
تقي زاده
En 2014, la France a demandé à Washington d'épargner l’usine Lafarge en Syrie
Selon des révélations de Reuters, Paris a demandé à Washington à l'automne 2014 d’épargner la cimenterie française Lafarge lors des frappes dans le nord de Syrie.
Une information judiciaire pour "financement d'entreprise terroriste" et "mise en danger de la vie d'autrui" a été ouverte, le 9 juin 2017, par le parquet de Paris. Le cimentier français est mis en cause pour avoir donné 500.000 euros, entre 2011 et 2014, à des groupes armées en Syrie, dont Daech, pour maintenir l'activité et la sécurité de son usine.

Le résultat des enquêtes montre que la France a demandé à l’automne 2014 à Washington de ne pas bombarder la cimenterie dans le nord de la Syrie, selon l’agence de presse Reuters.
C’est ce qu’il ressort d’un courriel envoyé en septembre 2014 par l’ambassadeur français de l'époque en Syrie, Frank Gellet, à sa hiérarchie diplomatique, l'incitant à demander aux Américains d’épargner le site français. Les coordonnées GPS communiquées dans le courriel correspondent à la cimenterie Lafarge à 87 kilomètres de la ville de Jalabiya, dans la province de Raqqa, au nord de la Syrie.
Syrie: nouvelles démissions dans le camp anti-Assad
Hémorragie inédite au sein de l'opposition en Syrie: les sources d’information font état de la multiplication des démissions dans le camp anti-Assad.
George Sabra et Suheir al-Atassi sont membres de la Coalition nationale syrienne (CNS), principale formation de l'opposition créée le 11 novembre 2012 à Doha au Qatar, sous la pression des États-Unis, de la France et des monarchies du golfe Persique. Elle a pour but de coordonner les opposants au gouvernement de Damas au moyen d’opérations en Syrie ainsi que dans des pays tiers.
Ces démissions interviennent au moment où les membres de la coalition devaient se réunir pour examiner les dernières évolutions du pays et élire leur président, leur secrétaire général et le corps de direction.
Elaph, un journal en ligne arabe indépendant, fondé par un homme d'affaires saoudien et basé en Grande-Bretagne, rapporte citant al-Atassi que l’actuelle stratégie politique pour résoudre la crise syrienne s’adapte de plus en plus avec les initiatives russes.
Cet anti-Assad syrien se dit également préoccupé par le fait que la solution politique à la crise syrienne soit freinée par un cycle de guerre dans lequel plusieurs parties et personnalités tentent de s'imposer et de défendre leurs propres intérêts.
Délaissé petit à petit par la communauté internationale, l’intéressé reconnaît que sa coalition s’est décomposée et s’est divisée en petits groupes qui ne s’entendent pas et se mettent des bâtons dans les roues. La survie de la coalition étant menacée, al-Atassi a préféré démissionner.
Par ailleurs, George Sabra s'est dit déçu par le bilan de son camp qu'il considère comme « désengagée ».
Ce n’est pas la première fois que des membres de l'opposition syrienne expriment ouvertement leurs désaccords. Il y a quelques mois que le chef de la CNS, le dissident et ex-député Riad Seif, a annoncé sa démission pour « raison de santé ».
CIA : les USA surveillent les avions-cargos iraniens
Les États-Unis surveillent les vols iraniens vers la Syrie, a rapporté la chaîne d’information télévisée américaine CNN. Pourquoi ? Sur la base de rapports fournis par la CIA qui insinuent l’existence d’un trafic de missiles iraniens vers la Syrie.
Alors que le président français se trouve en visite d’État à Washington où il a annoncé avoir trouvé de quoi maintenir Trump dans l’accord nucléaire, CNN, citant des rapports de la CIA, affirme que les services secrets US surveillent les vols iraniens à destination de la Syrie, car « ils soupçonnent l’Iran d’envoyer des armes et des munitions à son allié Bachar al-Assad ou aux forces pro-iraniennes présentes sur le terrain ». Ces rapports accusent l’Iran d’utiliser ses « vols commerciaux » à cette fin.
Israël exige de l’Europe de renforcer la pression sur l’Iran
En réaction aux déclarations des présidents américain et français sur l’accord nucléaire signé entre l’Iran et les 5+1, un haut membre du gouvernement israélien a déclaré mercredi que l’accord portant sur le nucléaire iranien devrait être « fondamentalement amendé, sinon annulé ».
Le ministre israélien des Communications et du Renseignement, Yisrael Katz s’est dit « encouragé » par les déclarations du président des États-Unis Donald Trump qui a menacé de sortir de l’accord nucléaire avec l’Iran, et a critiqué la position de l’Europe et du président français Emmanuel Macron à ce sujet.
« Le président Macron et ses collègues européens doivent comprendre que s’ils maintenaient aujourd’hui les pressions sur l’Iran, ils pourraient empêcher la guerre et la violence de demain », a prétendu Yisrael Katz, cité par Reuters.
Lors de sa visite à Washington, le président Emmanuel Macron a essayé de convaincre son homologue américain de la possibilité de préparer un « nouvel accord » avec Téhéran sans qu’il soit nécessaire de sortir de l’accord nucléaire de 2015.
Israël : l’amitié Iran/Poutine est plus dangereuse que les S-300 en Syrie
« Bien que le déploiement des systèmes antiaériens russes S-300 en Syrie porte préjudice aux intérêts d’Israël, Tel-Aviv s’inquiète davantage du rapprochement stratégique entre la Russie de Vladimir Poutine et l’Iran », a écrit ce mercredi le quotidien israélien Haaretz.
L’auteur de l’article a prétendu que depuis une décennie, la Syrie et l’Iran demandaient incessamment au Kremlin de les équiper de systèmes de défense aérienne S-300 pour renforcer leurs moyens de défense face aux frappes aériennes d’Israël, mais que Tel-Aviv avait réussi jusque-là à persuader Moscou de ne pas leur livrer de S-300.
« Cependant, l’Iran a reçu ses premiers S-300 en 2016 et la Russie a annoncé récemment que ces systèmes de missiles antiaériens seraient livrés d’ici peu à la Syrie. Cela explique pourquoi le ministre des Affaires militaires, Avigdor Lieberman, vient de proférer que l’armée israélienne viserait les systèmes S-300 sur le territoire syrien. »
Selon Haaretz, la colère de Lieberman est compréhensible, car il ne veut pas que les avions militaires israéliens perdent leur liberté d’action dans le ciel syrien. « Pour assurer cet objectif, Lieberman est prêt à entrer dans un véritable bras de fer diplomatique contre Moscou », peut-on lire dans cet article.
L'armée israélien démolit la maison d'un Palestinien
L'opération a donné lieu à des heurts entre forces israéliennes et manifestants palestiniens.
Aucune solution n'est possible sans Al-Qods (Jérusalem) comme capitale de la Palestine
Les Palestiniens ne renonceront pas à l'établissement d'un Etat palestinien indépendant avec Al-Qods (Jérusalem-Est) comme capitale, dans les frontières de 1967, et veulent une solution juste pour le problème des réfugiés, a poursuivi le responsable. Jérusalem sera la clef pour la paix, la sécurité et la stabilité de la région et du monde, a souligné le porte-parole palestinien.
Le communiqué a été publié alors que les médias parlent de l'"accord du siècle" qui sera présenté par le président américain Donald Trump pour mettre fin au conflit israélo-palestinien, sans même avoir obtenu l'approbation de l'Autorité palestinienne.
Les liens entre la Palestine et les Etats-Unis sont tendus depuis décembre dernier, quand M. Trump a reconnu Al-Qods comme étant la capitale d'Israël et a ordonné le transfert de l'ambassade américaine de Tel-Aviv à la ville sainte.
L'Iran appelle l'Europe à défendre l'accord sur le nucléaire
"C'est tout ou rien... Il n'y a pas d'alternative au JCPOA", a-t-il ajouté.
En janvier, le président américain Donald Trump a donné 120 jours aux parlementaires américains et aux signataires européens pour réviser certaines parties de l'accord, qu'il a décrites comme "de terribles défauts".
M. Trump a souligné que les Etats-Unis et leurs alliés européens ayant signé l'accord devaient développer des mécanismes spéciaux pour remédier aux "clauses crépusculaires" de l'accord avant le 12 mai, faute de quoi les Etats-Unis se retireraient de l'accord.
Les responsables iraniens ont cependant rejeté ces menaces, et se sont engagés à prendre des mesures de représailles en cas de retrait des Etats-Unis de l'accord.
Syrie : la DCA russe détruit des cibles d'origine inconnue près de la base de Hmeimim
Des cibles aériennes inconnues survolant la base russe de Hmeimim, à Lattaquié, à l’ouest de la Syrie, ont été interceptées et détruites par la défense antiaérienne russe.
Les batteries antiaériennes installées sur la base aérienne russe de Hmeimim, en Syrie, ont détruit mardi soir des cibles inconnues, a déclaré le porte-parole de la base.
Selon la chaîne Al-Mayadeen, toutes les cibles inconnues ont été détruites par la DCA russe sans que le moindre dégât ne soit infligé à la base de Hmeimim.
«Le 24 avril, à la tombée de la nuit, les moyens de contrôle de l'espace aérien de la base russe de Hmeimim ont découvert à une certaine distance de l'aérodrome des cibles aériennes de petite taille d'origine inconnue. Le système de défense aérienne de la base russe a complètement détruit toutes les cibles», a affirmé le porte-parole de la base russe, cité par Sputnik.
Samedi soir, des médias russes ont annoncé que les avions de reconnaissance américains avaient survolé pendant quelques heures des zones à l’est de la Méditerranée, et qu’ils s’étaient approchés de la base navale de Tartous et de la base aérienne de Hmeimim sur les côtes syriennes.
D’après eux, le vol d’un avion de reconnaissance électronique EP-3E Aries II de l’armée de l’air américaine, connu pour son vaste rayon d’action, près des frontières de la Syrie, a été enregistré par les systèmes radars. Ce vol a suivi celui d’un drone de reconnaissance américain de type RQ-4B Global Hawk qui avait duré plusieurs heures.
Des avions d’espionnage américains survolent Tartous et Hmeimimhttps://t.co/fKQG1TWhe1 pic.twitter.com/vcSkTAUgw4
— Press TV Français (@PresstvFr) April 13, 2018
Le 6 janvier dernier, le ministère russe de la Défense a annoncé avoir neutralisé les attaques de certains drones contre les bases russes de Tartous et de Hmeimim en Syrie.
La Défense russe avait dit que lors de l’attaque contre Tartous, trois drones avaient participé alors que 10 autres avaient pris part à l’attaque contre la base de Hmeimim à Lattaquié.
Syrie : des drones US s’approchent des bases russes
Des médias occidetaux font part de vols réguliers des avions d’espionnage américains au-dessus des zones en Syrie où se situent les bases militaires russes.
Les avions de reconnaissance américains avaient survolé pendant quelques heures des zones à l’est de la Méditerranée, et qu’ils s’étaient approchés de la base navale de Tartous et de la base aérienne de Hmeimim sur les côtes syriennes.
Le vol d’un avion de reconnaissance électronique EP-3E Aries II de l’armée de l’air américaine, connu pour son vaste rayon d’action, près des frontières de la Syrie, a été enregistré par les systèmes radar. Ce vol a suivi celui d’un drone de reconnaissance américain de type RQ-4B Global Hawk qui avait duré plusieurs heures.
Un RQ-4B Global Hawk américain avait effectué son premier vol de reconnaissance près de la Syrie avant le lancement, dans la nuit du 13 au 14 avril, des frappes du trio franco-américano-britannique. Depuis, ce drone de reconnaissance américain s’approchait régulièrement des frontières syriennes, ajoutent les mêmes sources.