تقي زاده

تقي زاده

Le Congrès des nationalistes ukrainiens a menacé d’attaques terroristes la Russie.

Les nationalistes ukrainiens ont menacé de commettre un attentat terroriste contre leur voisin de l’est, la Russie, le jour de l’inauguration du pont entre la Crimée et la région de Krasnodar.  

Le dirigeant du Congrès des nationalistes ukrainiens, Nikolai Kokhinovsky, a averti que les centres diplomatiques russes en Ukraine et à l’étranger seront menacés d’attaques.

« Notre statut international ne nous permet pas de commettre des actes terroristes sur le sol de la péninsule occupée de Crimée, mais nous ne cesserons pas de prendre d’assaut l’ambassade et les consulats de Russie. Il se pourrait que nous menions un attentat le jour de l’inauguration du pont entre la Crimée et la région de Krasnodar, à Kiev ou à Lviv », a-t-il ajouté.

Il n’a pas manqué de préciser que les locaux diplomatiques russes à l’extérieur des frontières ukrainiennes ne feraient pas exception.

En réaction aux propos du leader radical du Congrès des nationalistes ukrainiens, les autorités de la Crimée ont qualifié de « malades » les membres de ce mouvement, qui considèrent les attaques terroristes comme quelque chose de normal.

Auparavant, le ministère russe des Transports avait annoncé que l’inauguration de la première phase du pont de la Crimée, assurant la circulation des véhicules légers, aurait lieu au mois de mai.

Après le rattachement de la Crimée à la Russie, Moscou tente d’assurer les liens terrestres et ferroviaires entre cette péninsule et le reste du territoire national.

À la tête d’une haute délégation politique et économique, le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, commencera demain sa tournée dans des pays d’Afrique et d’Amérique du Sud.

Demain, dimanche 8 avril, accompagné d’une haute délégation politique et économique, Mohammad Javad Zarif, ministre iranien des Affaires étrangères, entamera sa tournée qui le dirigera au Sénégal, au Brésil, en Uruguay et en Namibie pour rencontrer les autorités de ces pays, a annoncé Bahram Qassemi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a rapporté Fars News.

Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale du Sénégal, a rencontré Mohammad Javad Zarif, à Téhéran, en janvier dernier. ©Fars News
Zarif : le Brésil est une priorité pour la diplomatie iranienne en Amérique latine. ©ISNA
Le nouvel ambassadeur uruguayen à Téhéran présente une copie de ses lettres de créance à Mohammad Javad Zarif, le 25 juin 2017. ©Mehr News

« Lors de son déplacement, Zarif participera à des réunions économiques et commerciales bilatérales avec chacun de ces pays où il prononcera également des discours à la tribune des instituts de recherches de ces pays », a précisé Qassemi.

Des dizaines d’entreprises et d’entrepreneurs dans les domaines commerciaux et financiers issus des secteurs privé et public accompagneront le président iranien lors de cette tournée.

Le conseiller du chef de la révolution islamique iranienne pour les affaires internationales, Ali Akbar Velayati, condamne les déclarations contradictoires des États-Unis sur le maintien de ses troupes en Syrie et affirme que, grâce à la puissance de l'axe de la résistance, ils seront contraints de quitter le sol syrien.

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : "Ce n'est pas entre les mains de ce pays (Etats-Unis) de maintenir ou de retirer ses troupes en Syrie. Aujourd'hui, tout le monde est convaincu que l'Axe de Résistance de l'Iran, du Liban et de la Syrie est le principal pouvoir de la région (du Moyen-Orient), et qu'aucun pays ne peut s'ingérer dans les affaires intérieures de (Syrie) " dit Velayati.

Se référant aux dernières déclarations du président américain Donald Trump sur le maintien de ses troupes en Syrie, le haut responsable iranien a déclaré que tout le monde est habitué aux déclarations "creuses", "contradictoires" et "infondées" "Du président républicain.

Velayati a ajouté que depuis plus de sept ans, l'Arabie saoudite, les Etats-Unis et le régime israélien ont tenté de renverser le gouvernement légitime de Damas, présidé par Bachar al-Asad, mais ils n'y sont pas parvenus.

La nouvelle décision de ne pas retirer les troupes américaines de la Syrie vient après, selon le site américain USNEW, Trump a demandé lundi, dans une conversation téléphonique, au roi saoudien, Salman bin Abdulaziz Al Saoud, 4 milliards de dollars à dépenser pour faire avancer les objectifs de Washington en Syrie, que Riad partage également.

Deux responsables américains, conscients de la conversation, ont déclaré que le magnat était convaincu que le monarque saoudien accepterait de donner une telle somme. Cependant, l'ambassade saoudienne à Washington (capitale des États-Unis) n'a pas commenté immédiatement.

La Syrie a dénoncé à plusieurs reprises la présence militaire illégale des Etats-Unis sur son territoire. Selon Damas, la « coalition contre l'EIIL (Daech, en arabe) » dirigée par Washington soutient constamment les terroristes et les groupes armés dans le but réel de saper la souveraineté syrienne et de prolonger la crise que traverse le pays.

Dans une autre partie de ses déclarations, Velayati a veillé à ce que l'Iran suive son propre chemin pour protéger son indépendance et son intégrité territoriale et soit du côté des pays de la région en première ligne de la Résistance. "Notre champ de défense a fait de nombreuses avancées et nous ne demandons pas la permission de défendre notre pays", a-t-il ajouté.

A la suite des accusations formulées par une chaîne satellitaire lié à un religieux extrémiste soutenu par le Royaume-Uni, le bureau de l'ayatollah Araki a lancé une déclaration. 
 
Dans les derniers jours, une des chaînes qui  cherchent à créer des discordes parmi les ranges des musulmans a suit un complot médiocre en essayant de déformer les positions claires de l'ayatollah Araki au sujet des cérémonies de deuil organisées à l'anniversaire de la martyre du vénérée l'Imam Hussein (As), a précisé la déclaration.

La déclaration du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a insisté que les citations que la chaîne a assimilé à l'ayatollah Araki ne lui appartiennent pas. Les citations indiquées par la chaîne en sont pas prononcée par l'ayatollah Araki, a ajouté la déclaration.
Sept Palestiniens ont été tués et des centaines d'autres blessés vendredi lors de heurts sanglants qui ont duré toute la journée entre les manifestants palestiniens et les soldats israéliens à la frontière entre la bande de Gaza et les Territoires occupés par Israël, ont indiqué des membres du personnel soignant palestinien. 
 
 
Le porte-parole du ministère gazaouï de la Santé, Ashraf al-Qedra, a dit à Xinhua que sept Palestiniens ont été tués par des tireurs israéliens lors des récents affrontements qui ont éclaté vendredi à l'est de la bande de Gaza, près de la frontière avec les Territoires occupés.

M. Al-Qedra a dit qu'un autre Palestinien était mort vendredi des suites des blessures qui lui avaient été infligées vendredi dernier.

Les forces de l'armée israélienne ont utilisé des balles réelles, des balles en acier entouré de caoutchouc, des gaz lacrymogènes et des lances à incendie contre les manifestants près de la clôture entre l'est de la bande de Gaza et les Territoires occupés par Israël.


Vendredi matin, des manifestants palestiniens ont commencé à mettre le feu à des dizaines de pneus près de la frontière entre l'est de la bande de Gaza et Territoires occupés afin de créer un écran de fumée pour se protéger contre les coups de feu des soldats israéliens.

Du côté israélien de la frontière, l'armée israélienne a fait venir des renforts, des blindés, des drones transportant des grenades de gaz lacrymogènes.

Parallèlement, la présidence de l'Autorité palestinienne a écrit dans un communiqué officiel que la direction palestinienne va demander à l'ambassadeur palestinien auprès des Nations unies, Riyad Mansour, ainsi qu'à la Ligue arabe et à l'Union européenne "d'agir immédiatement aux côtés de toutes les parties internationales pour empêcher la brutalité d'Israël et le meurtre délibéré de personnes innocentes."

Le tribunal de première instance de Tunis a interdit la participation de quatre athlètes israéliens aux championnats du monde junior de taekwondo.

Le tribunal de première instance de Tunis a prononcé une décision référé interdisant la participation d’athlètes israéliens aux championnats du monde junior de taekwondo devant être organisée en Tunisie, à Hammamet, une station balnéaire située à 70 km au nord-est de Tunis.

Plus tôt, la "Commission nationale pour le soutien de la résistance arabe contre la normalisation et le sionisme" avait lancé un procès contre le président de la Fédération tunisienne de taekwondo et président du comité d’organisation du championnat junior de taekwondo, Ahmed Gaaloul, dans l’objectif de l’empêcher d’inviter, d’accueillir ou d’héberger les quatre joueurs israéliens.

Hammamet accueillera les 6 et 7 avril le tournoi de qualification pour les JO des jeunes ainsi que le championnat du monde juniors, du 9 au 13 avril.

La publication par la Fédération tunisienne de taekwondo d’une liste sur laquelle sont inscrits les noms des quatre athlètes israéliens, a suscité la colère des Tunisiens.

Le ministère russe des Affaires étrangères a mis en garde contre les agissements militaires des États-Unis dans la péninsule coréenne.

Le ministère russe des Affaires étrangères a publié, le jeudi 5 avril, un communiqué pour avertir les États-Unis quant à leurs agissements militaires dans la péninsule coréenne.

« Il faut que les États-Unis mettent un terme à leurs activités militaires dans la péninsule coréenne, le plus tôt possible », indique le communiqué.

Les États-Unis et la Corée du Sud organisent des manœuvres militaires conjointes dans la péninsule coréenne malgré le début des négociations intercoréennes, ce jeudi 5 avril à la Maison de la paix, située du côté sud-coréen du village de la trêve de Panmunjom.

Les deux voisins coréens ont affiché ces derniers temps leur ferme volonté de résoudre pacifiquement la question nucléaire de la Corée du Nord via des négociations.

Par ailleurs, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a consenti à une rencontre historique avec le président américain, Donald Trump, en mai à Washington.

Alors que les États-Unis tentent de saper les pourparlers directs des deux Corées, le ministre nord-coréen des Affaires étrangères Ri Yong-ho a été invité à se rendre à Moscou.

Le chef de la diplomatie nord-coréenne est arrivé, le mardi 3 avril, à Pékin pour se rendre ensuite en République d’Azerbaïdjan et en Russie. 

Vu les manifestations de masse à la frontière des territoires palestiniens occupés et le ticket gagnant dont disposent les habitants de la bande de Gaza, les Israéliens ont maintenant trois options pour s’engager dans la région.

Le ticket gagnant est aux mains des Palestiniens de la bande de Gaza qui ont organisé le vendredi 30 mars un mouvement de masse pacifique mais meurtrier, puisque 20 personnes ont été tuées par l’armée israélienne et des centaines d’autres blessées, selon Fars News.

Selon le site web Al-Resalah TV, cette marche constituait une menace stratégique pour le régime israélien, d’autant plus qu’elle devrait continuer d’ici les cinq prochaines semaines.

Or, Tel-Aviv aurait trois options. 

Premièrement, lever le blocus de la bande de Gaza et améliorer la situation économique de la région. Mais le régime israélien croit qu’il y a préalablement des dossiers à résoudre, notamment celui des prisonniers israéliens détenus par le Hamas.

Deuxièmement, l’annexion de la bande de Gaza à l’Égypte dans le cadre de « l’accord du siècle ». Selon un spécialiste de la sécurité du Moyen-Orient, Israël devrait travailler sur deux fronts dans la bande de Gaza : 1) le contrôle des manifestations de la Marche du grand retour et 2) la recherche d’une solution partielle et la restitution du droit historique de l’Égypte sur la zone, pour garantir un meilleur avenir économique à ses habitants.

Troisièmement, encourager la Cisjordanie et les organisations internationales à investir et à travailler dans la bande de Gaza pour améliorer la situation humaine et économique de la région. 

Bien sûr, ces actions devraient être menées indépendamment du Hamas et de l’Autorité palestinienne, surtout que l’issue du processus de réconciliation palestinien n’est pas claire.

Un prince saoudien, opposant au régime de Riyad, révèle que les États-Unis et Israël consentiraient à l’intronisation de Mohammed ben Salmane à condition de la normalisation des relations entre Riyad et Tel-Aviv.

Lors d’une interview avec la chaîne Al-Hiwar, Khaled ben Farhan Al Saoud a fait allusion aux discriminations entre les princes et la population ordinaire en Arabie. « Ce qui est interdit pour les gens ordinaires est autorisé à l’intérieur des palais princiers », a-t-il indiqué.

Le prince saoudien Khaled ben Farhan Al Saoud. (Photo d'archives)

« Tous les princes détenus dans l’hôtel Ritz-Carlton de Riyad sont interdits de voyage. Mais si l’occasion d’un changement se présentait à eux, ils n’hésiteraient pas un instant », a-t-il ajouté.

Les États-Unis et Israël ont posé des conditions à l’intronisation de Ben Salmane : maintien de la sécurité maritime d’Israël via le détroit de Tiran, normalisation publique des relations entre Riyad et Tel-Aviv et soutien à « l’accord du siècle » qui bafoue le droit que les Palestiniens ont sur Qods.

La participation d’Israël au projet saoudien de ville futuriste au bord de la mer Rouge, dit Neom, dont la Jordanie et l’Égypte contribuent au financement, est une autre condition avancée par les USA.

Selon Khaled ben Farhan, le principal facteur de l’ascension de Mohammed ben Salmane est l’absence au sein de la famille royale d’un rival du niveau de Mohammed ben Nayef ou de Bandar ben Soltan, les petit-fils d’Abdol Aziz Al Saoud.

Le prince Khaled ben Farhan Al Saoud a quitté l’Arabie saoudite en 2007 et demandé l’exil politique à l’Allemagne en 2013, en raison de « menaces de mort ».

Israël a prévenu jeudi que les consignes de tirs données à la frontière avec la bande de Gaza le 30 mars, quand 18 Palestiniens avaient été tués par balle, resteraient les mêmes vendredi en prévision d'une nouvelle manifestation. 
 
Dans le même temps, les Palestiniens de Gaza se préparaient de pied ferme à cette protestation à haut risque.

Des centaines de pneus, destinés à être enflammés, ont notamment été collectés par des Palestiniens qui veulent ainsi aveugler les tireurs d'élite israéliens postés de l'autre côté de la frontière.

La journée du 30 mars a été la plus sanglante depuis la guerre en 2014 entre Israël et le mouvement palestinien Hamas, qui gouverne la bande de Gaza.

Malgré les critiques de l'ONU et de l'Union européenne, qui ont réclamé une "enquête indépendante" sur l'usage par Israël de balles réelles, les responsables israéliens ont refusé de modifier les consignes de tirs pour les manifestations prévues après les prières de vendredi.