تقي زاده

تقي زاده

Le Congrès national populaire a voté à l’unanimité samedi le 17 mars pour le second mandat de cinq ans de Xi Jinping en tant que président.

Sa réélection intervient près d’une semaine après que le parlement chinois eut voté pour l’abolition de la limite des mandats présidentiels, offrant la possibilité à Xi Jinping de se maintenir à la tête de l'État après le terme prévu de 2023.

Des journalistes, photographes et de cameramans intérieurs et étrangers couvraient l’événement depuis la Grande Salle du peuple à Pékin, a rapporté l’agence Reuters.

Le parlement chinois composé des législateurs fidèles au parti communiste, au pouvoir en Chine, ont de nouveau voté pour un nouveau mandat de cinq ans de Xi Jinping à la tête de ce géant asiatique.

Le dimanche dernier, lors d'un vote à bulletins secrets qui a réuni 2 958 voix pour, deux contre et trois abstentions, le parlement chinois a validé l'abolition de la limite des mandats présidentiels.

Le vote a provoqué l'ire des Occidentaux sans toutefois impressionner les Chinois qui s'apprêtent sous la houlette de Xi à réaliser les étapes majeures du projet de résurrection de la route de la Soie.  Connues sous le nom de « Belt and Road Initiative »(BRI), le projet a poussé même l'administration US à élaborer un programme anti-BRI par le biais de la Quad (US, Japon, Inde, Australie) – mais sans l’attirance transnationale et transcontinentale de la BRI, sans parler du financement. La BRI, elle, intégrera  l’Eurasie mais aussi l’Afrique et l’Amérique latine et de nombreux pays sont bien partants pour l'intégrer. 

Le Leader de la Révolution islamique a reçu en audience, ce jeudi 15 mars, les membres de l'Assemblée des experts. 
 
L'Ayatollah Ali Khamenei a reçu en audience les membres de cette instance qui est chargée, selon la Constitution iranienne, de désigner le leadership et d'en évaluer l'action. Elle est elle-même, élue au suffrage universelle. 

Il a évoqué la guerre sans merci que mènent les ennemis contre l'Iran et qui englobe à la fois tous les domaines, politique, économique, social culturel et sécuritaire: "Cette guerre, ce n'est pas l'Iran qui l'a commencé comme d'aucuns veulent le faire croire. Car nos ennemis s'opposent à l'essence même de l'ordre islamique, à ce qu'il est un État religieux fort de valeurs et d'une idéologie basée sur la lutte pour la justice sociale et contre la tyrannie. Cette idéologie qui se place sans cesse du côté des opprimés, incite les oppresseurs à l'assaillir. Il y a là une lutte qui date de la nuit des temps, suivant même les versets coraniques."

Cette lutte, selon le Leader de la Révolution islamique sera gagné par les justes, " puisque ce sont eux qui sont parés de la foi, de la patience et de l'esprit de résistance et que la victoire est du camp des Résistants".

L'Ayatollah Khamenei a salué les succès et les progrès accomplis en Iran, cible " d'une offensive d'envergure à la fois politique, économique, militaire, sécuritaire et culturelle des Etats-Unis et du régime sioniste". "Ce sont des victoires qui n'auraient jamais lieu, sans le dévouement de nos jeunes,  de ceux qui, instruits à l'école de l'islam, ont fait don de leur sang en Syrie et ailleurs et ont assuré notre victoire".

Le Leader de la RI a appelé en ce sens les membres de l'Assemblée d'experts tout comme les responsables du pays à l'action : " Que nos autorités repoussent la tentation de luxe qui ne peut que nuire à l'ordre islamique. La confiance de notre peuple en nous ira grandissant si il y a pas de contraste entre notre parole et nos actes ", a ajouté le Leader qui se félicite de ce que la jeune génération, "bien que loin des années de guerre ( années 80) n'a pas perdu la foi et continue à tenir tête avec la même ferveur qu'au début de la révolution, à la tyrannie des grandes puissances.
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a accusé vendredi les Occidentaux de chercher à "préserver le potentiel militaire des terroristes" en Syrie à l'issue de pourparlers avec l'Iran et la Turquie à Astana, au Kazakhstan. 
 
"Nous voyons chez certains de nos collègues occidentaux une volonté d'éviter aux terroristes les coups et de préserver leur potentiel militaire", a déclaré M. Lavrov après des discussions sur la Syrie avec ses homologues turc et iranien.

M. Lavrov fait notamment référence à l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, le Front al-Nosra, qui joue selon lui "le rôle de provocateur dans les scénarios de metteurs en scène géopolitiques occidentaux".

La Russie et l'Iran, alliés de la Syrie et la Turquie, soutien des rebelles, se sont réunis vendredi dans la capitale kazakhe pour évoquer la situation en Syrie et notamment la crise humanitaire dans Ghouta orientale, bastion rebelle que les forces gouvernementales tentent de reprendre depuis un mois via une offensive meurtrière.

Dans un communiqué final à l'issue des pourparlers, les trois pays ont promis de continuer à "liquider" le Front al-Nosra et les autres groupes associés avec al-Qaïda.

Le processus d'Astana réunit depuis janvier 2017, sans implication de Washington, des discussions réunissant des représentants de Damas et des délégations rebelles.

De nombreuses réunions ont eu lieu depuis, aboutissant notamment à la création de quatre "zones de désescalade" en Syrie qui ont parfois permis une diminution des violences.
Les ministres des Affaires étrangères de l’Iran, de la Turquie, de la République d’Azerbaïdjan et de la Géorgie, qui se sont rencontrés à Bakou, ont publié un communiqué commun. 
 
Les hauts diplomates iranien, turc, azerbaïdjanais et géorgien se sont rencontrés à Bakou, la capitale azérie, pour le premier round des pourparlers quadripartites visant à promouvoir la paix et la coopération entre les quatre pays.

Par le biais du communiqué, Mohammad Javad Zarif, Mevlüt Çavusoglu, Elmar Mammadyarov et Mikheil Janelidze, respectivement ministres des Affaires étrangères iranien, turc, azerbaïdjanais et géorgien, se disent prêts à développer leurs relations sur la base de la culture et de l’histoire communes des quatre nations afin de consolider la paix et la stabilité dans la région.

Le communiqué souligne leur respect mutuel de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale des autres pays, ainsi que leur engagement en faveur d’un règlement pacifique des conflits dans la région.

Le renforcement de la coopération pour lutter contre le terrorisme, l’extrémisme violent, le séparatisme, le crime organisé, le trafic de drogue et d’êtres humains, les crimes contre le patrimoine culturel et historique, ainsi que la cybercriminalité ont été parmi les sujets cités dans le communiqué commun émis par les quatre chefs de la diplomatie.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, est arrivé à Bakou jeudi et a participé à la réunion plus tard dans la journée avec ses homologues turc, azéri et géorgien.

Les discussions ont porté sur un éventail de questions, y compris les moyens de renforcer leur coopération dans différents domaines, à savoir l’énergie, les transports, le tourisme et la culture.

Lors de la réunion, M. Zarif a souligné que de telles discussions peuvent contribuer de manière significative à la sécurité et à la croissance économique de la région.

Avant les pourparlers, Zarif s’est réuni pour des réunions bilatérales séparées avec les trois ministres des Affaires étrangères et avec le président azéri, Ilham Aliyev.
En Libye, les mémorisateurs apprennent le Coran à l’aide de tablettes de bois d’oliviers, sur lesquelles ils écrivent les versets coraniques qu’ils répètent à haute voix.
Le centre coranique «Abrar» en Libye, est un centre situé à Misrata qui a gardé vivante cette tradition et où les élèves mémorisent le Coran selon ces anciennes méthodes qui a selon les professeurs de ce centre, d’excellents résultats. 


Mohammad Sasahu, professeur coranique et professeur d’université, qui enseigne dans ce centre, a déclaré que cette méthode traditionnelle transmise de génération en génération, avait permis de former de nombreux mémorisateurs.  

Au moins 9 personnes, dont 5 policiers, ont été tuées et 20 autres blessées dans un attentat suicide survenu mercredi soir à un poste de contrôle de la police à Lahore, chef-lieu de la province pakistanaise du Pendjab (est), a indiqué l'inspecteur général adjoint de la police, Haider Ashraf. 
 
Un kamikaze a fait exploser son gilet explosif près d'un poste de contrôle dans la ocalité de Raiwind, à la périphérie de Lahore.
 
Des policiers et des équipes de secours sont rapidement arrivés sur les lieux et ont transféré les corps et les blessés vers les hôpitaux les plus proches.
 
Les forces de sécurité et la police ont lancé une opération de recherche dans la région et la province a été placée en état d'alerte élevée.
 
Le ministre en chef du Pendjab, Shahbaz Sharif, a condamné l'attaque et demandé aux autorités compétentes de prodiguer aux blessés les meilleurs soins médicaux.
 
Selon les médias locaux, les talibans pakistanais auraient revendiqué l'attaque. 
Le ministère iranien des Affaires étrangères a dénoncé mercredi les États-Unis pour leur attitude "interventionniste" envers la Syrie. 
 
Les politiques "hostiles" des États-Unis contre les pays de la région ne sont pas une nouveauté, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Baram Qasemi, mettant en garde le gouvernement américain contre toute action "stupide" en Syrie.

"Si l'Amérique insiste pour poursuivre de telles politiques, les nations de la région réagiront et montreront qu'elles n'accepteront pas une présence étrangère dans leur région", a dit M. Qasemi cité par le Tehran Times.

L'ambassadrice américaine aux Nations Unies, Nikki Haley, a déclaré lundi que les Etats-Unis étaient prêts à "agir" unilatéralement contre la Syrie, comme ils l'ont fait l'année dernière quand ils ont bombardé une base aérienne du gouvernement syrien.

Ces propos faisaient suite à des allégations sur l'utilisation présumée d'armes chimiques par le gouvernement syrien contre sa population.

Contrairement à la coalition dirigée par les États-Unis, l'Iran est en Syrie suite à une demande officielle de Damas pour aider le pays à combattre le terrorisme, a dit M. Qasemi.

"Nous espérons que la paix reviendra en Syrie par la diplomatie", a-t-il dit.

Les louanges(Tasbih), Les Rosaires de Fatima- Zahrâ (as)

 

L’un des actes que l’on accomplit juste après la prière, consiste à prononcer les louanges ce qui comporte beaucoup de vertu et se trouve même considéré comme préférable aux autres actes accomplis une fois la prière achevée.

Ces louanges s`appelle : le tasbih de Fatima-Zahra ? 

On a rapporté de l’Imâm Jafar al-Sâdeq (as) (Le sixième Imam de descendant de Saint Prophète (sas)) : « Je préfère le tasbîh (1) de son Excellence Fâtima (as) à mille unité de prière accomplies quotidiennement. » Il a dit ailleurs à propos du rosaire de Fâtima Zahrâ (as) : « Lorsque tu es dans ta chambre, prononce trente-quatre fois Allâhû akbar, trente-trois fois Al-Hamdûlillâh et trente-trois fois Sobhân Allâh, suivis du verset du Trône (2) , des deux sourates de protection (3) , des dix premiers et des dix derniers versets de la sourate As-Sâfât (Les rangés) (4) . »

Quelle est l`Histoire de ces Louanges, pourquoi s`appelle t`il le tasbih de Fatima-Zahra ? :

*Il est dit dans le Kanz al-‘Ummâl : « L’Emir des croyants Ali (p) dit à az-Zahraa (Que la Paix de Dieu soit sur elle) d’aller demander une servante au Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille). Elle y alla et, montrant les calles qu’elle avait aux mains, dit : ‘La mouture de la farine m’a mise dans la peine’ et elle lui demanda une servante. Le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) lui répondit : ‘Veux-tu que je te fasse un cadeau qui vaut plus que tout au monde ? Lorsque tu t’apprêtes à dormir, dis 33 fois SubhanAllah, Gloire à Dieu, 33 fois Louange à Dieu AlhamduLillah et 34 fois Dieu est Plus Grand AllahuAkbar. » (Kanz al-‘Ummâl, Vol. 2, p. 57).

 Ainsi Fatima-Zahra(p) s`est adhéré à ces louanges après tous les prières.

Quelques points :

1. Dans le tasbîh de son Excellence Zahrâ (as), on commence par dire trente-quatre fois Allâhû akbar, suivis de trente-trois fois Al-Hamdûlillâh,puis de trente-trois fois Sobhân Allâh.

2. Il est permis de prononcer les trente-troisSobhân Allâh avant les trente-trois Al-Hamdûlillâh, mais il est préférable de faire l’inverse.

3. Le tasbîh de son Excellence Zahrâ (as) est recommandé après la prière, qu’il soit question de la prière obligatoire ou d’une prière recommandée. Concernant les prières obligatoires, il est particulièrement prescrit de l’accomplir après la prière de l’aube (sobh).

4. on peut compter ces louanges, ces dhikrs, sur les doigts par le fait que les doigts seraient interrogés et qu’ils parleraient, c’est-à-dire qu’ils témoigneraient le jour de jugement selon un Hadith de Noble Prophète (psl). Il résulte de cela que compter le tasbih sur les doigts, en raison de cet aspect, est meilleur qu’utiliser un chapelet à grains ou des cailloux. Mais les autres hadiths montrent qu’il est permis de compter le tasbih avec des noyaux de dattes ou avec des cailloux, et de même avec un chapelet à grains.

Selon École d`Ahlul-Bayt, Il est recommandé d’accomplir le tasbîh de son Excellence Zahrâ (as) à l’aide d’un tasbîh fait à partir d`une terre pure comme celle de Martyre d`Islam, donc par excellent la terre de Karbala, lieu de Martyre de l’Imâm Hussein (as), le petit fils de Saint Prophète sas. A l`époque de saint Prophète (psl), La Dame Fatima compter le Dhikr a l`aide d`un Rosaire en boules de terre séchée à partir de la terre des martyre de Ouhoud (Hamza, oncle de Messager de Dieu (psl) et 70 martyre de la guerre saint Ouhoud).

5. Si la personne accomplissant le tasbîh a un doute dans le nombre des Allâhû akbarAl-Hamdûlillâh ou Sobhân Allâh prononcés, alors même qu’elle se trouve toujours à leur endroit, elle doit recommencer à partir du plus petit nombre probablement accompli, ou considérer que cela a été accompli complètement, et si elle en a dit trop, cela n’est pas grave.

back to 1 Action de louer Dieu. Nom donné au « chapelet » avec lequel on égraine les louanges. Nom donné au « rosaire » spécifique à Fâtima (as) qui comporte un nombre précis de louanges.
back to 2 Les versets 255 à 257 de la sourate Al-Baqara (La vache) (2 : 255 à 257).
back to 3 Les deux dernières sourates du Coran, soit la 113ième et la 114ième.
back to 4 Sourate 37.

Note : En pièce joint, vous trouvez un article documente  sur la justification d`utiliser le Chaplet pour dire les Dhikr selon les hadiths a l`époque de saint Prophète (psl), (les sources d`école sunnite). Cela  répond  aux certaines qui prétend l`utilisation de Chaplet est une innovation en Islam.

Bloomberg a publié le vendredi 9 mars sur son site web, un article qui se penche sur le sort de l’organisation terroriste Daech après ses échecs en Syrie et en Irak.

Daech, l’organisation terroriste la plus riche et la plus dangereuse qui ait jamais existé, a récemment connu un échec retentissant en Irak et en Syrie. Ses éléments se retranchent dans de petits repaires et ses dirigeants se cachent sous une peau d’âne. Mais la nature métastatique des groupes terroristes laisse à penser que Daech ne disparaîtra pas.

Le réseau terroriste d’al-Qaïda a été délogé de son siège en Afghanistan, en 2001. Tout portait à croire qu’il se trouvait sur la pente du déclin, mais il s’est finalement réorganisé et a contribué à l’apparition d’une nouvelle génération des groupes takfiristes, dont fait partie Daech.

1. En Syrie et en Irak, en a-t-on fini avec Daech ?

Pas complètement ! Bien que le califat autoproclamé n’existe plus, Daech a annoncé, dans un enregistrement vidéo publié fin 2017, que l’organisation « est passée à une nouvelle étape ». Ce message semblait signifier que Daech reprendrait ses anciennes tactiques telles que les attentats à la bombe, les assassinats, les attaques des snipers, etc. : celles-là mêmes auxquelles il a eu recours au moment de l’invasion de l’Irak par les États-Unis en 2003. De plus, le mystérieux chef de Daech, Abu Bakr al-Baghdadi, serait vivant.

2. Combien d’éléments de Daech sont encore en vie ?

Les agences de renseignement américaines estiment que plus de 40 000 individus, venant d’au moins 120 pays du monde, ont afflué en Irak et en Syrie pour rejoindre le groupe terroriste Daech. La plupart d’entre eux sont morts. Une autre source estime qu’au moins 5 600 éléments de Daech ont regagné leur pays jusqu’à la fin de 2017. Selon les experts, seuls 3 000 éléments de Daech sont actuellement actifs. Maintenant, la plupart des terroristes de Daech se retranchent dans des déserts, dans le cadre de leur nouvelle stratégie consistant à prendre la fuite.

De plus, il est de plus en plus difficile pour les renforts takfiristes de venir grossir les rangs de Daech en raison de nouvelles mesures que certains pays viennent d’adopter afin d’empêcher les terroristes potentiels de franchir leurs frontières.

3. Qu’est-il arrivé aux fonds de Daech ?

Selon IHS Markit, une entreprise américaine d’information économique basée à Londres, les revenus mensuels de Daech s’élevaient à 80 millions de dollars en 2015. Il en a depuis perdu une grande partie, surtout ceux générés par la vente du pétrole, en raison de la reconquête par les armées syrienne et irakienne d’une majeure partie des territoires que le groupe terroriste contrôlait, comme les champs de pétrole de Deir ez-Zor. Pour la même raison, Daech a de même perdu ses ressources fiscales. Cependant, le groupe est encore en mesure d’empocher de l’argent grâce aux enlèvements et à la contrebande. Si Daech entend se redresser financièrement, il devra réactiver ses cellules et reconnecter ses lignes d’approvisionnement sur ses anciens territoires.

4. Qu’en est-il de la capacité de Daech à mener des attaques terroristes ?

À mesure que la pression s’intensifiait sur Daech en Syrie et en Irak, le groupe terroriste multipliait attentats terroristes partout dans le monde, sans doute pour rappeler son existence au monde. Les échecs accumulés ont fortement affaibli sa capacité à orchestrer de nouvelles attaques terroristes depuis ces deux pays moyen-orientaux. Mais il existe dans d’autres pays de nombreux groupes affiliés à Daech qui en sont capables. Daech compte toujours sur les terroristes dits « solitaires », qui sont inspirés par cette organisation sans avoir aucun lien formel avec elle. Les organes de propagande de Daech ont largement réduit leur activité, mais ils existent toujours.

5. Quid des alliés de Daech et des groupes qui lui sont affiliés ?

Les groupes terroristes qui sont en lien avec Daech, partout dans le monde, sont de différentes catégories : ceux qui représentent officiellement Daech ; ceux qui existaient déjà avant Daech, mais lui ont ensuite prêté allégeance ; ceux qui lui ont prêté allégeance tout en gardant une certaine indépendance ; et ceux qui partagent simplement les mêmes objectifs.

Afghanistan

La branche afghane de Daech contribue, de manière significative, à la déstabilisation du pays en frappant les forces de sécurité et en menant des attaques extrêmement meurtrières contre les civils, en particulier les chiites.

Péninsule du Sinaï en Égypte

La branche égyptienne de Daech dans la péninsule du Sinaï, au large de la mer Rouge et près de la frontière de la Palestine occupée, continue d’attaquer les forces de sécurité et les minorités religieuses dans le but de déstabiliser le gouvernement. Elle a revendiqué un attentat contre un avion de ligne russe en 2015 qui a coûté la vie à 224 passagers.

Libye

La branche libyenne de Daech tente de regagner ses positions dans le désert du sud du pays plus d’un an après avoir été déracinée de la ville de Syrte, qu’elle a occupée pendant environ une année dans le cadre des premières conquêtes de Daech en dehors des territoires syrien et irakien. Cette branche était impliquée dans les attentats terroristes de 2016 à Berlin et de 2017 à Manchester.

Philippines

Quatre groupes terroristes ont prêté allégeance à Daech. Ils se sont emparés de la ville méridionale de Marawi en mai 2017 et l’ont contrôlée pendant cinq mois.

Région africaine du Sahel

Un groupe allié connu sous le nom de Daech, qui opère dans le Grand Sahara, a attaqué des forces de sécurité au Burkina Faso, au Niger et au Mali et il est soupçonné d’avoir tué quatre soldats américains et quatre soldats nigériens dans une embuscade à la fin de 2017 au Niger.

D’autres régions

Le groupe terroriste Boko Haram, affilié à Daech, prend pour cible les forces de sécurité et les civils et enlève, de temps à autre, des écolières. Les branches de Daech en Arabie saoudite, dans la région du Caucase et en Algérie, bien que moins actives, ont toutefois pris pour cible plusieurs fois les forces de sécurité aussi bien que les civils.

6. Dans quelle situation se trouve al-Qaïda ?

Au cours des dernières années, certains analystes ont annoncé qu’al-Qaïda était sur la pente du déclin. La mort d’Oussama Ben Laden, leader d’al-Qaïda, au Pakistan a porté un coup sévère à ce réseau terroriste.

Par ailleurs, lorsque Daech s’est emparé de territoires syriens et irakiens en 2014, certains groupes affiliés à al-Qaïda se sont rapprochés de lui. Très peu d’analystes croient qu’al-Qaïda est en déclin. La plupart pensent qu’au moment où les grandes puissances se focalisent sur la lutte contre Daech, al-Qaïda se réorganise en silence. Les échecs de Daech ont redonné un nouveau prestige à al-Qaïda qui préfère, pour le moment, collaborer secrètement avec des groupes locaux. En Syrie, le groupe affilié à al-Qaïda, le Front al-Nosra, a acquis un pouvoir remarquable, le nombre de ses éléments étant estimé à 10 000.

 
 

Le représentant permanent de la Russie auprès des Nations unis a annoncé que Moscou s’inquiétait vivement de la situation en Afghanistan, y compris de l’intensification des activités du groupe terroriste Daech au nord du pays.

Vassily Nebenzia a déclaré que la Russie s’était dite profondément inquiète de la situation sécuritaire en Afghanistan. Une délégation du Conseil de sécurité de l'ONU y a également confirmé la détérioration de la situation de sécurité.    

Fin janvier, un attentat meurtrier a fait plus 200 morts et près de 400 blessés côté civil dans le pays.

"L’activité du groupe terroriste Daech aggrave la situation en Afghanistan et les terroristes sont en train de renforcer leurs pions dans le nord qui s’est transformé en un fief d’où ces terroristes se dirigeront vers d’autres régions dont l’Asie centrale", a fait savoir Nebenzia.

"Les terroristes, a-t-il poursuivi, ont créé des camps pour former les nouveaux venus des pays de l’Asie centrale et de la Russie, voilà ce qui suscite notre préoccupation."   

"Des hélicoptères non-identifiés ont livré des armes aux daechistes dans les zones nordiques afghanes et aucune lumière n’a été faite sur ce sujet. Il faudrait ouvrir une enquête à ce propos et éviter de tels actes", a-t-il préconisé.

Une explosion a secoué ce vendredi Kaboul, la capitale afghane. Cet attentat-suicide a eu lieu près d’une mosquée, a annoncé la police. Il a fait au moins 4 morts et 22 blessés, selon le porte-parole adjoint du ministère de l'Intérieur, Nasrat Rahimi.

 D’après la chaîne de télévision locale 1TV, une mine magnétique serait à l'origine de l'explosion.