تقي زاده

تقي زاده

La chancelière allemande Angela Merkel a évoqué une nouvelle proposition pour maintenir le Plan global d’action conjoint (PGAC).

À l'approche de l'échéance fixée par le président américain Donald Trump sur l'accord de 2015 signé à Vienne d'un côté par l'Iran et, de l'autre, par les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Union européenne, Berlin a mis sur la table, jeudi 3 mai, une nouvelle proposition afin de préserver l’accord en question.

À cet égard, l'Allemagne s’est dite contre la position américano-israélienne envers l'accord sur le nucléaire iranien et a appelé à élargir le cadre des négociations avec l'Iran.

 

La chancelière allemande a déclaré que l'accord sur le nucléaire ne devrait pas être abrogé, mais que le cadre des négociations devrait être élargi. Elle a appelé à examiner le programme balistique iranien et l'influence politique de Téhéran en Syrie. "Il s’agit de la position de la plupart des membres de l'Union européenne", a-t-elle affirmé.

Selon le journal Rai al-Youm, des sources diplomatiques européennes ont déclaré que la position de Merkel reflétait l'idée de l’Europe. D’après cette idée européenne, au lieu de déchirer l'accord nucléaire, l’Europe pense à une "tractation" avec l'Iran sur sa "présence militaire" en Syrie. Si cette tractation voit le jour, les relations commerciales et les investissements étrangers seront maintenus avec l’Iran.

"Nous poursuivrons nos efforts visant à maintenir l’accord nucléaire", a-t-elle assuré.

À l’approche de la date buttoir fixée par Donald Trump pour décider de se retirer ou non de l’accord sur le nucléaire iranien, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a organisé le lundi 30 avril une mise en scène, prétendant que le Mossad a volé des documents à l’Iran selon lesquels Téhéran tenterait de fabriquer l’arme nucléaire et poursuivrait secrètement son programme nucléaire après la conclusion du Plan global d’action conjoint.

Le président du Parlement syrien a qualifié de « violation flagrante des lois internationales » la présence des militaires turcs dans le nord de la Syrie.

Le président du Parlement syrien Hammouda Sabbagh a reçu, jeudi 3 mai, le président de l’Union eurasiatique turque Hasan Cengiz et la délégation qui l’accompagnait, à Damas. Lors de cette rencontre, il a critiqué le président turc Recep Tayyip Erdogan pour l'adoption d'une une politique hostile vis-à-vis de la Syrie, depuis le début des conflits.

« Malgré la coopération entre les gouvernements syrien et turc et les relations entre leurs nations, Recep Tayyip Erdogan a opté pour des politiques inappropriées envers la Syrie. La Syrie est totalement apte à défendre son territoire. Les derniers développements de la situation montrent comment l’armée et la nation syriennes ont réussi à neutraliser tous les complots. Elles continueront donc à lutter contre toutes les machinations qui visent à desservir l’intégrité territoriale et la souveraineté de la Syrie », a réaffirmé Hammouda Sabbagh avant de souligner qu’aucune partie étrangère n’avait le droit de s’ingérer dans les affaires intérieures de la Syrie.

Saadollah Zareï, professeur en sciences politiques à l’Université Allameh Tabatabai, a écrit pour le journal iranien Keyhan un article intitulé « Nous et le nouveau complot des USA en Syrie » dont voici ici un aperçu.

Saadollah Zarei, spécialiste des questions internationales et professeur en sciences politiques à l’Université Allameh Tabatabai. ©Tasnim News

Les États-Unis ont toujours les yeux rivés sur la Syrie et veulent créer une coalition formée de troupes arabes dans la région en vue de concrétiser leur plan de démembrement du pays.

Mission possible ou impossible ? Là, n’est plus la question. Ce qui compte assurément, c’est plutôt l’importance qu’a acquise la Syrie d’une part, et le front de la Résistance de l’autre, depuis ces dernières années.

Les récentes tensions survenues entre les pays occidentaux et l’Iran s’inscrivent aussi dans le brouhaha actuel ; car la sphère d’influence de l’Iran dans la région du Moyen-Orient s’agrandit, ce qui dérange les personnes les plus éprises de ce monde.

A l'issue de leur rencontre à Sotchi, le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi et son homologue russe Sergueï Lavrov ont pris part le 3 mai à une conférence de presse conjointe.

Les deux diplomates ont d'abord échangé leurs points de vue sur un large éventail de questions internationales et régionales et discuté de l’état et des perspectives de la coopération bilatérale russo-jordanienne.

Au centre des discussions figuraient les évolutions en Syrie et les progrès à accomplir en vue du règlement de la crise au Moyen-Orient. « Nous soutenons tous les moyens politiques pour régler la crise en Syrie dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. La situation au Moyen-Orient est préoccupante et il est souhaitable que les pourparlers de paix reprennent. Nous invitons les Palestiniens et les Israéliens à se réunir autour de la table des négociations à Moscou. Qods doit rester une ville sainte pour les trois religions monothéistes », a souligné M. Lavrov.

Le dialogue entre les ministres des Affaires étrangères russe et jordanien s’est caractérisé par un degré élevé de confiance et par l’approche similaire des deux pays face à de nombreux problèmes internationaux et régionaux clés.

« Il n’y a pas d’autre solution que politique pour régler le conflit syrien. La création de zones de désescalade dans le pays a été jusqu’alors la meilleure alternative. La montée des tensions n’est dans l’intérêt d’aucune partie. Des discussions multipartites réunissant la Syrie, la Russie, les États-Unis et les parties arabes seraient constructives », a déclaré pour sa part M. Safadi.

En poursuivant son avancée à al-Hajar al-Aswad dans les zones contrôlées par le groupe terroriste Daech, l’armée syrienne a divisé cette ville de la banlieue sud de Damas en deux parties (nord et sud), coupant ainsi la voie de sortie des terroristes.

L’armée syrienne a franchi un nouveau pas vers l’éradication des daechistes dans le sud de la capitale syrienne, a rapporté Fars News.

L’agence de presse officielle syrienne SANA a annoncé ce jeudi 3 mai qu’en avançant conjointement depuis l’est et l’ouest d’al-Hajar al-Aswad, au sud de Damas, les forces de l’armée syrienne ont divisé cette ville en deux parties sud et nord.

Aujourd’hui, dans la matinée, en libérant l’hôpital Younès, l’école Manif al-Anadi et la ville de Maqbara al-Chohada, situés à l’est d’al-Hajar al-Aswad, l’armée syrienne a pratiquement séparé cette ville du camp de Yarmouk.

Les médias syriens ont qualifié de spectaculaires les avancées réalisées par l’armée syrienne dans l’ouest d’al-Hajar al-Aswad, qui ont permis de détruire les lignes de défense de Daech.

Après que les terroristes dans le sud de Damas n’ont pas accepté d’évacuer les lieux, le gouvernement syrien a lancé des opérations pour libérer al-Hajar al-Aswad et Yarmouk.

 
L'Iran a averti jeudi qu'il quitterait l'accord sur le nucléaire si le président américain Donald Trump mettait à exécution sa menace de s'en retirer au 12 mai, accusant les Européens de chercher à faire davantage de "concessions" aux Etats-Unis. 
 
Le président Trump a donné aux Européens jusqu'au 12 mai pour trouver un nouveau texte qui remédierait aux "terribles lacunes" selon lui de l'accord de 2015, faute de quoi les Etats-Unis s'en retireront.
 
L'accord sur le nucléaire iranien a été conclu en juillet 2015 à Vienne entre Téhéran et le Groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne), avant l'arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump.

Il encadre strictement les activités nucléaires de Téhéran de façon à garantir leur nature exclusivement pacifique.

"Si les Etats-Unis se retirent de l'accord nucléaire, nous n'y resterons pas non plus", a dit Ali Akbar Velayati, conseiller du Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, pour les affaires internationales, dans des propos publiés par le site de la télévision d'Etat.

M. Khamenei a le dernier mot sur les grandes affaires du pays, notamment en matière de politique étrangère et nucléaire.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a également lancé une mise en garde aux Etats-Unis, dans une vidéo en anglais publiée jeudi sur YouTube.

"Si les Etats-Unis continuent de violer l'accord ou en sortent, nous userons de notre droit à répondre à notre manière (...) Les menaces n’apporteront pas aux Etats-Unis un nouvel accord", a-t-il prévenu.

M. Zarif a souligné que l'Iran refusait de renégocier l'accord nucléaire ou d'y ajouter quoi que ce soit.

Il a aussi critiqué les pays européens qu'il accuse de vouloir faire de nouvelles "concessions" aux Américains pour les apaiser.

- "Concessions" -

"Durant l'année écoulée, on nous a dit que le président Trump était mécontent de l'accord. Et il apparaît aujourd'hui que la réponse de certains Européens est d'offrir davantage de concessions aux Etats-Unis, de notre poche", a déclaré M. Zarif.

"Lorsque vous achetez une maison (...) vous ne pouvez pas venir deux ans plus tard renégocier le prix", a-t-il affirmé.

Le ministre iranien a ainsi répondu aux récentes déclarations de responsables français, allemand et britannique appelant à ce que l'accord nucléaire soit complété et des négociations ouvertes sur le programme balistique de l'Iran et son rôle régional.

A ce propos, M. Zarif a affirmé qu'en matière de défense et en ce qui concerne la région, c'est "l'Iran et non l'Occident qui a des griefs", sans plus de précisions.

Pour sa part, M. Velayati a également mis en garde les Européens contre l'idée de toute nouvelle négociation et changement de l'accord nucléaire.

"L'Iran accepte l'accord nucléaire tel qu'il a été préparé et n'acceptera pas qu'on y ajoute ou retire quoi que ce soit", a affirmé M. Velayati.

"Même si les pays alliés des Etats-Unis, en particulier les Européens, cherchent à réviser l'accord nucléaire avec les Américains afin d'y rester, l'une de nos options sera un retrait de l'accord", a déclaré M. Velayati.
jeudi, 03 mai 2018 13:12

Le cycle du mensonge

Lorsqu’ils veulent condamner un suspect, les Occidentaux l’accusent de toutes sortes de crimes jusqu’à ce qu’ils se trouvent en situation de prononcer la sentence. Peu importent la Vérité et la Justice, seule compte leur puissance. Revenant sur l’accusation d’usage d’armes chimiques en Syrie, Thierry Meyssan rappelle que si l’accusation ne date que de quelques années, le principe de désigner la Syrie comme coupable est établi, lui, depuis plus de deux mille ans.

Les Occidentaux assurent qu’une « guerre civile » a débuté en Syrie en 2011. Pourtant, le Congrès US adopta, puis le président George W. Bush signa, une déclaration de guerre à la Syrie et au Liban, en 2003 (le Syria Accountability and Lebanese Sovereignty Restoration Act [1] c’est-à-dire la Loi sur la responsabilité de la Syrie et la restauration de la souveraineté libanaise).

Après la vaine tentative du secrétaire d’État Colin Powell, en 2004, de transformer la Ligue arabe en un tribunal régional (sommet de Tunis), l’agression occidentale débuta avec l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, en 2005.

L’ambassadeur US à Beyrouth, Jeffrey Feltman —qui avait probablement lui-même organisé ce crime— accusa immédiatement les présidents Bachar el-Assad et Émile Lahoud. Une mission d’enquête fut dépêchée par l’Onu, puis un pseudo-Tribunal international fut constitué par les Exécutifs de l’Onu et du Liban, sans ratification ni par l’Assemblée générale des Nations unies, ni par le Parlement libanais. Dès sa création il disposa de témoignages et de preuves convaincants. Les deux présidents furent placés au ban des nations en attendant leur imminente condamnation, des généraux furent arrêtés par l’Onu et incarcérés des années durant sans même être inculpés. Pourtant, les faux témoins furent démasqués, les preuves perdirent de leur pertinence et l’accusation s’effondra. Les généraux furent libérés avec des excuses. Bachar el-Assad et Émile Lahoud redevinrent des personnalités fréquentables.

13 ans plus tard, Jeffrey Feltman est le numéro 2 des Nations Unies et l’affaire du jour est la prétendue attaque chimique de la Ghouta. Là aussi, on dispose de témoignages (les Casques blancs) et de prétendues preuves convaincantes (des photos et des vidéos). Le présumé coupable est comme à l’accoutumée le président el-Assad. L’accusation a été soigneusement préparée par diverses rumeurs depuis 2013. Sans attendre la vérification des faits par l’OIAC, les Occidentaux se sont érigés en juges et bourreaux, ont condamné la Syrie et l’ont bombardée.

Sauf que, cette fois-ci, la Russie est redevenue une super-puissance à l’égal des États-Unis. C’est donc elle qui a exigé le respect des procédures internationales et l’envoi d’une mission de l’OIAC à Damas. C’est encore elle qui a amené à La Haye 17 témoins oculaires de la pseudo-attaque chimique pour attester la manipulation des Casques blancs.

Comment ont donc réagi les 17 pays de l’alliance occidentale présents ? Ils ont refusé d’entendre les témoins et de les confronter aux Casques blancs. Ils ont publié un bref communiqué dénonçant le show russe [2]. Oubliant qu’ils avaient déjà condamné et puni la Syrie, ils ont souligné que cette audition empiétait sur la responsabilité de l’enquête en cours de l’OIAC. Ils ont rappelé que le directeur de l’Organisation mondiale de la Santé avait déjà confirmé l’attaque chimique et qu’il était donc indécent de la remettre en question. Et bien sûr, ils ont appelé la Russie à respecter le Droit international qu’ils ne cessent de violer.

Il se trouve que la déclaration de l’OMS contrevient à ses prérogatives ; qu’elle n’est pas exprimée à l’affirmative, mais au conditionnel ; et qu’elle n’est pas fondée sur les rapports de ses fonctionnaires, mais sur le seul témoignage d’ONG partenaires rapportant les accusations… des Casques blancs [3].

Cela fait deux mille ans que l’Occident scande « Carthago est delenda ! » (Il faut détruire Carthage !) [4] sans que personne ne sache ce qu’on reprochait à ce comptoir syrien de Tunisie. En Occident, ce sinistre slogan est devenu un réflexe.

Partout, la sagesse populaire assure que « La raison du plus fort est toujours la meilleure ». C’est la morale de la fable des Panchatantra indiens, du Grec Ésope, du Français Jean de La Fontaine et du Russe Ivan Krylov, mais elle provient peut-être de l’antique sage syrien Ahiqar.

Or, depuis leur pantalonnade du bombardement raté du 14 avril, les Occidentaux ne sont « les plus forts » qu’en matière de mensonge.

[1The Syria Accountability and Lebanese Sovereignty Restauration Act, H.R. 1828, S. 982, Voltaire Network, 12 December 2003.

[2] « Déclaration conjointe de l’Allemagne, l’Australie, la Bulgarie, le Canada, le Danemark, l’Estonie, des Etats-Unis d’Amérique, de la France, l’Islande, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, des Pays-Bas, de la Pologne, la République tchèque, du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et de la Slovaquie », Réseau Voltaire, 26 avril 2018. Voir le commentaire de Nicolas Boeglin : « "Armes chimiques" en Syrie et OIAC : à propos d´une récente déclaration conjointe », Réseau Voltaire, 30 avril 2018.

[3] « L’OMS s’inquiète de la suspicion d’attaques chimiques en Syrie », Réseau Voltaire, 11 avril 2018.

[4Carthago est delenda ! était un slogan popularisé par Caton l’Ancien. Le sénateur le proclamait à la fin de chacun de ses discours. Le seul crime de Carthage semble d’avoir été plus prospère que Rome.

Un chasseur Su-30 de l'armée de l'air russe s'est abîmé en Méditerranée, non loin de la ville côtière de Jabla dans la province de Lattaquié. La province abrite la base aérienne russe, Hmeimim, où se trouvent le gros de l'arsenal de la bataille aérienne à savoir les Sukhoï et les MiG. 

L'information a été annoncée par le site Qasioun, proche des terroristes syriens avant d'être confirmée par le ministère russe de la Défense. Selon RT, les deux pilotes de l'appareil ont péri dans l'incident. 

La ville de Jabla se trouve à 25 kilomètres du sud de la ville de Lattaquié dans le nord de la Syrie. Les détails de l'incident n'ont pas encore été divulgués. En février, un Su-25 s'était écrasé, abattu par les lances-missiles appartenant aux terroristes. L'appareil en question s'était décollé de l'aéroport militaire Hmeimim. 

La Chine a déployé des missiles de croisière antinavires et des systèmes de missiles sol-air sur trois de ses bases en mer de Chine méridionale, a rapporté mercredi CNBC, citant des sources de renseignement américaines.

Les installations, si elles étaient confirmées, marqueraient les premiers déploiements de missiles chinois dans les îles Spratleys, où plusieurs pays asiatiques, dont le Vietnam et Taiwan, ont des revendications rivales.

 

Selon des sources non citées, la chaîne de télévision américaine CNBC a indiqué que selon les évaluations des services secrets américains, les missiles de croisière ont été installés dans les trois bases militaires chinoises en mer de Chine méridionale au cours des 30 derniers jours.

Le département de la Défense des États-Unis, qui s'oppose à l'installation par la Chine de ses installations militaires dans les bases qu'elle a construites dans la mer de Chine méridionale, a refusé tout commentaire dans ce domaine. Quant à Pékin, il n'a fait aucune mention de déploiements des missiles, mais affirme que ses installations balistiques sur les îles litigeuses Spratleys sont purement défensives et qu'elle peut faire ce qu'elle veut sur son propre territoire.

Greg Poling, un expert de la mer de Chine méridionale au centre de réflexion du Centre d'études stratégiques et internationales de Washington, a déclaré que le déploiement de missiles sur les avant-postes serait important.

Une flotte de l'Armée de l'air de la Marine chinoise participe à une patrouille dans la mer de Chine méridionale, le 12 avril 2018. © Getty Images

CNBC a dévoilé que les missiles de croisière anti-navires YJ-12B étaient capables de frapper des navires à 295 miles nautiques. Les missiles sol-air HQ-9B à longue portée pourraient cibler des avions, des drones et des missiles de croisière dans un rayon de 160 milles marins.

Le mois dernier, l'amiral Philip Davidson, nommé à la tête du commandement américain du Pacifique, a déclaré que les «bases opérationnelles» chinoises en mer de Chine méridionale semblaient complètes.

"La Chine est désormais capable de contrôler la mer de Chine", a-t-il déclaré.

Le ministère syrien des Affaires étrangères a adressé, ce jeudi 3 mai, deux lettres séparées au président du Conseil de sécurité et au secrétaire général de l’ONU dans lesquelles il a exigé la fin de la présence des troupes américaines et des forces étrangères déployées illégalement en Syrie ainsi que le massacre du peuple sans défense de ce pays.

« La poursuite de l’agression de la Syrie par la soi-disant coalition internationale anti-Daech dirigée par les États-Unis montre que cette coalition ne cherche qu’à porter atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Syrie et à prolonger la crise dans ce pays », lit-on dans les lettres du ministère syrien des Affaires étrangères.

Plus loin dans ces lettres cette instance syrienne a indiqué : « Nous appelons le Conseil de sécurité de l’ONU à prendre des mesures immédiates pour mettre fin aux crimes de guerre et aux crimes contre l’humanité commis par la coalition anti-Daech en Syrie. »

La diplomatie syrienne a encore précisé : « Les chasseurs de la coalition soi-disant anti-Daech dirigée par les États-Unis ont frappé, mardi 1er mai au matin, le village de Fadel près de la ville de Chadadi dans la banlieue sud de Hassaké, tuant 25 civils, dont des femmes et des enfants et blessant une centaine d’autres. Cette nouvelle agression de la coalition a aussi endommagé de nombreuses habitations et détruit les biens des habitants sans oublier que les infrastructures névralgiques de cette région ont été réduites à néant. »

Les chasseurs américains dans le ciel syrien. (Illustration)

Le gouvernement syrien appelle le Conseil de sécurité à remplir ses obligations afin de réinstaurer la paix et la sécurité internationales et à prendre des mesures immédiates pour mettre fin aux crimes de guerre et des crimes inhumains commis par la coalition envers le peuple syrien, de mettre un terme à la présence des forces américaines et d’autres troupes étrangères qui sont illégalement présentes dans le pays et arrêter le plan américain visant à démembrer la Syrie et piller ses richesses.