تقي زاده

تقي زاده

Une sorte de guerre froide règne au sein des relations internationales quant à la question de la candidature du Président Bachar al-Assad pour un nouveau mandat en 2014. En effet, depuis le début des événements en Syrie, les prétendus « Amis du peuple syrien » font une fixation sur sa destitution ; ceci, après avoir échoué à modifier ses positions selon l’agenda formulé par l'ancien secrétaire d'Etat américain, Colin Powell, lors de leur célèbre rencontre en 2003.

Nombre de conversations entre diplomates indiquent que suite à l’échec de l’option militaire pour l’écarter du pouvoir comme le voulait la théorie de Robert Ford, ex-ambassadeur des USA à Damas, Washington se dirige aujourd’hui vers une nouvelle option consistant à le renverser politiquement, soit en l’empêchant de se porter candidat aux élections présidentielles prévues en 2014, soit en mobilisant tous les moyens qui pourraient les lui faire perdre si l’Occident n’arrivait pas à empêcher la tenue de ces élections avec Bachar Al-Assad comme candidat.

Ce n’est plus un secret pour personne que la Russie, l'Iran et les Etats-Unis sont divisés sur cette candidature mais, jusqu’à présent, beaucoup ignoraient que Washington et ses alliés occidentaux et arabes cherchent à dépasser cet obstacle en travaillant secrètement et de concert, au sein de leurs « salles d’opération » respectives, à échafauder des plans susceptibles de leur garantir la défaite du Président syrien au cas où ces élections auraient lieu.

Sondages occidentaux payés avec l’argent du Qatar

L'année dernière, la « Fondation du Qatar » supervisée par Cheikha Mozah, l'épouse de l'ex-Émir, a commandé une enquête d’opinion ciblant les résultats probables d'une élection présidentielle « libre » en Syrie. À remarquer que c’est une entreprise et une équipe US qui ont été chargées de cette enquête, et que le sondage devait porter sur deux échantillons de citoyens syriens : les électeurs de l’intérieur de la Syrie, et les électeurs de l’extérieur de la Syrie déplacés ou réfugiés dans les pays du Golfe, d’Afrique, et dans les États du Levant.

Le sondage avait montré que 54 % des Syriens de l’intérieur étaient pour la candidature du Président Al-Assad et son maintien pour un nouveau mandat, alors que 46% étaient contre. En revanche, 83% des Syriens déplacés dans les pays du Golfe, 93% de ceux déplacés en Afrique, et 64% de ceux déplacés dans les pays du Levant étaient contre.

Cette première enquête a été suivie par d'autres sondages non publiés, commandés auprès de sociétés françaises et étatsuniennes, et toujours financés avec l’argent arabe. Ces sondages auraient montré sensiblement les mêmes résultats : plus de 50% des Syriens de l’intérieur étaient favorables à Al-Assad, et plus de 60% des Syriens déplacés à l’étranger étaient défavorables.

Ces pourcentages sont fondamentalement très importants, car ils ont poussé Washington à insister sur deux questions particulières dans son approche de la crise syrienne : empêcher Al-Assad de se porter candidat en 2014 de peur qu’il ne gagne les élections sur la base de ces chiffres considérés fiables, et poursuivre une politique encourageant les pays voisins de la Syrie à accueillir encore plus de déplacés syriens. Politique justifiée par des considérations humanitaires mais, en réalité, liée au fait que la coalition anti-Assad a été obligée d’accepter la solution politique qui implique des élections présidentielles avec sa participation. Dans ce cas, le « meilleur électeur » pour renverser Al-Assad devient « l’électeur déplacé » !

D’autre part, ces sociétés de sondage occidentales estimant que 83% des Syriens résidant dans les pays du Golfe et que 68% des Syriens résidant dans les pays du Levant s’opposeraient à cette réélection, cela explique l'insistance de Washington pour que le Liban ouvre ses frontières à tous les Syriens sans aucune restriction... Les USA cherchent donc à augmenter au plus haut ces chiffres d’opposants de sorte que le moment venu, les réfugiés syriens représentent le bloc capable de démentir les prévisions de victoire de Bachar Al-Assad. La Turquie et la Jordanie refusant de recevoir davantage de réfugiés pour des raisons de sécurité intérieure, le Liban reste le seul pays susceptible de leur permettre d’atteindre cet objectif.

Ainsi, l’un des plans actuellement avancés par les USA, en prévision de la Conférence de Genève 2 et de la « transition politique par la mise en place d’un organe de gouvernement transitoire », serait d’imposer un accord octroyant aux réfugiés le droit de voter à partir de l’étranger et d’organiser les bureaux de vote dans les pays où ils résident. Mais Damas insistera pour que le vote ait lieu en territoire syrien et s’il faut une supervision internationale, elle sera syrienne et internationale à la fois !

Ceci, parce que le conflit est désormais essentiellement centré sur le climat dans lequel les réfugiés devront voter. Il est certain que la plupart des pays qui accueillent un nombre significatif de réfugiés syriens sont hostiles à Al-Assad, en particulier les pays du Golfe et la Turquie qui travaillent à sa défaite. En outre, les réfugiés en Jordanie et au Liban sont volontairement poussés à s'installer dans les zones où l’environnement politique est défavorable au gouvernement syrien et qui sont ouvertement impliquées dans le soutien de l'opposition syrienne.

D’ailleurs, le Premier ministre libanais Najib Mikati a déclaré, en public et en présence de diplomates, que le flux des Syriens vers le Liban était traité en dehors des normes internationales régissant l'accueil des réfugiés. Un diplomate aurait rétorqué : « D’après les déclarations de M. Mikati, il est clair que cette manière de traiter le flux entrant de réfugiés n'est pas innocente ! ».

Washington et ses alliés réalisent parfaitement que le climat politico-électoral en Syrie s'oriente de plus en plus en faveur du régime actuel, ce qui signifie qu’ils ne peuvent pas compter sur les électeurs syriens à domicile. La meilleure preuve en est que le Dollar a chuté de 50% par rapport à la Livre syrienne depuis que Washington a retiré sa menace de frappe aérienne sur la Syrie [le Dollar est passé de 300 Livres syriennes à 150]. La lecture politique de ce fait, entre autres faits, indique que l'élite urbaine syrienne, majoritairement sunnite, est soulagée maintenant que la menace du renversement du gouvernement par la force s’est dissipée, et considère que le retour partiel à la stabilité est dû à la continuité et à la solidité du gouvernement qui s’est imposé sur la scène internationale.

Par conséquent, si le « meilleur électeur » anti-Assad est le « l’électeur déplacé », reste un électeur encore meilleur ; celui qui appartient à un bloc plus important qu’il n’est plus possible de manipuler pour le pousser à voter contre un nouveau mandat du Président syrien. Un bloc fondé sur une base sociale large et plurielle qui n'a qu'un seul ennemi ; à savoir, « le substitut inconnu » et le « terrorisme » qui promet à la Syrie le destin de l’Afghanistan, de la Libye, et de Irak.

La force d'Al-Assad vient de l’intérieur

Il est donc clair que la théorie de la destitution du Président syrien consiste désormais à créer un « levier électoral » à l’extérieur du territoire syrien pour qu’il vote en chœur avec son environnement pro-opposition. Mais d’autres facteurs sont à prendre en compte.

L’un des facteurs principaux relève du fait que de larges zones du territoire syrien sont sous contrôle direct ou indirect du dit État Islamique d'Irak et du Levant [EIIL], du Front al-Nosra ou d'autres groupes de terroristes radicaux pour lesquels voter ou participer à des élections est interdit par la religion !Par conséquent, il est probable que le jour du scrutin en Syrie, l’EIIL puisse commettre contre les bureaux de vote le même genre d'attentats-suicides sanglants qu’en Irak ; cela aurait une incidence sur le taux de participation dans les zones tenues par les terroristes.

Un autre facteur qu’il faut appréhender est qu’Al-Assad risque de se retrouver le seul candidat « pro-stabilité » contre plusieurs candidats représentant l'inverse. De plus, il sera facile pour des pays comme la Turquie, l'Arabie saoudite, la France, et les Etats-Unis de se mettre d'accord sur un seul candidat anti-Assad pour éviter la dispersion des voix de l’opposition ; ceci, si ces pays arrivent à faire en sorte que les opposants votent à partir de leurs territoires respectifs ou de pays sur lesquels ils exercent leur influence. Certaines sources rapportent que Riyad prêche pour des élections à deux tours parce que cela servirait justement à s’entendre sur un candidat unique anti-Assad, une fois que nombre de candidats de l'opposition auront été éliminés au premier tour.

Une chaîne de télévision pour les « minorités »

Des rapports récents indiquent que dans le cadre des préparatifs électoraux du camp anti-Assad, une figure marquante de l'opposition syrienne envisage - à la demande de l'Arabie saoudite et de la France - de mettre en place un réseau de télévision par satellite destiné à ceux qu’elles considèrent comme des « minorités » en Syrie et au Moyen-Orient. L'objectif serait d'attirer un plus grand nombre de voix chrétiennes et kurdes, et surtout de contrer le discours du Vatican soucieux de l'avenir des chrétiens en Syrie et au Moyen-Orient depuis le soi-disant printemps arabe.

Notes :

[1] Invitation à la réunion débat à l’Assemblée nationale : les voix de la Syrie libre !

http://www.inscription-facile.com/form/cxtHEwA8PqT362KRDCne

[2] Le blog de Philippe Baumel

http://www.philippebaumel.fr/Reunion-debat-Les-voix-de-la-Syrie

Extrait de l’invitation justifiée, entre autres, par l’’administration « des zones soustraites au contrôle du pouvoir ». Autrement dit les fameuses « zones libérées » par les zombies assassins et voleurs de pétrole vendu à bas prix dans le Nord de la Syrie... qui ont peut-être échappé au contrôle de leurs commanditaires. Mais ça, Monsieur Baumel s’en fiche. Il est dans le vent et prétend amener le progrès là où on ne l’a pas attendu :

« La politique de fermeté prônée par le Président de la République à l’égard du régime de Bachar Al-Assad, qui n’a pas hésité à lancer des attaques au gaz massives contre les populations civiles, a favorisé la mise au point d’un plan de contrôle de ses armes chimiques, négociée à Genève entre les Russes et les Américains. Sans la menace d’un recours à la force, qui a convaincu Moscou de faire pression sur Damas et de renouer le dialogue avec Washington, ce plan redeviendra vite lettre morte, comme les accords précédents. Sans préjuger de ses chances de réussite dans un pays à feu et à sang, force est de constater que le dictateur a résolument repris les bombardements et les massacres, les arrestations et les tortures.

Aucune solution politique ne saurait prévaloir si elle ne prend pas en compte les aspirations du peuple syrien et les souffrances qu’il endure depuis deux ans et demi dans sa quête de liberté. Il faut aider l'opposition démocratique syrienne à se faire entendre davantage. Luttant pied à pied contre les apologues de la répression et les fanatiques du djihad, elle s’efforce malgré tout de défendre et d’administrer les zones soustraites au contrôle du pouvoir, en tentant de tracer les perspectives d’une société de tolérance et de progrès en Syrie. Ses appels à l’aide peuvent-ils être ignorés ? »

[3] As-Safir du 27/09/2013 : La dette morale des Beyrouthins envers Alep...

http://www.assafir.com/Article.aspx?ArticleId=2636&EditionId=2576&ChannelId=62249#.Uk_3575OLSc

[4] Rozana : version interprétée par Sabah Fakhri dans Alep

http://www.youtube.com/watch?v=tHUpcCMCfP4&feature=related

[5] Rozana : version moderne interprétée par Lena Chemamian

http://www.youtube.com/watch?v=9VEFaIE_0zg&hd=1

« Que Dieu punisse Rozana pour ce qu’elle nous a fait...

Vous qui partez pour Alep, mon amour s’en est allé avec vous...

Sous les raisins que vous transportez, des pommes... »

[6] AFP : L'Azerbaïdjan accuse l'Arménie d'installer des réfugiés syriens au Nagorny Karabakh

http://www.lorientlejour.com/article/835827/lazerbaidjan-accuse-larmenie-dinstaller-des-refugies-syriens-au-nagorny-karabakh-.html

dimanche, 06 octobre 2013 22:00

L'Iran fabrique un avion sous-marin....

Les ingénieurs iraniens ont réussi à concevoir et à fabriquer un avion sous-marin. Cet engin est un modèle hybride entre l'avion et le sous-marin.

Lorsqu'il plonge à une profondeur particulière ses moteurs hydrauliques et mécaniques se mettent en état horizontale et le propulsent vers l'avant. Cet avion sous-marin est capable d'être programmé pour se déplacer automatiquement et se rendre à l'endroit prévu. Cet avion sous-marin est contrôlé à distance et est capable de devenir un avion avant d'émerger de manière oblique à l'endroit prévu à une vitesse prévue avant de prendre son envol à une altitude de 500 mètres de la surface de la mer et poursuivre son chemin à une vitesse de 20 k/h avant d'amerrir.

 

Les violences en Irak ont coûté la vie à 47 personnes samedi, 23 d'entre elles ayant péri dans une attaque visant des pèlerins chiites dans le nord de Bagdad, a-t-on appris de sources policières et médicales.

L'attaque s'est produite dans le quartier de Adhamiyeh où les pèlerins se dirigeaient vers un sanctuaire pour commémorer la mort Mohammed al-Jawad, le 9e imam chiite.

Les premiers témoignages ne permettent pas de confirmer s'il s'agit de l'explosion d'une bombe suivie d'un attentat suicide, ou d'un attentat suicide uniquement. Au moins 65 personnes ont par ailleurs été blessées dans l'explosion.

Le mausolée vers lequel convergeaient les croyants abrite la tombe des imams Moussa al-Kazem et Mohammed al-Jawad, deux figures révérées des chiites. Ce sanctuaire est le troisième haut lieu du chiisme en Irak après les villes de Najaf et Kerbala (sud).

Des millions de pèlerins visitent ces sites religieux et sont fréquemment pris pour cible par des terroristes --dont certains sont liés à Al-Qaïda-- considérant les chiites comme des apostats.

Au nord de la capitale irakienne, un café de la localité de Balad, a été visé par un attentat suicide tuant 12 personnes et faisant 35 blessés.

Le même café avait été la cible d'un précédent kamikaze qui avait tué 16 personnes en s'y faisant exploser pendant le jeûne du ramadan en août dernier.

Ces derniers mois, les rebelles ont multiplié les attaques contre les cafés et autres lieux ou événements susceptibles de rassembler les foules comme les mosquées, les terrains de football, les enterrements ou encore les marchés.

A Mossoul, dans le nord de l'Irak, deux journalistes, le correspondant Mohammed Karim al-Badrani et le caméraman Mohammed Ghanem, ont été abattus par des hommes armés, a indiqué leur employeur, la chaîne irakienne Sharqiya.

Les meurtres ont été confirmés par un officier de la police et un médecin, précisant que les deux hommes avaient été tués par balles.

Les reportages de MM. Badrani et Ghanem sur les forces de l'ordre et des responsables de Mossoul leur avaient valu des menaces de morts de la part de groupes rebelles, selon un journaliste de Sharqiya qui a requis l'anonymat.

L'Irak fait l'objet de critiques récurrentes à propos de ses lacunes en matière de liberté de la presse. Des journalistes accrédités par le gouvernement se voient régulièrement refuser l'accès aux sites d'attaques et sont empêchés d'effectuer librement des reportages dans Bagdad

De nombreux journalistes irakiens sont exposés de façon systématique à des menaces, des tentatives de meurtre, des attaques etc..., avait affirmé plus tôt cette année l'organisation de défense de la liberté de la presse, Reporters sans frontières (RSF).

Dans la localité de Muqdadiyah, au nord-est de Bagdad, une Le ministre irakien de la Défense a par ailleurs affirmé que les forces de l'ordre avaient tué cinq insurgés dans des affrontements au sud de la ville de Baïji, et deux autres dans la province de Ninive (nord).

Les forces de sécurité ont récemment mené des opér

Quatre personnes ont été arrêtées pour des activités de sabotage contre le programme nucléaire iranien, au coeur d'une crise entre l'Iran et les grandes puissances, a annoncé un responsable iranien cité dimanche par les médias.

Il y a quelque temps, nous avons découvert les activités de sabotage de plusieurs personnes dans un centre nucléaire, nous les avons laissé continuer leurs activités pour avoir plus de renseignements. Nous les avons arrêtées au moment opportun et l'interrogatoire continue, a déclaré Ali Akbar Salehi, le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), cité par l'agence de presse Mehr.

Il n'a pas donné de détail sur le site nucléaire visé, ajoutant que d'autres cas ont également été identifiés.

En août 2012, des lignes électriques alimentant le site d'enrichissement d'uranium de Fordo avaient été endommagées par des explosifs. Enfoui sous une montagne à 100 kilomètres au sud de Téhéran, Fordo est protégé d'une attaque militaire.

En 2010, le virus informatique Stuxnet, attribué aux Etats-Unis et à Israël, avait infecté plusieurs milliers d'ordinateurs bloquant les centrifugeuses utilisées pour l'enrichissement de l'uranium.

Il y a toujours des virus en activité (contre le programme nucléaire iranien) mais nous avons pris les mesures nécessaires. Depuis l'identification du virus Stuxnet, nous avons augmenté nos systèmes de protection et une unité spéciale a été chargée de protéger les réseaux informatiques des sites nucléaires, a-t-il ajouté.

L'Iran annonce également régulièrement l'arrestation d'espions présumés liés aux services de renseignements occidentaux ou israéliens.

En mai 2011, 30 personnes avaient été arrêtées, accusées de faire partie d'un vaste réseau d'espionnage et de sabotage liés à la CIA américaine.

L'offre précédente du groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) a rejoint l'histoire et ils doivent venir à la table des négociations avec une nouvelle approche, a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, cité dimanche par les médias.

Les deux parties reprendront leurs discussions les 15 et 16 octobre à Genève.

Lors des deux réunions à Almaty (Kazakhstan) en février et avril derniers, les grandes puissances avaient présenté une offre dans laquelle l'Iran devait accepter notamment de suspendre son enrichissement d'uranium à 20% et de restreindre ses activités d'enrichissement au site de Fordo, enfoui sous une montagne à 100 kilomètres au sud de Téhéran et difficile à détruire par une action militaire. En contrepartie, elles acceptaient d'atténuer certaines sanctions sur le commerce de l'or et le secteur pétrochimique.

La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a déclaré la semaine dernière à New York, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, que les grandes puissances attendaient la réponse de l'Iran à cette offre, qui avait déjà été jugée insuffisante par l'Iran à l'époque.

Les négociations de Genève seront les premières entre les 5+1 et l'Iran depuis l'élection en juin du président modéré Hassan Rohani, qui a souhaité arriver rapidement à un accord avec l'Occident sur le programme nucléaire de l'Iran, alors que les négociations n'ont pas avancé depuis huit ans.

Notre objectif est de maîtriser l'énergie nucléaire pacifique, notamment l'enrichissement d'uranium sur notre sol et leur objectif est que notre programme reste toujours pacifique. Il faut trouver une méthode pour atteindre ces deux objectifs dans le même temps, a souligné M. Zarif.

Les sanctions ont touché la vie de tous les jours des Iraniens (...) Malgré ces pressions, l'Occident n'a pas atteint ses objectifs. Il faut arrêter ce jeu et en commencer un autre dans lequel ils (Occidentaux, ndlr) reconnaissent les droits de l'Iran à l'enrichissement, a ajouté M. Zarif.

Le Guide suprême de la révolution islamique l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, le samedi réitéré son soutien à la diplomatie de l'administration du président Hassan Rohani, lors de son récent voyage aux Etats-Unis.

Nous soutenons les actions diplomatiques du gouvernement, de reconnaître l'importance de leurs efforts et de soutenir les réalisations de son récent voyage a marqué l'ayatollah Khamenei lors d'une cérémonie militaire.

À cet égard, le Guide suprême a souligné que même si certaines de ces réalisations, à son avis, n'ont pas été suffisantes, est optimiste quant aux travaux de la délégation diplomatique iranienne.

Toutefois, il a rappelé le pessimisme de l'Iran sur le comportement des Américains et leur manque de confiance en eux.

Le gouvernement américain n'est pas fiable, dédaigneux, déraisonnable et injuste, a souligné le Guide suprême.

Selon l'ayatollah Khamenei, le gouvernement de Washington est kidnappé par le réseau sioniste international, c'est pourquoi il est forcé de contribuer à l'apaisement et à faire preuve de souplesse.

Il a également réaffirmé sa confiance dans les autorités iraniennes et les a exhortés à prendre des mesures fermes, mais à fond, afin d'examiner tous les détails et ne pas oublier les intérêts nationaux.

Il a souligné la solidité de la structure interne du système islamique, et a souligné que les principes fondamentaux de la Révolution islamique, qui est basé sur le respect des idéaux les plus élevés du système et le respect de la dignité nationale, ont conservé la Révolution et le peuple, et ont conduit à des progrès du pays, de sorte qu'ils doivent être défendues à la fois par les autorités et par le peuple iranien.

En outre, le Guide suprême a souligné que malgré la force des forces armées iraniennes, le principal élément pour la défense de la sécurité du système, la nation iranienne n'a jamais été une menace pour d'autres pays.

Se référant à des menaces répétées et des ennemis méchants, a averti que la réponse de l'Iran à tout grief contre lui être ferme et décisive.

L'un des hauts commandants de l'armée israélienne a lancé une mise en garde : au cours d'une future guerre contre le Hezbollah,

le bilan des victimes civiles israéliennes sera plus lourd. " Dans le temps nous considérions le front nord comme deux parties distinctes . mais les choses ont changé à présent . les liens solides qui unissent le hezbollah, Assad et l'Iran ont unifié ces deux parties qui n'en font désormais qu'une et cette situation influe directement sur la configuration de nos forces et sur nos cartes et plans de guerre " a affirmé Yaïr Golan. " En cas de guerre future contre le Hezbollah, Israël va vivre sans nul doute l'une des guerres les plus dures, les plus nuisibles , les plus violentes de toute son histoire. Plus le Hezbollah engagera des forces, plus les dégâts contre Israël seront importants" dit le général sioniste au journaliste Walla. Golan s'est refusé à tout commentaire quand le journaliste de Walla l'a interrogé sur la guerre de 33 jours ou encore sur le tir des missiles du Hezbollah contre la ville de Safad. le général Golan a recu au cours de la guerre de 33 jours contre le Hezbollah deux balles tirées par le Hezbollah et les snipers du Hezbollah ont abattu deux de ses forces rapprochées alors qu'elles se trouvaient dans la position north. Interrogé sur la prochaine guerre contre le hezbollah, le général israélien a affirmé : " nous croyions que la guerre de 33 jours nous a apportés beaucoup d'acquis. mais nous sentons à présent que nous avons perdu beaucoup d'occasions. notre défaite n'est pas seulement due à des erreurs tactiques mais à un ensemble d'erreurs du renseignement". "Est-ce que le Hezbollah a peur de faire face à Israël? " lui a demandé le journaliste et voici sa réponse : " le Hezbollah jouit de multiples capacités et tout dépendra des cirsonstances. Israël se trouve en tout cas dans un état d'alerte permanent pour confronter le Hezbollah et ses alliés" le journaliste revient en suite sur la victoire militaire de l'armée arabe syrienne et du Hezbollah à Qusseir pour savoir si cette victoire pourrait fonder la future stratégie d'Israël face à al résistance libanais . le général évite de répondre directement à cette question, : " Le hezbollah est un ennemi puissant. et je ne demande jamais aux autorités militaires israéliens de prendre à la légère le danger que représente l'ennemi" " de nombreux analystes avaient prévu l'effondrement du régime syrien . à l'époque j'ai affirmé que ce régime durera et qu'il faudrait plus d temps pour qu'il soit effondré . Je me suis trompé. ce régime restera plus longtemps que prévu . j'avais avancé le chiffre d'un an et demi mais la guerre contre Damas pourrait être permanente"

Le rapporteur de la chaîne américaine, CNN, s'est rendu en Iran pour interviewer les leaders et les membres de la communauté juive de l'Iran et a reflété leurs points de vue.

Selon l'agence Tasnim, le rapporteur de la CNN s'est rendu à Téhéran et a préparé un rapport sur la vie et les libertés des juifs en Iran. Avec sa présence à la synagogue, à l'école, au restaurant et à l'hôpital caritatif des juifs iraniens, le journaliste de la CNN a souligné : Il semble que nous sommes en Israël mais en fait c'est la RII. A la suite de ce rapport, le député des juifs au parlement iranien qui a accroché des tableaux de Moïse et du leader iranien dit : Les juifs sont totalement satisfaits de vivre en Iran.

-Interview de la CNN avec Ciamak Morsadegh,(CM) député juif au parlement iranien :

CNN : Y a-t-il des pressions sur vous pour rester en Iran ?

CM : Il n'y a aucune pression sur nous.

CNN : Est-ce que vous préférez vivre ailleurs ?

CM : Je préfère ne vivre qu'en Iran.

CNN ajoute ainsi son rapport :

Selon les bilans la communauté juive compte 10,000 à 20 ,000. Certains disent que l'Iran a la deuxième plus grande communauté juive au Moyen-Orient après Israël. Ces dernières années le nombre des juifs a diminué en raison de l'immigration, pourtant ceux qui sont restés disent qu'il n'y a aucune discrimination.Mme Shahnaz Ryhanian une juive iranienne déclare : Le judaïsme est bien respecté en Iran ; l'Iran est meilleur qu'ailleurs. Mme. Zarif Setareh-Shenas, une autre juive iranienne dit : Ici, les musulmans et les juifs vivent et travaillent côte à côte.

Le député juif Morsadegh ajoute : Malheureusement beaucoup de médias occidentaux diffusent des informations sur l'Iran qui ont une grande distance de la vérité. Il rejette les accusations concernant le fait que l'Iran et son gouvernement sont les ennemis des juifs avant d'ajouter : Dans l'histoire de l'Iran il n'y a même d'un seul cas d'antisémitisme organisé ... L'Iran s'oppose seulement aux politiques des sionistes israéliens dans les territoires occupés. Morsadegh poursuit : Il n'y a une grande différence entre un juif et un sioniste partisan d'Israël. Je crois que les démarches du régime d'Israël ne s'inscrivent pas dans la cadre des enseignements de Torah et Talmud. A la fin de son rapport la CNN ajoute : Les lois de l'Iran interdisent le voyage en Israël, pourtant les leaders des juifs iraniens disent que cette loi n'est pas appliquée à propos des juifs. Certains se sont rendus en Israël et ils sont revenus en Iran et ils estiment l'Iran comme leur patrie.

L'Iran apportera une réponse sévère à toute action de ses ennemis, a également déclaré le numéro un du régime, après les menaces d'Israël d'attaquer l'Iran seul sous prétexte d'empêcher Téhéran de se doter de l'arme atomique.

Nous soutenons l'initiative diplomatique du gouvernement, et attachons de l'importance à ses activités durant ce voyage, a déclaré le guide suprême.

Mais une partie de ce qui s'est passé lors du voyage à New York était déplacée, a ajouté Ali Khamenei, sans préciser cependant à quoi il faisait allusion.

Il s'agit de sa première réaction aux avancées diplomatiques de M. Rohani, couronnées par un coup de téléphone de 15 minutes avec Barack Obama le 27 septembre, après plus de 30 ans de gel des relations entre les deux pays.

Nous sommes pessimistes envers les Américains, et nous ne leur faisons pas confiance. Le gouvernement américain n'est pas fiable, et il ne tient pas ses promesses, a-t-il ajouté.

Le guide suprême, qui a le dernier mot sur les affaires iraniennes, a également étrillé les Etats-Unis pour leur alliance avec l'ennemi numéro un de l'Iran, Israël.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a menacé mardi d'attaquer les installations nucléaires iraniennes, action contre laquelle le guide suprême l'a mis en garde.

Nous entendons les menaces répugnantes et répétées des ennemis de la nation iranienne. Nous répondrons à tout acte (malveillant) avec sérieux et force, a-t-il déclaré.

Cinq civils afghans, dont trois enfants, ont été tués dans la nuit de vendredi à samedi par une frappe aérienne de l'Otan dans la province de Nangarhar, dans l'est de l'Afghanistan, ont affirmé à l'AFP des responsables locaux.

La nuit dernière, vers 23H00, cinq civils âgés de 12 à 20 ans étaient en train de chasser des oiseaux avec des fusils à plomb, à environ huit kilomètres de Jalalabad (la capitale provinciale, ndlr) quand ils ont été visés par une frappe aérienne des forces étrangères, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police provinciale, Hazrat Hussain Mashreqiwal.

Leurs corps ont été transportés à l'hôpital de Jalalabad, a-t-il ajouté. La mort des cinq civils a également été confirmée par le porte-parole du gouvernement local, Ahmad Zia Abdulzai.

Trois des cinq personnes tuées par le bombardement étaient des écoliers, a précisé un porte-parole du ministère de l'Education local, Mohammad Atif Shinwari.

Les victimes ont été enterrées samedi matin dans la banlieue de Jalalabad et une foule de plusieurs dizaines de personnes, aux visages crispés par la colère et la tristesse, a assisté à une prière en leur hommage, a constaté un photographe de l'AFP.

A mort les États-Unis, ont crié plusieurs d'entre eux.

Les victimes civiles causées par les frappes aériennes de l'Otan sont un motif de colère récurrent du président Hamid Karzaï à l'égard de la Force internationale de l'Otan dans le pays (Isaf).

Le 7 septembre, seize civils avaient été tués par une frappe aérienne dans la province de Kunar (est), selon la présidence afghane, qui avait fermement condamné l'incident.