تقي زاده

تقي زاده

Le président du régime sioniste Isaac Herzog a fait l'objet d'une plainte pénale lors d'une visite en Suisse, ont annoncé vendredi les procureurs suisses, sur fond d'accusations de crimes contre l'humanité liés à la guerre à Gaza.

Des plaintes pénales ont été déposées en Suisse contre le président du régime sioniste Isaac Herzog, qui se trouvait jeudi au Forum économique mondial (WEF) de Davos, rapporte l'agence de presse suisse Keystone-ATS. Les plaintes seront traitées selon la procédure habituelle, a indiqué le Ministère public de la Confédération (MPC).

Les plaintes ont été déposées par le groupe "Action juridique contre les crimes contre l'humanité". Citant un communiqué de presse, l'ATS rapporte que le groupe demande l'ouverture d'une enquête pénale en Suisse parallèlement aux accusations de génocide contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza, portées par l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de Justice (CIJ).

Les forces militaires iraniennes impliquées dans un exercice conjoint d’envergure de défense aérienne ont pratiqué diverses tactiques pour s'entraîner à contrer la guerre électronique hostile et les cyberattaques contre les radars aériens.

S'adressant vendredi aux journalistes à Bandar Abbas, ville portuaire du sud de l'Iran, le porte-parole de l’exercice militaire a déclaré que les unités de défense aérienne avaient mené avec succès des opérations pour s'entraîner à contrer la guerre électronique hostile et les cyberattaques contre les radars et les systèmes de missiles nationaux.

« Les forces iraniennes ont lancé avec succès une nouvelle méthode de défense aérienne qui utilise des drones pour intercepter et cibler des cibles hostiles lors d'un exercice de défense aérienne en cours dans le sud du pays », a déclaré le porte-parole de l’exercice, le général de brigade Abbas Farajpour.

Le ministère iranien du Renseignement affirme que ses forces ont tué deux terroristes et en ont arrêté d’autres liés à la récente attaque terroriste revendiquée par Daech lors du quatrième anniversaire du martyre du commandant en chef de la lutte antiterroriste, le général Qassem Soleimani, à Kerman, dans le sud-est de l’Iran.

Le ministère a déclaré ce vendredi 19 janvier dans un communiqué que les terroristes avaient été impliqués dans « l'orchestration et la mise en œuvre » des explosions meurtrières à Kerman le 3 janvier, au cours desquelles 94 personnes ont perdu la vie et 211 autres ont été blessées.

Le communiqué indique que les deux terroristes de Daech, entrés en Iran quelques jours après l'incident criminel de Kerman pour mener une autre opération dans la ville, ont été assiégés par les forces du ministère et ont tous deux été tués dans des échanges de tirs.

 

L'ancien vice-ministre pakistanais des Affaires étrangères évoque la légitimité des préoccupations de l’Iran concernant les menaces terroristes dans ses frontières avec le Pakistan et déclare que le groupe terroriste "Jaish Al-Adl" a été soutenu par les États-Unis.

Lors d’une interview accordée à la chaîne télévisée GTV, le diplomate chevronné pakistanais, Shamshad Ahmad Khan, ancien vice-ministre des Affaires étrangères entre 1996 et 1999, a dénoncé les actions insuffisantes d'Islamabad et de l'armée pakistanaise pour freiner les actions des groupuscules terroristes dans les frontières communes avec l'Iran.

 

Le Mexique et le Chili ont appelé la CPI à enquêter sur les crimes de guerre d’Israël dans la Bande de Gaza.

Le Mexique et le Chili ont demandé à la Cour pénale internationale (CPI) d’enquêter sur la guerre génocidaire menée par Israël contre Gaza, citant « l’escalade de la violence contre des cibles civiles ».

Les offensives israéliennes dans la bande de Gaza, qui ont provoqué de vastes destructions, ont suscité une inquiétude croissante internationale. De nombreux militants et institutions internationales ont exigé que le régime israélien rende des comptes.

Dans un communiqué, le ministère mexicain des Affaires étrangères a fait valoir que la CPI était l’instance appropriée pour établir une responsabilité pénale potentielle des responsables du régime d’occupation israélien.

Les forces armées du Yémen ont annoncé une nouvelle frappe de missile contre un autre navire américain en soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza, qui sont victimes d'une guerre génocidaire soutenue par les États-Unis et menée par le régime d'occupation israélien.

Les forces armées yéménites ont revendiqué dans un communiqué jeudi avoir ciblé le navire américain Chem Ranger dans le golfe d'Aden avec des missiles navals appropriés.

Au cours du mois dernier, les forces armées et le mouvement de Résistance populaire Ansarallah du Yémen ont lancé de nombreuses attaques de ce type contre des navires israéliens ou ceux à destination des ports des territoires occupés de la Palestine.

Le ministère des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran a condamné l'attaque de drones menée par le Pakistan contre des ressortissants étrangers à la frontière des deux pays.

Dans un communiqué publié jeudi 18 janvier, l’Iran s'est dit adhérer à la politique de bon voisinage et de fraternité entre les deux nations et les deux gouvernements de la République islamique d'Iran et du Pakistan et ne permet pas aux ennemis de mettre à rude épreuve les relations amicales et fraternelles entre Téhéran et Islamabad.

Le ministère pakistanais des Affaires étrangères a confirmé que l’aviation pakistanaise avait mené « une série de frappes militaires ciblées et hautement coordonnées contre les repaires des terroristes » dans la province iranienne du Sistan-Baloutchistan.

"La République islamique d'Iran considère la sécurité de son peuple et son intégrité territoriale comme une ligne rouge et s'attend à ce que le gouvernement ami et frère du Pakistan respecte ses obligations en empêchant l'établissement de bases appartenant aux groupes terroristes armés sur son sol", ajoute le communiqué.  

Le Sénat américain a rejeté à une écrasante majorité une proposition de résolution qui aurait conditionné l'aide militaire à Tel-Aviv au respect des droits de l’Homme dans sa guerre contre la bande de Gaza assiégée.

La résolution proposée par le sénateur Bernie Sanders n'a pas été adoptée mercredi, après avoir recueilli 72 voix contre et 11 pour, ce qui signifie que la proposition a été rejetée.

« Nous devons garantir que l'aide américaine est utilisée conformément aux droits de l'Homme et à nos propres lois », a noté Sanders dans un discours avant le vote.

Il a ajouté que le vote était « nécessaire en raison de l'ampleur des destructions à Gaza », qualifiant les opérations israéliennes à Gaza de « catastrophe humanitaire ».

Il a également souligné qu'Israël n'a pas le droit d'utiliser l'aide militaire des États-Unis pour entrer en guerre contre l'ensemble du peuple palestinien.

Dans une déclaration avant le vote, le sénateur Chris Coons s'est prononcé contre la résolution parce qu'elle « met directement en danger le soutien continu des États-Unis à Israël alors qu'il est en guerre » avec le Hamas, le Mouvement de résistance palestinien.

Le sénateur républicain Lindsey Graham a également déclaré : « Cette résolution est non seulement hors de propos, mais elle est dangereuse. Elle envoie absolument le mauvais signal au mauvais moment. »

Sept ressortissants étrangers ont trouvé la mort dans plusieurs explosions dans la province du Sistan-et-Baloutchistan.

Un responsable de la sécurité iranien a rapporté que plusieurs explosions ont secoué jeudi 18 janvier la ville de Saravan, dans le sud-est du Sistan-et-Baloutchistan, près de la frontière avec le Pakistan.

Le vice-gouverneur de la province, Alireza Marhamati, a déclaré à l'IRNA que plusieurs explosions avaient été entendues aux alentours de Saravan, tôt dans la matinée et que parmi les victimes figuraient trois femmes et quatre enfants.

Il a ajouté que les responsables de la sécurité iranienne enquêtaient sur l'affaire et interrogeaient les autorités pakistanaises.

Dans un communiqué de presse publié jeudi, le ministère pakistanais des Affaires étrangères a confirmé que le Pakistan avait mené « une série de frappes militaires ciblées, hautement coordonnées, contre les repaires des terroristes » dans la province iranienne du Sistan-et-Baloutchistan. « Nos renseignements faisaient état d'activités terroristes imminentes à grande échelle », a-t-il précisé.

« Nous avons toujours mis l'accent sur le dialogue et la coopération pour faire face aux défis communs, notamment la menace du terrorisme, et nous continuerons à œuvrer pour trouver des solutions communes », lit-on dans le communiqué. 

Cette opération s'inscrit dans le cadre de la « détermination sans faille du Pakistan à protéger et à défendre sa sécurité nationale contre toutes les menaces. »

« Le seul objectif de l'action d'aujourd'hui est d'assurer la sécurité et les intérêts nationaux qui ne font l'objet d'aucun compromis », souligne le ministère des Affaires étrangères.

Les explosions se sont produites après que l'Iran a mené mardi des attaques simultanées de drones et de missiles contre deux bases du groupe terroriste dit Jaish al-Adl au Pakistan, à proximité des frontières iraniennes.

 

L’Iran a convoqué jeudi le chargé d'affaires pakistanais à Téhéran pour lui notifier son indignation quant à l'attaque contre la province du Sistan-et-Baloutchistan, dans le sud-est du pays.

Le diplomate pakistanais a été convoqué jeudi 18 janvier au ministère iranien des Affaires étrangères en l'absence de l'ambassadeur du Pakistan à Téhéran pour des explications sur plusieurs explosions survenues autour de la ville de Saravan, dans la province du Sistan-et-Baloutchistan, proche de la frontière avec le Pakistan, plus tôt dans la journée.

Le porte-parole du ministre iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a condamné l'attaque et confirmé que le chargé d'affaires pakistanais avait été convoqué au ministère pour fournir une explication sur l'attaque et transmettre la protestation de Téhéran à Islamabad.