
تقي زاده
Libye: attaque contre un point de contrôle, 15 soldats tués
Quinze soldats ont été tués samedi dans une attaque contre un point de contrôle situé à une centaine de kilomètres au sud-est de Tripoli, a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'armée libyenne en cours de constitution.
Un point de contrôle de l'armée au niveau de la région d'Al-Malti, entre Tarhouna et Bani Walid, a été attaqué samedi à l'aube par un groupe d'inconnus. Quinze soldats ont été tués et quatre autres ont été blessés, a déclaré Ali Cheikhi.
De son côté, l'agence libyenne Lana a fait état d'un bilan de 15 morts et cinq blessés, ajoutant que la route entre Tarhouna et Bani Walid, bastion des partisans de l'ancien régime, a été fermée à la circulation.
Selon l'agence, les blessés et les corps de soldats tués ont été transférés à l'hôpital de Tarhouna, à 80 km au sud-est de Tripoli.
Les membres des forces de sécurité libyennes, en cours de formation, sont régulièrement la cible d'attaques, en particulier dans l'est du pays.
Fin juin, six soldats en faction à un point de contrôle de l'armée au sud de Syrte (centre) ont été tués dans une attaque armée.
Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, les autorités de transition en Libye n'ont pas réussi à mettre sur pied une armée et une police professionnelles.
Elles n'ont pas réussi non plus à arrêter les responsables de ces attaques, donnant un sentiment d'impunité aux milices armées, qui comblent le vide en matière de sécurité laissé par un État en déliquescence.
La levée des sanctions n’est pas « la solution » aux problèmes économiques de l’Iran
Les sanctions ne sont pas une chose nouvelle, les sanctions dans le domaine du pétrole et des devises sont un des aspects de ces sanctions qui ont pour objectif de faire disparaitre la révolution islamique en exerçant des pressions sur les classes moyennes et défavorisées qui sont le principal soutien de la Révolution.
L’Hodjat-ol-islam Hossein Mir Moezzi, membre du Comité d’élaboration des modèles islamiques et iraniens de progrès, le 4 octobre 2013, lors d’une réunion sur « l’épopée économique et l’économie de résistance » organisée à la Grande école de jurisprudence, a déclaré qu’il fallait encourager la consommation des produits intérieurs et que la levée des sanctions n’était pas « la solution » aux problèmes économiques de l’Iran.
« Les sanctions ne sont pas une chose nouvelle, les sanctions dans le domaine du pétrole et des devises sont un des aspects de ces sanctions qui ont pour objectif de faire disparaitre la révolution islamique en exerçant des pressions sur les classes moyennes et défavorisées qui sont le principal soutien de la Révolution.
Les solutions qu’a données le Guide suprême sont très étendues et dépassent même le champ d’action des sanctions. L’idée de l’économie de résistance que son excellence a proposée en 2009, se fonde sur l’esprit de djihad et les enseignements islamiques, et l’obligation religieuse de résister à l’ennemi.
Le djihad concerne les domaines économiques, politiques et culturels et représente une lutte infatigable accompagnée de sacrifices. Si cet esprit se développe dans la société, sans aucun doute, nous profiterons de l’aide divine. Une des bases de cette économie est une production maximale et un minimum de dépenses. Si le pays veut être indépendant, il doit être indépendant au niveau économique, dans la production des produits stratégiques pour pouvoir résister à la concurrence.
Cette économie de résistance a de multiples facettes dans la vision très sage de l’imam Khamenei, une de ces facettes est le soutien à la production intérieure et la gestion de la consommation, le rejet du gaspillage et une meilleure utilisation des devises, et le recours à une industrie spécialisée », a-t-il dit.
Le 30 Thil-Qi`da :La Vie et le Martyre de l`Imam Jawad (P)
L'Imam Mohammad Ibn Ali at-Taqi (le pieux), parfois nommé al-jawâd (le magnanime) ou Ibn al-Rezâ est le fils du huitième Imam.
I1 est né le 10 Rajab en 195/809 à Médine et, selon des traditions chi'ites, est mort martyr le 29 zul-qad en 220/835, empoisonné par sa femme, la fille de Ma'mûn, sur l'instigation du calife Abbasside Mu'tasim. Il fut enterré aux côtés de son grand père, le septième Imam, à Kâzimayn.
Il devint Imam après la mort de son père, sur Ordre divin et par décret de ses prédécesseurs. Au moment de la mort de son père, il était à Médine.
Ma'mûn l'appela à Baghdâd qui était alors la capitale du califat et lui manifesta extérieurement beaucoup de bienveillance. Il donna même sa fille en mariage à l'Imam et le garda à Bagdâd.En réalité, il voulait de cette manière exercer une étroite surveillance sur l'Imam, à la fois de l'extérieur et de l'intérieur de sa famille.
L'Imam passa quelques temps à Bagdâd et puis, avec le consentement de Ma'mûn, repartit pour Médine où il resta jusqu'à la mort de Ma'mûn. Quand Mu'tasim devint calife, il appela l'Imam à Bagdâd, et comme on l'a dit plus haut, le fit empoisonner par sa femme.
Malgré son très jeune âge, l'Imam(as) avait une forte personnalité qui suscitait chez tous ses interlocuteurs le plus grand respect et la plus haute considération. Un jour, et alors qu'il regardait d'autres enfants jouer, le Calife al Ma'mûn passa avec son escorte. Tous les enfants s'enfuirent excepté le futur Imam al Jawâd(as).
Al Ma'mûn le regarda avec intérêt et lui dit : "Pourquoi ne t'es-tu pas enfui comme les autres gosses ? "L'Imam al Jawad(as) répondit : "Le chemin n'est pas si étroit pour que je sois obligé de le libérer pour vous et je n'ai rien commis qui mérite une sanction. Je pense que vous raisonnez assez pour ne pas me punir si je ne le mérite pas. C'est pour cela que je n'ai pas bougé."
Al Ma'mûn fut très intrigué de la logique d'un si jeune enfant et lui demanda comment il s'appelait L'Imam(as) répondit : "Je m'appele Mohammed ibn Ali ar-Reza !"
L'Imam fut le plus grand érudit de son temps, le plus généreux et le meilleur bienfaiteur. Il fut très coopératif, gentil et de bonne disposition, et très éloquent.
Il avait l'habitude de monter sur son cheval en apportant de l'argent et des aliments pour les distribuer aux nécessiteux. Son savoir fut célèbre parmi les gens. Une fois quatre-vingts de ses disciples se réunirent chez lui à son retour du Hajj et lui posèrent diverses questions. L'Imam répondit à tout ce qu'on avait demandé et tout le monde fut satisfait .
Un jour plusieurs personnes se rassemblèrent autour de lui à la Mecque et lui posèrent des milliers de questions en une séance. L'Imam répondit à toutes les questions sans hésitation ni fausse note. A l'époque il n'avait que neuf ans. Mais un tel phénomène (miraculeux) n'est pas inhabituel chez les Ahl-al-Bayt. Le Calife Mamoun al-Rachid accorda la main de sa fille à l'Imam après l'avoir soumis à une épreuve très difficile ; cet événement est bien connu dans l'histoire.
Il convoqua tous les notables Abbasside, les savants de l'époque et bien sûr l'Imam al Jawad(as). Parmi ses personnalités présentes figurait Yahia ibn Akhtam qui était une grande figure scientifico-juridique et également juge(Hakim).
Yahia ibn Akhtam lui posa la question : "Que dis-tu concernant un croyant en état d'Ihram (sacralisation) qui aurait tué un animal ?"
L'Imam(as) répondit : "A-t-il tué cet animal hors du lieu sacré ou dedans ? Connaissait-il l'interdiction de tuer l'animal ou non ? L'a-t-il tué par accident ou bien exprès ? L'homme est-il libre ou esclave ? Est-il petit ou grand ? Est-ce la première fois ou est-ce une récidive ? L'animal était-ce une volaille ou autre ? était-il petit ou grand ? L'homme regrette-t-il son acte ou non ? étais-ce durant la nuit dans son nid ou la journée hors de son nid ? l'Ihram était-il fait pour la Umra (petit pélerinage) ou al Hajj (grand pélerinage) ?
Yahia ibn Akhtam fut tellement gêné par ces détails auxquels ils n'avait pas pensé qu'il se sentit malmené et avili. Les gens présents restèrent comme des écoliers lorsque l'Imam(as) tenu absolument à répondre lui-même à toutes ces questions. Sur cette démonstration de Sciences de l'Imam al Jawad (as), les notables et les savants quittèrent le palais la tête base et le visage noircis.
Mort de l'Imam (P)
Al Mou'tassim était aussi mauvais que son frère mais beaucoup moins calculateur et stratège. Il ne voulut pas perdre de temps avec une telle menace à son pouvoir illégitime qu'était l'Imam al Jawad(as) et les Ahl'ul Bayt en général. Il ordonna à son neveu Ja'far de faire mourir l'Imam(as) et ce dernier commanda à sa soeur d'empoisonner son mari de la même manière que l'avait été l'Imam ar-Reza(as) ce qu'elle fit. Cet acte diabolique eut lieu le 26 Zoul Hijjah de l'an 220 de l'Hégire.
Quelques Paroles de l'Imam al-Jawad(P)
-La dignité d'un croyant réside dans son indépendance des autres (matérielle).
-Le croyant a besoin de 3 qualités :
-la bonne orientation d'Allah.
-Une exhortation de soi-même.
-l'acceptation des conseils.
-Le jour de la Justice est plus dur pour l'injuste que le jour l'injustice pour l'opprimé.
-L'adorateur n'obtient jamais la plénitude et la vérité de la foi tant que sa religion n'influe pas sur ses propres désirs.
L'Iran, les USA et la contre-offensive de Netanyahu...
Si les négociations avec les palestiniens aboutissent à l'échec, cela pourrait entrainer le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, à revenir sur ses positions, au sujet des activités nucléaires israéliennes. Dans ce cas-là, il ne sera pas exclu que les Etats-Unis agissent aux frais d'Israël, dans les négociations avec l'Iran, donnant, peut-être, garantie qu'ils contraindront les Israéliens, à changer d'approche. C'est le thème d'un article paru sur le site irdiplomcy.ir dont voici, dans les lignes qui suivent, la version française.
Washington et Tel-Aviv se sont entendus, afin que la Maison Blanche fasse tout ce qu'elle peut, pour écarter les pressions exigeant d'Israël d'adhérer à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques. Les deux parties tiennent à dire qu'il n y a aucun différend entre Washington et Tel-Aviv à ce sujet.
Selon le quotidien londonien Al-Quds Al-Arabi, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu est aux Etats-Unis, pour enrayer tout approchement irano-occidental et mettre au défi la rencontre établie entre le Secrétaire d'Etat américain John Kerry et le Ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad-Javad Zarif, la première rencontre du genre, depuis la victoire de la révolution islamique.
La semaine dernière, le Président iranien a demandé qu'Israël adhère au traité de non-prolifération des armes nucléaires, ce qui a provoqué l'inquiétude des responsables israéliens. Cette demande, vu le nouveau climat créé avec la visite de la délégation iranienne à New-York, pourrait intensifier les pressions internationales sur Tel-Aviv, pour adhérer se soumettre à tous les accords internationaux sur la non-prolifération des ADM.
Près de 40 ans d'efforts internationaux pour créer un Moyen-Orient dénucléarisé ont, jusqu'ici, échoué, a affirmé dans son discours le Président Rohani, ajoutant que dans toute la région moyen-orientale, seulement, Israël n'a pas encore adhéré au TNP et il faut qu'il le fasse immédiatement, afin que toutes les activités nucléaires effectuées dans la région soient placées dans le cadre des principes de l'Agence internationale de l'énergie atomique.
Comme l'avaient prévu les analystes politiques dans les médias arabes, Netanyahu s'est focalisé, lors de sa rencontre avec Obama, sur le nucléaire iranien et les négociations israélo-palestiniennes. Citées par Yediot Aharonot, les sources proches du bureau du Premier ministre israélien avaient annoncé auparavant que Benyamin Netanyahu envisageait de faire rappeler l'échec des contacts établis au passé avec Pyongyang, pour arguer, ensuite, qu'au sujet de l'Iran, aussi, il faudrait imaginer le pire scénario. Selon les sources bien informées, Israël est, aujourd'hui, vivement, inquiet d'un rapprochement irano-occidental dont il ressent la probabilité, plus qu'en tout autre temps, d'autant que les sources proches du gouvernement américain disent, elles –mêmes, que le mur d'hostilité entre Washington et Téhéran a été, de nos jours, brisé. De même, les responsables israéliens éprouvent une grande déception de voir le Président iranien avoir créé du charme, par ses entretiens et son discours, à New York, sans se voir contraint à donner de la concession, au sujet de l'affaire nucléaire.
Selon le directeur des études stratégiques de Netanya Academic College, Israël s'acharne, toujours, à ne pas adhérer au TNP, signé par tous les Etats du monde, à l'exception d'Israël et 4 autres pays. Tel-Vic envisage de continuer d'insister sur cette position, jusqu'à ce que le monde entier abandonne sa demande. « Les piliers de décision à Tél-Aviv doivent, pourtant, savoir que cette approche est très dangereuse et illusoire, car, on ne sait pas jusqu'à quand les Etats-Unis pourront mettre les autres pays sous pressions, pour sauver Israël des pressions. Et si les récents efforts, au sein de l'AIEA, pour y en engager un plan anti-israélien n'ont pas abouti, c'est parce que cette fois-ci, le Premier ministre israélien est passé à l'acte, en personne ; il a établi des contacts avec ses homologues dans différents pays et réussi à les dissuader de suivre ce plan, alors que les Etats-Unis n'a fait pas grande chose à ce sujet. Les Etats-Unis préfèrent qu'Israël signe le TNP, espérant que cela permet à avancer dans les négociations de paix arabo-israéliennes et dans le sens de la dénucléarisation du Moyen-Orient. Israël doit donc être vigilant, car les Etats-Unis pourraient soudainement changer de position, ajoute le directeur des études stratégiques de Netanya Academic College.
Ce chercheur et universitaire israélien insiste sur la reprise des négociations de paix arabo-israéliennes, pour dire que si les négociations avec les palestiniens aboutissent à l'échec, cela pourrait entrainer le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, à revenir sur ses positions, au sujet des activités nucléaires israéliennes. Il recommande également aux responsables israéliens d'être vigilants envers les agissements diplomatiques de la Russie et de son Président, Vladimir Poutine, or, il n'est pas exclu qu'il intègre officiellement l'adhésion d'Israël aux traités internationaux sur l'interdiction des ADM, au débat engagé autour du désarmement chimique de la Syrie.
Source : irdiplomacy.ir
Le sénat US fait reporter l’examen des sanctions anti-iraniennes!
Le sénat américain a fait reporter l’examen du durcissement des sanctions contre l’Iran.
Le sénat américain a fait reporter le projet du Congrès, pour imposer davantage de sanctions contre Téhéran, après la tenue des négociations Iran/5+1, à Genève. Durant ces derniers jours, des figures politiques et internationales, dont Catherine Ashton, responsable de la diplomatie européenne, ont demandé au Congrès américain d’éviter d’intensifier les pressions sur l’Iran et de profiter de la meilleure ambiance aux négociations de Genève. Selon ce rapport, il était prévu que la Commission bancaire du sénat examine, en septembre, un nouveau paquet de sanctions, qui a été approuvé, en juillet, par la chambre des représentants. Or, il a été annoncé que la Commission en question a fait reporter, au moins, pour quelques semaines, cette séance.
"Personne ne pourra imposer ses diktats à l’Iran"
«Personne ne pourra dicter quoi que ce soit à l’Iran», a réitéré le premier secrétaire de la représentation de l’Iran, auprès de l’ONU, Khodad Seyfi-Porgou, en réaction aux allégations du Premier ministre du régime sioniste.
«Personne ne pourra dicter à l’Iran sa ligne de conduite», a souligné le diplomate iranien, en réaction aux propos de Benyamin Netanyahu, qui a essayé de duper l’Assemblée générale de l’ONU ; mais, cette année, il n’a pas montré un quelconque dessin. «Ne nous donnez pas de leçon, celui qui devrait apprendre quelque chose, c’est Israël, qui n’a pas signé le TNP», a déclaré Khodad Seyfi-Porgou.
Il y a des plans pour affronter les Takfirites dans l’avenir
L’Ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, a souligné les plans pour affronter les Takfirites. Il espère que ces plans seraient réalisables.
Lors d’une conférence de presse conjointe avec Ahmad al-Khalili, le grand Mufti d’Oman, L’Ayatollah Araki a remercié le grand Mufti d’Oman et sa délégation d’arriver en Iran.
La délégation a visité hier le Hawzah de Qom et a rencontré de grands oulémas comme l’Ayatollah Javadi Amoli. Elle a également visité le directeur des centres religieux iraniens, a informé l’Ayatollah Araki.
Indiquant les acquis de ces visites, l’Ayatollah Araki a dit que les questions concernant l’unité et le rapprochement islamiques étaient au centre de nos discussions.
Il y a des plans et des propositions dont nous parlerons dans l’avenir. Ces plans pourraient nous aider à neutraliser le takfirisme.
Remerciant l’invitation et l’accueil chaleureux de l’Ayatollah Araki et des autorités iraniennes, cheikh Ahmad Khalil a dit que notre objectif de venir en Iran est de vérifier les questions préoccupant tous les musulmans.
‘‘ La question qui était très important à nos yeux, c’est l’unité islamique. Aujourd’hui, l’Umma musulman se trouve dans une situation très délicate. Donc, il a un grand besoin de l’unité. Mais il se trouve au bord d’une marée de discordes et de différences ’’, a-t-il précisé cheikh al-Khalili.
Alors que l’Umma musulman doit être au sommet des autres communautés de point de vue des projets humanitaire et de paix, les complots, imposés à lui, l’a empêché d’arriver à ses objectifs, a-t-il ajouté.
C’est pour atteindre ces objectifs que nous avons rencontré les grands oulémas de Qom. Lors de ces rencontres, nous avons insisté que l’Umma musulman doit traverser le plus vite possible cette situation difficile et revenir dans la voie divine, a-t-il martelé.
Le grand Mufti d’Oman et sa délégation rencontre mercredi soir des autorités iraniennes. Jeudi, après la visite à l’université des écoles islamique, la délégation partira pour son pays.
L’imam Khamenei est à la fois un chef religieux et un chef politique
L’imam Khamenei est un religieux qui a rendu beaucoup de services à l’islam, il a réussi à conduire la République islamique à un haut niveau scientifique, technologique et économique, et a poussé le peuple à l’innovation.
Ali Ramazan Al Awassi, professeur à l’université internationale des sciences islamiques de Londres, dans un entretien avec l’Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré que les efforts de l’imam Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, pour l’union islamique et la défense de la Palestine, montraient que l’imam Khamenei était à la fois un chef religieux et un chef politique comme l’imam Khomeiny.
« L’imam Khamenei est un religieux qui a rendu beaucoup de services à l’islam, il a réussi à conduire la République islamique à un haut niveau scientifique, technologique et économique, et a poussé le peuple à l’innovation. Il existe aujourd’hui, deux tendances dans le monde, une tendance laïque et une tendance islamique.
La civilisation islamique est en route mais il faut faire attention aux groupes takfiristes et extrémistes dont la propagande s’étend dans monde et qui n’ont pas de place dans la pensée de l’imam Khamenei, dans la nouvelle civilisation islamique comme le dit le verset 143 de la sourate Baghare: «كَذَلِكَ جَعَلْنَاكُمْ أُمَّةً وَسَطًا لِّتَكُونُواْ شُهَدَاء عَلَى النَّاسِ وَیَكُونَ الرَّسُولُ عَلَیْكُمْ شَهِيدًا» qui encourage à la modération et au juste milieu.
Depuis que l’imam Khamenei a pris la direction de la révolution, de grands pas ont été faits dans le domaine de l’union islamique avec la création du Conseil pour le rapprochement des écoles islamiques et de l’Assemblée mondiale des Ahl-ul-Bayt (AS) qui ont contribué à une entente profonde entre les musulmans malgré les complots de division des ennemis.
Ces efforts pour l’union islamique existent aussi à l’étranger. En Angleterre, nous organisons chaque année, une conférence sur l’union islamique qui s’inspire des idées de l’imam Khomeiny qui était un des pionniers de la lutte contre le régime sioniste. L’imam Khomeiny avait dès le départ, annoncé que la République islamique aurait des relations politiques avec tous les pays musulmans excepté à l’époque, l’Afrique du sud, et le régime sioniste.
Aujourd’hui, l’imam Khamenei suit cette politique et la République islamique a des relations avec tous les pays excepté Israël qui est présenté dans tous les discours du Guide, somme illégal et dont la légitimé ne sera pas reconnue tant qu’il n’aura pas rendu leurs droits aux Palestiniens et accepté un état indépendant avec Qods comme capitale.
L’imam Khamenei insiste dans tous ses discours, sur l’oppression qui a été faite au peuple de Palestine par l’occupant, et les palestiniens ne se connaissent qu’un seul allié et ne s’appuient que sur l’Iran qui considère la question palestinienne comme « la » priorité du monde de l’islam.
Les pays arabes voisins de la Palestine, doivent abandonner leurs slogans et prendre des mesures concrètes pour mettre fin à l’occupation. Or nous voyons que ces gouvernements n’osent même pas critiquer Israël. Ce n’est pas le cas des peuples qui veulent que cette question soit mise à l’ordre du jour dans les organisations internationales et islamiques. Il faut prendre l’Iran pour modèle dans ce domaine et défendre chaleureusement la Palestine comme le font les Iraniens », a-t-il dit.
Rohani : droit nucléaire de l'Iran n'est pas négociable
Le Président de la République islamique d’Iran, Hassan Rohani, a déclaré mercredi à la nation que le droit à la technologie nucléaire et l'enrichissement de l’uranium n'est pas négociable.
Rohani a tenu ces propos à la presse, après une rencontre avec son cabinet, et en réaction à la demande du secrétaire d’Etat, John Kerry, concernant le programme nucléaire en Iran.
Le chef de la diplomatie américaine a réaffirmé jeudi que des sanctions pourraient être levées antiranies, à condition que l'Iran signe le protocole additionnel dès que possible Traité de non prolifération (TNP), de réduire leur niveau d'enrichissement de 20% à 5% pour permettre l'inspection de la centrale nucléaire de Fordo.
Le président iranien a souligné que le principe de la République islamique d’Iran est de garder ouvert les portes de ses installations observatrices Agence internationale de l'énergie atomique nucléaire (AIEA), il a été souligné que " Nous n'avons rien à cacher sur la question nucléaire.
"Non seulement en sa qualité de juriste religieux, mais en tant que chef suprême de la Révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei a réaffirmé que l'Iran ne cherche pas d'armes nucléaires, et leurs déclarations, qui sont le prestige du système de la République islamique d'Iran, représentent la meilleure confiance dans le monde “, a déclaré.
De même, Président Rohani a réitéré que le pays perse discutera seulement les détails à ce sujet, mais jamais leurs principes fondamentaux, ajoutant plus tard que "le principe de l'enrichissement en Iran n'est pas négociable, alors, nous parlons de voir les propositions qui ont les parties sur les détails " à cet égard.
"Les activités nucléaires de l'Iran sont pacifiques, transparentes et fondées sur le droit international, tels que le Traité de non-prolifération des armes nucléaires ", a souligné le chef du pouvoir exécutif de l'Iran.
Ailleurs dans son discours, a signalé que d'assouplir les sanctions sur le peuple perse, un certain nombre de mesures, et la première étape vers cet objectif a été la réunion au niveau des ministres des Affaires étrangères, entre l'Iran et l'groupe 5+1, dans la ville de New York.
Quant à votre séjour dans cette ville, pour participer à la 68e Assemblée générale (AGNU), et ses rencontres avec les dirigeants de divers pays dans le cadre de cet événement, a ajouté que pendant ce temps, a évalué la situation mondiale en ce qui concerne l'Iran.
Outre témoin de la situation de la République islamique d’Iran dans le monde est spécial, il a affirmé que les élections présidentielles du 14 Juin, à partir de laquelle il est sorti victorieux, ont été très efficaces pour le public.
Pour sa part, insisté sur ses entretiens avec les autorités de différents pays et a regretté de ne pas pouvoir rencontrer tous en même temps, a confirmé que les pourparlers avec les dirigeants de la France, l’Italie, l'Espagne, l'Autriche et l’Allemagne, entre autres, il a appelé des réunions productives.
Lors de son discours à l'Assemblée générale, Rohani a montré que l'Iran ne pose aucune menace pour le monde et que Téhéran est prêt à tenir des pourparlers sur son programme nucléaire en toute transparence.
"Les armes nucléaires et autres armes de destruction massive n'ont aucune place dans la doctrine de défense de l'Iran et sont également contraires à nos croyances fondamentales, religieuses et éthiques ", a déclaré Rohani.
États-Unis et le régime d'Israël et certains de ses alliés accusent la République islamique d’Iran d'une déviation possible de son programme d'énergie nucléaire.
Téhéran a toujours démenti ces accusations, soulignant qu'en tant que signataire du TNP et membre actif de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a le droit d'utiliser la technologie nucléaire à des fins pacifiques.
L'AIEA a mené de nombreuses inspections des installations nucléaires de l’Iran, mais n'a jamais trouvé aucune preuve pour confirmer les allégations du régime israélien et certains de ses alliés occidentaux sur le programme nucléaire iranien pourrait avoir une dimension militaire.
Un Cheikh wahhabite: conduire une auto nuit à la santé des femmes
La conduite automobile affecte les ovaires de la femme, avertit un des principaux chefs religieux wahhabite d'Arabie saoudite. Une future mère risque donc d'accoucher d'enfants atteints de maladies chroniques, dit-il. L'interdiction du permis de conduire pour les femmes fait débat dans ce pays.
"Si une femme conduit une voiture, à l'exception d'une véritable nécessité, cela pourrait avoir un impact physiologique négatif, car des études médicales physiologiques et fonctionnelles montrent que cela affecte automatiquement les ovaires et relève le bassin", affirme Cheikh Saleh al Lohaidan, un des 21 membres du Conseil des grands oulémas, la plus haute autorité religieuse du pays.
"C'est la raison pour laquelle nous constatons que celles qui conduisent régulièrement ont des enfants marqués par des problèmes cliniques de différents degrés", ajoute-t-il dans une interview publiée vendredi sur le site Internet sabq.org.
Les femmes doivent placer "la raison avant leur coeur, leurs émotions et leurs passions", ajoute ce wahhabite. Celui-ci ne fait état sur son site Internet d'aucune formation médicale et qui ne cite pas les études invoquées.
Actes de désobéissance
Des organisations féministes ont récemment appelé à des actes de désobéissance afin que soit reconnu aux femmes le droit de conduire des véhicules automobiles dans le royaume wahhabite. La loi saoudienne n'interdit pas explicitement aux femmes de conduire, mais elle exige l'obtention d'un permis qui ne leur est jamais délivré.
En tant que membre du Conseil des oulémas, Cheikh Lohaidan peut édicter des fatwas et conseiller le gouvernement. Il dispose d'une grande audience auprès du courant conservateur en Arabie saoudite.
Déclarations polémiques
Ses précédentes déclarations, dans lesquelles il se déclarait un farouche adversaire de l'extension des droits des femmes, ont provoqué des polémiques dans le pays.