
تقي زاده
Le renforcement de la coopération militaire à l’ordre du jour Moscou/Islamabad
La Russie et le Pakistan semblent déterminés à promouvoir la coopération bilatérale sur le plan militaire depuis la nomination du nouveau Premier ministre pakistanais. Dans ce cadre, le président russe vient de proposer le projet d’une manœuvre conjointe des deux armées d’ici la fin 2018.
Le président russe, Vladimir Poutine a proposé que la Russie et le Pakistan mettent en place d’ici la fin d’année une manœuvre militaire commune. Entre temps, certains médias ont fait part de la visite imminente de Poutine au Pakistan.
Les milieux médiatiques indiens font régulièrement l’écho du mécontentement de leur gouvernement vis-à-vis des contrats de vente d’armements russes au Pakistan. Selon eux, Poutine semble préférer le Pakistan à l’Inde.
La proximité du Pakistan avec la Russie est d’autant plus logique que la Chine, son « ami de tous les temps », renforce ses liens avec Moscou. Comme l’Inde et les États-Unis le savent, l’alliance Moscou-Pékin-Islamabad peut jouer un rôle essentiel dans l’orientation de la sécurité en Asie du Sud en faveur du Pakistan.
L’Inde a déjà exprimé son malaise face au développement des liens militaires entre la Russie et le Pakistan et a demandé à plusieurs reprises à Moscou de ne pas vendre des armes au Pakistan.
Cependant, la Russie décide de donner de l’ampleur à ses relations avec le Pakistan après les récentes tentatives indo-américaines d’ouvrir un nouveau chapitre dans les relations bilatérales.
La création de l’alliance Russie/Chine/Pakistan pourrait en revanche établir une nouvelle ambiance dans la région au point de vue sécuritaire.
Des mercenaires et militaires US et canadiens expédiés à Donetsk, en Ukraine
Des militaires US et canadiens ainsi que des mercenaires venus de l’étranger vont aider l’armée ukrainienne à gérer la situation tendue à Donetsk après l’assassinat du président de la RPD.
Nombre de mercenaires étrangers et de militaires de haut rang américains et canadiens sont arrivés à Donbass avec comme mission d’aider l’armée ukrainienne.
Le porte-parole du commandement de la République populaire autoproclamée de Dontesk (RPD) a annoncé qu’un grand nombre de militaires de haut rang américains et canadiens ainsi que des mercenaires étrangers s’étaient rendus en Ukraine pour y rejoindre le groupe tactique Est de l’armée ukrainienne.
Les États-Unis soutiennent explicitement Daech et al-Nosra, à Idlib
Un membre du Conseil central du Hezbollah du Liban a critiqué le soutien explicite de Washington aux terroristes de Daech dans l'est de l’Euphrate et aux éléments d’al-Nosra à Idlib.
« Les États-Unis apportent leur soutien catégorique aux terroristes de Daech, déployés à l’est de l’Euphrate et aux éléments d’al-Nosra stationnés maintenant dans la province d’Idlib au nord de la Syrie. Ils les instrumentalisent pour justifier leur présence dans un pays indépendant qu’est la Syrie », a indiqué le membre du Conseil central du Hezbollah libanais, Cheïkh Nabil Farouk.
Des convois militaires expédiés à destination des bases US en Syrie
Les États-Unis envisagent de renforcer leurs bases dans les zones sous contrôle des Kurdes syriens. Des convois d’équipements militaires et de matières de constructions sont déjà arrivés dans la province de Hassaké.
150 camions transportant des équipements militaires et de matières de construction, liés à la coalition soi-disant anti-Daech dirigé par les États-Unis, ont traversé les frontières irakiennes pour rentrer dans les régions sous contrôle des Kurdes syriens, a annoncé l’observatoire syrien des droits de l’homme, vitrine de l’opposition.
Khartoum/Pyongyang : fin de toutes les relations diplomatiques
Sous pression de Washington pour rompre ses relations avec Pyongyang, le gouvernement soudanais a annoncé, dans une lettre envoyée à l’ONU, la rupture de toutes ses relations avec Pyongyang et l’expulsion de tous les ressortissants nord-coréens du territoire soudanais.
Le gouvernement soudanais a annoncé, dans une missive adressée à l’ONU, avoir expulsé tous les employés d’une société électronique nord-coréenne, tout en soulignant qu’il n’autoriserait plus la présence de ressortissants nord-coréens sur le sol soudanais.
La Russie discute avec l’Érythrée d’un projet portuaire
La Russie évoque avec l’Érythrée la création d’un centre logistique commun dans un port de ce pays situé dans la corne de l’Afrique.
La Russie est en train de discuter avec l’Érythrée de la création d’un centre logistique commun dans un port de ce petit pays de la corne de l’Afrique, a déclaré ce vendredi 31 août le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, cité par Reuters.
Un port accessible aux navires de guerre russes offrirait à Moscou une position stratégique à l’entrée de la mer Rouge et le moyen de rivaliser dans la région avec les États-Unis, la France ou la Chine, qui disposent de bases à Djibouti, a précisé Reuters.
Sergueï Lavrov a indiqué que ce centre logistique permettrait à la Russie et à l’Érythrée de développer leur commerce bilatéral.
Moscou entretient déjà dans la région des relations étroites avec l’Éthiopie, voisine et ancienne ennemie de l’Érythrée avec laquelle elle vient d’opérer un rapprochement spectaculaire.
Le parti des travailleurs de l’Algérie soutient l’Iran face aux États-Unis
Cela fait des années que l'Iran et l'Algérie entretiennent de bonnes relations dans de nombreux domaines, relations qui renvoient avant à une vision du monde, foncièrement anti-impérialiste. La très populaire secrétaire générale du parti des travailleurs de l’Algérie (PT) a fait écho à cette communauté de vue en déclarant que son pays soutenait l’Iran face aux États-Unis en Asie de l’Ouest. Le soutien d'Alger à l'axe de la Résistance est exprimé par le chef d'un influent parti politique alors que les États-Unis ont commencé de vastes agissements pour mettre sous pression le Hezbollah libanais. Incitée par les États-Unis, l'Arabie de Ben Salmane menace même désormais de déplacer la guerre du Yémen au Liban.

La secrétaire générale des travailleurs de l’Algérie, Louisa Hanoune, a souligné le fait qu’Alger exprimait son soutien à Téhéran face à Washington.
« L’Algérie réitère sa position et son soutien à l’Iran et au Hezbollah et s’oppose à toute tentative d’inclure le nom du Hezbollah dans la liste des groupes terroristes », a déclaré Mme Hanoune.
Pour ce qui est de la position de l’Algérie envers les dossiers palestinien, syrien et irakien, Louisa Hanoune a affirmé le soutien tous azimuts de son pays aux nations palestinienne, syrienne et irakienne.
Elle a aussi affirmé que l’Algérie a condamné les exactions commises sans arrêt par les agresseurs saoudiens et leurs acolytes au Yémen, avant de souligner que le peuple algérien ainsi que le gouvernement s’étaient opposés dès le début à la guerre dévastatrice lancée au Yémen, depuis 2015, par la coalition saoudienne sous l’égide des États-Unis.
Hadith du Prophète(p)à Ghadir Khum, le 18 Dhil-Hajja
USS Newport News, navire nucléaire armé de missiles de croisière déployé en Mediterranée
Il y a quelques jours le président adjoint de la commission de la politique économique de la Douma, Vladimir Gutenev, dénonçait "la politique américaine de pression sur la Russie laquelle aurait franchi la "ligne rouge" poussant "Moscou à réfléchir à une réponse asymétrique. Cette réponse, le député russe l'a bien précisé : “cela pourrait être le déploiement des armes nucléaires tactiques russe à l’étranger". Le député, cité par Tass, est allé encore plus loin : "Il a préconisé le déploiement des armes nucléaires dans des pays comme la Syrie où la Russie détient des bases navale et aérienne.
Amnesty dénonce la disparition forcée de musulmans au Nigeria
L'ONG Amnesty International (AI) accuse le gouvernement nigérian de pratiquer des « disparitions forcées » contre des militants musulmans.
L'organisation défendant les droits internationaux a attaqué dans un communiqué publié jeudi contre le pays africain pour le sort inconnu d'au moins 600 membres du Mouvement islamique du Nigeria (IMN, pour son acronyme en anglais) depuis son arrestation en 2015.
"Le gouvernement nigérian a utilisé la disparition forcée comme une tactique de longue date pour faire taire les critiques et susciter la peur parmi la population civile. La disparition forcée est un instrument d’intimidation qui viole gravement les droits de l’homme. C'est inacceptable et doit cesser ", a déclaré le directeur de l'IA au Nigeria, Osai Ojigho.
Le fonctionnaire a également dénoncé la "souffrance" subie par les familles des personnes disparues car elles ne savent pas si leurs proches sont encore en vie ou morts. De cette manière, il a révélé que le gouvernement avait empêché certains "détenus au secret" d’avoir accès à leur famille ou à leurs avocats pendant neuf ans ou plus, tout en refusant de libérer un autre groupe de détenus malgré les décisions de justice.
Ojigho a appelé le gouvernement nigérian à "faire le bon choix" et à mettre un terme à la disparition forcée de personnes déjà menacées par des opérations militaires et des groupes terroristes armés comme Boko Haram.
Parmi les détenus se trouve le chef de l’IMN, l’éminent religieux Ibrahim Al-Zakzaky, arrêté illégalement en décembre 2015, lorsque des soldats nigérians ont pris d'assaut sa résidence dans la ville de Zaria (nord) et l'ont tué après l'avoir agressé à un certain nombre de fidèles et à certains de leurs enfants.
Son arrestation a provoqué plusieurs manifestations dans le pays africain, qui ont été brutalement réprimées par la police nigériane. À cet égard, Amnesty International a précédemment signalé que l’armée nigériane commet des violations « choquantes » des droits de l’homme en raison du recours excessif à la force par les militaires.