
تقي زاده
Mali: attentat-suicide et combats, à Tombouctou
Au total, sept personnes, dont un soldat malien et un civil nigérian, ont été tuées, depuis 24 heures, à Tombouctou, (Nord-Ouest du Mali),
où des affrontements se poursuivaient, dimanche soir, entre soldats maliens, appuyés par des Français, et jihadistes infiltrés dans la ville. Selon des sources militaires et sécuritaires maliennes, tout a commencé; dans la nuit de samedi à dimanche; lorsqu'un kamikaze en voiture a tenté, sans succès, de forcer un barrage militaire; à l'une des entrées de Tombouctou. Il s'est tué; en actionnant sa ceinture d'explosifs, un militaire malien a été blessé. D'autres rebelles en ont profité, pour s'infiltrer, dans cette ville, à 900 km au Nord de Bamako, où l'armée malienne a lancé, dimanche matin, des opérations pour les débusquer, sollicitant l'appui d'une unité de l'armée française, qui intervient, au Mali, depuis janvier.
Birmanie: 43 morts dans les violences contre les musulmans
Le bilan des violences des bouddhistes contre les musulmans qui avaient commencé il y dix jours en Birmanie est monté à 43 morts, a indiqué la presse d'Etat samedi. Plus de 1300 maisons et autres bâtiments ont été brûlées, laissant 11'376 personnes sans abris, a précisé le quotidien New Light of Myanmar.
Le précédent bilan faisant état de 40 morts uniquement à Meiktila, ville du centre du pays où les violences avaient éclaté le 20 mars après une querelle entre un commerçant musulman et des clients boudhistes.
Quartiers entiers en fumée
Des quartiers entiers et des mosquées étaient partis en fumée, tandis que des corps calcinés gisaient dans les rues, placées sous la coupe d'émeutiers dont des moines bouddhistes.
Des violences anti-musulmans se sont ensuite étendues à d'autres localités, notamment dans une vaste région au nord de Rangoun où des mosquées ont été détruites.
En 2012 déjà, des violences des bouddhistes contrede la minorité ethnique rakhine et musulmans de la minorité apatride des Rohingyas avaient fait plus de 1000 morts et 130.000 déplacés dans l'ouest.
La plupart des victimes dont des femmes et des enfants ont été brûlées vives par les exrémistes boudhistes.
Sri Lanka: la violence contre les musulmans, la sécurité renforcée
Le Sri Lanka a renforcé vendredi la sécurité pour protéger les commerces tenus par des musulmans dans le pays après que des centaines de bouddhistes extrémistes eurent mis le feu à une boutique dans la banlieue de Colombo, dans le dernier incident en date d'une série d'attaques similaires.
Au moins trois personnes ont été blessées lorsqu'une foule de Cinghalais, communauté majoritaire de cette île de l'Océan indien, ont jeté des pierres puis mis le feu à un magasin de vêtements appartenant à des musulmans jeudi soir à Perpiliyana, dans la banlieue de la capitale, a annoncé la police.
Trois personnes ont été arrêtées et plusieurs autres sont activement recherchées, a déclaré un porte-parole de la police, Buddhika Siriwardena.
Nous sommes en train de déployer des unités supplémentaires de STR (commandos des forces spéciales) et des policiers dans les zones exposées du pays, a dit à l'AFP un responsable de la police qui a souhaité garder l'anonymat. Il a ajouté que des policiers allaient être affectés spécialement pour assurer la sécurité des commerces tenus par des musulmans.
Dans un communiqué, le gouvernement a appelé la population à ne pas céder à la provocation.
Prenez garde aux forces anti-démocratiques, extrémistes et terroristes qui détruisent les biens publics et privés, a averti le département de l'Information du gouvernement, ajoutant: Ne tombez pas dans le piège des forces qui tentent de déstabiliser le Sri Lanka.
Le principal partenaire du gouvernement de coalition du président Mahinda Rajapakse, le Congrès musulman du Sri Lanka (SLMC), a exhorté le gouvernement à prendre des mesures efficaces pour enrayer la propagation des attaques ayant des motifs religieux et de l'intolérance.
Le SMLC a déclaré qu'il considérait la violence de jeudi soir comme une une conséquence des campagnes d'attaques et de haine en cours contre les musulmans et d'autres minorités religieuses du pays.
Les autorités n'ont pas spécifié le mobile de l'attaque, mais des sources officielles l'ont attribuée à des extrémistes bouddhistes.
Cependant, le groupe nationaliste bouddhiste créé récemment, le Bodu Bala Sena (BBS) dirigé par un moine, a démenti toute implication dans l'incident et a demandé aux autorités de traduire ses auteurs en justice. Nous condamnons cette attaque dans les termes les vigoureux, a déclaré à la presse à Colombo le porte-parole du BBS, Galaboda Aththe Gnanasara.
L'attaque de jeudi soir s'est produite au lendemain de la mise en place par la police d'un numéro d'assistance téléphonique pour recueillir les plaintes de victimes de personnes soupçonnées d'incitation à la haine religieuse ou raciale.
En janvier dernier, des foules avaient jeté des pierres sur les magasins d'une grande chaîne d'habillement près de Colombo, appartenant à des musulmans.
Ce mois-ci, le clergé islamique a annoncé le retrait du label halal sur les denrées alimentaires au nom de la paix.
Moins de 10% la population du Sri Lanka est musulmane. La majorité des 20 millions de Sri-Landais, soit 70%, sont bouddhistes tandis que les Tamouls sont hindous.
L'île a été le théâtre d'une guerre ethnique entre 1972 et 2009 opposant la minorité tamoule hindoue à la majorité bouddhiste cinghalaise, ayant causé la mort d'au moins 100.000 personnes.
Iran: succès militaires (missile "Sejil 2")
Une version améliorée du missile "Sejil", baptisé "Sejil 2", a été testée avec succès, ce mercredi, en présence du ministre iranien de la Défense.
Le test de ce missile, qui est entièrement conçu et fabriqué par les spécialistes iraniens, montre, une fois de plus, la puissance défensive de la RII, dans le domaine balistique. Le ministre de la Défense, le Général de brigade, Ahmad Vahidi, a estimé que ce test était l'un des maillons de "la chaîne de puissance et de capacité défensives" de l'Iran, qui conforte la force de dissuasion de ses armées. "Sa haute célérité, lors de l'entrée dans l'atmosphère, le rend, par ailleurs, impossible à détruire, par des missiles anti-missiles.", a-t-il, encore, affirmé. A en croire les spécialistes iraniens, ce missile balistique à deux étages, déjà, testé avec succès, par l'Iran, en mai et septembre derniers, est la meilleure arme dont disposent les forces armées iraniennes. Selon ces experts, le missile utilise du combustible solide, ce qui le rend plus difficile à détecter avant son lancement.
Le test de la version améliorée du missile "Sejil" constitue, en fait, un pas important que vient de franchir l'Iran, dans le cadre de sa doctrine défensive, renforçant du coup sa force de dissuasion. L'industrie balistique, en Iran, est le fruit des efforts inlassables qu'ont mené et que mènent les spécialistes de notre pays, face aux menaces extérieures, mais aussi, pour promouvoir la force de frappe défensive et conventionnelle du pays, conformément à ses besoins. Ces acquis montrent que, même dans le domaine aussi complexe et sensible qu'est l'industrie de la défense, les spécialistes et les scientifiques iraniens ont obtenu une indépendance indiscutable, tout en neutralisant l'effet des sanctions.
Il s'agit là d'une réalité que même les ennemis de l'Iran reconnaissent. La RII jouit d'une place importante, en matière de défense balistique et de dissuasion. Mais la puissance des forces armées iraniennes n'est nullement une menace pour quiconque. Elle est, au contraire, au service de la paix et de la sécurité de la région. Toutefois, elle saura aussi être ferme, face à tout agresseur ou à tout agissement irréfléchi. Comme l'a affirmé le Guide suprême de la Révolution islamique, le peuple iranien est arrivé à un niveau si élevé, dans le domaine de la défense, que même ses ennemis reconnaissent que la RII dispose d'une puissance défensive considérable dans la région.
"Si Israël attaque, Tel-Aviv et Haïfa seront rasés" (Guide suprême)
Le premier jour du nouvel an iranien, 1392, a été marqué par un discours important du Guide suprême de la Révolution islamique.
Devant le rassemblement fervent des milliers de pèlerins du sanctuaire de l’Imam Reza – béni soit-il – dans la ville sainte de Machhad, l’honorable Ayatollah Khamenei a fait un bilan des acquis et des progrès d’ordre infrastructurel du peuple iranien, durant l’année passée, et cela, en dépit des obstacles que les malveillants ont faits dresser, sur son chemin, et leur campagne de désinformation.
Lors de son discours, prononcé, jeudi, dans le sanctuaire de l’Imam Reza, (béni soit-il), à Machhad, le Guide suprême de la Révolution islamique a abordé un éventail de sujets, dont les évolutions politiques et économiques en cours, sur les échiquiers, international et intérieur. Le Guide suprême de la Révolution islamique a évoqué, en premier lieu, le bilan de la nation iranienne, sur le plan intérieur. «Dans le monde, il y a des gens qui évaluent nos actes et démarches, mais ils ne voient que les points faibles et les failles. Il s’agit d’un regard approximatif, alors que j’ai une vision différente des affaires du pays», a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique. «Sur la scène, on voit un champ jalonné de défis, dans lequel la nation iranienne a enregistré de grands succès, malgré ses nombreux ennemis», a affirmé l’honorable Ayatollah Khamenei, rappelant que les malveillants de l’Ordre islamique, qui sont contre le progrès de la nation iranienne, font tout leur possible, pour occuper les responsables et les élites, par des questions secondaires et sans importance, ainsi que pour nier les progrès de la RII. En allusion aux propos explicites des autorités américaines, soulignant que les sanctions visent à paralyser le peuple iranien, le Guide suprême de la Révolution islamique a réitéré : "Sur cette scène jalonnée de défis, la nation iranienne a réussi à transformer, avec sa perspicacité et sa haute compétence, les menaces, en opportunités, à l’instar des champions, qui quittent, la tête haute, la scène, à l’issue d’une bataille dure et laborieuse. Si on a un tel regard envers le pays et ses conditions, le champion de cette scène s’avère, indubitablement, la nation iranienne".
Le Guide suprême a, ensuite, posé deux questions : primo, où est le centre principal de complot contre le peuple iranien ? Secundo, qui sont les ennemis de la nation ? En réponse, l’honorable Ayatollah Khamenei a souligné : le centre principal des complots anti-iraniens, c’est l’Amérique. Aujourd’hui, après 34 ans, dès que le nom de l’ennemi est mentionné, c’est à l’Amérique que le peuple iranien pense. Les responsables US devront réfléchir davantage sur cette question et s’interroger pourquoi la nation iranienne voit toujours, chez l’Amérique, son principal ennemi.
«Le centre des complots et toutes les animosités, à l’encontre de la nation iranienne, émanent de l’administration américaine, dans la mesure où dès qu’on parle de l’ennemi, la nation iranienne pense aux Etats-Unis», a affirmé l’honorable Ayatollah Khamenei, ajoutant que le régime sioniste ne pouvait pas se trouver, dans les rangs des ennemis, puisqu’il n’en était même pas à la hauteur.
«Outre les Etats-Unis, qui sont l’ennemi n°1 et le centre des complots, il y a, aussi, d’autres ennemis, dont le gouvernement maléfique de la Grande-Bretagne, qui est subordonnée aux Etats-Unis et n’est pas indépendant».
Le Guide suprême a, ensuite; rappelé à la France un point : la RII n’a aucun problème avec le gouvernement et le peuple français, mais le gouvernement français, durant ces dernières années, notamment, à l’époque Sarkozy, a opté, pour l’animosité flagrante, à l’encontre du peuple iranien ; cette politique erronée se poursuit toujours, ce qui est irrationnel et inintelligent.
Le Guide suprême a souligné, en réaction aux menaces des responsables du régime sioniste, le fait que le régime occupant n’est pas à la hauteur, pour figurer, parmi les ennemis de la nation iranienne. «L’Iran réduira en poussière Tel-Aviv et Haïfa, si le régime sioniste commettait la moindre faute", a martelé le Guide suprême, en allusion aux menaces d’intervention militaire, de la part des responsables israéliens.
«Les récents complots, fomentés par l’Arrogance contre la nation iranienne, ont commencé, au début de l’année passée du calendrier persan, et ils se sont intensifiés, en septembre. Ils ont envoyé des émissaires, dans d’autres pays, avec, pour mission, d’imposer de sévères embargos contre le pétrole iranien», a rappelé le Guide suprême de la Révolution islamique, avant de poursuivre : «La puissance politique de la RII et son influence ont été, une nouvelle fois, prouvées à l’Ordre de l’Arrogance, dans la mesure où ce dernier reconnaît, actuellement, qu’aucune crise ne peut être réglée, sans la présence iranienne. En ce qui concerne l’offensive israélienne contre la bande de Gaza, l’Arrogance mondiale reconnaît que c’est la présence puissante de l’Iran, qui a fait échouer le régime sioniste».
Le Guide suprême de la Révolution islamique s’est, ensuite, attardé s,r les retombées des sanctions, soulignant que, parallèlement à leurs impacts négatifs, il y avait, aussi, de nombreuses retombées positives. Les potentiels de la grande nation iranienne sont devenus actifs et les talents des jeunes se sont épanouis. Ainsi, la nation iranienne a accompli de grands travaux et a effectué de nombreux projets infrastructurels, pendant l’année dernière du calendrier persan. En dépit des sanctions économiques, le peuple iranien a enregistré d'énormes succès, sur différents plans, dont les infrastructures, l’énergie, la découverte de nouvelles mines d'uranium, la construction de terminaux pétroliers, le lancement de satellites et d’êtres vivants, dans l’espace ; ses progrès, à l’échelle des sciences, de la technologie et de l’aérospatiale, ainsi que de la santé, ont été spectaculaires.
L’honorable Ayatollah Khamenei a, aussi, estimé que l’année 1391 du calendrier iranien avait été marquée par des manœuvres militaires réussies.
«La nation iranienne, non seulement, n'a pas été paralysée, mais, en plus, elle a enregistré de nombreux succès. Nous avons, aussi, réussi à identifier nos faiblesses, grâce aux exercices militaires qu’on a effectués», a-t-il ajouté.
L’honorable Ayatollah Khamenei a précisé que plusieurs «peuples, à travers le monde, observaient le modèle iranien et se sentaient fiers de nous, tandis que certaines personnes se réjouissaient de nos erreurs commises, dans notre parcours», avant de souligner l’importance de tirer les leçons des événements passés et d’appeler à une évaluation réaliste de «nos programmes et de nos plans, pour l’avenir».
En allusion aux demandes faites par les responsables américains, pour s’entretenir avec les autorités iraniennes, le Guide suprême de la Révolution islamique a précisé : «Je ne suis pas optimiste à l’idée de tels dialogues, car nos expériences passées ont montré que les Américains ne cherchaient pas à régler les différends entre les deux pays. La logique des Américains est de discuter, pour accepter leur point de vue, et non, pour arriver à un résultat rationnel. Nous voulons, simplement, que soit reconnu notre droit à l'enrichissement de l'uranium, à des fins pacifiques, mais les Etats-Unis ne veulent pas nous reconnaître ce droit !». Le Guide suprême a, toutefois, ajouté «qu’il n’était pas opposé au dialogue». Ensuite, il s’est adressé aux responsables américains, pour évoquer quelques points importants : le premier se réfère aux messages continus des Américains, pour dire qu’ils n’avaient pas l’intention de changer de régime, en Iran. L’honorable Ayatollah Khamenei a souligné : "Nous ne nous sommes jamais inquiétés d'un changement de l’Ordre de la RI, de votre part, car, lorsque vous aviez une telle intention et vous l’aviez dit, ouvertement, vous n’aviez rien pu faire, et vous ne pourrez le faire, non plus, dorénavant.
Le second point concerne l’insistance des Américains, sur leur sincérité, à propos de leurs propositions. Le Guide suprême de la Révolution islamique a réitéré : "Nous avons dit, à maintes et maintes reprises, que nous ne cherchons, nullement, l’arme nucléaire, mais les Américains disent qu’ils ne croient pas. Dans ces conditions, pourquoi devrions-nous croire en la sincérité des Américains.
«Notre lecture de cette proposition, c’est que ce n’est qu’une tactique, de la part des Américains, pour leurrer l’opinion publique mondiale et le peuple iranien, sinon les Américains devront le prouver, dans l’acte", a précisé le Guide suprême.
Quant au troisième point, l’honorable Ayatollah Khamenei a fait remarquer que les Américains ne souhaitent, nullement, que les négociations sur le nucléaire aboutissent à un résultat tangible. "Si Washington souhaite, vraiment, le règlement du nucléaire iranien, c’est très facile, il n’aura qu’à reconnaître le droit de l’Iran à enrichir de l’uranium", a indiqué le Guide suprême. Le dernier point était une solution proposée, par l’honorable Ayatollah Khamenei, à Washington : "Si les Américains sont vraiment sincères et s’ils souhaitent que ce dossier soit fermé, définitivement, la solution que nous proposons, est qu’ils renoncent, aussi bien, dans l’acte et que dans le verbe, à leur vindicte envers le peuple iranien.
Téhéran a "aussi toutes les options sur la table"
Un haut responsable militaire iranien a répondu samedi au président Barack Obama, avertissant les Etats-Unis que Téhéran avait "aussi toutes les options sur la table" dans la crise du nucléaire iranien.
"M. Obama, ne vous trompez pas, nous avons aussi toutes les options sur la table. Rentrez chez vous avant de vous enfoncer encore plus dans le bourbier de la région", a lancé le commandant en chef-adjoint des forces armées, le général Massoud Jazayeri, cité par sepahnews.com, le site internet des Gardiens de la révolution iraniens.
"Nos chefs nous ont autorisés à répondre à tout geste hostile de la part de l'ennemi", a-t-il ajouté, sans autre précision.
Les forces armées iraniennes sont placées sous l'autorité du guide suprême de la République islamique, l'ayatollah Sayed Ali Khamenei.
Dans un entretien à la télévision israélienne, Barack Obama avait répété jeudi qu'il espérait une solution diplomatique à la crise avec Téhéran mais qu'il conservait "toutes les options sur la table", y compris militaire.
Obama, qui se rend en Israël du 20 au 22 mars, avait également estimé que l'Iran arriverait à développer une arme nucléaire dans "un peu plus d'un an ou à peu près" mais que les Etats-Unis ne voulaient "pas attendre le dernier moment" pour l'en empêcher.
Les Occidentaux et « Israël » accusent l'Iran de vouloir se doter de la bombe atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil, ce que Téhéran dément.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait demandé fin février à la communauté internationale de mettre en garde l'Iran contre une action militaire s'il poursuivait son programme nucléaire.
Les responsables militaires iraniens ont pour leur part averti qu'une attaque israélienne serait considérée comme ayant eu l'approbation des Etats-Unis et qu'ils répliqueraient en s'attaquant à des bases américaines dans la région.
Liban :15.000 Salafistes, prêts à partir pour la Syrie
Selon Al-Watan, 15.000 mercenaires entraînés par les marine's US, massés, au Nord du Liban, sont prêts à franchir les frontières avec la Syrie et à entrer, dans ce pays. Les instructeurs américains sont aidés par leurs collègues français et anglais. Des centaines de personnes ont, déjà, franchi les frontières, en provenance de la Jordanie, de la Turquie et du Liban, et les armes sont fournies par l'Arabie saoudite. Des misisles anti-chars, des missiles anti-aériens, des véhicules blindés dotés de Doushka, se trouvent en abondance, dans les cargaisons trafiquées, depuis la Croatie. La Syrie a appelé le Liban à agir, sinon elle "n'aurait pas d'autres choix que de riposter".
Les négociations d'expertise entre l'Iran et les 5+1, à Istanbul
La cheffe de la diplomatie de l'UE a demandé aux 5+1 d'agir, de manière constructive, lors des négociations avec l'Iran.
Catherine Ashton, responsable de la politique étrangère de l'UE et coordinatrice des 5+1 aux négociations avec l'Iran, a appelé, hier, samedi, dans des propos, les 5+1, à agir, de manière constructive, et à s'employer à établir une relation efficace avec l'Iran, en instaurant un climat de confiance avec ce pays, a indiqué Press TV. Le dernier tour des négociations entre l'Iran et les 5+1 a eu lieu, les 26 et 27 février, à Almaty, le prochain tour aura lieu, d'ici 3 semaines, les 5 et 6 avril, au même endroit. Mais avant ces négociations, il y aura, demain, lundi, à Istanbul, d’autres négociations, au niveau des experts, pour examiner les détails des propositions techniques et juridiques des deux parties. Une délégation iranienne d'experts a quitté, aujourd'hui, dimanche, dans l'après-midi, Téhéran, pour Istanbul. Toute pronostic sur ces négociations est difficile, mais les observateurs sont d'avis que, si les négociations se poursuivent, de la part des 5+1, avec bonne volonté, elles pourraient enregistrer des progrès notables. Les négociations d'Almaty, pour la première fois, depuis de multiples tours, ont été positives. Mais pour que les lueurs d'espoir se transforment en un processus durable de coopérations constantes, il faudra que les décisions que prendront les parties négociatrices, lors des négociations des prochaines semaines, soient rationnelles. Certains observateurs sont d'avis que, pour instaurer la confiance, un accord, même minime, mais important, doit avoir lieu, pour dissiper les principales inquiétudes des deux parties, tandis que les questions secondaires devront être reportées aux négociations ultérieures. Les 5+1 ont perdu, jusqu'à présent, de multiples occasions d'interaction avec l'Iran. Or, si l'Occident souhaite, vraiment, interagir, elle doit franchir des pas, pour gagner la confiance de l'Iran, ce qui nécessite la dissipation de certaines sanctions illégales. Il n'y a aucune preuve établissant une dérive militaire, dans le programme nucléaire iranien. Le chef de la CIA, JamesKlapper avait déclaré, en mars 2011, qu'il était sûr que l'Iran n’en avait pas pris la décision. "L'Iran n'a jamais violé le Traité de Non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et il n'y aucune preuve établissant que l'Iran est en train de se doter d'une bombe atomique", a déclaré l'ancien inspecteur de l'Agence internationale de l'Energie atomique, (AIEA), Hans Blix. Mais certaines parties des négociations, en fermant les yeux sur les réalités et en faisant fi des droits légitimes de l'Iran au nucléaire, avancent des exigences qui pourraient faire sortir les négociations de la bonne voie. Certains pays membres des 5+1 insistent pour que l'Iran adopte, volontairement, le protocole annexe, qui permet à l'Agence d’effectuer des inspections plus inopinées. Auparavant, l'Iran avait donné son accord à de telles demandes, et même, à un moment, avait suspendu, de manière volontaire, l'enrichissement de l'uranium. En 2005, il avait autorisé la visite de Partchin, qui est un site militaire, bien que cela ne soit pas défini, dans les engagements de l'Iran et de l'AIEA. Mais, en revanche, l'Agence n'a pas tenu ses engagements et la fuite d’informations confidentielles et sécuritaires de l'Iran, via l'AIEA, a conduit à des attaques cybernétiques et à l'assassinat des savants atomistes iraniens. L'Occident a, aussi, intensifié les sanctions contre l'économie et les autorités iraniennes, sans aucune raison valable et rationnelle.
France: la loi anti-nounous voilées de retour à l’Assemblée nationale
Un an après la tentative de la sénatrice Françoise Laborde (Rassemblement démocratique et social européen) de faire adopter une loi islamophobe visant à interdire le port du hijab aux assistantes maternelles, le député Roger-Gérard Schwartzenberg appartenant au groupe Radical, Républicain, Démocrate et Progressiste a déposé un projet de loi similaire.
Le texte vise « à étendre l’obligation de neutralité à certaines personnes ou structures privées accueillant des mineurs et à assurer le respect du principe de laïcité » . En outre, il impose – sauf stipulation contraire inscrite dans le contrat – aux assistants maternel le principe de neutralité en matière religieuse dans le cours de leur activité d’accueil d’enfants. En d’autres termes, il serait interdit aux femmes voilées de porter le hijab dans le cadre de l’exercice de leur profession et ce même chez eux. Le projet de loi vise aussi à interdire le port du hijab aux employées de crèches, de jardins d’enfants et nourrices, des structures accueillants des enfants de moins de six ans.
Le CCIF appelle les citoyens à une nouvelle mobilisation pour faire barrage à cette loi d’exclusion. Une mobilisation qui doit être d’autant plus forte que l’Assemblée Nationale et le Sénat sont aujourd’hui passés à gauche et chacun sait qu’en matière de laïcité islamophobe la gauche n’a aujourd’hui rien à envier à l’UMP ou Front National.
Une proposition de loi qui aurait pour conséquence d’exclure des milliers de femmes musulmanes dont le professionnalisme est reconnu. En décembre ۲۰۱۲, Isabelle Catiau, française musulmane et voilée a remporté le concours national de la meilleure nounou et a été élue meilleure Nounou de France par l’académie des gouvernantes.
L'armée syrienne inflige de lourdes pertes aux terroristes dans nombre de gouvernorats
Des unités de l'armée arabe syrienne ont exécuté des opérations contre des repaires des terroristes à al-Zabadani, à al-Nabek et à al-Hajar al-Aswad dans la banlieue de Damas, faisant des tués parmi eux et détruisant leurs véhicules et leurs outils criminels.
Une source responsable a affirmé que les membres d'un groupe terroriste à al Hajar al-Aswad ont été tués ou blessés, parmi eux un certain Mohammad Ka'kah.
La source a ajouté qu'une unité de l'armée avait exécuté une opération dans les montagnes ouest d'al-Zabadani, en liquidant trois parmi eux dont Ahmad al-Raqchah, alors qu'une autre unité avait détruit une voiture portait des terroristes sur la route reliant Yabroud à al Nabek.
Des unités des forces armées ont tué et blessé nombre de terroristes qui perpétraient des actes de meurtre et de sabotage dans le quartier de Jobar, à Maadamyeh, à Daraya et dans les fermes d'al-Rihane à Douma.
Une source responsable a fait savoir qu'une unité des forces armées avait liquidé à proximité du rond-point d'al-Barlamane dans le quartier de Jobar nombre de terroristes dont Abdel Rahman Amine et Ahmad Charchar.
La source a ajouté que deux repaires de terroristes ont été détruits dans les fermes de Rihane à Douma, tuant et blessant nombre de terroristes dont Bachir Tafour.
Dans la ville de Daraya, une unité des forces armées a détruit ۴ véhicules avec les terroristes à bord dans le quartier d'al-Jam'yat à l'ouest de la ville. Parmi les terroristes tués figurait : Amer Hussein.
Une unité des forces armées s'est accrochée avec un groupe terroriste armé qui terrifiait les citoyens à proximité de l'école d'al-Nazihine à al-Maadamyeh, infligeant aux terroristes de lourdes pertes.
Poursuite des opérations spécifiques contre les groupes terroristes dans la banlieue d'Idleb
A Idleb, des unités des forces armées ont poursuivi leurs opérations contre les groupes terroristes armés dans nombre de zones dans le gouvernorat d'Idleb.
Une source au gouvernorat a indiqué qu'une unité des forces armées avait abattu nombre de terroristes qui avaient tenté d'attaquer les points de contrôle de l'armée dans la ville de Jisr al-Chghour, soulignant qu'une autre unité avait détruit des groupements de terroristes dans la banlieue de Jisr al-Chghour à Qastal al-Borj, à Dweir al-Akrad et à al-Sermanyeh.
A Maarret al-No'mane et sa banlieue, une unité des forces armées a visé des repaires de terroristes à Kafroumeh, à Has et dans la ville d'al-Maarret, liquidant nombre de terroristes qui avaient tenté d'attaquer les points de contrôle de l'armée à Hich, à al-Hamidyeh et à Wadi al-Deif.
La source a ajouté qu'une unité des forces armées avait exécuté aujourd'hui nombre d'opérations spécifiques à Tal Salmo dans la banlieue d'Abou al-Zhour, infligeant aux terroristes de lourdes pertes.
Une unité des forces armées a traqué les groupes terroristes armés dans les fermes situées sur la route Bennech-Sermine, détruisant des repaires des terroristes dans la ville de Maartemesrine et le carrefour de Deir al-Waghb, leur infligeant de lourdes pertes.
Des terroristes abattus à Homs et sa banlieue
A Homs, une unité des forces armées a liquidé dans une opération spécifique nombre de terroristes dans la zone de Tal al-Chour dans la banlieue du gouvernorat.
Une source au gouvernorat a indiqué que parmi les tués figuraient des terroristes de nationalités étrangères dont des snipers et un chef d'un groupe terroriste dénommé "Abdo al-Saqa".
Des unités des forces armées ont continué la traque des groupes terroristes armés dans nombre de quartiers dans la vielle ville de Homs, dans la banlieue de Qseir, à al-Houla et à Tadmor (Palmyre), abattant nombre de leurs éléments.
Une source militaire a indiqué qu'une unité des forces armées avait détruit à Houla nombre de repaires des groupes terroristes avec dedans : armes et munitions.
La source a ajouté que trois véhicules ont été détruits avec les terroristes à bord dans le village d'al-Mas'oudyeh dans la banlieue de Qseir.
La source a fait noter qu'unité unité des forces armées s'était accrochée avec un groupe terroriste armé qui avait tenté de s'infiltrer à l'hôpital de Dedeman à Tadmor, tuant et blessant tous ses éléments.
Des unités des forces armées ont traqué des terroristes dans les quartiers d'al-Khalidyeh, de Bab Houd, de Qarabis et de Jourret al-Chyah dans la vieille ville de Homs, détruisant nombre de leurs repaires et véhicules.
Dans la banlieue de Homs, une unité des forces armées a exécuté aujourd'hui une opération spécifique contre les rassemblements et les repaires des terroristes dans la zone d'al-Houla.
Une source militaire a indiqué que des véhicules dotés de mitrailleuses lourdes et de mortiers ont été détruits.
Toujours à al-Houla, banlieue de Homs, une unité des forces armées a détruit deux repaires des groupes terroristes dans les deux régions de Kaferlaha et de Taldo.
Une source du gouvernorat a affirmé qu'un entrepôt a été détruit avec dedans: armes et munitions, et nombre de terroristes ont été tués, parmi lesquels: Mohammad Ahmad al-Zoebi, chef du soi-disant /Liwaa al-Tawhid/, Abdel-Rahman al-Ramihi, responsable de l'entraînement des terroristes, et Ibrahim al-Bakour.
Sur un autre plan, une unité des forces armées a avorté ce soir nombre de tentatives des groupes terroristes de s'infiltrer depuis les territoires libanais vers la banlieue de Talkalakh à Homs.
Une source du gouvernorat a affirmé au correspondant de Sana que des groupes terroristes avaient tenté de s'infiltrer à partir des sites de Hakerjnin, à Qachlaq et à Tallet Fredes dans le côté libanais en direction à al-Mathoumeh et à Azir dans la banlieue de Talkhalakh ( côté syrien).
La source a fait noter que les forces armées avaient affronté les groupes terroristes, tuant ou blessant nombre de leurs éléments dont Zouheir Mustafa et un autre de nationalité libanaise.
De même, des unités des forces armées ont détruit dans des opérations spécifiques nombre de repaires des terroristes dans la banlieue de Homs.
Une source du gouvernorat a affirmé que des unités des forces armées avaient visé des groupes terroristes et détruit leur matériels à al-Boueyda al-Charqieh dans la banlieue d'al-Qusseir, à al-Ghanto et à al-Saan al-Aswad dans la banlieue de Homs.
A Homs, des forces armées ont poursuivi la traque des terroristes à Bab Houd, tuant et blessant nombre d'eux. Elles ont aussi désamorcé six engins explosifs plantés par des terroristes dans les foyers des citoyens pour cibler les civils et les forces du maintien de l'ordre.
De même, un terroriste a été abattu et deux autres blessés du fait de l'explosion d'une charge explosive alors qu'ils la préparaient dans un des entrepôts de munitions dans le quartier d'al-Midan à Homs.
Des terroristes visent par des obus de mortier le quartier d'al-Souleymanieh à Alep
Des terroristes ont tiré des obus de mortier sur les maisons des citoyens et les lieux de culte dans le quartier d'al-Souleymanyeh dans la ville d'Alep, faisant nombre de victimes parmi les citoyens et causant de dégâts matériels.
Une source responsable a indiqué qu'un obus de mortier était tombé à proximité de l'église des Syriaques Orthodoxes et avait causé de dégâts matériels à l'alentour de l'église sans faire de victimes.
Une source responsable à Alep a ajouté qu'un autre obus avait chuté sur l'école d'al-Maarri à al-Souleymanyeh, causant des dégâts matériaux dans l'école.
Sur un autre plan, les forces armées ont exécuté des opérations spécifiques contre les rassemblements des terroristes à Alep et sa banlieue.
Citant une source responsable a affirmé que des unités des forces armées avaient détruit des rassemblements des terroristes à Ming, à Khan Toman, à al-Qarasi, à Bianon, à Hreibel, à al-Mansoura et à Hreitan, tuant ou blessant nombre de terroristes.
A Alep, des unités de l'armée ont liquidé nombre de terroristes à al-Cheikh Saïd, à Masaken Hanano, à Ein al-Assafir, au rond-point d'Aghiour et à Boustan al-Qasr.
La majorité des éléments d'un groupe terroriste ont été abattus lors d'un accrochage avec une unité de l'armée dans la région d'al-Achrafieh.
La source a souligné que la traque des terroristes se poursuivait dans la vieille ville d'Alep.
Par ailleurs, et commentant une nouvelle circulée par des chaînes d'effusion du sang syrien sur l'envahissement par les groupes terroristes d'un bataillon de missile à al-Rachidine, une source responsable a affirmé qu'aucun bataillon de missile ne se trouvait dans la région d'al-Rachidine,.
A Khan Tomane dans la banlieue d'Alep, une unité de l'armée s'est accrochée avec des terroristes appartenant au front d'al-Nosra et saisi leurs armes et leurs munitions.
Une source responsable a affirmé que l'accrochage a fait des tués et des blessés dans les rangs des terroristes et que parmi les armes saisies ۴ fusils automatiques, des obus /RPG/ et des balles de mitrailleuse.
Une autre unité, ajoute la source, ont saisi cet après midi des quantités d'armes et de munitions dans une voiture à l'entrée de Khan Toumane, et abattu le terroriste qui la conduisait.
Sur un autre plan, et se disputant sur le partage du butin de leurs vols, nombre de terroristes de deux groupes ont été tués et d'autres ont été blessés à Kafar Hamra dans la banlieue d'Alep.
Une source responsable a indiqué que des confrontations de plusieurs heures avaient éclatés entre les éléments des deux groupes dont les chefs respectifs étaient les dénommés Ahmad Afach, et Khaled al-Hayyani. Parmi les terroristes tués, ajoute la source, Mahmoud Afach, frère du chef du premier groupe.
Saisi d'armes et de munitions à al-Hassakké
Des unités des forces armées ont visé un groupement de terroristes dans le village d'Om al-Kheir à proximité de Raas al-Ain à Hassaké, liquidant nombre de terroristes et saisissant une mitrailleuse ۲۳ mm, ۴ mitrailleuses Dushka et ۲ fusils à précision.
Des unités des forces armées se sont accrochées avec des groupes terroristes armés appartenant au Front Nosra dans la localité de Tal Brak, saisissant des mitrailleuses, des lance-roquettes RPG et des fusils à précision et rétablissant la sécurité et la stabilité dans la localité.
Les services compétents arrêtent un gang qui vendait les drogues à Deir Ezzor
Au quartier d'al-Joura à Deir Ezzor, les services compétents ont arrêté un gang qui vendait et commercialisait les drogues et saisis sur eux des quantités de drogues et environ ۱.۷۵۰ millions de L.S., d'après une source responsable qui a affirmé aussi à la correspondante de Sana que le gang vendait les drogues dans le quartier qui était récemment la scène de beaucoup d'actes de vol, de sabotage et de pillage visant les propriétés et les biens des citoyens.
La source a indiqué que les membres du gang sont: Ghassan Dalou al-Hammadi, Safwan Mohammad Haj Hussein, Bachar Mohammad Zaker Khalifa, Ibrahim et Mohammad Mustapha al-Oqlah.
De même, une unité de l'armée syrienne s'était accrochée avec un groupe terroriste armé, du front d'al-Nosra, qui perpétrait des actes de vol et de pillage dans le quartier d'al-Joubaylah, lui infligeant de lourdes pertes.
Une source responsable a indiqué que la plupart des éléments du groupe ont été tués, dont son chef, Samer Antar al-Mouhaysen.