour cela que le calife sanguinaire de l’époque le garda toute sa vie en résidence surveillée dans un camp militaire (askar).Ainsi les contacts entre lui et ses adeptes étaient très réduits. A Médine l’imam Al Hâdi (P) était une référence incontestable pour les musulmans et c’est pour cela que le calife Al Moutawwakil le fit venir en Irak à Samarra. Mais la lumière de la guidance de l’imam était si forte que le calife ne pouvait l’éteindre. Il mourut empoisonné à Samarra, le lundi 3 Rajab, 245 A.H à l’âge de 42 ans. Il fut inhumé à Samarra où se trouve son mausolée.
A l’époque de l’imam Al Hâdi la chirurgie n’était pas bien connue. Un des musulmans avait un fils qui était malade et le médecin lui conseilla la chirurgie. Ce qui fut fait mais l’enfant succomba à la maladie et la famille blâma le père d’avoir accepté l’opération.
L’homme alla voir l’imam et lui raconta ce qui était arrivé. L’imam le rassura en lui disant qu’il n’avait fait que son devoir. Cet incident eu pour effet la réhabilitation de la chirurgie qui à l’époque ne se pratiquait que dans le monde musulman.
Les faux dévots sévissaient beaucoup à l’époque de l’imam. Et sous prétexte d’ascétisme, ils prétendaient que la beauté de la nature peut dévier les musulmans de la voie de l’adoration de Dieu. Quant à l’imam recevant un jour une fleur d’un jeune garçon , il la baisa puis la posa sur ses yeux et dit : « Quiconque reçoit une fleur , puis la pose sur ses lèvres et sur ses yeux et dit ‘’allahoumma salli ‘ala Muhammad wa ali Muhammad (mon Dieu salue et béni Muhammad et la famille de Muhammad)’’ , alors Dieu lui écrit autant de bonnes actions qu’il y a de graines de sable dans le désert de Alej et efface pour lui autant de mauvaises œuvres »
Poursuite de la vague de chiitophobie en Egypte
A la suite de l’intensification de la vague de la chiitophobie en Egypte et de la lutte des idées chiites, le chef du parti salafiste égyptien a mis en garde contre l’extension du chiisme à Assouan.
Selon le site d’information Masres, Valid Ismaïl, chef du parti salafiste de l’Egypte a prétendu que les chiites cherchaient à mettre en place une mosquée et un hosseynieh à Assouan pour diffuser l’école jaafarite.
Faisant allusion à ce que les chiites faisaient usage des méthodes soufistes dans la diffusion des idées chiites en Egypte, il a prétendu : « En s’infiltrant dans certaines associations de bienfaisance à Assouan, les chiites sont lancé de vastes activités en vue de propager l’école chiite. »
Le chef du parti salafiste égyptien a appelé les responsables sécuritaires à faire face aux chiites et d’empêcher la construction de la mosquée chiite à Assouan, soulignant: «Les forces de sécurité doivent faire face aux chiites sans la moindre indulgence.»
A rappeler qu’après la chute de l’ancien dictateur égyptien, Hosni Moubarak, les pressions exercées sur les chiites se sont intensifiées et les salafistes essaient d’empêcher les fidèles de l’Ahl-ul-Bayt(AS) de la propagation des idées chiites.
Les discussions avec les États-Unis doivent se faire dans le respect des cadres islamiques
Nous ne sommes pas à la recherche de pouvoir ni de chantage, et n’accepteront aucune oppression et aucun chantage. Javad Karimi Qodussi, membre de la Commission parlementaire de sécurité, dans un entretien avec l’Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré que les discussions avec les États-Unis devaient rester dans le cadre des limites islamiques.
« Nous ne sommes pas à la recherche de pouvoir ni de chantage, et n’accepteront aucune oppression et aucun chantage. La République islamique d’Iran conformément aux enseignements coraniques, considère le régime sioniste comme une tumeur au sein de la communauté qui est condamnée à disparaitre grâce aux peuples de Palestine, de Syrie, d’Égypte et de Jordanie, et au Hezbollah libanais.
Obama considère la sécurité d’Israël comme le leitmotiv de sa politique étrangère, sur lequel il ne fera aucune concession. Il a même déclaré qu’il était prêt à attaquer la Syrie pour défendre les intérêts des Usa dans la région. Les États-Unis ont été cependant obligés de changer de politique et de reculer cette attaque, à cause des efforts diplomatiques de la République islamique d’Iran car une attaque contre la Syrie signifiait la destruction d’Israël.
Les États-Unis ont donc été obligés de considérer l’Iran comme un interlocuteur de poids. Cela a montré que les sanctions non seulement n’ont pas affaibli notre pays mais ont augmenté sa puissance. Toute discussion avec les usa doit se faire dans le respect de la République islamique qui n’accepte ni d’opprimer ni d’être opprimée », a-t-il dit.
Félicitations d'anniversaire de l'Imam Hadi
Nom: Ali - Titre: an-Naqi (Le Pure) et al-Hadi (Le Guide) - Surnom: Abul Hasan
Père: Imam Muhammad at-Taqi (as) - Mère: Bibi Summana Khatoon (ahs)
Date de Naissance: 15 Zilhaj 212 A.H. à Madina
Martyr: 3 Rajab 254 A.H. à Samarra, Iraq - Imamat: de 220 A.H. à 254 A.H. (34 années)
Le 15 Zelhajja de l'an 212 de l'Hégire, l'Imam Ali An-Naqi, surnommé, Hadi, naquit à Médine. L'Imâm Al- Mohammad At’Taqi était le père du dixième Imâm, qui s'appelait Ali (parfois, désigné, comme Hâdi). Il a été surnommé Naqi, en raison de sa noblesse d'esprit et Hâdi, parce qu' il était le guide de l'humanité. L'Imâm a eu plus de temps, comparé à son père, pour propager les enseignements islamiques à Médine.
La Rédaction française d'ABNA présente, en cette occasion, ses félicitations à tous les épris de la sainte demeure prophétique, ainsi qu'aux épris de la justice et de l'équité.