تقي زاده

تقي زاده

mardi, 10 avril 2018 22:31

La fin du Droit international ?

La guerre contre le Moyen-Orient élargi devrait se terminer avec le retrait des troupes US dans les six mois à venir. Rien ne prouve cependant que la paix s’installera dans chacun des pays agressés. On assiste aujourd’hui à ce qui paraît être une tentative d’en finir avec le droit international. Cela consolidera-t-il une division du monde en deux ou ouvrira-t-il un conflit généralisé ?

Les Occidentaux souhaitent-ils en finir avec les contraintes du Droit international ? C’est la question qu’a posée le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, à la conférence sur le Sécurité internationale de Moscou [1].

Au cours des dernières années, Washington a promu le concept d’« unilatéralisme ». Le Droit international et les Nations unies devaient s’effacer devant la force des États-Unis.

Cette conception de la vie politique est issue de l’histoire US : les colons qui venaient aux Amériques entendaient y vivre comme ils l’entendaient et y faire fortune. Chaque communauté élaborait ses propres lois et refusait l’intervention du gouvernement central dans ses affaires locales. Le président et le Congrès fédéral sont en charge de la Défense et des Affaires étrangères, mais, pas plus que les citoyens, ils n’acceptent une autorité au-dessus de la leur.

Bill Clinton a attaqué la Yougoslavie en violant allégrement le Droit international. George Bush Jr. a fait de même contre l’Iraq et Barack Obama contre la Libye et la Syrie. Donald Trump, quant à lui, n’a jamais caché sa méfiance vis-à-vis de règles supra-nationales.

Faisant allusion à la doctrine Cebrowski-Barnett [2], Sergueï Lavrov a déclaré : « On a clairement l’impression que les États-uniens cherchent à maintenir un état de chaos contrôlé dans cet immense espace géopolitique [le Proche-Orient], espérant l’utiliser pour justifier la présence militaire des USA dans la région sans limite de temps pour promouvoir leur propre ordre du jour ».

Le Royaume-Uni a pris, lui aussi, ses aises avec le Droit. Le mois dernier, il a accusé Moscou dans l’« affaire Skripal », sans la moindre preuve, et a tenté de réunir une majorité à l’Assemblée générale de l’Onu pour exclure la Russie du Conseil de Sécurité. Il serait évidemment plus facile pour les Anglo-Saxons d’écrire unilatéralement le Droit sans avoir à tenir compte de l’avis de leurs contradicteurs.

Moscou ne croit pas que Londres ait pris une telle initiative. Il considère que c’est toujours Washington qui mène la danse.

La « globalisation », c’est-à-dire la « mondialisation des valeurs anglo-saxonnes », a créé une société de classe entre États. Mais il ne faut pas confondre ce nouveau problème avec l’existence du droit de veto. Certes, l’Onu, tout en affirmant l’égalité entre États quelle que soit leur taille, distingue au sein du Conseil de sécurité, cinq membres permanents qui disposent du veto. Ce directoire des principaux vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale est une nécessité pour qu’ils acceptent le principe d’un Droit supra-national. Cependant lorsque ce directoire échoue à dire le Droit, l’Assemblée générale peut s’y substituer. Du moins en théorie, car les petits États qui votent contre un grand doivent endurer des mesures de rétorsion.

La « mondialisation des valeurs anglo-saxonnes » oublie l’honneur et valorise le profit, de sorte que le poids des propositions d’un État se mesure désormais au seul niveau de développement économique de son pays. Toutefois, trois États sont parvenus au cours des dernières années à être entendus sur le fonds de leur propositions et non pas en fonction de leur économie : l’Iran de Mahmoud Ahmadinejad (aujourd’hui assigné à résidence dans son propre pays), le Venezuela d’Hugo Chávez et le Saint-Siège.

La confusion engendrée par les valeurs anglo-saxonnes a conduit à financer des organisations intergouvernementales avec de l’argent privé. Une chose en entrainant une autre, les États membres de l’Union internationale des télécommunications (UIT) par exemple ont progressivement abandonné leur pouvoir de proposition au profit des opérateurs privés de télécoms, réunis au sein d’un Comité « consultatif ».

La « communication », nouveau nom de la « propagande », s’impose dans les relations internationales. Du secrétaire d’État US brandissant une fiole de pseudo-antrax au ministre britannique des Affaires étrangères mentant sur l’origine du Novitchok de Salisbury, le mensonge a été substitué au respect, laissant place à la méfiance.

Lors des premières années de sa création, l’Onu tentait d’interdire la « propagande de guerre », mais aujourd’hui ce sont des membres permanents du Conseil de sécurité qui s’y livrent.

Le pire est advenu en 2012, lorsque Washington est parvenu à faire nommer un de ses pires faucons, Jeffrey Feltman, numéro 2 de l’Onu [3]. Depuis cette date, les guerres sont orchestrées à New York dans l’institution censée les prévenir.

La Russie s’interroge aujourd’hui sur la possible volonté des Occidentaux de bloquer les Nations unies. Dans ce cas, elle créerait une institution alternative, mais il n’y aurait plus de forum pour permettre aux deux blocs de discuter.

De même qu’une société se transforme en un chaos où l’homme redevient un loup pour l’homme lorsqu’elle est privée de Droit, de même le monde redeviendra un champ de bataille s’il abandonne le Droit international.

[1] « Allocution de Sergueï Lavrov lors de la 7e Conférence de Moscou sur la sécurité internationale », par Sergueï Lavrov, Réseau Voltaire, 5 avril 2018.

[2] « Le projet militaire des États-Unis pour le monde », par Thierry Meyssan, Haïti Liberté (Haïti) , Réseau Voltaire, 22 août 2017.

[3] « L’Allemagne et l’Onu contre la Syrie », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie) ; « Feltman prorogé à l’Onu », Réseau Voltaire, 28 janvier 2016 et 16 février 2017.

Depuis l'aéroport de Damas où il vient d’atterrir, le conseiller du Leader de la Révolution islamique pour les affaires internationales, Ali Akbar Velayati a déclaré que l'Iran soutenait fermement l'intégrité territoriale et la souveraineté du gouvernement syrien. Et que la frappe israélienne contre l'aéroport militaire de T4 qui a coûté la vie à plusieurs conseillers militaires iraniens ne resterait pas sans réponse. 

Ali Akbar Velayati accueilli à l'aéroport de Damas, le 10 avril 2018 © IRNA

Ali Akbar Velayati a affirmé ce mardi 10 avril dans la matinée lors d’un entretien accordé à la presse à l'aéroport de Damas, que la riposte iranienne à la frappe lancée par Israël contre les forces syriennes et les conseillers iraniens à l'aéroport T4 à Homs sera cinglante. 

La Russie a exigé, via des canaux officiels, des explications au régime israélien pour avoir attaqué au missile l'aéroport militaire T4 au centre de la Syrie.

Selon Sputnik qui rapporte cette information, deux ministères régaliens, Défense et Affaires étrangères, auraient demandé des explications à Israël pour les huit missiles tirés dans la nuit de dimanche à lundi contre la base aérienne T4 située au centre de la Syrie, dans la province de Homs.

Après une confirmation de l'attaque par Damas et Moscou, le Pentagone a démenti toute implication, bien que le président américain ait menacé dimanche Assad de riposte cinglante, après des accusations sans fondement d'attaque chimique que le camp atlantiste a formulée contre l'armée syrienne à Douma. 

Peu après les déclarations bellicistes du président américain Donald Trump, où il a considéré l’Iran et la Russie comme responsables de l’attaque chimique contre Douma, par leur soutien au président syrien, Bachar al-Assad qu’il a menacé de "pire riposte", l’aéroport militaire T4 de Homs a été attaqué par missile. La Russie accuse Israël. Le communiqué de la Défense russe précise que deux avions de combat F-15 de l'armée israélienne ont frappé la base aérienne syrienne. L'agence syrienne Sana n’a pas exclu la possibilité que la base ait été attaquée par les forces américaines, ce qui a été démenti par le Pentagone. Or, Israël ne saurait jamais attaquer la Syrie sans le feu vert des États-Unis.

Le scénario d’attaque militaire contre la Syrie semble aboutir. Toujours muette envers les massacres des civils par les terroristes en Syrie et au Yémen, « l’Union européenne a réagi pour publier un communiqué officiel dans lequel elle a accusé Assad d’avoir mené l’attaque chimique contre Douma. Il n’est pas improbable que d’autres communiqués similaires soient émis par les pays européens, le Canada ou l’Australie pour préparer, comme d’habitude, l’opinion publique mondiale, avant toute enquête internationale impartiale sur l’affaire, aux attaques militaires contre la Syrie », a écrit Atwan.

La base aérienne T4 est le principal aéroport militaire de Syrie. Il sert de soutien logistique aux opérations de l’armée à Deir ez-Zor, à Hama et à Alep. Les huit missiles qu’Israël a tirés contre la base T-4, visiblement sans en avoir averti les Russes ont coûté la vie à 14 personnes, dont sept conseillers militaires iraniens. 5 des 8 missiles ont été interceptés tandis que les trois autres se sont abattus sur la partie occidentale de la base.

Interrogé par Tasnim Talan Atrissi, spécialiste libanais, estime qu’Israël a été chargé par les Américains de lancer cette frappe dans un double objectif. Premièrement : ramener Israël dans l’équation de la guerre en Syrie après un arrêt de plusieurs semaines lié à la destruction d’un F-16 israélien abattu par la DCA syrienne. Mais les Américains cherchent aussi par le biais d’Israël à mettre à exécution leurs menaces de frappe contre la Syrie qu’ils veulent être une réponse à la supposée attaque chimique d’Assad contre Douma. Israël joue donc le rôle d’avant-garde des Américains et de l’OTAN (France, Royaume-Uni...) dans une Syrie où les États-Unis veulent à tout prix éviter une confrontation directe avec la Russie.

Pour la première fois depuis le début de la guerre, la Russie a exigé des explications a Tel-Aviv dans les heures suivant l’attaque contre la base T4. Poutine lui n’a pas manqué de mettre en garde Israël et le camp atlantiste contre une riposte qui serait cinglante si les États-Unis venaient à s’attaquer à la Syrie.

L’USS Harry S. Truman quittera la station navale de Norfolk en Virginie, ce mercredi 11 avril pour un déploiement au Moyen-Orient et en Europe.

Le porte-avions sera accompagné d’un croiseur lance-missiles USS Normandy et des destroyers USS Arleigh Burke, USS Bulkeley, USS Forrest Sherman et USS Farragut.

Les destroyers USS Jason Dunham et USS The Sullivans rejoindront le groupe plus tard, selon un communiqué de l’US Navy.   

Le groupe de combat, transportant 6 500 marins, naviguera aux côtés de la frégate allemande FGS Hessen au cours de la première moitié du déploiement.

Le navire allemand a mené une brève mission avec l’USS Harry S. Truman en 2010, a indiqué la Marine américaine.

La mission des navires de combat comprendra « des opérations de sécurité maritime et des efforts de coopération avec les alliés et les partenaires » et « fournira une capacité de réponse aux crises et renforcera la coopération en matière de sécurité et de présence navale en Europe et au Moyen-Orient ».

L’USS Harry S. Truman remplacera le groupe de combat USS Theodore Roosevelt, qui a accompli sa mission de quatre mois au Moyen-Orient, le mois dernier, et opère à présent dans le Pacifique occidental.

L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a accepté d’envoyer une équipe d’enquêteurs à Douma en Syrie.

Basée à La Haye aux Pays bas, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a annoncé l’envoi d’une équipe à Douma, pour enquêter sur la présumée attaque chimique menée dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 avril contre cette ville située dans la Ghouta orientale de Damas, rapporte Fars News.

Douma constitue la dernière poche tenue par les terroristes de Jaïch al-Islam.

Le ministère syrien des Affaires étrangères a officiellement demandé ce mardi à l’OIAC d’envoyer une équipe en Syrie pour enquêter sur les allégations imputant au gouvernement syrien l’attaque chimique contre Douma.

« La Syrie insiste sur la coopération avec l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), de sorte à faire toute la lumière sur la réalité et examiner la véracité des accusations formulées par certaines parties occidentales soucieuses de justifier leurs objectifs hostiles », précise le ministère syrien des Affaires étrangères.

Le ministre nord-coréen des Affaires étrangères, Ri Yong-ho, a rencontré ce mardi 10 avril à Moscou son homologue russe, Sergueï Lavrov.

Selon l’agence Reuters, le chef de la diplomatie nord-coréenne a affirmé que « la donne politique internationale et la situation prévalant sur la péninsule coréenne et à nos frontières » exigent davantage de coordinations et de coopérations entre Pyongyang et Moscou.

Ri Yong-ho a émis l’espoir de parvenir par des voies pacifistes à étendre les relations entre la Corée du Nord et la Russie.

Il l’a dit en présence de son homologue russe, au moment où leurs propos tournaient autour du programme balistique et nucléaire nord-coréen et des tensions survenues entre Pyongyang et Moscou.

À son tour, le ministre russe des Affaires étrangères a affirmé que son pays était disposé à participer à des plans tripartites avec les deux Corées.

Par la suite, Lavrov a ajouté que Moscou accueillerait favorablement un renforcement des liens interparlementaires avec Pyongyang. « La Russie est intéressée par un développement des liens avec la Corée du Nord, conformément au principe de bon voisinage », a-t-il ajouté.

Lavrov a aussi affirmé que son pays continuerait de fournir un aide humanitaire à la Corée du Nord. Il a affirmé avoir essayé avec son homologue nord-coréen d’examiner les moyens d’assurer la sécurité dans le nord-est de l’Asie.

Sergueï Lavrov a aussi annoncé avoir accepté l’invitation à effectuer une visite à Pyongyang.

Après avoir rencontré son homologue nord-coréen Ri Yong-ho à Moscou, Sergueï Lavrov a déclaré aux journalistes qu’aucune décision n’avait été prise pour l’instant sur d’éventuels pourparlers entre le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un.

Il a également déclaré que la Russie saluait ce qu’il a appelé la normalisation progressive de la situation sur la péninsule coréenne et soutenait les contacts entre la Corée du Nord et les États-Unis.

La sous-secrétaire au Trésor américain pour le terrorisme et le renseignement financier a salué les efforts de l’UE pour imposer des sanctions commerciales à l’Iran.

En effet, selon Reuters, Sigal Mandelker a déclaré aujourd’hui à Londres que les sanctions étaient un élément important pour contrer « l’activité malveillante » de l’Iran dans la région du Moyen-Orient.

« Nous comprenons que l’UE envisage de nouvelles sanctions contre l’Iran. C’est une mesure importante et positive que nous soutenons », a-t-elle déclaré aux journalistes avant de rencontrer des responsables britanniques.

Le mois dernier, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont demandé l’aide de l’UE pour instaurer de nouvelles sanctions contre l’Iran, en faisant son possible pour persuader les autres États membres de les soutenir.

Mandelker visitera aussi Berlin et Paris pendant sa tournée de trois jours en Europe.

Mandelker a prétendu que Téhéran envoyait des fonds pour soutenir le Hezbollah, le Hamas et le président syrien Bachar al-Assad et que ceux qui tenteraient de faire des affaires avec l’Iran risqueraient de financer indirectement des activités « malsaines » au Moyen-Orient.

« Nous disons que toute entreprise qui envisage de faire des affaires en Iran ou avec des sociétés iraniennes risque sérieusement de faire des affaires avec le Corps des gardiens de la Révolution islamique et, partant, de soutenir le terrorisme et l’instabilité à travers le monde », a-t-elle prétendu.

Le président iranien, Hassan Rohani, a averti lundi que les États-Unis regretteraient de se retirer de l’accord nucléaire et que la réponse de Téhéran serait plus forte que prévu.

L’accord de 2015 entre l’Iran et les six grandes puissances — Royaume-Uni, Chine, France, Allemagne, Russie et États-Unis — a permis de lever les sanctions qui avaient paralysé l’économie pétrolière iranienne durant plusieurs années, en échange d’importantes restrictions sur les activités nucléaires iraniennes.

Mais depuis son arrivée au pouvoir, Trump a critiqué l’accord en demandant à ses alliés européens d’en « réparer les terribles défauts ».

Mandelker a prétendu aussi que l’Iran n’avait pas respecté les termes de l’accord, évoquant un certain manque de transparence dans le système bancaire iranien.

« Le fardeau de la responsabilité incombe à l’Iran et nous continuerons à mettre en évidence les risques de faire des affaires là-bas parce qu’ils n’ont pas pris les mesures qu’ils avaient promis de prendre », a-t-elle affirmé.

Mandelker a enfin souligné qu’elle attendait avec impatience de continuer à collaborer étroitement avec le Royaume-Uni sur les sanctions à prendre contre la Russie.

Le président turc a averti que les auteurs de l’attaque chimique à Douma paieraient cher pour cela.

Dans un discours interventionniste, le président turc Recep Tayyip Erdogan a dénoncé les auteurs de l’attaque chimique à Douma, soulignant qu’ils allaient payer cher pour ce qu’ils avaient fait.

Ce mardi 10 avril, Recep Tayyip Erdogan a ajouté, devant les membres du bloc parlementaire de l’AKP, à l’Assemblée nationale de la Turquie, que l’opération militaire Rameau d’olivier à Afrin se poursuivrait jusqu’à l’éradication de tous les miliciens kurdes.

« 4 071 terroristes à Afrin et 337 autres dans le nord de l’Irak ont été abattus. Nous continuerons notre lutte jusqu’à l’éradication de tous les terroristes », a déclaré le président turc.

Les terroristes ont gazé, le dimanche 8 avril, les habitants de la ville de Douma, dans la Ghouta orientale, près de Damas. Une centaine de personnes ont été tuées et des centaines d’autres blessées.

Le ministère russe de la Défense avait lancé un préavis, le samedi 7 avril, annonçant que les groupes terroristes Jaych al-Islam et l’Armée syrienne libre entendaient attaquer Douma en recourant à des gaz toxiques.

Selon le ministère russe de la Défense, « les terroristes visent à provoquer les sentiments de la communauté mondiale en accusant le gouvernement syrien d’avoir attaqué son propre peuple ».

Le ministère a ajouté que cette attaque pourrait être instrumentalisée par les alliés arabes et occidentaux des terroristes.

Le gouvernement syrien a détruit toutes ses substances et armes chimiques, en 2013, sous la supervision des États-Unis et de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).