Dans un communiqué publié le mercredi 10 janvier, le ministère des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran a salué la plainte déposée par le gouvernement sud-africain auprès de la Cour internationale de justice (CIJ) contre le régime israélien pour actes de génocide à l'encontre du peuple palestinien à Gaza.

Plus de trois mois consécutifs s’écoulent depuis le début des attaques généralisées et brutales du régime usurpateur d’Israël contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza et en Cisjordanie occupée, peut-on lire dans le communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères.

S’appuyant sur le soutien « total, illimité et inconditionnel » de certains États, le régime israélien a commis tous les crimes sanctionnés par les conventions internationales à l'encontre des Palestiniens opprimés, indique la déclaration, déplorant que ces crimes se poursuivent encore aujourd'hui.

Le porte-parole des forces armées yéménites, le général de Brigade Yahya Saree, a émis un communiqué, mercredi 10 janvier, pour annoncer que lors d’une opération conjointe, la marine et l’armée de l’air yéménite ont frappé un navire américain, qui défendait les intérêts du régime israélien, avec plusieurs missiles balistiques et navals, ainsi qu'avec des drones, dans les eaux de la mer Rouge.

Cette opération est la réponse initiale à la récente attaque perfide de l'ennemi américain contre les forces yéménites, a déclaré le général Saree ajoutant que le gouvernement de Sanaa a « le droit à la légitime défense face à toute menace et hostilité et n’hésitera pas un instant de prendre de mesures qui s’imposent pour défendre la patrie et le peuple ».

Le porte-parole des forces armées yéménites a réitéré que « le Yémen empêchera la circulation des navires israéliens et des navires naviguant vers des ports de la Palestine occupée, tant que Tel-Aviv n’aura pas mis fin à la guerre et au blocus de Gaza ».

Le général Yahya Saree a fait remarquer que les forces armées yéménites s’engageaient à assurer la sécurité totale de tous les navires en mer Rouge à l’exception des navires liés d’une manière ou d’une autre au régime israélien.

Les résultats d’un nouveau sondage, qui donne un aperçu de l’opinion arabe sur l’opération Tempête d’Al-Aqsa, montrent que près de 90 % des Arabes considèrent l’opération du Hamas du 7 octobre contre Israël comme un « acte de résistance légitime ».

Les résultats de ce sondage publié mercredi 10 janvier par le Centre arabe de recherche et d’études politiques, basé au Qatar, montrent un soutien majoritaire au Hamas au sein de l’opinion publique arabe. Le sondage est fondé sur un échantillon de 8 000 personnes, hommes et femmes, originaires de seize pays arabes.

Selon le sondage, l’opinion publique arabe ne croit pas que l’opération du 7 octobre avait été lancée pour poursuivre l’agenda d’une puissance étrangère. Selon l’enquête, il y avait également un “consensus arabe” de 92 % des personnes interrogées exprimant leur solidarité avec le peuple palestinien.

L’Irak souhaite que les militaires dirigés par les États-Unis quittent immédiatement le pays arabe en raison de leurs effets déstabilisateurs, a déclaré, mardi 9 janvier, le Premier ministre Mohammed Chia al-Soudani, lors d’une interview accordée à Reuters.

« Il est nécessaire de réorganiser cette relation [entre l’Irak et les États-Unis] afin qu’elle ne devienne pas une cible ou une justification pour qu’une partie, interne ou étrangère, altère la stabilité en Irak et dans la région », a déclaré Mohammed Chia al-Soudani.

Ce nouvel appel intervient après que le Pentagone a déclaré lundi 8 janvier qu’il n’avait pas l’intention de retirer ses troupes d’Irak.

Trois membres du Hezbollah ont été assassinés lors d'une frappe de drone israélien dans le sud du Liban.

Les médias libanais ont rapporté que trois membres du Hezbollah ont été assassinés ce mardi 9 janvier après que les drones israéliens ont attaqué un véhicule dans la ville méridionale de Ghandouriyeh, dans le district de Bint Jbeil.

Les trois membres du Hezbollah ont été identifiés comme étant Issa Ali Nour al-Din, Mohammed Sharif Al-Sayyed Nasser et Hassan Abdel Hussein Ismaïl.

Le Hezbollah a confirmé l’assassinat par Israël de ses trois membres dans des déclarations distinctes.

Le chef de la faction du Mouvement des droits au Parlement irakien a annoncé que plus de 100 députés ont signé un projet de loi pour expulser toutes les forces militaires américaines d’Irak.

Saud Al-Saadi, a fait ce propos, mardi 9 janvier, dans une interview accordée à la chaîne d’information Al-Alam expliquant que le projet de loi serait soumis au président du Parlement pour approbation.

Selon lui, le projet de loi exhorte le gouvernement irakien à fixer un calendrier précis pour l’expulsion des forces américaines et l’évacuation de leurs bases sur le territoire irakien.

Plut tôt vendredi, le Premier ministre irakien Mohammad Shia al-Soudani avait annoncé la formation d’un comité bilatéral chargé de planifier l’expulsion de la soi-disant coalition internationale à majorité des forces américaines d’Irak.

Le Leader de la Révolution islamique souligne que l'on ne doit pas oublier le rôle majeur des peuples lors de grands événements de l'Histoire. 

Des milliers de personnes de différentes couches de la population de la province de Qom rencontrent le Leader de la Révolution islamique à Téhéran, ce mardi matin, date anniversaire du soulèvement du 9 janvier 1977 le jour où les habitants de Qom se sont levés pour soutenir la lutte de l'Imam Khomeiny, défunt fondateur de la Révolution islamique contre la dynastie Pahlavi.

« On ne doit pas oublier le rôle joué par les peuples dans les grands événements [de l'Histoire]. C'est ce que nous avons vécu dans notre pays. Nous ne devons pas l’oublier mais aussi en faire profiter de notre expérience les autres », a fait remarquer le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.

« Regardez aujourd’hui Gaza ... ce rôle remarquable de seulement deux millions d’habitants dans un énorme incident qui est survenu sur un petit bout de territoire a fait que les États-Unis et le régime sioniste, se sentent [aujourd’hui] démunis devant la Résistance palestinienne. Et cela montre le pouvoir de la présence [sur le terrain] des membres d’une société », a souligné le Leader.

Dans une autre partie de ses directives, faisant allusion aux prochaines élections législatives prévues en Iran, le Leader de la Révolution islamique a affirmé que quiconque a la capacité d’influencer la société, doit œuvrer pour encourager les autres à participer aux grands événements.

« Encourager le peuple à monter sur scène et remettre le drapeau de la lutte entre les mains du peuple, c’était la politique du défunt Imam Khomeiny. Il existe en contrepartie une autre stratégie qui consiste à retirer le peuple de la scène ; ce qui est la politique des ennemis de la Révolution, des États-Unis, des super-puissances mondiales, des sionistes et des compagnies sionistes, partout dans le monde », a expliqué l’Ayatollah Khamenei.

Plus loin dans ses propos, le Leader a promis une réponse sévère à la récente attaque terroriste menée par Daech dans la ville de Kerman, qui a tué 93 personnes.

L'Ayatollah Khamenei a déclaré que la triste tragédie a profondément touché la nation iranienne et que la République islamique oeuvre pour que les véritables auteurs de cet attentat soient trouvés et traduits en justice.

Dans la dernière partie de son discours, l’Ayatollah Khamenei s’est attardé sur la question de Gaza. “Il était prévu que le vainqueur de ce champs de bataille serait la Résistance palestinienne, et la partie vaincue serait le régime sioniste maléfique et maudit ; cette prédiction se réalise aujourd’hui”, a affirmé le Leader.

Affirmant que les trois mois de crimes et de meurtres d’enfants commis par les sionistes ne seraient jamais effacés de l’histoire, l’Ayatollah Khamenei a affirmé que même après la destruction et l’effacement de ce régime de la surface de la terre, ces crimes ne seront pas oubliés et resteront gravés dans les mémoires.

Il sera alors écrit dans l’Histoire -d’après le Leader- qu’“un jour, des gens sont arrivés au pouvoir dans cette région et ont tué des milliers d’enfants pendant plusieurs semaines, mais la patience du peuple et la Résistance palestinienne les ont forcés à battre en retraite”.

Le Leader a expliqué comme suit les signes de l’échec du régime sioniste après environ 100 jours de crimes. “Ils avaient dit : ‘nous détruirons le Hamas et la Résistance et déplacerons la population de Gaza’, ce qu’ils n’ont pas réussi à faire ; et aujourd’hui, la Résistance est bien vivante et prête, alors que le régime sioniste est fatigué, humilié et plein de regrets, et porte la honte d’être criminel dans sa nature.”

Et il y a une leçon à en tirer, selon le Leader de la Révolution, en ce sens que la voie de résistance face à l’oppression, l’Arrogance et l’usurpation doit être suivie. Ainsi, la Résistance doit-elle se tenir vigilante et prête, sans jamais ignorer les ruses de l’ennemi, pour saper l’ennemi avec l’aide de Dieu dès qu’une occasion se présente, a ajouté l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.

“Si Dieu le veut, un jour viendra où la nation iranienne et les peuples musulmans verront de leurs propres yeux la victoire de la patience, de la fermeté et de la confiance en Dieu sur les ennemis et les démons du monde”, a ajouté le Leader de la Révolution islamique.

Le secrétaire général du Jihad islamique de la Palestine, Ziyad al-Nakhala, affirme que l’assassinat d’un haut commandant du Hezbollah, Wissam al-Tawil, indiquait clairement que toutes les forces de l’Axe de la Résistance étaient unies pour libérer la ville sainte de Qods de l’occupation israélienne.
« Wissam al-Tawil a joué un rôle de premier plan dans la résistance contre le régime sioniste, notamment en ce qui concerne les opérations héroïques des combattants du Hezbollah au sud du Liban contre l’ennemi sioniste pour défendre le Liban, la Palestine et les habitants de la bande de Gaza et de la Cisjordanie », a déclaré Ziyad al-Nakhala dans un communiqué.
Il a souligné que l’assassinat ciblé du haut commandant du Hezbollah et de ses associés prouvait clairement que toutes les forces de l’axe de la Résistance étaient unies pour libérer la ville de Qods des griffes du régime de Tel-Aviv.
Le Jihad islamique, dans un autre communiqué, a présenté ses sincères condoléances au secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, pour cet incident tragique.
Le communiqué indique : « Ce commandant martyr de la Résistance a joué un rôle important dans de diverses phases de la lutte contre l’ennemi sioniste, il était véritablement loyal envers les Palestiniens et avait une foi inébranlable en leur cause. Il était un ami de confiance et un combattant courageux de la Résistance palestinienne. »
Le Jihad islamique a ajouté que l’assassinat d’al-Tawil démontrait que les peuples libanais et palestinien ont une détermination inébranlable à se battre contre les actes d’agression israéliens.
« Nous réitérons que l’assassinat des dirigeants et des commandants de la Résistance renforcera l’unité et la cohésion entre nos forces et renforcera leur détermination à lutter pour la libération totale des terres occupées et l’anéantissement du régime occupant ».

Le chef du bureau politique du Hamas affirme qu’Israël n’a atteint aucun de ses objectifs après près de 100 jours de génocide dans la bande de Gaza, soulignant que le régime occupant n’a fait que révéler au monde entier sa nature « sanguinaire et meurtrière ».

Ismaïl Haniyeh a fait ces remarques mardi 9 janvier lors de la conférence de l’Union internationale des oulémas musulmans à Doha, la capitale qatarie. Il a noté que la « fermeté » de la population de Gaza avait empêché Israël d’atteindre ses objectifs.

L’ambassadeur permanent d’Iran auprès des Nations unies a rejeté les « allégations non fondées » des États-Unis contre l’Iran concernant les opérations pro-palestiniennes du Yémen en mer Rouge, les qualifiant de tentatives de détourner l’attention du monde du massacre des Palestiniens commis par l’armée israélienne à Gaza et des causes réelles de la situation actuelle en mer Rouge.

Amir-Saïd Iravani a déclaré mardi 9 janvier dans une note sur les réseaux sociaux que tout « aventurisme » américain en mer Rouge pourrait « mettre en danger la paix régionale ».

L’Iran « émet un avertissement sévère contre tout aventurisme américain susceptible de mettre en danger la paix régionale », a déclaré Iravani.

Il a averti que ces allégations visaient à détourner « l’attention internationale des causes profondes de la situation actuelle en mer Rouge ».