
تقي زاده
En publiant une photo satellite du palais présidentiel, Israël menace d’assassiner Assad
En publiant de nouvelles images satellites des régions sensibles et stratégiques en Syrie dont le palais présidentiel, le régime israélien menace implicitement le président syrien d’assassinat.
Pour marquer les 30 ans de son premier lancement orbital, le ministère israélien des Affaires militaires vient de publier ce lundi 17 septembre des images de son nouveau satellite-espion, montrant le palais présidentiel syrien, l’aéroport international de Damas et le lieu de déploiement des chars de l’armée syrienne.
Les images prises par le satellite-espion Ofek 11 ont été diffusées selon le ministère israélien des Affaires militaires comme une démonstration de force du renseignement israélien.
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Une image de l'aéroport international de Damas prise par le satellite israélien Ofek 11 et diffusée par le ministère israélien des Affaires militaires le 17 septembre 2018.
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Une image d'une base militaire de l'armée syrienne prise par le satellite israélien Ofek 11 et diffusée par le ministère israélien des Affaires militaires le 17 septembre 2018.
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Une image du palais présidentiel syrien à Damas prise par le satellite israélien Ofek 11 et diffusée par le ministère israélien des Affaires militaires le 17 septembre 2018.
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Une image de l'aéroport international de Damas prise par le satellite israélien Ofek 11 et diffusée par le ministère israélien des Affaires militaires le 17 septembre 2018.
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Une image d'une base militaire de l'armée syrienne prise par le satellite israélien Ofek 11 et diffusée par le ministère israélien des Affaires militaires le 17 septembre 2018.
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Une image du palais présidentiel syrien à Damas prise par le satellite israélien Ofek 11 et diffusée par le ministère israélien des Affaires militaires le 17 septembre 2018.
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Une image de l'aéroport international de Damas prise par le satellite israélien Ofek 11 et diffusée par le ministère israélien des Affaires militaires le 17 septembre 2018.
Cela intervient alors que les avions de combat de l’armée israélienne ont frappé le 16 septembre au matin, l’aéroport international de Damas. La défense aérienne de l’armée syrienne a cependant détruit tous les missiles tirés par les chasseurs israéliens.
Suite à cette attaque, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou a déclaré en mettant l’accent sur ses lignes rouges en ce qui concerne l’Iran et le Hezbollah, que Tel-Aviv, en menant des frappes préemptives ne répéterait pas les erreurs commises pendant la guerre de Kippour.
Il y a quelques mois, alors que l’armée syrienne menait une série d’opérations dans le sud du pays pour éliminer les deniers bastions de Daech dans les provinces de Deraa et Qunietra, les autorités israéliennes ont menacé d’assassiner Bachar Assad si ce dernier permet à l’Iran de consolider sa position militaire en Syrie.
Yuval Steinitz, membre du cabinet de sécurité du régime de Tel-Aviv qui est également le ministre de l’Énergie a menacé le 7 mai d’assassiner le président syrien, Bachar Assad si ce dernier permet à l’Iran de consolider sa position militaire en Syrie. Cependant, il a qualifié peu probable une confrontation avec l’Iran sur le sol syrien.
Interviewé par le quotidien israélien, Yediot Aharonot, Yuval Steinitz a averti que Tel-Aviv pourrait "éliminer" le président syrien s'il continuait à permettre à l'Iran d'utiliser la Syrie comme point de départ des opérations contre Israël.
« Si Assad permet à l'Iran de transformer la Syrie en une base d'opérations militaires contre nous, il devrait savoir que cela équivaudrait à sa fin », a-t-il allégué.
Ce n’est pas pour la première fois que des responsables israéliens recourent à divers prétextes pour menacer de mort le président syrien.
Syrie : un accord pour créer une zone démilitarisée à Idlib
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan se sont rencontrés à Sotchi, où ils ont discuté de la situation dans la province syrienne d'Idlib, l'une des dernières poches des terroristes en Syrie.
Suite aux pourparlers entre Poutine et Erdogan, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a annoncé que la Russie ne mènerait pas d'opération militaire à Idlib.
La réunion intervient un peu plus d'une semaine après le sommet tripartite Russie/Turquie/Iran à Téhéran, où les États garants du cessez-le-feu se sont concentrés sur la lutte contre les terroristes et sur les moyens de réduire les risques pour la population civile.
Plus tôt dans la journée, Vladimir Poutine a déclaré que Moscou et Ankara établiraient une zone démilitarisée entre les groupes d’opposition armés et les troupes syriennes, qui serait contrôlée par la Turquie et la police militaire russe.
Syrie : Israël, l'allié d'Erdogan contre Poutine?
Lequel des présidents russe et turc pourrait persuader son interlocuteur de l'efficacité de ses plans pour Idlib? Au seuil du sommet turco-russe de ce lundi 17 septembre dont on s’attend à ce qu’il se focalise sur Idlib, le régime israélien a de nouveau frappé des zones près de l’aéroport international de Damas.
Plusieurs explosions ont été entendues dans la nuit de samedi à dimanche à l'aéroport international de Damas liées, selon l’agence de presse syrienne SANA, au tir de la DCA syrienne. Des missiles israéliens ont été interceptés et détruits, poursuit l'agence qui confirme une deuxième frappe israélienne contre l'aéroport de Damas en l'espace de 10 jours.
Selon le journal Al-Hayat, les présidents russe et turc, Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, discutent à Sotchi des questions d’intérêt commun dont l’économie et l’énergie, mais aussi des dossiers régionaux dont et surtout la Syrie.
Avant même le sommet, le président turc a averti que toute opération contre Idlib serait considérée comme étant une attaque contre la Turquie.
Le conseiller du président turc a également prétendu que la Turquie ne resterait pas les bras croisés à regarder le massacre d’Alep se répéter à Idlib. D’après le journal Al-Hayat, le vice-président turc Fuat Oktay a également accusé la Russie de vouloir, sous prétexte de la lutte contre le terrorisme, éliminer les opposants en Syrie et d’y procéder à un nettoyage ethnique et racial. La Turquie a également déployé des forces dans la province de Kilis, au sud-est du pays près de la frontière syrienne.
Normalisation des relations avec Israël: Ankara a-t-il trahi Gaza ?
Le 14 mai dernier, le président turc Recep Tayyip Erdogan accusait Israël de « terrorisme d'État » et de « génocide », après la mort d'une soixantaine de Palestiniens tués par l'armée israélienne à Gaza. Cela n’a pourtant pas empêché la normalisation des relations entre la Turquie et Israël.
« Ce qu'Israël a fait est un génocide. Je condamne ce drame humanitaire, ce génocide, d'où qu'il vienne, d'Israël ou d'Amérique », a déclaré M. Erdogan à des étudiants turcs à Londres, dans un discours retransmis à la télévision. Ankara avait aussi rappelé pour consultations ses ambassadeurs en Israël et aux États-Unis après le « bain de sang », selon le vice-Premier ministre Bekir Bozdag.
Selon certaines sources, des responsables israéliens et turcs se seraient rendus en jet privé à Abou Dhabi, dimanche matin.
Le conflit en Syrie et la situation à Idlib seraient les motifs d’un nouveau rapprochement entre les deux gouvernements.
Ankara qui a toujours critiqué les actions d’Israël, a préféré cette fois ne pas réagir aux raids aériens de l’aviation israélienne contre les positions du Hezbollah en Syrie. La crise économique que traverse la Turquie est aussi à considérer comme un facteur de sa soumission silencieuse.
Pour en savoir plus : Ankara et ses illusions sur l’« ami » américain
Le guide suprême assiste à la cérémonie de deuil de Muharram
Un grand nombre de personnes et les responsables de l’ordre islamique étaient également présents à l’événement.
La cérémonie a commencé avec la récitation de l'élégie par Seyed Majid Banifatemeh et Mansour Arzi.
La cérémonie comprenait également un discours du haut dignitaire religieux l'Hojat-ol-Islam Kazem Sediqi, dans lequel il a développé différents aspects du soulèvement de l'Imam Hussein (AS) et les leçons de l'école d'Ashura.
Les musulmans chiites et d'autres personnes dans différentes parties du monde organisent chaque année au mois de Muharram des cérémonies pour célébrer l'anniversaire du martyre de l'Imam Hussein (AS) et de ses compagnons.
Cisjordanie: Le régime israélien expulse un juriste français après l'avoir arrêté dans une manifestation
M. Romano a dit qu'il contesterait la décision de l'expulser devant les tribunaux israéliens.
"Je vais faire appel si on veut m'expulser", a dit ce juriste qui s'exprimait en français devant les journalistes lors d'une brève audience tard dimanche sur l'ordre d'expulsion.
"Il n'y a pas de raison de m'expulser. Je n'ai pas fait d'acte de violence", a-t-il ajouté.
La cour a ajourné l'audience sans annoncer de décision.
Après des années de bataille judiciaire, la Cour suprême israélienne a donné la semaine dernière son feu vert à la démolition de ce village de tôle et de toile où vivent environ 200 bédouins en Cisjordanie occupée.
Des gouvernements européens, l'ONU et des ONG ont fait pression contre la démolition de Khan al-Ahmar, estimant qu'elle permettrait d'étendre les colonies israéliennes et de couper en deux la Cisjordanie, rendant encore plus compliquée l'éventuelle création d'un Etat palestinien sur ce territoire.
Israël occupe illégalement depuis près de 50 ans la Cisjordanie où plusieurs communautés de bédouins sont installées à l'est d'Al-Qods, dans un secteur où le régime hébreu projette d'implanter davantage de colonies, selon des ONG de défense des droits de l'Homme.
"Al-Qods restera la capitale de la Palestine"
"Je veux dire à Trump que Al-Qods (Jérusalem) restera la capitale de la Palestine", a lancé dimanche après-midi Ahed Tamimi, en référence à la décision du président américain d'y déménager l'ambassade des États-Unis depuis Tel Aviv.
"Les réfugiés palestiniens, nous n'avons pas besoin de l'argent des Américains mais de retourner sur notre terre" et retrouver "notre dignité", a-t-elle ajouté. "Nous devons être unis face à l'occupation", a-t-elle plaidé.
"Quand tu es un jeune Palestinien qui a 17 ans aujourd'hui, tu subis quotidiennement les pratiques de l'occupation israélienne", a témoigné la jeune militante, expliquant que "même les enfants palestiniens sont arrêtés aux checkpoints israéliens et contrôlés".
Pour autant, "le peuple palestinien, nous ne sommes pas des victimes, nous sommes des combattants pour la liberté", a dit Ahed Tamimi.
Le retour du service militaire obligatoire divise le Maroc
Présenté 12 ans après la suppression de la conscription, le texte a été adopté par le gouvernement et doit être débattu au Parlement la semaine prochaine.
Des peines allant d'un mois à un an de prison sanctionneront ceux refusant de répondre à l’appel. Des exemptions sont prévues en cas d'inaptitude physique, d'études ou pour celles qui élèvent des enfants.
L'annonce a suscité un flot de commentaires, au Maroc comme à l'étranger, avec des interrogations sur le sort des nombreux binationaux, les motivations du projet ou son adéquation avec les besoins des jeunes.
Certains ont créé une page Facebook regroupant près de 4.000 membres. Le but est de dire leur "refus" d'un projet de loi "annoncé sans qu'il n'y ait eu le moindre débat", explique Abdellah, 24 ans, un des modérateurs.
D'autres mettent en corrélation le rétablissement du service militaire obligatoire et la prolifération de mouvements de protestation.
L’avis des non-musulmans sur l’Imam Hussein (as) !
L’histoire du martyre de l’Imam Hussein (as) à Karbala (Irak) ne peut que toucher le cœur des hommes qui disposent d’une humanité. Vous retrouverez dans ce qui suit plusieurs commentaires et avis de personnalités non-musulmanes (savants, hommes politiques, etc) sur le martyre des maîtres des martyrs (as).
Edward Gibbon (1737-1794) Considéré comme le plus grand historien anglais de son temps : « Dans une époque et climat lointains, les scènes tragiques de la mort de Hossein vont éveiller la sympathie du plus insensible des lecteurs. »
[The Decline and Fall of the Roman Empire, London, 1911, volume 5, pp. 391-2]
Robert Durey Osborn (1835-1889) Commandant de la Bengal Staff Corps : « Hossein avait un enfant nommé Abdallah, qui avait juste un an. Il avait accompagné son père dans ce terrible périple. Touché par ses cries, il prit l’enfant dans ses bras et pleura. A cet instant, une flèche provenant du camp hostile perça l’oreille de l’enfant, et décéda dans les bras de son père. Hossein plaça le petit corps à même le sol. ‘A Dieu nous appartenons et à lui nous retournerons!’ a-t-il crié; ‘Ô Maitre, donne-moi la force de supporter ce malheur!’ Exténué de soif et accablé de blessures il combattit avec un courage désespéré tuant bon nombre de ses ennemis. A la fin il fut attaqué par derrière; et au même moment une lance fut enfoncée dans son dos le faisant s’écrouler sur le sol; au moment où le porteur du coup retira son arme l’infortuné d’Ali roula sur un cadavre. La tète était séparée du tronc; le tronc fut foulé par les sabots des chevaux; et le jour suivant les femmes et le survivant garçon furent emmené à Koufa. Les corps de Hossein et de ses partisans furent laissés, non enterrés, à l’endroit même où ils sont tombés durant trois jours ils furent abandonnés au soleil, à la rosée de la nuit, aux vautours et aux animaux rodeurs; c’est alors que les habitants des villages voisins, frappés d’horreur de voir le corps du petit-fils du Prophète abandonné avec honte à ces bêtes sauvages, défièrent la colère d’Obaidallah et enterrèrent les corps des martyrs et de leur amis héroïques. »
[Islam Under the Arabs, Delaware, 1976, pp. 126-7]
Simon Ockley (1678-1720) Professeur d’Arabe à l’Université de Cambridge : « Ensuite Hossein monta sur son cheval, et prit le Koran et le posa devant lui, et, allant vers le peuple, les invita à accomplir leur devoir ajoutant, ‘O Dieu, tu es ma confiance dans toute peine et mon espoir dans toute adversité!’… il leur a ensuite rappelé son statut, la noblesse de sa naissance, la grandeur de son pouvoir, et sa grande descendance et dit: ‘Pensez par vous-même si oui ou non un homme comme moi n’est pas meilleur que vous; Moi qui suis le fils de la fille du Prophète, à coté de qui il n’y a plus d’autre sur la face de la terre. Ali était mon père; Jaafar et Hamza, les chefs des martyres, étaient tous les deux mes oncles; et l’Apôtre de Dieu, paix sur lui, a dit que mon frère et moi sommes les chefs de la jeunesse du Paradis. Si vous me croyiez, ce que je dis est la vérité et par Dieu je n’ai jamais menti depuis mon entendement car Dieu déteste le mensonge. Si vous ne me croyiez pas, demandez aux compagnons de l’apôtre de Dieu (il a cité leurs noms), et ils vous diront la même chose. Laissez-moi retourner à ce que j’ai.’ Ils demandèrent, ‘Qu’est qui te gène dans le fait d’être gouverné pour le maintien de tes rapports.’ Il répondit, ‘A Dieu ne plaise que je mette ma main à la renonciation de mon droit d’une manière servile. Je m’en remets à Dieu au sujet de chaque tyran qui ne croit pas au jour du jugement dernier.' »
[The History of the Saracens, London, 1894, pp. 404-5]
Reynold Alleyne Nicholson (1868-1945) Professeur d’arabe à l’Université de Cambridge : « Husayn tomba, percé par une flèche, et ses braves partisans furent réduits à néant et jusqu’au dernier à ses côtés. La tradition Mohammadienne, qui, à quelques rares exceptions près, était uniformément hostile à la dynastie Umayyad, voit Husayn comme un martyr et Yazid comme un meurtrier. »
[A Literary History of the Arabs, Cambridge, 1930, p. 197]
Peter J. Chelkowski, Professeur des études du moyen orient, Université de New York : « Hussein accepta et se mit en route pour La Mecque avec sa famille et un entourage d’environ 70 compagnons. Mais dans la plaine de Kerbela ils sont tombés dans une embuscade tendue par le calife, Yazid. Même si la défaite était certaine, Hussein refusa le serment d’allégeance à Yazid. Encerclé par une grande force ennemie, Hussein et sa compagnie résistèrent dix jours sans eau dans le brulant désert de Kerbela. Finalement Hussein, les adultes et quelques enfants males de sa famille et ceux de ses compagnons furent coupés en morceau par les flèches et les épées de l’armée de Yazid; les femmes et les enfants restant furent pris en captivité par Yazid à Damas. Le célèbre historien Abu Reyhan al-Biruni déclara; » Ensuite le feu a été mis à leur camp et les corps ont été foulés par les sabots des chevaux; personne dans l’histoire de l’humanité n’a vu ce genre d’atrocités. »
[Ta’ziyeh: Ritual and Drama in Iran, New York, 1979, p. 2]
Sir William Muir (1819-1905) homme d’état et intellectuel écossais, il a tenu le poste de secrétaire aux affaires étrangères auprès du gouvernement indien et aussi lieutenant-gouverneur des provinces du Nord-Ouest : « La tragédie de Karbala n’a pas seulement scindé le sort du califat mais aussi celui des royaumes Mohammadiens longtemps après que le califat ai décliné et disparu. »
[Annals of the Early Caliphate, London, 1883, pp. 441-2]
Ignaz Goldziher (1850-1921) célèbre orientaliste hongrois : « Depuis le jour noir de Karbala, l’histoire de cette famille n’a été faite que de longues séries de souffrances et persécutions. Elles sont racontées en prose et poésie, dans une littérature richement cultivée par la “martyrologie”, une spécialité Shiite, et forme le thème des rassemblements shiites le premier tiers du mois de Muharram, où le dixième jour (‘ashura) est reconnu comme la date anniversaire de la tragédie de Karbala. Les scènes de cette tragédie sont aussi présentées le jour de cette commémoration sous forme théâtrale (ta’ziya). « Nos jours de fêtes sont des assemblées de deuil » conclut un poème écrit par un prince de la tradition Shiite rappelant les nombreux mihan de la famille du Prophète. Pleurs et lamentations sur les maux et les persécutions subies par la famille d’Ali et le deuil des martyrs : ce sont les choses sur lesquelles les partisans fidèles à la cause ne peuvent cesser de se rappeler. ‘Plus émouvant que les larmes des shiites est même devenu un proverbe arabe. »
[Introduction to Islamic Theology and Law, Princeton, 1981, p. 179]
Edward G. Brown, Professeur d’arabe et des études orientales à l’Université de Cambridge : « … le rappel de cette terre de Kerbela souillée par le sang, où le petit fils de l’Apôtre de Dieu tomba, torturé par la soif et entouré par les cadavres de ses compagnons assassinés, a été de tout temps suffisant pour évoquer même par le moins enthousiaste et le plus négligent, la profonde émotion, la douleur frénétique et l’exaltation de l’esprit avant la douleur, le danger et la mort ont été réduits à des bagatelles. »
Les hommes politiques israéliens dans une querelle infinie
Les différends persistent toujours entre les hommes politiques israéliens. L’ex-ministre des Affaires étrangères d’Israël Ehud Barak a de nouveau ciblé le Premier ministre Benjamin Netanyahu, dénonçant aussi bien sa politique que sa corruption.
L’ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a comparé Benjamin Netanyahu à l’ancien dirigeant du Parti communiste de Roumanie Nicolae Ceausescu, prévenant que Netanyahu subirait le même sort : il serait renversé par ceux qui l’avaient fait monter au pouvoir.
Le Premier ministre (1999-2001) et le ministre des Affaires militaires (2007-2013), Ehud Barak avait déjà ciblé Benjamin Netanyahu. C’était au mois de juin qu’il avait comparé, sur Twitter, Netanyahu et son épouse au roi de France Louis XVI et à son épouse, Marie Antoinette, tous deux guillotinés à la Révolution française.
« Netanyahu entraîne l’État dans la ruine en utilisant une minorité extrémiste, messianique et raciste. Il trahit les personnes qu’il doit servir », a dit Barak notant que Netanyahu était comme Ceausescu et qu’il serait renversé, lui aussi, par ses amis et protecteurs.