تقي زاده

تقي زاده

Le Cheikh Chérif Mballo est le Président du Conseil Supérieur des Chiites Ahloul Beyt (A.S) au Sénégal et Président-Fondateur de l’Association Ali Yacine. Il est actif dans différents domaines y compris les consultations médicales gratuites, la distribution alimentaire et l’appui scolaire.

 

 
Cheikh Mballo met l’emphase sur l’harmonie et la compréhension qui existe entre les membres des communautés chiite et soufie au Sénégal, se focalisant surtout sur les éléments qui les unissent. Il donne ses perspectives sur la politique, les défis mondiaux et l’importance de l’éducation.
 
Nous souhaiterions avoir quelques éclairages sur les activités des Chiites ainsi que les différents Centres et quels sont les services qu’ils offrent?
 
Au Sénégal, il y a des associations d’obédience chiite qui oeuvrent d’une façon ou d’une autre pour la vulgarisation du Chiisme au Sénégal.
 
Pour être au diapason des normes voulues afin de jouer un rôle majeur dans la promotion des Enseignements du Chiisme au Sénégal que le principaux mouvements tels que: Le Conseil Supérieur des Chiites Ahloul Beyt (as) du Sénégal, fondé par des Sénégalais autochtones « Majlis Ouléma Ahl ul Bayt (as), créée par Cheikh Abdoul Monet ALZEIN, et l’Institut Mozdahir International, fondé par Mohamed Ali HAIDARA coordonnent leur action au moins d’œuvrer pour unifier leurs actions en vue d’une bonne représentation au sein de l’opinion Sénégalaise afin de mieux défendre les intérêts de la petite communauté chiite du Sénégal à cause de leurs divergences subjectives d’aucune importance face à l’urgence de se faire connaître et de jouer un rôle plein et entier dans la société sénégalaise.
 
Il est à noter que chacun de ces mouvements associatifs déroulent selon sa stratégie une série d’activités éducatives, culturelles et religieuses qu’il juge conforme et nécessaire pour la promotion des Enseignements de Ahloul Beyt (as).
 
Etes vous au courant de la situation des Chiites des autres pays africains?
 
Ah oui, nous sommes très au courant de la situation des frères et soeurs des autres pays d’Afrique et vivons au jour le jour leur bonheur comme aussi leur souffrance ou malheur. Je vous rappelle que le Sénégal, mon pays dont Dakar est sa Capitale, a été depuis très longtemps au temps du Colon français, la Capitale des pays d’expression française en Afrique de l’Ouest. Ces pays étaient: le Sénégal, le Mali, le Bénin le Burkina Faso, le Niger le Togo, et la Guinée-Conakry.
 
Toute les communautés chiites d’Afrique sans exception vivent dans la pauvreté, dans la misère, et le sous développement à l’image du monde musulman malheureusement. Ce monde musulman qui regorge la quasi-totalité des ressources humaines et naturelles du monde ( pétrole, gaz, uranium, fer, or, diamant,zircon …)
 
A votre avis comment évaluez vous les politiques en Afrique et surtout l’influence du Wahhabisme et du Sionisme à travers différents pays du Continent et quel est l’avenir de la zone que vous prévoyez ?
 
Le processus de démocratisation en Afrique a permis dans tous les pays l’instauration du multipartisme, du pluralisme politique, économique et syndical, l’organisation d’élections disputées, la rédaction de nouvelles constitutions et leur adoption par référendum; bref, l’organisation de la vie démocratique.
 
L’effervescence qui a accompagné ce processus était telle que certains observateurs n’ont pas hésité à annoncer le caractère irréversible de la démocratie pluraliste au plan universel, et en particulier en Afrique.
 
Les conférences nationales initiées en Afrique au début des années 1990, à la suite de la chute du mur de Berlin et de l’effondrement des pays communistes de l’ancien bloc de l’Est, ont inauguré la vague de démocratisation .
 
A signaler que le processus de démocratisation avait déjà été enclenché plus tôt dans un certain nombre de pays africains (Sénégal, Gambie, Cap-Vert, île Maurice, Lesotho, par exemple). Mais la plupart des pays africains l’ont lancé au début des années 1990 selon deux modalités différentes.
 
D’une part, Les conférences nationales, faut-il le rappeler, sont une invention, une contribution africaine à la théorie de la démocratisation. Ces assises politiques imposées par les mouvements d’opposition aux pouvoirs établis, composés essentiellement d’organisations de la société civile, se sont soldées par des résultats variables.
 
Je prends le cas du Sénégal, qui est un pays d’une continuité politique remarquable, n’ayant jamais connu de rupture inconstitutionnelle ou brusque dans sa vie politique. La principale particularité du Sénégal est certainement d’avoir expérimenté presque sans discontinuité le multipartisme qui fut la règle dans l’évolution politique du Sénégal contemporain. Du parti unique de fait et non de droit puisque le pluralisme a toujours été inscrit dans la constitution, le système politique a évolué vers le multipartisme limité d’abord à trois, ensuite à quatre partis politiques, et enfin, vers le multipartisme intégral depuis 1981. Le respect des libertés publiques et individuelles et notamment celle de la presse y est garanti. Les Sénégalais ont commencé bien avant leurs voisins l’apprentissage du jeu démocratique pluraliste. Aussi, à bien des égards, le Sénégal est un pays dont le parcours paraît assez singulier comparé à beaucoup d’autres pays africains. Ce qui lui a valu le label « d’exception », de « vitrine démocratique », d’ « oasis démocratique » dans un désert d’autoritarisme. Ce statut démocratique particulier qui lui est décerné par la doctrine africaniste et les observateurs des processus politiques africains demeure une réalité.
 
Depuis 1963, le régime politique sénégalais fait du Président la clef de voûte des institutions, l’épicentre du pouvoir, celui qui décide de tout sans que sa responsabilité soit envisagée. Aussi, la première réforme majeure requise par le système politique et visant la consolidation des institutions semblent donc être la nécessité de rationaliser l’institution présidentielle et d’aménager des mécanismes de contrepoids à celle-ci. Nonobstant les critiques récurrentes du présidentialisme et en dépit de la nécessité de plus en plus évidente de rééquilibrage des institutions, le Sénégal est incontestablement une démocratie ayant fait ses preuves en matière de stabilité politique, de respect des droits humains, de liberté de la presse, de routinisation du rituel électoral et d’apprentissage de l’alternance politique survenue en 2000. Cependant, il est de plus en plus évident que des réformes du système politique et constitutionnel s’imposent pour moderniser et consolider l’expérience démocratique sénégalaise. La nécessité de telles reformes découle de l’observation de la fréquence de l’instrumentalisation des Constitutions, de la domination du jeu des institutions par la figure du président, de la forte présence du coefficient personnel dans le fonctionnement des institutions qui révèlent la faiblesse de celles-ci, de la persistance des tensions qui précédent ou accompagnent les processus électoraux, de la centralisation des ressources du pays dans la capitale au détriment de la périphérie, de la fragilité économique et institutionnelle de la société civile et des médias.
 
En ce qui concerne l’influence du Wahhabisme en Afrique on peut dire bien que la diffusion du wahhabisme en Afrique remonte aux années 1960, c’est l’avènement du pluralisme politique dans les années 1990 dans de nombreux États africains qui a permis à l’Arabie saoudite de renforcer son offensive idéologique sur le continent. Alliant prédication et actions sociale et humanitaire, les ONG islamiques, les organisations transnationales musulmanes et les fondations saoudiennes ont investi financièrement et idéologiquement le continent africain souvent avec la complicité des États pour imposer leur interprétation conservatrice de l’islam, outil par excellence de la “diplomatie religieuse” des Saoud.
 
Après des décennies d’une stratégie, d’influence ininterrompue, le Royaume saoudien peut désormais s’appuyer sur ses relais locaux pour saper les bases des hiérarchies traditionnelles de l’islam africain, combattre les confréries soufies et bannir les pratiques religieuses ancestrales. Les nouveaux adeptes africains du wahhabisme formés dans les universités du Golfe s’opposent ouvertement aux institutions maraboutiques afin d’assujettir l’espace public aux normes spirituelles rapportées d’Arabie saoudite.
 
En ce qui concerne l’influence sioniste en Afrique, il est à noter que longtemps, la cause palestinienne constituait une divergence indépassable entre Israël et l’Afrique. Mais l’entité sioniste a su se rendre utile à de nombreux régimes, notamment pour les questions sécuritaires. Des liens discrets, mais concrets, avec certains États-clés tels que le Sénégal, la Cote d’Ivoire, le Maroc, l’Egypte, le Kenya, l’Ouganda, Le Nigeria,  le Togo, le Tchad, l’Ethiopie… lui laissent espérer nouer des relations économiques et politiques toujours plus étroites.
 
L’Afrique est actuellement la deuxième région la plus inéquitable au monde. Les trois quarts de la population jeune vivent avec moins de 2 $ par jour. La pauvreté touche prioritairement les jeunes et les femmes dans les zones rurales ce qui fait d’elle, une proie facile et une terre très fertile pour le wahhabisme et le sionisme pour le présent et pour un avenir proche si on y prend pas garde.
 
Malgré qu’en perspectives, du fait de son explosion démographique, l’Afrique verra de toute façon sa place dans le monde bouleversée au XXIe siècle. De nombreuses opportunités se présentent ainsi: urbanisation à grande échelle, révolution verte, bouillonnement entrepreneurial… La transition a déjà commencé. La croissance récente, très dynamique, doit cependant être soutenue de manière durable par les politiques d’investissement, mais elle dépend également avant tout de la stabilisation politique des différents pays. Dans les préoccupations géopolitiques, les autres régions émergentes polarisent souvent l’attention du reste du monde. À l’heure actuelle, ce serait néanmoins une grande erreur, en particulier de la part du reste du monde, que de négliger ce continent. C’est dès aujourd’hui qu’il faut s’intéresser de très près à l’avenir de l’Afrique.
 
Avez vous quelques informations au sujet de Cheikh Zakzaky?
 
Oui, j’en ai beaucoup. Je suis au jour le jour, ses activités. Cheikh Ibrahima Zakzaky est un frère et un ami de longue date. On s’est connu précisément depuis 1991 et depuis cette date, nous  avons toujours participé ensemble dans des conférences et rencontres internationales à Téhéran même. J’ai été la première personne à alerter l’opinion publique internationale par l’entremise du Directeur Régional d’alors de l’Afrique de l’ouest et du Centre de l’AMNESTY INTERNATIONAL, M. Alioune TINE qui est de nationalité sénégalaise. C’est lui qui a prit automatiquement le dossier de Cheikh Zakzaky et donner ordre aux agents qui travaillent pour le compte d’Amnesty International au Nigeria de faire des enquêtes sur la situation de Cheikh Zakzaky et de ses partisans injustement incarcérés par les autorités nigériannes. Et d’ailleurs par mon entreprise, de très hautes autorités religieuses et politiques sénégalaises se sont impliquées et se sont même déplacés jusqu’ au Nigeria pour discuter avec les hautes autorités de ce pays pour la libération de Cheikh Zakzaky et l’ouverture de négociation pour un apaisement et le retour de la paix au Nigeria.
 
Les Chiites au Nigeria ne jouissent plus de libertés de culte, ils ne sont plus dans la sécurité comme il se doit dans une Démocratie et dans leurs propres pays, ce qui est une violation flagarante des chartes et conventions internationales signées par ce même pays.
 
Et cette situation ne fera qu’exacerber les conflits qui continuent de sévir dans le nord-est du pays, les cycles de violence communautaire entre bergers et fermiers et des manifestations séparatistes dans le Sud sont autant d’événements qui ont défini l’actualité des droits humains du Nigeria.
 
Nous pouvons dire sans risque de se tromper que la plupart des Chiites originaires de pays africains ne jouissent pas les mêmes droits et des libertés comme le reste de leurs concitoyens surtout sous des régimes politiques moins tolérants influencés par le pouvoir  grandissant du Wahhabisme grâce a ses financements et du Sionisme, grâce aux promesses chimériques qu’ils leur font croire.
 
Quel est le message que tu vas lancé aux Chiites de votre pays ainsi que de ceux des pays d’expression française?
 
Mon message est ceci; Soyons unis et persévérants, solidaires et entreprenants. Et de ne pas se laisser à la traine. Pour qu’une Communauté puisse trouver sa Dignité, il est impératif, qu’elle face des sacrifices allant de l’éducation à la recherche de richesse morale, intellectuelle et matérielle pour assurer sa survie et marquer  son empreinte positive pour la continuité de son message. Nous devons renforcer les liens qui nous unissent loin de tout qui pourrait nous désunir, cultiver la compréhension mutuelle, pour une Communauté Chiite unie et soudée au dela des frontières artificielles.

Certains des débats d'Imam Jafar as-Sadeq ont été rapportés d’Hicham b. al-Hakam, qui a dit: « Il y avait un athée en Égypte. Cet athée entendu quelque chose d’Abu Abd Allah (Al-Sadiq ‎), la paix soit sur lui. Il vint à Médine pour discuter avec Abu Abd Allah. Imam Sadiq n’était pas à Médine raison pour laquelle il ne le trouva. On lui dit : « Il (Abu Abd Allah) est allé à La Mecque ». Alors, il alla le joindre à La Mecque. ‎

Nous (Hicham b. al-Hakam) étions avec Abu Abd Allah (Al-Sadiq ‎), que la paix soit sur lui. Alors que nous faisions la procession autour de la Kaaba, nous fîmes soudain face à face avec l’athée. Il s’appelait Abd al-Malik. Son surnom était Abu Abd Allah. ‎

Son épaule heurta l’épaule d’Abu Abd Allah (Al-Sadiq ‎), que la paix soit sur lui. Alors, il (Al-Sadiq ‎) lui dit : ‘Quel est ton nom ?’ ‘Abd al-Malik’, répondit l’athée. » C’est quoi ton surnom?’ demanda al- ‎Sadiq. ‘Abu Abd Allah, répondit l’athée. Ainsi, Abu Abd Allah (Al-Sadiq ‎), que la paix soit sur lui, dit : ‎‎Qui est ce roi (Malik) dont tu es le serviteur ? est-il parmi les rois de la terre ou parmi les rois des cieux ? Alors parle-moi de ton fils, est-il le serviteur du Dieu des cieux ou le serviteur du dieu de la terre ? Dis ce que tu voudras.

Alors Al-Sadiq ‎ dit à l’athée‎ : « Quand j’aurai terminé la procession autour de la Kaaba, viens à moi. Quand Abu Abd Allah (Al-Sadiq ‎), que la paix soit sur lui, eut terminé cela, l’athée‎ vint et s’assit devant Abu Abd Allah (Al-Sadiq ‎), que la paix soit sur lui. Nous (Hicham et ses compagnons) étions assis aux alentours d’Al-Sadiq ‎. Alors, Abu Abd Allah (Al-Sadiq ‎) dit à l’athée‎ « sais-tu que la terre a une partie supérieure et une partie inférieure? » ‘Oui’, dit l’athée‎.’ « Es-tu venu de sa partie inférieure ? demanda Al-Sadiq ‎. « Non », répondit l’athée. ‎

‎Sais-tu qu’il y a quelque chose dans sa partie inférieure ?’ demanda Al-Sadiq ‎. L’athée‎ répondit : « Je ne sais pas ». Cependant, je pense qu’il n’y a rien dans sa partie inférieure. Abu Abd Allah (Al-Sadiq ‎), que la paix soit sur lui, a dit : « La simple pensée est une faiblesse. Pourquoi n’es-tu pas certain ? Alors, Abu Abd Allah (Al-Sadiq ‎), que la paix soit sur lui, dit : « Es-tu monté au ciel ? « Non », répondit l’athée‎. ‎

Al-Sadiq ‎ demande : ‘Savez-vous qu’il a quelque chose ou pas ?’ « Non, répondit l’athée‎. Alors, Al-Sadiq ‎ a dit : « Comme c’est étonnant ! Tu n’as atteint ni l’est ni l’ouest, tu n’es pas descendu à la partie inférieure de la terre, tu n’es pas monté au ciel, tu n’es pas allé plus loin pour savoir ce qu’il y a au-delà. Cependant, tu nie l’existence de quelque chose là-bas. Le sage nierait-il ce qu’il ne sait pas ?’

L’athée‎ dit à Al-Sadiq ‎ : « Personne ne m’en a parlé de tout cela à part toi. »

Alors, Abu Abd Allah (Al-Sadiq ‎), que la paix soit sur lui, dit à l’athée‎ : « Alors tu as des doutes au sujet du Créateur. Peut-être existe-t-il, et peut-être n’existe-t-il pas.’ L’athée‎ a dit : ‎‎’Peut-être.’ Ainsi, Abu Abd Allah (Al-Sadiq ‎), que la paix soit sur lui, a dit :

« Celui qui ne sait pas n’a aucune preuve sur celui qui sait ». L’ignorant n’a aucune preuve ‎frère égyptien, comprends mes paroles : Nous ne doutons jamais d’Allah. Ne savez-vous pas que le soleil et la lune, le jour et la nuit viennent successivement, alors qu’ils ne se trompent pas, et ne reviennent pas non plus ? Ils ont été assujettis à ce trajet. Ils n’ont d’autre place que leurs gîte. S’ils ont pu quitter leur place, pourquoi reviennent-ils ? De plus, celui qui les a assujettis à faire cela est plus sage et plus grand qu’eux. Alors, l’athée‎ a dit : ‘Tu as raison.’

Alors Abu Abd Allah (Al-Sadiq ‎), que la paix soit sur lui, dit : « frère égyptien, tu penses que le temps les oblige (le soleil et la lune, le jour et la nuit) à venir successivement ? si c’est le cas pourquoi ne les obligerait-il pas à revenir? Et si le temps a pu les contraindre à revenir, pourquoi ne les éteigne-t-il ?

Frère égyptien, s’ils sont contraints (de faire cela), pourquoi le ciel se lève-t-il ? Pourquoi la terre est-elle fixée ? Pourquoi le ciel ne descend-il pas sur la terre ? Pourquoi la terre ne fait-elle pas sortir ses couches ? Pourquoi le ciel et la terre ne se collent-ils pas ? Pourquoi ce qui est sur la terre ne s’entre colle pas ? L’athée‎ a dit : « Leur Seigneur et Maître les a empêchés (le ciel et la terre) de se coller l’un à l’autre. »

Hicham b. al-Hakam dit : « Ainsi, l’athée‎ a cru en Allah avec l’aide d’Abu Abd Allah (al- ‎Sadiq), que la paix soit sur lui. » Ensuite, Hamran b. A’yun a dit :

« Puis-je être votre rançon, les mécréants ont aussi cru en Allah avec l’aide de votre père. » Alors l’athée‎ qui a cru en Allah avec l’aide d’Abu Abd Allah (Al-Sadiq ‎), que la paix soit sur lui, dit à Al-Sadiq ‎ : « Accepte-moi comme étudiant et permets-moi d’être parmi tes étudiants. » Ainsi, Abu Abd Allah (Al-Sadiq ‎), que la paix soit sur lui, dit : « Hicham, le maître du peuple de Sham (Syrie) et d’Égypte, enseigne-lui la croyance. » Ainsi, le côté interne de l’athée‎ devint bon de sorte que Abu Abd Allah (Al-Sadiq ‎), que la paix soit sur lui, fut satisfait de lui. ‎

Un autre incroyant est venu à Al-Sadiq ‎ et lui a demandé quelque chose. En voici quelques extraits. L’athée‎ lui demanda : « Comment les créatures adorent-elles Allah, alors qu’elles ne Le voient pas ? » Abu Abd Allah, que la paix soit sur lui, a dit : « Les cœurs l’ont vu à travers la lumière de la croyance. La raison l’a prouvé par son attention comme la faculté de la vue.

Le mouvement de résistance libanais, Hezbollah, a lancé sa frappe la plus vaste au fin fond des territoires occupés palestiniens depuis octobre. 

Ce dimanche 22 septembre , le Hezbollah a tiré « des dizaines de missiles Fadi-1 et Fadi-2 » contre Ramat David, une base aérienne israélienne située dans la partie nord des territoires occupés, à seulement 20 kilomètres au sud-est de la ville de Haïfa.

Fadi-1 est un missile de calibre 220 millimètres avec une portée de 80 kilomètres (49 miles) et Fadi-2 est un projectile de calibre 303 millimètres pouvant voler jusqu’à 105 kilomètres (65 miles).

Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araqchi a indiqué que les violations et les actes d’agression meurtrière du régime israélien constituaient un grand danger pour la paix et la sécurité aussi bien dans la région que dans le monde. 

Le chef de la diplomatie iranienne a fait ces remarques lors d’une réunion avec son homologue koweïtien Abdullah Ali al-Yahya, dimanche 22 septembre, à New York, où il s’est rendu pour participer à la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies.

« Les pays de la région doivent coopérer les uns avec les autres pour contrecarrer les actes pervers de ce régime », a déclaré Araqchi avant d’ajouter : « Par conséquent, la République islamique d’Iran met l’accent sur une négociation et une interaction maximales avec les pays littoraux du sud du golfe Persique ».

Ces propos interviennent dans un contexte de guerre génocidaire menée par le régime sioniste contre la bande de Gaza et d’escalade de violences à travers la Cisjordanie occupée ainsi que d'agression meurtrière du régime israélien contre le Liban.

 

Les combattants de la Résistance islamique en Irak ont lancé plusieurs frappes de drones et de missiles contre des cibles stratégiques dans les territoires occupés par Israël en 1948, en représailles à l'agression barbare du régime contre la bande de Gaza.

La Résistance islamique en Irak, un groupe de coordination de combattants antiterroristes, a revendiqué dans un communiqué publié ce dimanche 22 septembre sur sa chaîne Telegram, une frappe aérienne sur un site « vital » dans les territoires occupés. 

Elle a déclaré que la frappe de drone a été menée dans le cadre de la poursuite de la lutte contre le régime d'occupation sioniste, en soutien aux Palestiniens de Gaza et en représailles aux massacres que l'entité sioniste usurpatrice perpètre contre les femmes, les enfants et les personnes âgées dans le territoire assiégé.

 

Les forces d’occupation israéliennes ont fait irruption dans les bureaux de la chaîne de télévision qatarie al Jazeera à Ramallah, en Cisjordanie occupée, et ont ordonné sa fermeture, en violation flagrante de la liberté de la presse.

Selon les médias locaux, des militaires israéliens, lourdement armés et cagoulés sont entrés de force dans les bureaux d'al Jazeera dans le centre de Ramallah dans la nuit de ce samedi 21 au dimanche 22 septembre et ont remis un ordre de fermeture de 45 jours au chef du bureau de la chaîne en Cisjordanie, Walid al-Omari sans fournir de motif pour cette décision.

Des coups de feu et des gaz lacrymogènes ont été entendus pendant le raid et des images en direct diffusées par al Jazeera ont montré les militaires du régime occupant forçant les employés de bureau à partir immédiatement.

 

Dans le cadre d’une « première réponse » à la récente attaque terroriste massive menée par le régime d’Israël contre le Liban, le mouvement de résistance libanais, Hezbollah, a pris pour cible, ce dimanche 22 septembre, l’usine de fabrication d’armes Rafael à Haïfa en Palestine occupée.

Dans un communiqué publié ce dimanche 22 septembre, le Hezbollah a annoncé avoir frappé les complexes industriels militaires de la société Rafael, situés dans la région de Zevulun dans le nord de Haïfa, avec des dizaines de roquettes Fadi-1, Fadi-2 et Katioucha.

La Résistance libanaise a souligné que son opération était en soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza et à leur résistance, mais aussi une « première réponse au massacre barbare perpétré par l'ennemi israélien dans plusieurs régions libanaises » par l'explosion d'appareils de communication.

Des milliers de bipeurs et de talkies-walkies appartenant à des membres du Hezbollah ont explosé, mardi et mercredi 17 et 18 septembre, de manière simultanée à travers le Liban, faisant 42 morts et près de 3 500 blessés.

Une enquête préliminaire menée par les autorités libanaises vient de révéler que des explosifs avaient été implantés dans ces téléavertisseurs et talkies-walkies avant qu’ils ne soient livrés au Liban et qu’ils avaient explosé via des messages électroniques.

Selon les médias américains, l’attaque terroriste d’envergure était le résultat d’une coopération conjointe entre l’armée israélienne et l’agence d’espionnage du régime (Mossad).

Le Hezbollah a promis de répondre à l’attaque terroriste du régime occupant, qui mène également une guerre génocidaire dans la bande de Gaza assiégée.

La société Rafael, visée ce dimanche 22 septembre par le Hezbollah, est l’un des trois plus grands fabricants d’armes d’Israël.

Elle produit des systèmes pour véhicules blindés, des systèmes de missiles Fronde de David, Dôme de fer ainsi que divers types de missiles de croisière et guidés.

Dans un discours prononcé à l'occasion du 10e anniversaire de la Révolution du 21 septembre, le chef d'Ansarallah du Yémen a déclaré que les États-Unis avaient subi la plus grande perte de cette révolution, compte tenu de leurs ambitions impériales de dominer le pays.

Le succès de la Révolution du 21 septembre est un véritable accomplissement pour le peuple yéménite dans tous les sens du terme, a indiqué Sayyed Abdul-Malik al-Houthi, le leader du mouvement Ansarallah, en adressant ses félicitations au peuple yéménite.

Al-Houthi a affirmé que la Révolution était une décision motivée uniquement par la volonté du peuple yéménite, ajoutant que chaque action et position adoptée dans le cadre de cette Révolution était purement yéménite, loin de toute influence ou interférence extérieure.

Il a souligné qu'au cours des 10 dernières années, et malgré les obstacles, le peuple yéménite a préservé cet acquis, affrontant et surmontant de nombreux défis, tout en réalisant des acquis majeurs.

« Notre cher peuple a atteint un objectif monumental avec la Révolution du 21 septembre : la liberté et l'indépendance », a souligné le leader yéménite, ajoutant que les forces opposées à la révolution, menées par les États-Unis et Israël, sont les plus grandes perdantes, car elles ont perdu le contrôle direct du pays.

« Les États-Unis sont la principale partie touchée par cette révolution, compte tenu de leurs ambitions impériales de dominer le pays et d'exploiter ses ressources », a souligné al-Houthi.

Il a accusé les États-Unis, Israël et leurs alliés de mener une « agression globale » contre le Yémen toutes ces dernières années, les auteurs commettant les « crimes les plus odieux » et imposant un blocus complet au peuple yéménite.

Par cette agression, les États-Unis ont cherché à reprendre le contrôle du Yémen en utilisant leurs agents, ajoutant que les agresseurs n'avaient d'autre objectif que d'occuper et de contrôler le pays tout en privant son peuple de sa liberté et de son indépendance, a indiqué le chef d'Ansarallah.

Il a souligné que la Révolution du 21 septembre reste fermement enracinée, quelle que soit l'ampleur des complots, des guerres et des cibles auxquelles elle a été confrontée, affirmant que chaque action entreprise par les ennemis contre la révolution a échoué.

Avant la Révolution, l'ambassadeur américain au Yémen avait la plus grande influence dans toutes les institutions officielles, occupant le poste de principal décideur, et lorsqu'il a finalement perdu le contrôle, il a fui le pays, avec les Marines stationnés à Sanaa, a rappelé le chef d'Ansarallah.

« Notre peuple n'est pas soumis à la volonté des États-Unis, d'Israël ou de leurs agents, et jouit de la liberté, de l'indépendance, de la dignité et de l'honneur », a clairement déclaré al-Houthi.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a fermement condamné la récente vague d’attaques meurtrières menées par Israël en faisant exploser des bipeurs et des talkies-walkies à Beyrouth et dans d’autres régions du Liban. Il s'est dit inquiet de l'intention d’Israël d’étendre le conflit à toute l’Asie de l’Ouest.

S’adressant aux médias à Istanbul, samedi 21 septembre, avant son départ pour New York, où il devrait participer à la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies, Erdogan a déploré qu’Israël mène des attaques comme un groupe terroriste. « Avec cette attaque, Israël a démontré qu’il n’a aucune sensibilité humaine et qu’il peut user de tous les moyens pour réaliser ses ambitions haineuses. »

Par ces attaques, « Israël étend le conflit à tout le Liban et à la région, avec le soutien de certains pays occidentaux », a noté le président turc, avant d’affirmer que la région est désormais confrontée à une « crise inexplicablement énorme ».

« Pour que notre région ne soit pas entraînée dans un grand désastre, la pression sur Israël doit être encore plus accrue », a-t-il ajouté.

Il a appelé la communauté internationale, en particulier les pays occidentaux, à « cesser d'observer les actes odieux d’Israël et à prendre des mesures de dissuasion ».

« Il est temps que tous les pays ayant pour mission de protéger la paix mondiale trouvent des solutions qui arrêteront Israël. »

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araqchi a indiqué que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n’a réussi à atteindre aucun de ses objectifs en près d’un an de guerre génocidaire à Gaza et qu’il tente désormais d’aggraver les tensions dans toute la région.

« Près d’un an après le début du génocide à Gaza, Netanyahu n’a atteint aucun de ses objectifs, cherchant désespérément à entraîner la région dans la guerre », a déclaré, samedi  21 septembre, Abbas Araqchi dans un message publié sur son compte X.

Il a joint une photo de 12 membres du mouvement de résistance libanais Hezbollah, qui ont été tués, vendredi, dans une attaque aérienne lancée par le régime d'Israël dans la banlieue sud de Beyrouth, et a déclaré que le Hezbollah honorait fièrement les sacrifices de ses martyrs.

« Alors que le régime israélien dissimule ses pertes, le Hezbollah honore ses martyrs en montrant leurs sacrifices pour nous tous, inspirant ainsi d’innombrables autres à se consacrer à leurs nobles objectifs », a souligné le haut diplomate iranien.