تقي زاده

تقي زاده

Le trio France-Espagne-Italie a dit non au projet américain de créer une coalition navale en mer Rouge visant à contrer les attaques des forces yéménites contre des navires et cibles israéliens.

La France, l’Espagne et l’Italie se sont officiellement retirés de la coalition maritime censée être dirigée par les États-Unis dans la mer Rouge, pour protéger la circulation des navires de commerce israéliens ou ceux qui se dirigent vers la Palestine occupée.

Les trois pays ont explicitement déclaré leur engagement à opérer exclusivement sous le commandement d’organismes internationaux tels que les Nations Unies, l’OTAN ou l’Union européenne, préférant ne pas s’aligner sur les États-Unis.

Le ministère français de la Défense a annoncé dans un communiqué qu'il soutenait les efforts visant à garantir la liberté de navigation en mer Rouge et dans ses environs. Cependant, le ministère français a souligné que ses navires resteraient sous commandement français en ne précisant pas s’il y aurait un déploiement supplémentaire de forces navales.

 

Le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré que les États-Unis et Israël doivent être jugés par la Cour pénale internationale (CPI) pour les crimes contre l'humanité qu'ils ont commis lors de l’offensive israélienne contre la bande de Gaza assiégée.

S'adressant ce samedi 23 décembre à la Conférence internationale de Téhéran sur la Palestine, le président Raïssi a condamné les crimes d'Israël, notamment le massacre de femmes et d'enfants et la destruction de maisons palestiniennes à Gaza.

Le président a dénoncé le soutien inconditionnel des soi-disant défenseurs des droits de l'homme, notamment les États-Unis et certains pays occidentaux, aux crimes commis contre les Palestiniens.

« Ce qui est encore plus regrettable, c'est l'inefficacité de toutes les organisations internationales qui prétendent défendre les droits de l'homme face aux incidents de Gaza », a-t-il ajouté.

Il a souligné que les horribles crimes de guerre et le massacre des femmes et des enfants à Gaza découlent d’un ordre mondial injuste.

 

Les bases de Kharab al-Jir et d'al-Malikiyah, dans la banlieue nord de Hassaké, ont fait l'objet de tirs de roquettes de la Résistance, selon des sources d'Al Mayadeen.

Des sources d'Al Mayadeen ont rapporté que la base américaine de l'aéroport de Kharab al-Jir ainsi que la base d'al-Malikiyah, toutes deux situées dans la banlieue nord de Hassaké, au nord-est de la Syrie, ont été visées par plusieurs obus de roquettes. Cependant, aucune information n'a été fournie sur l’ampleur des pertes.

Plus tôt vendredi, la Résistance islamique en Irak a annoncé avoir ciblé un objectif important en mer Méditerranée, confirmant ainsi une frappe directe. Avant cela, Elle avait ciblé la ville palestinienne occupée d'Umm al-Rashrash (« Eilat ») en utilisant des armes appropriées contre une cible spécifique, soulignant la poursuite des attaques contre l'occupation israélienne.

Mercredi dernier, la Résistance islamique irakienne a partagé des images d'une opération lors de laquelle a été visée la base d'occupation d'Aïn al-Assad. L'opération a été menée le 11 décembre via des drones d'attaque.

 

Des colons israéliens sont descendus samedi dans la rue à Tel-Aviv après que la Résistance palestinienne a fait part de l’éventuelle mort de cinq captifs dans des frappes de la bande de Gaza par l’armée israélienne.

Selon la chaîne Al Mayadeen, des milliers de colons israéliens ont manifesté, samedi 23 décembre, devant le bâtiment du ministère israélien de la « Sécurité » à Tel-Aviv. Ils ont scandé des slogans pour exiger le retour des colons israéliens retenus captifs par la Résistance palestinienne dans la bande de Gaza.

L'autorité israélienne de radiodiffusion a rapporté que les familles des captifs ont demandé au régime israélien de conclure un « accord immédiat » avec le mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, Hamas, pour libérer leurs proches détenus.

Des manifestants français se sont rassemblés, samedi 23 décembre, sur la place Bellecour de Lyon, appelant à la fin du génocide du régime israélien dans la bande de Gaza.

La manifestation pro-palestinienne était organisée par l'association Collectif 69 qui a déjà organisé d’autres rassemblements similaires dans la ville.

« Aujourd'hui, nous voudrions montrer au cœur de Lyon, la place Bellecour, aux Lyonnais, la réalité qui leur manque à la télévision car la plupart des médias ne montrent pas la réalité brute de ce qui se passe ces jours-ci à Gaza », a affirmé l'un des manifestants.

Un autre manifestant a déploré : « Rien ne justifie plus de 20 000 morts si j'ai bien compris les chiffres, et la destruction de l'État palestinien et de son peuple. L'horreur est au-delà de l'imagination. »

« Il s'agit d'un sentiment d'injustice. Il est injuste de tuer des femmes et des enfants qui n'ont rien à voir avec cette guerre. Ce sont des civils. Nous sommes très tristes, mais que pouvons-nous faire d'autre ? », a dit un autre manifestant.

Lors d’une conférence de presse samedi à Beyrouth, capitale libanaise, Oussama Hamdan, un des responsables du Hamas au Liban a souligné qu'Israël n'atteindrait aucun de ses objectifs proclamés dans la guerre génocidaire en cours contre Gaza et qu’il ne serait pas en mesure d'éliminer la Résistance. 

Le régime sioniste a attaqué la bande de Gaza assiégée le 7 octobre à la suite d'une opération menée par les groupes de résistance basés dans cette enclave palestinienne, baptisée Opération Tempête d’Al-Aqsa.

Avec cette guerre, Tel-Aviv a cherché à atteindre des objectifs tels que l’élimination du Hamas, la libération de ses prisonniers et le déplacement forcé de la population de Gaza vers l’Égypte voisine.

« Le monde d'aujourd'hui ne fait aucune distinction entre Israël, les États-Unis et la Grande-Bretagne », a souligné le Leader de la Révolution islamique, ce samedi 23 décembre, faisant allusion au silence de marbre observé depuis plus de 77 jours par les États-Unis et certains pays européens, les mêmes qui se posent avec cynisme en défenseurs des droits de l’homme devant les crimes horribles commis par le régime infanticide israélien dans la bande assiégée de Gaza. 

L’honorable Ayatolllah Ali Khamenei a reçu en audience à Téhéran un groupe d'habitants des provinces de Kerman et du Khouzestan (sud de l'Iran), à l'approche de l'anniversaire de la mort en martyr du général de corps d'armée Qassem Soleimani, ex-commandant de la Force Qods, liée au Corps des gardiens de la Révolution islamique. 

Concernant les traits saillants de la province de Khouzestan et de sa population, l’Ayatollah Ali Khemenei a souligné qu'au cours de plus d’un siècle, le Khouzestan a été le principal foyer de la résistance iranienne.

« Tout au long de l'histoire du pays, le courage de la nation iranienne, le dévouement et la résistance des habitants du Khouzestan durant la Défense sacrée [guerre Irak-Iran] ont fait couler beaucoup d’encre. »

À l’adresse des représentants de Kerman, il a fait savoir que Kerman était une province où sont nées des figures d'élite comme le général Qassem Soleimani, dont la morale et la piété sont exemplaires.

Plus loin dans ses propos, le Leader de la Révolution islamique s'est attardé sur les évolutions à Gaza, soulignant que le Front du bien remporterait sans aucun doute la victoire et que le régime usurpateur sioniste serait « définitivement éradiqué ». 

« Les États-Unis ont apposé éhontément leur veto à la résolution du Conseil de sécurité en faveur d’un cessez-le-feu [dans la bande de  Gaza] », a rappelé l’Ayatollah Khemenei, ajoutant que cela a démasqué le vrai visage de l’Occident.

Nonobstant, la grande victoire du peuple palestinien réside dans le fait qu’il a réussi à discréditer l’Occident avec à sa tête les États-Unis, en raison de ses fausses allégations en matière des droits de l’homme.

L'Ayatollah Khamenei a décrit les événements de la bande de Gaza assiégée au cours des deux derniers mois et demi comme « un phénomène unique et extraordinaire dans l'histoire récente du monde islamique, comme nous n'en avons pas connu dans l'histoire récente et peut-être même au cours du siècle actuel ».

« Ce conflit est unique à deux égards. Du côté du régime sioniste, c’est unique car ce genre de brutalité; cette soif de sang et ce meurtre d’enfants, avec des bombes détruisant des bunkers et des hôpitaux, sont sans précédent. Du côté palestinien, la patience, la résistance face à la folie de l'ennemi est du jamais vu », a-t-il déclaré.

« Les habitants et les combattants de Gaza se tiennent comme un rocher, comme une montagne. C'est une chose importante. Sans eau, sans nourriture, sans médicament ni carburant, ils ont tenu bon et n'ont pas abandonné. »

« Israël, a déclaré le Leader, avec tous ses équipements et toutes ses installations, reste impuissant face aux combattants palestiniens. »

« L'échec du régime sioniste est aussi l'échec des États-Unis, et aujourd'hui personne au monde ne fait de distinction entre le régime sioniste, les États-Unis et l'Angleterre. »

Au sujet des prochaines élections en Iran, l’Ayatollah Khamenei a constaté que « la solution aux problèmes de l'Iran réside dans les élections, certains tentent de décourager les [Iraniens] de voter ». « Les élections sont la base du changement. Les élections font obstacle à la dictature, au chaos et à l'insécurité », a-t-il déclaré.

Alors que l’Iran se prépare aux élections législatives et de l’Assemblée des experts qui auront lieu dans environ deux mois, l’Ayatollah Khamenei a déclaré que le peuple iranien « devrait se préparer de la meilleure façon possible à ces deux élections importantes ».

« L'une est l'élection de l'Assemblée des experts en leadership, qui est chargée de choisir un bon dirigeant pour le pays en cas de transition et doit veiller au maintien des qualifications du leadership. Le peuple iranien doit être attentif, prudent. »

« Et quant au scrutin législatif, qui est très importante, selon la Constitution, c’est le Parlement qui détermine l'avenir du pays », a précisé le Leader.

Au cours des six premières semaines de la guerre sanglante contre Gaza, Israël a utilisé l’une de ses bombes les plus puissantes et les plus destructrices dans une zone désignée sûre pour les civils dans le sud de l’enclave palestinienne assiégée, selon le rapport d’enquête du journal américain New York Times publié jeudi 21 décembre.

Le rapport, étayé par une analyse des preuves visuelles, se concentre sur l'utilisation de bombes lourdes (2 000 livres) dans une zone du sud de Gaza où Israël a ordonné aux Gazaouis de se déplacer pour se mettre à l'abri et a promis de ne pas bombarder cette zone.

L’équipe de recherche du New York Times a utilisé un outil d’Intelligence artificielle (IA) pour examiner les images satellite du sud de Gaza à la recherche de cratères de bombes mesurant environ 40 pieds de diamètre ou plus, les experts en bombes affirmant que seules des munitions de 2 000 livres (907 kg) sont généralement capables de créer des cratères aussi importants dans le sol léger et sablonneux de Gaza.

Les Brigades al-Qassam, branche militaire du Hamas, ont annoncé avoir tué tous les soldats qui se trouvaient à bord de 4 véhicules militaires israéliens en leur tendant une embuscade, a rapporté la chaîne Al-Jazeera.

Selon ce rapport, les Brigades al-Qassam ont confirmé ce samedi 23 décembre avoir tendu une embuscade à 4 véhicules militaires de l’armée israélienne dans la zone de Jahraldiq au centre de la bande de Gaza.

Les combattants d'al-Qassam ont détruit ces 4 véhicules en faisant exploser un champ de mines antipersonnelles et antiblindées et ont tué tous les soldats à bord de ces véhicules.

« Nous avons pris pour cible un char israélien présent sur la zone de l'opération à l'aide d'une roquette Yasin 105. Nous avons ensuite pris pour cible les troupes de secours israéliennes dépêchées dans la zone avec le système de missiles à courte portée Rajum et un mortier lourd », indique al-Qassam dans son communiqué. 

Samedi 23 décembre, un navire a été frappé par un drone à 200 km au sud-ouest du port indien de Veraval, a fait savoir l’agence de sécurité maritime britannique UKMTO, ajoutant que cette attaque a provoqué un incendie à bord qui a ensuite été éteint sans faire de victimes.

À ce propos, la société britannique de sécurité maritime Ambrey a affirmé que « le pétrolier [MV Chem Pluto] battant pavillon libérien était affilié à Israël », déclarant que le navire « a fait escale en Arabie saoudite et se rendait en Inde ». « Des dommages structurels ont également été signalés et de l’eau a été emportée à bord », a-t-elle ajouté.

Selon l’agence de presse Reuters, la marine indienne enquête sur cet incident et refuse de commenter l’attaque contre un navire lié à Israël.