تقي زاده

تقي زاده

Par Ali Haideri

La dernière agression du régime israélien contre la Syrie, qui a tué un haut conseiller militaire iranien, est un signe de désespoir alors que les mouvements de Résistance dans la région ont mis le régime en retrait au milieu de la guerre à Gaza.

Lundi après-midi, le général de brigade Seyyed Razi Moussavi, commandant supérieur du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) et conseiller militaire en poste en Syrie, a été assassiné lors d'une frappe aérienne à proximité de Sayyeda Zainab, dans la campagne de Damas.

Moussavi était un conseiller militaire chevronné et l'un des commandants du CGRI chargé de fournir « un soutien logistique à l'axe de la Résistance en Syrie ».

Le communiqué du CGRI a indiqué que Moussavi était un « camarade » du plus haut commandant antiterroriste iranien, le général de corps d’armée, Qassem Soleimani, ancien chef de la Force Qods du CGRI, assassiné lors d'une frappe aérienne américaine en Irak en janvier 2020.

Moussavi aurait survécu à plusieurs tentatives d'assassinat au cours des dernières années.

L'année dernière, la chaîne 14 israélienne a décrit Moussavi comme le « directeur du bureau de liaison entre Damas et Téhéran », démontrant qu'il était sous la loupe du régime sioniste depuis longtemps.

L’ambassadeur d'Iran en Syrie, Hossein Akbari, a déclaré aux médias que trois missiles avaient frappé sa maison près de Damas quelques heures seulement après son retour de l'ambassade iranienne.

Akbari a souligné que Moussavi était titulaire d'un passeport diplomatique et d'un lieu de résidence et que, selon les conventions internationales de 1961 et 1973, son assassinat constitue un crime flagrant.

L'ambassadeur iranien en poste à Damas a également déclaré que le lieu de résidence du commandant du CGRI qui a été assassiné était bien connu et que l’attaque terroriste israélienne n’avait donc pas nécessité un travail de renseignement approfondi.

Ce n’était pas le premier acte aussi téméraire. Plus tôt en décembre, le régime israélien a tué deux conseillers militaires du CGRI, Mohammad Ali Ataee Shoorcheh et Panah Taqizadeh, lors d'une attaque en Syrie.

L'Iran maintient une mission consultative en Syrie à la demande de Damas pour aider ce pays à se débarrasser des terroristes soutenus par l'étranger qui combattent le gouvernement syrien depuis 2011.

Le régime israélien et les États-Unis ont travaillé main dans la main avec le groupe terroriste Daech et d’autres groupes terroristes en Syrie, menant de fréquentes attaques contre les forces associées au gouvernement syrien et à ses alliés.

 

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Meqdad, s’est rendu mercredi 27 décembre à l’ambassade de la République islamique d’Iran à Damas afin d’exprimer les condoléances du gouvernement de son pays pour la mort en martyr du haut commandant militaire du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de brigade Seyyed Razi Moussavi.

Considérant le martyre du général Moussavi comme étant « le prix du Djihad » et « le véritable effort pour restaurer les droits usurpés », le ministre syrien des Affaires étrangères a déclaré : « Nous nous sommes tous consacrés à la voie du martyre ».

En ce qui concerne l’attaque de missile qui a coûté la vie au haut commandant du CGRI, le diplomate syrien a indiqué qu’il s’agissait d'un « crime diplomatique ».

Le président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (AEOI), Mohammad Eslami, a rejeté les nouveaux rapports des médias étrangers suggérant une augmentation du taux d’enrichissement de l’uranium par l’Iran au cours des dernières semaines, affirmant que les activités nucléaires de Téhéran étaient conformes aux règles internationales.

« Le nouveau projet médiatique lancé sur l’enrichissement de l’Iran n’est pas nouveau et nous poursuivons nos activités actuelles dans le cadre des réglementations », a déclaré Eslami aux journalistes en marge d’une session du cabinet à Téhéran mercredi 27 décembre.

Ces commentaires interviennent après que l’agence de presse Reuters a déclaré dans un rapport que l’organisme de surveillance nucléaire de l’ONU avait informé ses membres de l’augmentation du taux d’enrichissement de l’uranium par l’Iran dans deux de ses installations nucléaires depuis fin novembre.

Eslami a rejeté toute inquiétude, affirmant que l’enrichissement de l’uranium jusqu’à 60 % était une routine dans les installations nucléaires iraniennes.

Les Iraniens ont pris part ce jeudi 28 décembre dans une cérémonie funéraire massive pour un haut conseiller militaire du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) assassiné par Israël en Syrie.

Des milliers de personnes en deuil se sont rassemblées ce jeudi sur l'emblématique place Imam Hussein dans la capitale Téhéran, pour rendre hommage au général de brigade Seyyed Razi Moussavi.

Des commandants militaires de haut rang et des responsables gouvernementaux étaient également présents à la cérémonie.

La Résistance irakienne a annoncé dans un communiqué publié tôt jeudi matin avoir mené une opération contre une cible « vitale et clé » dans le sud de la colonie de peuplement israélienne d’Eliad dans le Golan occupé.

Certains rapports indiquent qu’une base de drones israéliens a été ciblée lors de l’attaque.

La Résistance, un groupe de combattants antiterroristes, a déclaré avoir mené l’attaque en utilisant des « armes appropriées » en soutien à la bande de Gaza qui a enduré 82 jours d’une guerre génocidaire israélienne incessante.

Dans une puissante démonstration de solidarité avec la Palestine, des enfants accompagnés de leurs parents ont défilé vers le bâtiment de la CPI à La Haye, exigeant justice et enquête sur les crimes commis par Israël à Gaza.

Un groupe d’enfants et leurs familles, se sont rassemblés devant le siège de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye pour exprimer leur soutien à la cause palestinienne, appelant à une enquête immédiate sur les atrocités commises contre les Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée.

L'événement baptisé « Marche des enfants », a attiré des manifestants d'horizons divers qui se sont rassemblés à la gare de La Haye pour exprimer leurs inquiétudes et appeler à une action internationale.

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que l'établissement de la paix entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie servira les intérêts de tous les pays de la région.

Lors d'une réunion, mercredi 27 décembre, à Erevan avec le Premier ministre arménien, Nikol Pashinyan, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a salué un accord entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie pour résoudre leurs différends.

Il a ajouté que les pays de la région étaient à  même de régler eux-mêmes leurs différends et de contribuer à établir la paix et la stabilité dans la région. Il a par ailleurs prévenu que la présence de puissances extra-régionales compliquerait davantage la situation dans la région.​

Le plus haut diplomate iranien a souligné l'importance d'utiliser les potentiels des pays de la région, y compris dans le cadre du format 3+3, pour promouvoir la paix et garantir l'accord de paix dans la région du Caucase.

Le format 3+3 englobe les trois pays du Caucase du Sud – l'Arménie, la Géorgie et l'Azerbaïdjan auxquels s’ajoutent la Russie, la Turquie et l'Iran.

Il a été créé en 2020 pour promouvoir la paix et le développement dans le Caucase du Sud et résoudre les questions en suspens telles que le statut de la région du Karabakh.

L'Azerbaïdjan a reconquis la région contestée du Haut-Karabakh lors d'une guerre éclair en septembre contre les forces séparatistes arméniennes ; cela ayant chassé plus de 100 000 Arméniens de souche de la région.

Lors d'une inspection, mercredi 27 décembre, dans une base militaire du comté d'Aran-et-Bidgol, situé dans la province d'Ispahan, dans le centre iranien, le commandant des forces terrestres de l'armée iranienne a déclaré que l’armée envisagerait de présenter deux nouveaux missiles de fabrication locale au cours des prochains mois et d'installer cinq unités de missiles dans des endroits sensibles à travers le pays.

« L'armée de Terre a élaboré de nouveaux plans pour développer ses capacités de combat et améliorer sa préparation en renforçant ses unités de missiles », a déclaré mercredi le général de brigade Kiomars Heidari. Et de poursuivre : « Conformément aux directives du commandant en chef des forces armées iraniennes, l'honorable Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, les forces terrestres de l’armée iranienne ont élaboré des plans visant à être auto-suffisantes dans la conception et la production de divers types de munitions. »

Le commandant des forces terrestres de l’armée iranienne a souligné que cinq unités de missiles allaient être installées dans cinq endroits sensibles à travers le pays dans le cadre du grandiose plan Labbaik 2 (Allégeance 2), le deuxième d'un plan en trois parties visant à promouvoir les capacités des forces armées iraniennes dans la conception et la fabrication d’armes de pointe.

Le Yémen a averti Israël d’une réponse bien lourde de conséquences si jamais ce régime poursuivait son massacre à Gaza.

« Nous sommes prêts à porter le coup le plus dur, le plus douloureux et le plus puissant aux ennemis s'ils continuent leurs crimes contre la nation palestinienne ou s'ils tentent de violer et de nuire à la sécurité et à la souveraineté du Yémen », a déclaré le mercredi 27 décembre le ministre yéménite de la Défense du gouvernement de salut national, le général de division Mohammad al-Atifi.

« Le Yémen dispose de nombreuses options stratégiques et n'hésitera pas à les mettre en œuvre quand il le jugera nécessaire », a déclaré Atifi, s'adressant aux participants à une réunion conjointe des responsables militaires et sécuritaires du pays.

Il a affirmé que toutes les forces de sécurité étaient en état d'alerte pour accomplir leur devoir en coopération et en coordination avec les forces armées du pays.

Les forces yéménites ont mené des attaques de missiles et de drones contre des navires se dirigeant vers les ports israéliens pour soutenir les Palestiniens dans la bande de Gaza déchirée par la guerre et contre des cibles dans les territoires occupés.

Le niveau d’oppression que les Palestiniens ont subi à Gaza est inégalé et sans précédent dans l’histoire récente, a déclaré, mardi 26 décembre, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese.

« À Gaza, les enfants palestiniens reçoivent des sédatifs pour soulager leur douleur lorsqu’ils meurent, ​​car ils ne peuvent pas être soignés », a déploré Francesca Albanese, déclarant que le système de santé à Gaza a été dévasté par les bombardements intenses israéliens.

Le silence de la communauté internationale sur les crimes contre les Palestiniens a permis au régime d’occupation israélien de commettre un génocide à Gaza, a indiqué la rapporteuse spéciale de l’ONU, en comparant la situation dans la bande assiégée aux massacres dans d’autres parties du monde comme Srebrenica et le Rwanda.