تقي زاده

تقي زاده

Selon le président iranien, une sortie du PGAC coûterait très cher aux États-Unis. 

« Si les États-Unis foulent aux pieds le Plan global d’action conjoint (PGAC), ils paieront le prix le plus lourd de leur histoire », a déclaré le président Hassan Rohani.

« Les États-Unis et leurs partenaires sont libres de prendre leurs décisions comme ils le veulent ; la nation iranienne a toutefois tenu bon face à l’adversité et sauvegardé son intégrité territoriale face à toutes les vicissitudes. Il nous faut tirer des leçons des expériences acquises après notre Révolution », a indiqué le président Rohani.

Le chef du gouvernement iranien a souligné :

« Depuis quelques mois, des murmures se font entendre sur l’éventuel désengagement de Trump envers l’accord nucléaire ; si nous apposons notre signature au-dessous d’un accord, nous le faisons en fonction de nos intérêts nationaux. »

« Le principe de la politique étrangère repose sur les prix que l’on est prêt à payer. Si l’on paie un prix bas pour la prise d’une décision dans l’arène diplomatique, cela signifie que notre politique extérieure a été un succès. Cependant, si nous payons un prix élevé pour les engagements que nous avons pris sur le plan diplomatique, cela n’aura d’autre sens que l’échec de notre approche diplomatique », a-t-il affirmé.

Réunion périodique entre l’Iran et les 5+1, à Vienne, le 16 mars 2018. ©AFP

Le président Rohani a ajouté :

« Depuis plus d’un an, Donald Trump ne cesse de répéter que l’accord signé avec l’Iran était au détriment de Washington, annonçant qu’il veut en sortir. Cependant, il ne l’a pas fait, à cause des répercussions défavorables d’une telle décision. Si les États-Unis foulent aux pieds le Plan global d’action conjoint (PGAC), ils paieront le prix le plus lourd de leur histoire. »

En visite à Washington aux États-Unis, le président français Emmanuel Macron a insisté sur la solidarité de son pays avec les États-Unis, ajoutant que les deux pays poursuivraient leurs efforts dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.

Selon l’agence de presse iranienne Fars News, le président français, Emmanuel Macron, a été accueilli ce mardi 24 avril par son homologue américain, Donald Trump, lors de sa première visite d’État aux États-Unis.

Macron et Trump ont discuté pendant plusieurs minutes des affinités culturelles et des longs antécédents des relations franco-américaines. Trump a remercié la France pour sa participation aux récentes opérations militaires en Syrie.

Pour sa part, Emmanuel Macron a réitéré que Paris et Washington devraient faire face « ensemble » aux défis qui se profilent à l’horizon.

« La France et les États-Unis vaincront ensemble le terrorisme, que ce soit au Moyen-Orient ou en Afrique ; nous lutterons ensemble contre la prolifération des armes de destruction massive, que ce soit en Corée du Nord ou en Iran », a-t-il prétendu.

Lors d’une interview avec la chaîne Al-Jazeera, l’analyste politique américain Gareth Porter a dénoncé les « fausses et répétitives allégations » des Israéliens et des Américains sur le programme nucléaire iranien

Dans une interview publiée le lundi 23 avril par le site de la chaîne Al-Jazeera, Gareth Porter fait allusion aux allégations que les Israéliens ne cessent de répéter, accusant l’Iran de chercher à se doter de la bombe nucléaire.

De faux documents élaborés par le passé à ce sujet sont, selon l’analyste américain, l’œuvre commune du Mossad israélien, des services de renseignement occidentaux et des Moudjahidines du peuple (OMK, groupuscule terroriste connu en Iran sous le nom de Monaféghines, ou hypocrites).

« Cela fait des années que l’OMK est considérée comme étant une organisation terroriste ; ses membres ont acquis de l’expérience en coopérant avec le Mossad lors d’opérations importantes. »

Porter a également dénoncé « un autre gros mensonge » d’Israël et de l’OMK, selon lequel l’Iran aurait installé une ogive nucléaire sur les missiles Shahab-3.

L’analyste politique américain Gareth Porter. (Archives)

Ailleurs dans son interview, Gareth Porter fait allusion à l’attitude des États-Unis et de leurs alliés consistant à se focaliser sur le programme balistique de l’Iran, alors que la doctrine iranienne ne prévoit nullement la fabrication de la bombe atomique.

« Il est évident que l’Iran utilise ses missiles balistiques comme des armes dissuasives », a-t-il ajouté.

Le gouvernement russe a approuvé ce mardi l’accord temporaire sur la création d’une zone de libre-échange entre l’Union économique eurasiatique (UEEA) et l’Iran, a rapporté Fars News.

En vertu de l’accord signé, l’UEEA octroie désormais des concessions à l’Iran dans le domaine des tarifs douaniers à l’exportation de 502 marchandises, et cela ira à coup sûr dans l’intérêt des deux parties.

Dans le cas où l’UEEA et l’Iran estiment efficace un tel processus, ils mettront en place un libre-échange intégral.

Selon les évaluations des experts, l’accord de libre-échange entre l’Iran et l’UEEA permettra en même temps aux membres d’augmenter de 73 % leurs exportations. 

Le projet de l’adhésion de l’Iran à l’accord provisoire de libre-échange avec l’UEEA a été lancé le 7 mars 2017.

L’armée irakienne a fait état du déclenchement d’une grande opération entre al-Anbar et Karbala pour y extirper les derniers résidus du groupe terroriste Daech.  

Le commandement de l’opération de nettoyage de la province d’al-Anbar a annoncé que l’armée avait mené une opération d’envergure dans la zone désertique d’al-Anbar, près de la province de Karbala, pour en chasser les derniers terroristes de Daech, a rapporté Sumaria News.

 

Le commandant de l’opération d’al-Anbar, Mahmoud Falahi, signale dans un communiqué de presse :

« Aujourd’hui, une opération d’envergure a été lancée dans le but de chasser les daechistes des villes d’al-Rahaliyah, Wadi Samil, Abu al-Jeir et Wadi al-Kazf, au sud-ouest de Ramadi, non loin de la province de Karbala. »

Il ajoute que le corps d’infanterie de l’armée irakienne, les forces de police d’al-Anbar et les Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) participent à cette opération, soutenue par l’aviation de l’armée irakienne.

Le président syrien Bachar al-Assad a déclaré lundi que les frappes de missiles dirigées par les Etats-Unis contre la Syrie n'arriveront pas à empêcher le gouvernement syrien de lutter contre les groupes terroristes, selon l'agence de presse étatique SANA. 
 
M. Assad a tenu ces propos au cours d'une rencontre avec Hossein Jaberi Ansari, assistant du ministre iranien des Affaires étrangères en charge des Affaires politiques spéciales. Au cours de la rencontre, le président syrien a souligné que cette attaque n'empêcherait pas l'armée syrienne d'éradiquer les groupes terroristes et de reprendre le contrôle de toutes les régions de Syrie.

Il a accusé les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux de soutenir les groupes terroristes depuis le tout début de la guerre en Syrie.

De son côté, M. Ansari a souligné que les frappes de missiles lancées par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France étaient avant tout motivées par les victoires de l'armée syrienne et de ses alliés contre le terrorisme. Ces trois nations occidentales sont inquiètes de voir la Syrie et ses alliés étendre leur lutte contre le terrorisme, a-t-il ajouté.

Le 14 avril, les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont lancé une série de frappes de missiles sur des positions syriennes, suite à des allégations de recours aux armes chimiques par les forces syriennes dans l'ancienne zone rebelle de Douma, à l'est de Damas.

Le gouvernement syrien a démenti ces accusations, affirmant que l'Occident et ses alliés sur le terrain avaient inventé cette attaque de toutes pièces pour justifier une attaque contre la Syrie.
En 1986, Ahmed Radhi et Basil Gorgis défendaient sous le même maillot les couleurs de l'Irak lors de la Coupe du monde de football au Mexique. Aujourd'hui, ils s'affrontent pour décrocher une place au Parlement. 
 
Dans cette compétition prévue le 12 mai, ils ont aussi face à eux Chaker Mohammad Sabbar, qui leur a succédé en équipe nationale et est aujourd'hui candidat dans la province d'Al-Anbar (ouest).
 
Et le football n'est pas le seul sport représenté dans ce scrutin.

Le président de la Fédération irakienne d'haltérophilie, Taleb Faysal, concourt pour la liste "Etat de droit" emmenée par l'ex-Premier ministre Nouri al-Maliki. L'ex-nageur international, Sarmad Abdelilah, a rejoint celle de l'"Alliance de la victoire" de l'actuel Premier ministre Haider al-Abadi.

Toutes ces figures sportives arrivent avec un atout de taille dans un pays où depuis des années des manifestants dénoncent la gabegie de l'Etat et la corruption des hommes politiques.

- "Ils ont des fans" -

"Ils ont déjà des fans" en raison de leurs exploits sportifs, assure Hussein Hassan, 45 ans, électeur à Bagdad. "C'est maintenant au tour de ces vedettes de se mettre au service du peuple" et, de toute façon, "on leur fait plus confiance qu'aux politiciens qui n'ont apporté aucun changement".

Un argument qu'Ahmed Radhi, auteur de l'unique but de l'Irak dans une Coupe du monde, semble avoir bien entendu.

"Les Irakiens ont besoin de quelqu'un qui leur montre qu'il s'occupe de leurs intérêts et veut leur garantir une vie décente", assure ce candidat de la liste "Alliance nationale".

Le président iranien Hasan Rohani a prévenu son homologue américain, Donald Trump, qu'il ferait face à de "graves conséquences" s'il révoquait l'accord nucléaire signé par Téhéran en 2015 avec le groupe 5 + 1 (USA, le Royaume-Uni, la France, la Russie et la Chine, plus l'Allemagne).

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : "Je dis à la Maison Blanche que la grande nation iranienne frustrera tous les complots qui éclosent contre nous et que s'ils ne respectent pas leurs engagements (stipulés dans le pacte), le gouvernement iranien réagira fermement", a déclaré le président mardi. Persan dans un discours diffusé en direct sur la télévision nationale.

Dans son discours prononcé devant des milliers de citoyens de Tabriz (nord-ouest de l'Iran), le chef du gouvernement iranien a assuré que personne ne fera perdre espoir au peuple perse, car il est "plus puissant que jamais".
 
"Nous sommes plus puissants que jamais et nous restons attachés à nos obligations (concernant l'accord nucléaire), mais si quelqu'un trahit l'accord, il doit savoir qu'il devra faire face à de graves conséquences", a-t-il dit.

Rohani a répondu avec ces mots à la rhétorique anti-Iran de Trump, après qu'il ait menacé en janvier d'abandonner le pacte nucléaire si ses alliés en Europe ne négociaient pas avant le 12 mai un accord supplémentaire pour corriger les "défauts", que son procès, a l'accord actuel.

Dans la révision requise, Washington a l'intention d'inclure des changements substantiels et de restreindre le programme de missiles balistiques de l'Iran: une affirmation selon laquelle la République islamique rejette complètement, arguant qu'il s'agit d'une question d'intérêt national liée à sa "légitime défense".

Quelques semaines après la date limite de Trump, les dirigeants mondiaux, dont beaucoup sont des alliés de Washington en Europe, et les Nations Unies (ONU) ont fait des appels similaires pour convaincre le magnat américain de préserver l'accord nucléaire et de le remplir complètement, tout comme l'Iran le fait.

La République islamique a averti que, si Washington sort du pacte, il a toutes les options sur la table et appliquera celles qui conviennent le mieux à l'Iran.

L’armée israélienne a fait état d’une attaque au mortier contre les positions de l’armée syrienne situées sur le plateau du Golan.

Dans un communiqué publié, mardi 24 avril, l’armée israélienne a annoncé avoir pris pour cible les positions de l’armée syrienne après le tir d’un obus de mortier depuis le territoire syrien sur la partie nord du plateau du Golan.

 

"L’armée israélienne désigne l’État syrien comme responsable de l’attaque et fait face à toute tentative menaçant l’intégrité territoriale d’Israël ainsi que la vie de ses citoyens", prétend l'armée israélienne dans son communiqué.

Le panel des juges du 35ème Concours International du Coran iranien a annoncé les noms des prétendants qui se sont rendus au tour final dans la catégorie de la mémorisation de tout le Coran.
Le Bangladeshi Ahsanullah Abu al-Hashem, l’Iranien Mostafa Esfehanian, le Syrien Mohammad Riyad al-Khaja, le Mauritanien Musa Ahmed Aala, l’Egyptien Muhammad Rashad Abdul Sami Aziz, l’Irakien Aqil Khalil al-Batlat  et le Pakistanais Muhammad Ayyub sont les finalistes dans cette catégorie.Le tour final de ces compétitions était prévu lundi soir à la salle de prière Imam Khomeiny (s) de Téhéran.


Plus de 250 militants du Coran de 84 pays ont participé au concours, qui se déroule dans différentes catégories dans cinq sections, y compris celles pour les hommes, les femmes et les malvoyants.


Le concours se poursuivra jusqu'à mardi et les gagnants des différentes catégories seront annoncés et récompensés lors de la cérémonie de clôture mercredi.


L'événement coranique est tenu chaque année par l'Organisation iranienne d’Awqaf dans le but de promouvoir les activités coraniques et de renforcer l'unité entre les musulmans.