تقي زاده

تقي زاده

Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a déclaré au plus haut responsable du mouvement de résistance palestinien Hamas que Téhéran continuerait à soutenir, dans le cadre de sa politique immuable, les groupes qui combattaient le régime sioniste.

« La politique immuable de la République islamique d’Iran consiste à soutenir les combattants de la Résistance palestinienne face aux occupants sionistes », a déclaré l’Ayatollah Khamenei lors d’une récente réunion à Téhéran avec le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, selon un rapport publié dimanche 5 novembre par l’agence de presse officielle IRNA.

Lors de cette réunion, le Leader de la Révolution islamique a déclaré que le régime israélien bénéficiait du soutien des États-Unis et de leurs alliés européens dans sa guerre contre Gaza.

« Les crimes du régime sioniste à Gaza sont directement soutenus par les États-Unis et certains gouvernements occidentaux », a affirmé le Leader de la Révolution islamique.

Le président iranien Ebrahim Raïssi a eu dimanche 5 novembre un entretien téléphonique avec le chef de l'Église catholique, le pape François. Il a fermement condamné le massacre des femmes et des enfants palestiniens par le régime israélien qui mène une guerre contre la bande de Gaza assiégée, décrite comme « le plus grand génocide du siècle ».

« Les crimes horribles et sans précédent du régime usurpateur sioniste, qui a massacré près de 10 000 personnes, dont 4 000 enfants et 2 500 femmes, constituent le plus grand génocide du siècle », a dénoncé le président iranien.

Il a ensuite fustigé les pays qui soutiennent les crimes d’Israël malgré la protestation qui prend de l’ampleur dans le monde entier. « Quelle réponse les pays qui soutiennent ce régime peuvent-ils apporter aux peuples du monde face à des crimes aussi choquants ? », a-t-il demandé. 

 

Le ministère iranien des Affaires étrangères a condamné les derniers propos de Amichai Eliyahu, ministre extrémiste israélien du Patrimoine, d'utiliser la bombe nucléaire contre la bande de Gaza qui est depuis un mois sous le feu de l'armée israélienne. 

« La brutalité sans limites du régime sioniste contre le peuple palestinien opprimé à Gaza ces derniers jours, la menace de l'utilisation de la bombe atomique brandit aujourd'hui par un ministre du régime, alarment le monde entier », a fait remarquer le porte-parole du ministère, Nasser Kanaani, dans un poste publié lundi matin sur X.

« Le monde devrait immédiatement se dresser contre ce régime fasciste et raciste et demander des comptes à ses partisans. »

Le camp de réfugiés al-Bureij, situé au centre de la bande de Gaza, a été lourdement bombardé par les avions de combat du régime israélien.

Lors de cette attaque, des immeubles ont été détruits et le nombre des victimes s’élève à au moins 20 morts, a rapporté Al-Jazeera.

Le camp a été à plusieurs reprises bombardé par les avions de combat du régime sioniste. Lors de la dernière attaque, plus de 20 sont tombés en martyr.

Selon des médias palestiniens, de nombreux Palestiniens sont ensevelis sous les décombres.

Le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Mohammad Reza Ashtiani, a averti que les États-Unis subiraient un coup dur s’ils ne parviennent pas à arrêter la sauvage machine de guerre israélienne contre la bande de Gaza assiégée.

« Notre conseil aux Américains est de mettre immédiatement fin à cette guerre et de mettre en place un cessez-le-feu, sinon ils subiront un coup dur », a déclaré dimanche 5 novembre le général de brigade Mohammad-Reza Ashtiani.

« Nous avons toujours recommandé aux Américains de ne pas soutenir le régime sioniste », a-t-il ajouté. 

Le bilan des victimes ne cesse de s’alourdir dans la bande de Gaza.

Le ministre iranien a déclaré que les États-Unis avaient commis plusieurs erreurs stratégiques, notamment en Asie occidentale. « Dans les circonstances actuelles, a ajouté le ministre, Washington a envoyé des messages à l’Iran par désespoir et par peur. »

Des milliers de Turcs se sont rassemblés devant une base aérienne de l’armée américaine pour exprimer leur indignation contre le soutien de Washington aux crimes du régime israélien dans la bande de Gaza.

Selon l’agence Anadolu, suite aux protestations populaires dans de nombreux pays du monde contre les crimes du régime israélien dans la bande de Gaza, des milliers de Turcs se sont rassemblés devant la base aérienne américaine à Incirlik. Ils ont scandé des slogans en soutien de la Palestine et contre le régime israélien.

Les sources irakiennes ont annoncé que la Résistance islamique d’Irak a pris pour cible la base Tal Bidr dans le gouvernorat syrien de Hassaké, où sont stationnées des troupes américaines.

La Résistance irakienne a indiqué que la base avait été attaquée par des drones, qui « ont directement touché leurs cibles », estimant que cette attaque était une riposte au soutien inconditionnel de Washington à la campagne militaire sanglante d’Israël contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.

Auparavant, la Résistance islamique d’Irak avait publié une déclaration annonçant avoir attaqué la base militaire américaine d’al-Shadadi au sud de la ville syrienne de Hassaké.

Le président iranien Ebrahim Raïssi a souligné le rôle joué par le Hamas dans la bande de Gaza - en tant que gouvernement légitime de l'enclave - affirmant que la guerre contre le mouvement de résistance palestinien équivaut à mener une guerre contre la démocratie.

Lors d'une conversation téléphonique samedi soir avec Jonas Gahr Støre, Premier ministre norvégien, le président Raïssi a salué la position d'Oslo envers la nécessité de mettre fin immédiatement aux massacres de civils par Israël dans la bande de Gaza ainsi que les efforts internationaux pour lever le siège de l'enclave côtière et fournir de l'aide à ses habitants.

Il a également exprimé la volonté de l’Iran de coopérer avec le ministère norvégien de la Justice dans une enquête sur les atrocités commises par Israël dans la bande de Gaza, soulignant que les crimes de guerre du régime et le soutien américain à de tels actes criminels ne devraient pas rester impunis.

« Le Hamas est le gouvernement légal, élu et légitime de Gaza », a-t-il déclaré. « La guerre contre le Hamas est une guerre contre la démocratie. »

 

Des sources libanaises ont rapporté qu’un drone de l’armée du régime sioniste survolant le Sud libanais avait été abattu par le Hezbollah qui a attaqué aussi plusieurs positions militaires de l’armée israélienne. 

Selon l’IRNA, citant des sources libanaises, les combattants du Hezbollah ont abattu, dimanche 5 novembre, un drone survolant le gouvernorat de Nabatieh dans le sud du Liban.

Selon ce rapport, l’opération a été exécutée par un missile sol-air.

Des images circulent dans les médias sociaux ayant pour contenu les débris du drone abattu.

Le Hezbollah a annoncé dans un communiqué que ses combattants avaient attaqué par missiles guidés et d'autres sortes de munitions appropriées la caserne d'Avivim et les positions militaire Jal al-Deir et Maskaf Am où une grande quantité d'équipements appartenant à l'armée israélienne a été détruite.

 

Au moins 51 Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés lors de nouvelles frappes aériennes israéliennes sur le camp de réfugiés d'al-Maghazi, dans le gouvernorat de Deir el-Balah au centre de la bande de Gaza, selon les médias palestiniens.

L'agence de presse palestinienne WAFA a rapporté samedi soir que les avions de combat israéliens avaient ciblé la maison de la famille Samaan, dans le camp de réfugiés d'al-Maghazi. Les immeubles et les infrastructures voisines ont été endommagées.

Le rapport ajoute que la plupart des victimes étaient des enfants et des femmes.

Pendant ce temps, les avions israéliens ont frappé les quartiers ouest et nord de Gaza, à l'aide de bombes au phosphore blanc interdites au niveau international. Le camp de réfugiés d’al-Shati, à l’ouest de la ville de Gaza, a particulièrement été touché.