تقي زاده

تقي زاده

S'adressant le mercredi 27 septembre à Téhéran à un rassemblement d'officiers et d'anciens combattants du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le commandant en chef du CGRI, le général de division Hossein Salami, a souligné que le nouveau satellite d'imagerie Nour-3 et les données transmises depuis la Terre serviront aux besoins du CGRI en matière de renseignement militaire.

Détaillant les spécifications du Nour-3, le général Salami a indiqué que le satellite pesait sept kilogrammes de plus que la version précédente, le Nour-2 et qu'il était doté d'un équipement d'imagerie plus précis permettant de capter des images de meilleure qualité.

Les États-Unis ont imposé des sanctions à plusieurs entreprises et personnes en Iran et dans trois autres pays qui ont, selon le département du Trésor américain, des liens avec le développement de drones et d’avions militaires en Iran. Ils prétendent que « Téhéran soutient la Russie dans la guerre en Ukraine ».

Le département du Trésor américain a déclaré mercredi 27 septembre dans un communiqué qu'il avait imposé des sanctions à cinq entités et deux personnes basées en Iran, en Turquie, en Chine et aux Émirats arabes unis, estimant qu’elles avaient facilité des livraisons et des transactions financières du CGRI liées au programme militaire iranien.

Le communiqué indique qu'un moteur acheté par les entités en question a été récemment découvert dans les restes d'un drone russe en Ukraine.

Washington et ses alliés accusent depuis longtemps l’Iran de fournir à la Russie des drones utilisés en Ukraine.

Téhéran nie fermement avoir envoyé des drones à la Russie pour qu’ils soient utilisés en Ukraine, et a demandé à l'Occident de fournir des preuves pour étayer cette accusation.

 

Pour Téhéran, les attaques israéliennes contre la Syrie n'ont pour but que de détourner l’attention de la Communauté internationale des crimes commis par le régime de Tel-Aviv contre les Palestiniens.

Le représentant permanent de l’Iran auprès de l'ONU, Amir-Saeed Iravani, a déclaré que les violences récurrentes du régime israélien contre la Syrie s’effectuent dans le but de détourner l’attention de la communauté internationale des agressions quotidiennes du régime israélien contre les Palestiniens

« Nous condamnons fermement les attaques en cours du régime israélien contre le territoire syrien », a-t-il martelé avant une session du Conseil de sécurité de l'ONU portant sur la Syrie, ce jeudi matin 28 septembre.

 

L’Élysée a confirmé, mercredi 27 septembre, que son ambassadeur au Niger a enfin quitté Niamey pour Paris plusieurs semaines après la demande formelle des dirigeants militaires du pays.

L'ambassadeur de France au Niger est rentré à Paris après avoir quitté Niamey par avion, mercredi 27 septembre au matin. Le Conseil militaire du Niger avait auparavant retiré l’immunité et le visa diplomatiques de Sylvain Itté, en donnant à la police l’ordre de procéder à l’expulsion de l’ambassadeur de France en réponse à ce qu'elle qualifiait d'actions de Paris « contraires aux intérêts du Niger ». L’ordre a été donné après la fin d’un délai de 48 heures commençant le 25 août accordé à l’ambassadeur de France de quitter le territoire nigérien.

Sylvain Itté n’a cependant pas quitté le Niger après l’expiration dudit délai. La France a d’abord ignoré cet ordre, s’en tenant à sa position selon laquelle le gouvernement militaire était "illégitime" et appelant à la réintégration du président déchu Mohamed Bazoum, renversé lors du coup d’État de juillet.

En tout état de cause, Macron avait annoncé dimanche que l’ambassadeur reviendrait à Paris et que les troupes françaises partiraient.

 

La Force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a lancé en orbite avec succès ce mercredi matin 27 septembre, un troisième satellite baptisé Nour-3.

Le satellite d'imagerie Nour-3 orbite à une altitude de 450 kilomètres (280 miles) au-dessus de la surface de la Terre et a été lancé par le transporteur messager à trois étages Qassem, ont annoncé les médias d'État.

« Il y a quelques instants, les spécialistes de la Force aérospatiale du CGRI ont lancé le satellite d'imagerie Nour-3 sur une orbite terrestre de 450 km à l'aide du porte-satellite iranien Qassed », s’est félicité le ministre des Communications et des Technologies de l'information, Eisa Zarepour, via X.

« Je présente mes félicitations à tous les [Iraniens], à ceux qui sont actifs dans l'industrie spatiale et aux experts du CGRI pour ce succès. Si Dieu le veut, cette année sera une année fructueuse pour l'industrie spatiale iranienne », s'est-il réjoui.

Le mois dernier, le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Mohammad Reza Ashtiani, a annoncé que le pays mettrait en orbite au moins deux satellites de fabrication nationale cette année.

Un sondage réalisé en août 2023 à la demande du Washington Institute et publié le 18 septembre a fait ressortir l'opinion publique saoudienne sur les relations entre le régime israélien et l'Arabie saoudite.

Non seulement le taux de soutien à la normalisation a diminué au fil du temps, mais l’opinion publique saoudienne se fie de moins en moins aux garanties américaines, comme le souligne le rapport : « les engagements américains ne sont pas fiables ».

Une minorité de la société saoudienne se déclare ouverte à des relations commerciales avec Israël, cette proportion est légèrement plus élevée chez les adultes saoudiens de moins de 30 ans, avec 33 %, contre 28 % chez leurs homologues plus âgés. 

Cependant, le niveau d'acceptation de tels liens a connu un déclin. Dans les enquêtes précédentes, au cours des trois dernières années, l'acceptation des liens commerciaux avec Israël approchait les 40 %.

Des dizaines de milliers de personnes ont défilé, samedi 23 septembre, en France pour protester contre les violences policières. Des affrontements ont éclaté en marge de l'événement parisien.

La manifestation nationale a eu lieu un peu moins de trois mois après le meurtre à bout portant d'un jeune par un policier en banlieue parisienne lors d'un contrôle routier, déclenchant plus d'une semaine de protestations à Paris et ailleurs.

A Paris, des manifestants de tous âges ont brandi des pancartes sur lesquelles étaient inscrits « Stop aux violences d'Etat », « Ni oubli ni pardon », ou encore « La loi tue », avec une statue figurant la justice aux yeux barrés de rouge.

Les manifestants visaient particulièrement l'article 435-1 du code de la sécurité intérieure, introduit en 2017, qui élargit la possibilité pour les forces de l'ordre de faire feu en cas de refus d'obtempérer.

Les syndicats ont déclaré qu'environ 80 000 personnes avaient rejoint les manifestations dans toute la France, dont 15 000 à Paris, mais le ministère de l'Intérieur a estimé ce nombre à 31 300 dans tout le pays, dont 9 000 à Paris.

Parmi les manifestants à Lille, dans le nord du pays, se trouvait Mohamed Leknoun, 27 ans, dont le frère Amine a été tué en août 2022 après avoir refusé d'obéir aux ordres de la police.

"Toute cette injustice détruit des familles", a-t-il déclaré à l'AFP.

Il a déploré de n'avoir été informé d'aucune avancée dans l'enquête depuis la mise en examen du policier qui a tiré le coup mortel.

La marche a eu lieu quelques jours après que l'IGPN, l'inspection chargée d'enquêter sur les fautes policières, a publié son rapport annuel sur le recours à la force par les policiers.

Il montre qu’en 2022, 38 personnes sont mortes suite à l’action de la police, dont 22 ont été abattues. Treize de ces décès concernaient des cas de personnes refusant d’obtempérer.

Xavier Dupret, économiste et analyste politique belge et Ayssar Midani, analyste franco-syrienne des questions internationales s'expriment sur le sujet.

Mercredi 27 septembre, le mouvement de résistance islamique de la Palestine, Hamas, a dénoncé les dernières frappes aériennes israéliennes contre ses positions dans la bande de Gaza, mettant l’accent sur le fait que la nation palestinienne poursuivra résolument sa lutte contre le régime d’occupation israélien.

Les raids aériens répétés de l’armée israélienne sur les positions des combattants de la Résistance à Gaza, la fermeture du point du passage de Beit Hanoun, également connu sous le nom de point de passage d’Erez, ainsi que le siège cruel de Gaza ont fait partie d’une tentative désespérée de faire pression sur les Palestiniens pour qu’ils abandonnent la mosquée Al-Aqsa, a indiqué le porte-parole du Hamas, Abdul Latif al-Qanoua, avant de souligner que les responsables sionistes n’atteindront pas leurs objectifs.  

« Notre nation poursuivra sa lutte légitime dans tous les domaines et par tous les moyens disponibles. Les actes de terreur, les bombardements et le siège des occupants ne saperont pas notre détermination et ne réprimeront pas la révolution qui défend nos valeurs sacrées », a-t-il poursuivi.

 

Le Pakistan a reçu sa première livraison de gaz de pétrole liquéfié (GPL) en provenance de Russie via l’Iran, a annoncé mardi l’ambassade de Russie à Islamabad, marquant le deuxième achat majeur d’énergie russe par Islamabad.

Cette cargaison, qui, comme l'indique l’ambassade de Russie, a été livrée avec l’aide de l’Iran, intervient après que le Pakistan a reçu sa toute première livraison de brut russe dans le cadre d’un accord conclu entre les deux pays plus tôt cette année.

En janvier 2023, une délégation russe est arrivée à Islamabad pour des négociations visant à finaliser l’accord. Au cours de la réunion de trois jours, les parties ont décidé d'aborder toutes les questions techniques – assurance, transport et mécanismes de paiement pour signer un accord avant mars.

 

Des représentants républicains exige que le gouvernement américain révèle le montant exact de l’aide américaine apportée à l’Ukraine depuis l’année dernière. Ils évoquent des « écarts » de plusieurs milliards de dollars entre les différentes estimations officielles.

Dans une lettre écrite lundi 25 septembre par le sénateur républicain JD Vance et les représentants Chip Roy et Matt Gaetz, le groupe de législateurs ont demandé au conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan d'expliquer l'aide de Washington à l'Ukraine. Le gouvernement Biden a approuvé une aide de près de 80 milliards de dollars.

« Selon un tableau du Bureau de la gestion et du budget (OMB), les fonds alloués à la guerre en Ukraine s'élèvent à 111 milliards de dollars. La différence entre les deux chiffres est de 31,1 milliards de dollars. Cet écart est plus grand que la dernière demande de budget supplémentaire du gouvernement pour l'Ukraine », indique la lettre.