تقي زاده

تقي زاده

Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a accusé lundi 25 septembre le Guyana d’avoir permis à ExxonMobile de s’emparer d’une région frontalière longtemps contestée et riche en pétrole.

Au cours de son discours télévisé hebdomadaire, Maduro a déclaré qu’ExxonMobile, une société soumissionnaire pour les blocs pétroliers offshore, et le Commandement Sud des États-Unis avait transformé le Guyana en base militaire américaine en prenant le contrôle des eaux de la bande contestée d’Essequibo, un territoire de 160 000 km3 que se disputent le Guyana et le Venezuela.

Le président vénézuélien a appelé à des négociations directes avec son voisin sud-américain pour résoudre les tensions croissantes, tout en qualifiant d’« illégale » l’exploration pétrolière offshore d’ExxonMobil.

Les relations diplomatiques entre les deux pays sont tendues en raison du différend en cours sur la région d’Essequibo, où le Guyana organise des enchères de blocs pétroliers.

 

Au lendemain de l’annonce par la France du retrait de ses troupes du Niger, les États-Unis disent vouloir « étudier toutes les mesures » envisageables concernant leur présence militaire; la Bundeswehr allemande pourrait elle aussi se retirer du pays.

Washington va « étudier toutes les mesures futures » concernant sa présence militaire au Niger, a déclaré lundi 25 septembre le secrétaire américain à la Défense, après l'annonce de la France du retrait de ses troupes du pays d'ici la fin de l'année. 

« Tout en donnant une chance à la diplomatie, nous continuerons également d'étudier toutes les mesures futures qui donneront la priorité à nos objectifs à la fois diplomatiques et sécuritaires », a déclaré le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin lors d'une conférence de presse dans la capitale kényane Nairobi, où il est en visite.

Dimanche soir, le président français Emmanuel Macron avait annoncé le retour à Paris de l'ambassadeur de France à Niamey, Sylvain Itté, « dans les prochaines heures », et le retrait du Niger des 1.500 troupes françaises basées dans le pays, d'ici la fin de l'année, deux exigences des militaires ayant pris le pouvoir le 26 juillet.

 

La Corée du Sud a lancé mardi 26 septembre son premier défilé militaire à grande échelle depuis une décennie, avec des armes allant des missiles balistiques aux hélicoptères d'attaque qui devraient traverser Séoul dans une démonstration de force alors qu'elle adopte une position plus dure contre la Corée du Nord.

Le défilé marque la journée des forces armées du pays, qui est généralement plutôt discrète par rapport aux événements massifs organisés par le Nord sous la direction de Kim Jong un et qui comprennent des armes stratégiques telles que des missiles balistiques intercontinentaux (ICBM).

Dans un discours prononcé à la base aérienne de Séoul, le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a mis en garde Pyongyang contre l'utilisation d'armes nucléaires et s'est engagé à accroître son soutien à l'armée et à l'industrie de défense.

Une nouvelle étude a montré que la crise du coût de la vie en Grande-Bretagne, qui résulte principalement de la politique économique du gouvernement, devrait causer des décès prématurés parmi des milliers de personnes cette année.

Les résultats de l'étude ont été publiés lundi 25 septembre par le journal BMJ Public Health, alors que des millions de Britanniques sont confrontés à des niveaux d'inflation jamais vus depuis les années 1970, en raison de la guerre en Ukraine, du Brexit et de la politique économique du gouvernement.

L'étude a montré que la crise du coût de la vie et la période prolongée de prix élevés réduiraient l'espérance de vie de la population du pays de 6,5% cette année.

L'occupation israélienne a bombardé lundi soir un observatoire de la Résistance palestinienne à l'est de la ville de Gaza.

Selon la chaîne Al-Mayadeen, les forces d'occupation israéliennes ont lancé au moins deux missiles sur les Breach Guardians à l'est du district de Zaytoun, à l'est de la bande de Gaza. Aucune victime n'a été signalée. Cette frappe de drones israélienne a été menée pour le quatrième jour consécutif sous prétexte du lancement de ballons incendiaires vers des colonies sionistes de Gaza.

« Les institutions sécuritaires et militaires reconnaissent que nous nous dirigeons vers une escalade dans la bande de Gaza, c'est pourquoi un autre bataillon a été renforcé dans la brigade de Gaza à la veille de la fête [de Yum Kippour] », a déclaré Itay Blumenthal, correspondant des affaires militaires de la chaîne publique israélienne Kan.

Le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a mis l'accent lors d'un entretien lundi 25 septembre avec le nouvel ambassadeur d'Iran à Erevan, Mehdi Sobhani sur la nécessité d'une « communication active » entre son pays et l'Iran dans les circonstances régionales difficiles qui prévalent actuellement.

Faisant référence à son "dialogue fiable" avec le président iranien Ebrahim Raïssi, Pashinyan a déclaré qu'il ouvre la voie à un renforcement durable de la coopération entre les deux pays, a indiqué son bureau dans un communiqué de presse.  

Il a également félicité Sobhani pour sa nomination à ce nouveau poste, exprimant l'espoir que les relations entre les deux pays continueront à se développer et à se renforcer pendant le mandat de l'ambassadeur.

 

Lors de la 67ème session ordinaire de la Conférence générale de l’AIEA à Vienne, lundi 25 septembre, le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Mohammad Eslami, a affirmé que la République islamique d’Iran était en droit de réagir à l'arrogance d’Israël, avant de préciser que le silence de la communauté internationale avait enhardi le régime israélien.

« Il est clair que la République islamique d’Iran considère qu’elle a le droit de répondre à l’impertinence du régime sioniste », a déclaré le chef de l’OIEA.

Ces remarques interviennent quelques jours après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a prétendu à l’Assemblée générale des Nations unies que la République islamique d’Iran devrait faire face à une menace nucléaire crédible.

La marine du CGRI développe un drone d'atterrissage capable de transporter des bombes et des missiles.

« Les experts de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) ont fabriqué des véhicules aériens sans pilote capables d'atterrir sur l'eau et de transporter des missiles et des bombes », c’est ce qu’a annoncé ce dimanche 24 septembre le commandant de la marine du CGRI, le contre-amiral Alireza Tangsiri.

Il a déclaré que les drones de combat étaient également capables de décoller de l'eau.

« La marine du CGRI a également produit des drones hybrides dotés de deux moteurs distincts pour le lancement et la propulsion », a-t-il indiqué. 

Ces drones pourront effectuer des opérations de patrouille et de reconnaissance pendant 15 heures. Ils intégreront bientôt la flotte de la marine du CGRI, a précisé le commandant de la marine du CGRI. 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a critiqué certains gouvernements pour leur soutien « indéfendable » à la profanation des écritures saintes au nom de la liberté d'expression.

Amir-Abdollahian a abordé la question lors d'une réunion ce dimanche 24 septembre avec le secrétaire du Vatican pour les relations avec les États, l'archevêque Paul Richard Gallagher, en marge de la 78e session de l'Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) à New York.

« Dans le contexte mondiale actuelle, le dialogue entre les dirigeants et les adeptes des religions abrahamiques est plus important que jamais », a-t-il déclaré.

« La décision de certains gouvernements d’autoriser la profanation de lieux sacrés et de livres divins au nom de la liberté d’expression est totalement indéfendable. »

Washington envisage d’établir une base militaire dans la région de Guayana Esequiba, disputée entre le Venezuela et la Guyane, a affirmé le ministre vénézuélien des Affaires étrangères.

Caracas a déclaré que Washington envisageait de « militariser » la situation dans cette région riche en pétrole et en gaz, rapporte la chaîne RT. 

Selon le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yván Gil, Washington envisage d'établir une base militaire dans la région de Guyane Esequiba, revendiquée à la fois par le Venezuela et la Guyane.

Dans un discours prononcé samedi devant l'Assemblée générale des Nations unies, il a déclaré que les États-Unis se considéraient comme le « souverain » de l'Amérique latine et qu'ils s'immisçaient désormais dans le conflit territorial vieux de plus de 200 ans entre Caracas et Georgetown.

« Le gouvernement américain tente de s'emparer de nos ressources pétrolières en utilisant la société ExxonMobil, que le gouvernement guyanais a acceptée dans ses rangs », a-t-il déclaré.