
تقي زاده
Syrie: l'armée et la Résistance visées par les USA
À peine quelques heures après avoir lancé une offensive contre les terroristes de Daech dans l'est de l'Euphrate, les chasseurs américains ont bombardé, dans la nuit de dimanche à lundi, l'armée syrienne et ses alliés de la Résistance dans la banlieue ouest de Deir ez-Zor.
Les frappes visaient à contrer l'avancée des forces "alliées" depuis l'ouest vers l'est de Deir ez-Zor. Les raids ont fait au moins deux morts dans les rangs de l'armée syrienne et nombre de blessés.
Dans la foulée, les forces syriennes se sont retirées de quatre villages libérés samedi dans la banlieue ouest de Deir ez-Zor pour éviter de nouvelles pertes. Samedi le village d'al-Jia'a avait été repris par l'armée syrienne aux miliciens des FDS alliés des Américains.
Consécutivement à cette victoire, les chasseurs US s'étaient mis à survoler intensément l'est de Deir ez-Zor tandis que les FDS se dirigeaient vers les cités de Hajin et d'al-Sousa sur fond de l'arrivée massive d'armes et d'équipements sur la rive nord de l'Euphrate dans la banlieue de Deir ez-Zor.
Les États-Unis occupent par Daech et FDS interposés la partie est de la province pétrolifère de Deir ez-Zor.
OCS: manœuvres militaires conjointes indo-pakistanaises
L’Inde et le Pakistan se sont dits prêts à participer aux nouvelles manœuvres conjointes des pays de l'Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) devant se tenir en Russie.
Les exercices conjoints des pays de l’OCS qui s'inscrivent dans le cadre du renforcement de la coopération entre les membres, sont prévus en septembre et se dérouleront cette année en Russie, exercices auxquels participeront Islamabad et la Nouvelle Delhi, a confirmé la ministre indien des Affaires étrangères, Nirmala Sitharaman.
Moscou fournira au besoin des S-300, des S-400 et des S-500 à Damas!
La tension monte d'un cran entre Moscou et Tel-Aviv qui a menacé de frapper les S-300 que la Russie est sur le point de livrer à la Syrie qui est elle-même déjà la cible depuis un mois des frappes non seulement israéliennes mais aussi américaines, françaises et britanniques.
Selon le journal libanais, Addiyar, le président russe, Vladimir Poutine aurait lancé une sévère mise en garde à Israël, en réponse aux menaces israéliennes de ces derniers jours. " Toute frappe contre les S-300 en Syrie serait considérée comme une attaque contre la Russie (...) qui n'hésiterait pas à remplacer les S-300 par des S-400 et des S-500".
Addiyar indique que c'est bien la 1ère fois depuis ces quelques jours de profération de menaces de destruction des S-300 à livrer à la Syrie que le président Poutine prend la parole. Et force de constater que comme à son habitude, Poutine attend avant de répondre et de le faire de manière ferme et sans détour.
"Après les menaces de frappes contre les batteries de S-300, le président russe a explicitement mis en garde Israël contre tout agissement contre la Syrie qui est un allié de la Russie", précise le journal qui cite Poutine : " Assad est un allié de la Russie et Israël n'a pas le droit de s'ingérer dans les relations de la Russie avec ses alliés. Toute ingérence constituerait une atteinte à la souveraineté russe alors que la Russie est une puissance et qu'elle n'a pas à demander la permission d'Israël ou des États-Unis ou de l'Europe pour prendre ses décisions".
L'Iran ne renoncera jamais à ses missiles (commandant en chef adjoint du CGRI)
Les missiles sont des éléments de la défense nationale iranienne et le Corps des gardiens de la Révolution islamique n’acceptera jamais que l'Iran soit dépossédé de ses moyens de défense, a souligné le commandant en chef adjoint du CGRI, le général Hossein Salami.
Au cours d'une cérémonie consacrée à la célébration de la Journée nationale du golfe Persique, le lundi 30 avril, le commandant en chef adjoint du CGRI s’est attardé sur la récente visite en Arabie saoudite du secrétaire d’État américain Mike Pompeo et ses menaces et allégations contre la RII : « À ce stade des évolutions, la stratégie américaine consiste à imposer une nouvelle équation sécuritaire et partant, un nouveau rapport de forces. »

« Dans cette nouvelle stratégie qui inclut le bassin sud du golfe Persique et l’Asie de l’Ouest, les États-Unis tentent de représenter la RII comme étant une menace et un soutien aux terroristes, et ce, en dépit d'une cuisante réalité qui fait de l'Iran l'un des rares États au monde à s'engager directement dans la guerre contre le terrorisme et à en être même l'un des pionniers », a souligné le général Salami.
« Fort d'une sagesse séculaire et d'un sens d'anticipation, l'Iran a soutenu les États irakien et syrien et a mis fin à la mainmise de Daech dans la région et il finira par l'éradiquer, définitivement. Or, les États-Unis essaient d'inverser la donne et de présenter l’Iran comme une menace pour les pays arabes. C'est un prétexte qui lui permet de justifier sa présence militaire dans la région pour ainsi changer le rapport de forces en défaveur de l’Iran », a noté le commandant en chef adjoint du Corps des gardiens de la Révolution islamique.
Et de poursuivre : « À la faveur d'une telle stratégie, les États-Unis parviennent à vendre plus facilement une quantité non imaginable d'armes aux pays arabes et à colmater leurs infinis trous budgétaires. »
Téhéran : le duo USA-Arabie prive les nations de la région de la sécurité et du progrès
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a affirmé que tant qu’il y aura une complicité néfaste entre Riyad et Washington, les nations de la région seront privées de la sécurité, de l’apaisement et des progrès économiques.
En réaction aux déclarations du nouveau secrétaire d’État américain prononcées lors de sa conférence de presse avec son homologue saoudien, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi a affirmé :
« Ce qu’appelle Pompeo, le partenariat États-Unis/Arabie saoudite », n’a pour but que de rendre instable la région, de semer la guerre, d’accélérer la course aux armements et de propager les pensées extrémistes.
« Tout ça n'ira évidemment que dans le sens des intérêts des « va-t-en-guerre » maladroits du régime saoudien. Tant qu’il y aura une telle complicité néfaste entre Riyad et Washington, les nations de la région seront privées de la sécurité, de l’apaisement et des progrès économiques. »

Se rapportant à la situation déplorable et tragique que vit le peuple yéménite, on peut bien voir où mène ce « partenariat » dont parlent les chefs de la diplomatie américaine et saoudienne, indique Qassemi.

Bahram Qassemi explique :
« Les allégations de Pompeo et d’al-Jubeir concernant la présence militaire de la RII dans certains pays de la région sont répétitives et infondées. Des conseillers militaires iraniens ont été envoyés en Irak et en Syrie à la demande des gouvernements légitimes de ces deux pays et pour concourir à la lutte contre les terroristes qui sévissent dans toute la région. Tant que Bagdad et Damas nous le demanderont, nous leur offrirons notre soutien ! »
Pour ce qui est de l’intervention de la RII au Yémen, Qassemi a précisé :
« De telles allégations sont montées de toute pièce et elles cherchent à induire en erreur l’opinion publique et à masquer les crimes que commet quasi-quotidiennement l’Arabie saoudite au Yémen. »
Pourquoi Israël menace l'Iran?
En Israël, l'heure est à la confusion. Après l'échec de la mission de Joseph Votel, chef du Commandement central américain à Tel-Aviv où l'intéressé a réitéré, malgré l'opposition ferme de Tel-Aviv, la volonté américaine de retirer ses troupes de la Syrie, le régime israélien a dépêché son ministre des Affaires militaires à Washington. Après avoir rencontré le secrétaire à la Défense Mattis puis l'ami Bolton, conseiller à la sécurité nationale, Lieberman a trouvé pour seule tribune le journal saoudien Elaph pour accueillir les effusions de haine de Lieberman contre l'Iran.
À Washington, le ministre israélien a donc redit des insanités du genre "les 13 milliards de dollars iraniens dépensés jusqu'ici en Syrie !" et a menacé de frapper non seulement les "bases iraniennes" en Syrie mais également la capitale iranienne, Téhéran, puisque selon lui les "jours de l'État iranien sont comptés".
Mais comment expliquer ce coup de colère inhabituel?
« Le Golan fait partie intégrante du territoire syrien »
La Syrie a durci le ton contre le refus du coordinateur des Nations unies de traiter le dossier du Golan occupé.
Le représentant permanent de la Syrie auprès des Nations unies a déclaré, ce jeudi 26 avril, lors d’une session du Conseil de sécurité, que la souveraineté de la Syrie sur le Golan ne ferait jamais l’objet de négociations.
« Israël commet les crimes les plus abjects et des actes de nature terroriste contre les Palestiniens. Le dernier cas remonte à quelques semaines où les forces israéliennes ont tué et blessé des milliers de civils palestiniens qui ne faisaient que participer à des manifestations pacifiques à l’occasion de la Journée de la Terre et dont l'objectif était simplement de revendiquer le droit au rapatriement des réfugiés palestiniens. Le gouvernement syrien reste campé sur sa position concernant le droit au rapatriement des réfugiés palestiniens et réserve à la nation palestinienne le droit de mettre en place un État indépendant couvrant tous les territoires palestiniens avec pour capitale la ville de Qods dans le cadre de la résolution 194, adoptée en 1948 », a déclaré Bachar al-Jaafari, représentant permanent de la Syrie à l’ONU.

La représentation syrienne à l’ONU désapprouve le refus intentionnel du coordinateur des Nations unies pour la paix au Moyen-Orient de traiter le dossier du Golan occupé et de négliger les violations d’Israël dans cette région syrienne.
Alors que la situation au Golan occupé fait partie des thèmes de la mission du responsable onusien, celui-ci n’évoque jamais dans ses rapports les crimes que commet la partie israélienne au Golan occupé.
« Cette personne ne remplit pas les conditions nécessaires pour occuper ce poste », a martelé Bachar al-Jaafari.
Et d’ajouter : « Aujourd’hui, des participants à cette réunion ont tenté de mettre en avant des questions qui ne sont pas à l’ordre du jour afin de détourner l’attention du Conseil de sécurité des actes illégaux des Israéliens. Pas une seule fois, la nécessité de mettre fin de l’occupation israélienne, n’a été évoquée lors de cette session comme si cela ne relevait pas du droit de la nation syrienne de récupérer le Golan et comme si le Golan n’appartenait pas à la Syrie. Les mêmes représentants n’ont nullement évoqué la lutte contre le terrorisme et le soutien aux droits de l’Homme et aux lois humanitaires internationales alors que nombreux sont les citoyens syriens qui sont arrêtés et emprisonnés par les Israéliens ».
L’ambassadeur de la Syrie à l’ONU a ensuite rappelé l’arrestation récente de Sadqi al-Maqat, activiste syrien, par les forces israéliennes, l’assimilant à un Mandela syrien.
« Les Israéliens ont arrêté al-Maqat, car il avait régulièrement collecté des preuves et des documents faisant part d’une coopération continue entre Israël et les terroristes de Daech et du Front al-Nosra au Golan occupé. Pourquoi les pays occidentaux ne protestent-ils pas au pillage des ressources naturelles du Golan occupé comme le pétrole, le gaz et l’eau ? Ces mêmes pays sont restés silencieux lorsque la compagnie américaine Genie Energy a procédé à l’extraction du pétrole sur le plateau du Golan occupé alors que cette compagnie a son siège à New Jersey et qu’elle est dirigée par plusieurs anciens hommes d’État américain ».
Les militaires de l'Iran sont en mesure de défendre la sécurité de la région
Le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Amir Hatami, affirme que les forces armées de la République islamique sont en mesure de préserver la sécurité du Moyen-Orient et qu'elles ne craignent aucun ennemi malgré leurs "cris". '
Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : "Les jeunes et les forces armées d'Iran ont la capacité de sauvegarder la sécurité de la région. La sécurité de l'un dépend de la sécurité de l'autre, car chacun doit sauvegarder sa sécurité pour que d'autres puissent bénéficier de la stabilité. Nous avons aujourd'hui l'honneur de garantir la défense de la sécurité et de la stabilité de la région ", a déclaré l'armée iranienne de haut rang.
Après avoir souligné lors d'une cérémonie militaire à Téhéran, capitale de l'Iran, le courage des forces militaires de repousser toute agression contre le pays perse, a affirmé que jusqu'à présent les ennemis de la révolution islamique n'ont pas pu atteindre leurs objectifs grâce au courage et la volonté forte de la nation résiliente de l'Iran et son pouvoir dissuasif.
Dans cette partie de ses déclarations, Hatami a souligné la «capacité de défense stratégique» des Forces armées iraniennes, car grâce à la connaissance de ses experts et professionnels, il peut protéger les intérêts nationaux et la sécurité de l'Iran dans toute situation d'insécurité.
"Aujourd'hui, l'Iran, avec une volonté de fer, répond à tous les besoins de ses forces armées dans les domaines de la défense et de la sécurité", a souligné le ministre iranien de la Défense.
Au cours des dernières années, l'Iran a fait des progrès considérables dans le secteur de la défense, malgré les sanctions. En fait, il a réussi à être autosuffisant dans la production d'équipements militaires et de systèmes essentiels à son système défensif.
Le 26 décembre, le ministre de la Défense du pays perse a déclaré que l'Iran continuerait d'augmenter sa puissance militaire face aux menaces.
La République islamique veille à ce que le développement de sa capacité militaire obéisse à une doctrine de type purement défensif et ne représente pas une menace pour les autres pays, en particulier pour ses voisins.
Israël a frappé des sites navals des brigades Qassam
Selon l’agence de presse palestinienne, Ma’an, aucune victime n’est à déplorer mais des dommages matériels ont été constatés.
Selon la Dixième chaîne de la télévision israélienne, les raids auraient visé un bateau des Brigades Izz al-Din al-Qassam avec à son bord six commandos marins palestiniens. Cette information a été aussitôt démentie par les sources palestiniennes à Gaza.
Israël relance ces frappes contre Gaza alors que le port de la ville se prépare à accueillir des navires destinés à briser le blocus de l’enclave palestinienne.
Crainte des commandos marins?
Durant l’offensive israélienne de 2014 contre Gaza qui a duré 54 jours, les commandos maritimes des Brigades Izz al-Din al-Qassam ont réussi à s’infiltrer sur des bases israéliennes où ils ont capturé des militaires de ce régime.
Dans la perspective d’une guerre israélienne contre Gaza, l’armée du régime israéliencraint des infiltrations des unités marines palestiniennes dans des colonies israéliennes.
Algérie : un fief de terroristes détruit à Batna, des armes saisies par l’armée
L’armée algérienne a lancé une nouvelle opération antiterroriste à Batna.
L’armée algérienne s’est lancée, le samedi 21 avril, dans une nouvelle opération antiterroriste à Batna où elle a détruit un repaire des terroristes et mis la main sur des armes et des explosifs leur appartenant, a-t-on appris du ministère algérien de la Défense.
Une bombe artisanale, une importante quantité de munitions et de téléphones portables ont été également découverts et détruits par l’Armée nationale populaire (ANP).
« 84 terroristes ont été arrêtés ou tués en Algérie dans un laps de temps allant de 2017 jusqu’en avril 2018 », ajoute le ministère de la Défense.