
تقي زاده
Une vague de colère emporte la communauté juive ultra-orthodoxe
Des centaines de juifs ultra-orthodoxes ont manifesté, jeudi 8 mars, à Qods contre le service militaire obligatoire, provoquant des affrontements avec les forces de l'ordre et paralysant le trafic dans une partie de la ville.
Les manifestants ont bloqué l'un des principaux points d'entrée et de sortie de Qods en direction de Tel-Aviv.
Appartenant à une frange radicale de la population religieuse, ces protestataires se mobilisent depuis des mois contre l'obligation d'effectuer leur service militaire à l'instar de leurs compatriotes.
Ces jeunes étudiants dans des Yechivot [séminaires talmudiques, NDLR] ont refusé non seulement de faire leur service militaire, mais de se déplacer au centre de recrutement pour demander et obtenir une exemption.
Certains d'entre eux ont été arrêtés, provoquant ces derniers mois des manifestations à Qods, dont certaines ont dégénéré.
En septembre, la Cour suprême avait annulé un texte législatif exemptant les étudiants d'écoles talmudiques du service militaire obligatoire mais avait suspendu cette décision pour un an. Si l'exemption est donc encore en vigueur, le fait de ne pas se présenter au bureau de conscription pour la demander ou la recevoir, constitue en revanche un délit.
Les partis ultra-orthodoxes, dont le soutien est indispensable à la coalition du Premier ministre Benjamin Netanyahu, menacent de ne pas voter le projet de budget 2019 ce mois-ci si le Parlement n'adopte pas une loi permettant aux jeunes ultra-orthodoxes d'être exemptés du service militaire.
Dans la foulée, la ministre israélienne de la Justice Ayelet Shaked entend déposer, ce dimanche 11 mars, à une commission parlementaire, un projet de loi prévoyant l'exemption des juifs ultra-orthodoxes du service militaire.
L'élaboration de ce projet de loi s'inscrit dans le cadre d'une série d'efforts destinés à apaiser la crise sévissant au sein du cabinet israélien.
Ghouta orientale: saisie d'un convoi d'armes destiné aux terroristes
En Syrie, les forces de sécurité ont saisi deux camions qui transportaient une importante quantité d'armes et de munitions américaines à destination des terroristes opérant dans la Ghouta orientale.
Les responsables sécuritaires syriens ont fait part, jeudi 8 mars au soir, de la découverte et saisie d'une importante quantité d'armes et d'équipements militaires, pour la plupart de fabrication américaine, qui étaient en route vers la Ghouta orientale pour ravitailler les terroristes retranchés dans l'enclave.
L'opération a pu être possible grâce à la coopération d'un groupe d'habitants de la Ghouta qui étaient chargés du service de sécurité de la circulation des camions. Le convoi d'armes a été saisi dans une embuscade, tendue par les forces syriennes.
Ce n'est pas la première fois qu'un convoi d'armes destiné aux terroristes est saisi par les forces syriennes.
Rencontre historique entre Trump et Kim Jong-un d'ici fin mai
Quelques minutes après l'annonce de la nouvelle, faite par le conseiller sud-coréen à la Sécurité nationale, la Maison Blanche a confirmé que le président américain Donald Trump avait accepté, jeudi 8 mars dans la soirée, de rencontrer le leader de la Corée du Nord Kim Jong-un.
Le conseiller sud-coréen à la Sécurité nationale Chung Eui-yong avait annoncé que la rencontre historique aurait lieu d'ici la fin du mois de mai dans un lieu pour le moment inconnu. A ce propos, la Maison Blanche a indiqué que la rencontre aurait lieu dans un temps et un lieu qui seraient annoncés plus tard.
Chung Eui-yong, en visite à Washington pour rencontre les hauts diplomates américains, a déclaré, devant un parterre de journalistes, avoir fait part à Donald Trump de la disponibilité de Kim Jong-un de le rencontrer dans les plus brefs délais.
Il a ajouté que le président américain a accepté de rencontrer Kim Jong-un pour discuter des activités atomiques de la Corée du Nord.
Sondage en France: la cote de popularité de Macron s’effrite
Le président français et son Premier ministre accusent un net recul des opinions favorables, selon une étude Ifop-Fiducial diffusée le 7 mars. L'action d'Emmanuel Macron ne convainc plus qu'un Français sur deux et chute à 44%.
L'approbation de l'action d'Emmanuel Macron et d'Edouard Philippe est en nette baisse (-4) en mars pour le deuxième mois consécutif et se situe désormais au-dessous de la barre des 50%, selon un sondage Ifop-Fiducial rendu public le 6 mars, apprend-on de l'AFP.

Avec 44% de réponses positives, le président de la République perd un total de neuf points en deux mois et retrouve son niveau du mois de novembre. 55% (+4) des personnes interrogées n'approuvent pas son action.
Par ailleurs, les sondés ne sont plus que 45% (-6) à considérer que l'actuel locataire de l'Élysée mène «une bonne politique économique», selon cette enquête pour Paris Match et Sud Radio.
En pleine période d'annonce des réformes, Edouard Philippe est également en net recul. Seuls 46% (-4) des Français qui approuvent son action et 53% (+4) sont d'un avis contraire.
Le Premier ministre a perdu un total de 13 points d'approbation en deux mois et retrouve lui aussi son niveau de novembre, après une embellie fin 2017. Les personnes interrogées ne sont plus que 44% à estimer qu'il «inspire la confiance».
Législatives au Liban: l’aide militaire juteuse de la France à l’armée
La France a accordé une tranche d’aide militaire estimée à 14 millions d’euros (17,2 millions de dollars) à l’armée libanaise.
« Le gouvernement français a octroyé 14 millions d’euros d’aide militaire à l’armée libanaise », a déclaré hier jeudi 8 mars, l’un des responsables auprès du ministère français des Armées.
Cette aide englobe une centaine de missiles HOT (missiles anti-chars) et plusieurs équipements associés (simulateurs, pièces de rechange...).
La France projette de former les forces armées libanaises, en particulier dans le domaine de la lutte contre les IED (engins explosif improvisés). Elle fournit également à l’armée libanaise une série d’équipements spécifiques à certaines unités, à l’instar des tireurs d’élite, des troupes de montagne et des forces d’intervention, rapporte l'AFP.
Aux dire de ce responsable français, l’objectif de cette aide consiste à renforcer les institutions libanaises ainsi que la sécurité du pays.
Les équipements de l’armée libanaise sont restreints pour faire face à l'instabilité tout au long de ses frontières avec la Syrie. Par conséquent, le Liban essaie de moderniser ses équipements militaires.
« Riyad ne veut plus investir des milliards de dollars au Liban et l’actuel leadership saoudien ne montre pas autant d’intérêt à établir les mêmes relations du passé avec Beyrouth. Par conséquent, nous sommes dans un stade où nous essayons d’aider l’armée libanaise à être raffermie », a-t-il énoncé.
Le régime saoudien a décidé de suspendre l’aide militaire destinée à l’armée libanaise et aux Forces de sécurité intérieures (FSI). La raison en est "la position d'hostilité dont le Liban montre à l'encontre de l’Arabie saoudite, dont celle du Hezbollah qui s'approprie l’État libanais".
En réaction à cette décision de l’Arabie saoudite, le mouvement de la Résistance islamique libanais, le Hezbollah, estime que la décision saoudienne n’a rien de surprenant.
« Elle révèle la réelle politique du royaume, celle de parrainer le terrorisme et de semer des scissions dans tout le monde arabo-musulman », lit-on dans le communiqué du Hezbollah.
Toujours selon le Hezbollah, « le monde entier sait très bien que l’Arabie saoudite souffre d’une crise financière aiguë en raison de ses ingérences militaires au Yémen et de la baisse du cours de pétrole qu’elle a elle-même provoquée ».
Des élections législatives libanaises doivent se tenir en mai au Liban sur fond des tensions sécuritaires liées notamment à la crise syrienne qui font rage dans le pays du Cèdre.
Palestine occupée: les États-Unis et Israël simulent une guerre
Les manœuvres militaires conjointes des États-Unis et d'Israël, visant à simuler une guerre sur les fronts du Liban, de la Syrie et de la bande de Gaza, sont en cours dans les territoires occupés palestiniens.
Dans le cadre de la coopération tous azimuts des États-Unis avec Israël, ces derniers mènent, depuis dimanche 4 mars, des exercices militaires baptisés "Juniper Cobra", simulant une guerre sur les fronts du Liban, de la Syrie et de la bande de Gaza.
Cette manœuvre qui implique 2.500 soldats américains et 2.000 forces de l'aviation israélienne, se déroulera jusqu'au 15 mars.
Le début du grand congrès des Sayed à Téhéran
Lors de la cérémonie, de grandes personnalités issues de la communauté des Sayed et d'autres personnalités politiques et religieuses abordent de différents sujets dans leur discours. Les courants politiques et sociaux déclenchés par les Sayed dans l'histoire iranienne et mondiale, élever la place des Sayed dans la société et respecter le courant spirituel des Sayed et ses influences sur la société font partie des questions abordées.
Des chercheurs, des artistes, des auteurs, des commandants de la Défense sacrée, les anciens soldats blessés pendant la Défense sacrée, les familles des martyres, des militaires, des Imams seront glorifié dans le congrès.
Le congrès continue sa travail jusqu' à midi et dans sa dernière partie la déclaration finale sera prononcée.
Je suis fatiguée de parler des stéréotypes sur les femmes musulmanes
Publié le 8 mars 2018 Par Elise Saint-Jullian Le 8 mars, il est d’usage chaque année, de s’intéresser aux droits des femmes. Parmi eux, il en est qui retiennent souvent plus l’attention que d’autres, ceux des femmes musulmanes. Et en dehors de cette journée particulière, des articles sont régulièrement consacrés aux droits des femmes dans l’islam.
Une fascination pour les femmes musulmanes sur laquelle s’est interrogée Suhaiymah Manzoor-Khan, une jeune britannique de 23 ans d’origine pakistanaise, qui publie régulièrement sur son blog « The Brown Hijabi », des articles de réflexion sur la foi, le féminisme, l’islamophobie, l’ethnicité, la politique…
En novembre dernier, elle était invitée au TEDx Covent Garden Women et s’est justement exprimée au sujet des femmes, adoptant un angle pour le moins original. Le titre de son intervention ? « I’m bored of talking about Muslim Women », « J’en ai assez de parler des femmes musulmanes ».
Dès le début de son passage sur scène, cette étudiante de l’université de Cambridge nous rappelle ces questions si souvent abordées dans les médias et sur internet : Que dis vraiment le Coran à propos du port du hijab ? Qu’est-ce que l’islam dit réellement sur les femmes ? Ce à quoi on pourrait aussi ajouter la traditionnelle question : Peut-on être féministe et musulmane ?
Le harcèlement et les discriminations au travail, les vrais problèmes rencontrés par les femmes musulmanes
Des interrogations légitimes et intéressantes, mais dont la jeune femme se dit lassée. « Beaucoup de femmes parlent des stéréotypes et des préjugés que l’on peut avoir sur les musulmanes. Et je le fais moi aussi. Mais je suis frustrée. Pourquoi des filles comme moi vivant en Occident devons nous toujours s’exprimer sur ce que c’est que d’être une femme musulmane ? », interroge t-elle le public.
Suhaiymah Manzoor-Khan déplore que l’on se focalise toujours sur ce que les femmes musulmanes portent et sur leur corps. Elle estime que l’on en fait des victimes du sexisme, alors même que « le sexisme se croise avec le racisme et l’islamophobie ».
« Parle t-on du harcèlement physique et verbal subi par les femmes musulmanes ? Du chômage et des discriminations qu’elles subissent sur le marché du travail ? », interpelle la jeune femme.
Pour elle, traiter du sujet des femmes musulmanes et de leur émancipation est bien souvent une démarche hypocrite et où sont associés islam et sexisme « comme si le sexisme est un problème musulman alors qu’il est le problème de tous », insiste Suhaiymah Manzoor-Khan dans sa vidéo.
Elle reprend entre autres pour appuyer son propos l’exemple du burkini en France, où à été suggéré implicitement que les hommes musulmans forcent les femmes à couvrir leur corps à la plage et qu’il faudrait paradoxalement pour les libérer, les obliger à se déshabiller.
« En désignant les hommes musulmans comme sexistes, on oublie à quel point c’est toute notre société qui est profondément sexiste »
« En désignant les hommes musulmans comme sexistes, on oublie à quel point c’est toute notre société qui est profondément sexiste. C’est pour cela que je suis fatiguée de parler des stéréotypes sur les femmes musulmanes. Car il y a une plus grande bataille encore à mener », ajoute l’étudiante de la prestigieuse School of Oriental and African Studies, à Londres.
Sur son blog, elle revient sur cette question à travers plusieurs articles, dans lesquels elle détaille plus longuement sa position :
« Les droits des femmes sont au cœur des débats sur la migration et l’islam, car les femmes musulmanes, généralement à travers leurs vêtements, présentent une identité visible en contradiction avec les ‘normes’ occidentales. De cette façon, elles incarnent la question de ‘l’assimilation’ en Occident, qui est confondue avec une ‘émancipation féminine’ réductrice », écrit-elle.
« En rattachant la ‘misogynie’ à l’islam (…) cela libère l’Etat de toute responsabilité dans la lutte contre la misogynie (…) Les échecs sociaux, économiques et politiques de l’État sont également ignorés et même justifiés lorsque les droits des femmes deviennent l’aspect central du débat », continue t-elle.
Elle donne ainsi l’exemple du « Casey Review » sur l’intégration au Royaume-Uni. Un rapport qui plaide pour ‘l’émancipation des femmes dans les communautés où elles sont retenues par des pratiques culturelles régressives’, « confondant clairement les droits des femmes, la religion et la culture, au détriment des barrières liées à la classe, à la race et au sexisme ».
Le World Hijab Day, une journée qui pose question pour Suhaiymah Manzoor-Khan
Pour elle, cette focalisation sur les droits des femmes musulmanes n’est donc pas une préoccupation sincère mais souvent une façon de dépolitiser les problèmes de misogynie et de passer sous silence certaines injustices sociales.
Dans un autre article, elle invite d’ailleurs David Cameron a cesser de vouloir « sauver les femmes musulmanes », notamment dans sa grande campagne d’apprentissage de l’anglais, qui leur était destinée. Celle-ci était censée prévenir la radicalisation et apporter aux femmes musulmanes égalité et émancipation comme toutes autres femmes britanniques.
Enfin, Suhaiymah Manzoor-Khan va encore à contre-courant en se positionnant plutôt contre le « World Hijab Day », chaque 1er février. Cette journée a pour objectif d’inviter les femmes dans le monde à faire l’expérience du port d’un couvre-chef pendant 24 heures pour favoriser la tolérance religieuse.
Mais pour elle, les micro ou macro-agressions dont sont victimes les femmes portant le hijab devraient être entendues et prises en compte, bien avant que celles-ci ne soient subies ou « validées » par d’autres femmes non-musulmanes.
‘Cut From the Same Cloth’, un livre où les femmes voilées expriment leurs préoccupations
« Les femmes musulmanes portant le voile sont toujours l’objet de discussions. Nous sommes disséquées. Nous sommes des cibles, des objets, des symboles de contestation, des produits de l’imagination, mais rarement plus », regrette t-elle.
Mais Suhaiymah Manzoor-Khan entend bien à ce que les femmes musulmanes se réapproprient leur propre parole. Elle et d’autres femmes portant le hijab ont pour projet la parution d’un livre collectif « Cut From the Same Cloth », actuellement en cours de financement sur internet. Bien entendu, dans celui-ci, il ne s’agira pas d’expliquer pourquoi elles portent le voile mais plutôt de révéler leurs inquiétudes et défis au quotidien :
« Ce livre comprendra des témoignages de quinze femmes de classes, d’âges et d’origines diverses, qui regarderont au-delà des tropes épuisés par les médias et offriront un aperçu honnête des problèmes qui affectent véritablement nos vies », est-il résumé.
Un projet de livre que la jeune blogueuse invite donc à soutenir. Elle nous suggère d’ailleurs une idée d’action concrète en ce 8 mars, pour participer activement à la défense des droits des femmes musulmanes.
Le rôle de vénéré Fatima-Zahra dans la société
Elle représente la Femme par excellence, la lumineuse perfection féminine en ce monde.
En son honneur, le jour hégirien de sa naissance fut proclamé « Journée mondiale des femmes », mettant en défi toute théorie du « genre » qui veut détruire la beauté spécifique féminine, manifestation de la Beauté divine !
Alors que le monde occidental est en pleine crise, rencontre de plus en plus de difficultés dans tous les domaines économique, politique, culturel et moral ! Ses principes s’effondrent et
Les différentes théories qu’il propose pour voiler sa faillite ne sont que des écrans de fumée qui s’accumulent et polluent l’atmosphère !
Alors pourquoi vouloir imiter ces vaines illusions alors que l’Islam renferme les véritables clefs du bonheur, de la réussite et de la plénitude en ce monde et dans l’Au-delà ?!
À condition de les désirer ! De les chercher là où elles se trouvent. Dans les domaines de l’économie, de la culture et de la société avec une approche autre que celle occidentale, obnubilée par la recherche du profit matériel et l’adoration du monde ci bas !
Dieu Tout-Puissant dit dans Son noble Coran : {S’ils avaient cru et avaient été pieux, Nous leur aurions certainement accordé («ouvert sur eux») des bénédictions du ciel et de la terre.}(96/7 al-A‘râf)
La culture d’un pays est comme l’air que l’on respire. Alors que dire au niveau de la maison, de la famille. de l’entourage ?Et quoi de plus beau que d’être le dépôt de la foi et de la réelle connaissance de l’Islam au sein d’une société, préparant un monde de lumière, de liberté, de savoir, de foi et de tolérance face à l’obscurantisme de plus en plus sombre de l’Occident !
En effet, Sayyida az-Zahrâ' (p) a pu mettre en exergue les éléments positifs et vivants de la femme musulmane ennoblie par l'Islam, à laquelle l'Islam a donné une place supérieure et l'a protégée contre toute injustice qu'elle peut encourir.
À travers ce que nous inspirent les faits et gestes de Sayyida az-Zahrâ' (p), la femme musulmane n'est plus une femme faible et opprimée qui n'a ni rôle ni statut. Elle n'est plus la femme qui, si toutefois on lui donne un rôle, ce rôle n'est que celui de l'épouse qui satisfait les désirs de son époux; ou celui de la nourrice des enfants et rien de plus.
Toute en donnant l`importance au foyer familial, Elle est la femme qui a une relation sublime avec Dieu, qui tient à avoir une relation sublime avec le Messager de Dieu et son Message, qui prouve sa présence dans les domaines de la science et de la culture, qui participe à la construction de la réalité sociale et politique, qui affronte tous les ennemis de la religion.
Sayyida az-Zahrâ' (p) a incarné tout cela en aimant Dieu d'un amour qui est le plus puissant, en Lui témoignant d'une fidélité qui est la plus puissante, en communiquant avec Lui sur le plan de l'adoration et de l'obéissance qui sont les plus puissantes, et qui a suivi la voie de sa guidance.
Le Messager de Dieu (Psl) lui a adressé les paroles suivantes : "Dieu s'irrite lorsque tu es irritée et se montre satisfait lorsque tu es satisfaite". Il signale ainsi qu'elle n'était satisfaite qu'à travers la satisfaction de Dieu, et qu'elle ne s'irritait que pour la cause de Dieu.
Avec son mari Ali, le prince des croyants, Leur relation de mansuétude et de miséricorde était telle qu'ils partageaient le travail domestique. Az-Zahrâ' (p) écrasait les grains, pétrissait et faisait du pain, et le Commandeur des croyants (p) balayait la maison, et allait chercher du bois et de l'eau. C'est un leçon donné aux hommes leur signifiant de ne pas se considérer comme supérieurs et dédaigner le travail domestique et les affaires de la maison, car 'Alî (p), ne trouvait pas d'inconvénient à aider sa femme dans ce genre d'affaire, du fait que celle qu'il aidait est sa femme, qui est comme lui un être humain.
En revanche, Sayyida az-Zahrâ' (p) ne dédaignait pas le travail domestique. Pour elle, la maternité n'est pas une prison, et le mariage n'est pas une charge, comme le prétendent certains parmi ceux qui prônent la liberté de la femme. Elle a plutôt choisi d'être une épouse qui fait une très grande attention aux affaires de son époux, en réponse à l'attention qu'il en fait lui-même.
En tant que mère, az-Zahrâ' (p) a été un modèle et un exemple à suivre pour toute mère. Elle a éduqué ses enfants dans l'esprit d'en faire les dirigeants de la société, et non pas des simples individus dans la société. Elle leur a appris à s'attacher aux intérêts des autres plus qu'ils ne le font quant à leurs propres intérêts. C'est elle qui a dit à son fils, l'Imâm al-Hassan (p) : "O mon fils, le voisin, puis la maison !".
Un rôle avant-gardiste : Dans ses faits et gestes, az-Zahrâ' (p) montrait un attachement particulier à la science combinée à sa foi. C'est pour cette raison qu'elle apprenait de son père, le Messager de Dieu (P). De son côté, le Messager de Dieu (P) remarquait son attachement à la science. Lorsqu'elle est venue le voir pour se plaindre en raison de certains de ses problèmes, il lui a donné une feuille de palmier qui servait comme papier pour écrire, en lui demandant d'apprendre ce qui est écrit sur cette feuille. Il lui était écrit : "Que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier ne porte pas préjudice à son voisin ; que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier traite son hôte avec générosité ; que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier dise du bien ou se taise".
Az-Zahrâ' (p) tenait à être présente dans tous les domaines de la science et de la culture dans sa société.Elle enseignait et éduquait. Ses biographies signalent qu'elle enseignait les percepts de la religion aux femmes des Muhâjirûn (Emigrants) et des Ansâr (Partisans) qui se réunissaient chez elle. Elle dialoguait avec elles et les aidait à résoudre leurs problèmes psychologiques, éducatifs et familiaux.
Son fameux discours à la Mosquée du Prophète (P) prouve la profondeur de ce dont elle disposait en matière de connaissance et de science dans les domaines de la philosophie de l'Islam, de sa pensée et de sa loi, ainsi que la profondeur du dialogue objectif (avec ceux avec qui elle ne s'accordait pas). Elle remplissait aussi sa fonction sur le plan du jihâd lorsqu'elle sortait lors des premiers combats de l'Islam pour donner de l'eau à boire aux combattants assoiffés, pour soigner les blessés et pour aider les soldats.
Washington met en garde contre la présence chinoise à Djibouti
Un général américain a déclaré que si la Chine prenait le contrôle du port clé de Doraleh à Djibouti, cela aurait des conséquences signifiantes pour l’armée américaine.
Le gouvernement de Djibouti a résilié le contrat de concession attribué à DP World en 2006 et repris la gestion directe du terminal portuaire de Doraleh, au nom de la souveraineté de l'État et des intérêts supérieurs de la nation, selon Dubaï Ports World, l'un des plus grands gestionnaires d'installations portuaires au monde.
Le chef du commandement américain pour l'Afrique, le général Thomas Waldhauser a averti que si Pékin prenait le contrôle du port de Doraleh, cela poserait de grands problèmes aux États-Unis.
« La Chine s'est efforcée d'être visible en Afrique, notamment grâce à des investissements importants dans des projets d'infrastructure publique, tout en approfondissant ses liens commerciaux. Voici où se trouve le problème puisque nous ne dépenserons jamais autant que les Chinois en Afrique. Nous devons continuer à faire de petites choses qui puissent nous mener loin et préserver notre influence », a souligné, mardi 6 mars, le chef du commandement américain pour l'Afrique, le général Thomas Waldhauser, cité par l’AFP, devant une commission parlementaire.
Le général américain estime que si la Chine impose des restrictions sur l’utilisation du terminal portuaire de Doraleh, la base américaine à Djibouti se heurtera à de grands problèmes et les bateaux de la marine US auront du problème à se procurer du combustible.
Les législateurs américains ont annoncé mardi avoir reçu des rapports sur les efforts de Djibouti pour confier à la Chine le terminal portuaire de Doraleh. La Chine avait déjà établi une base militaire à quelques miles d’une base américaine sur le sol djiboutien.
« Si le contrôle du port était illégal, comment pouvons-nous dire que le gouvernement djiboutien ne mettra pas fin à notre contrat de location prématurément », a déclaré Bradley Byrne, l’élu républicain de la Chambre des représentants américaine.
Dans une lettre adressée au secrétaire américain à la Défense, James Mattis, il a fait part de son inquiétude par l’influence de la Chine à Djibouti et ses effets sur les capacités militaires et de renseignement des États-Unis.
Djibouti est un pays de la Corne de l’Afrique, situé sur la côte ouest du débouché méridional de la mer Rouge. Il est limitrophe de la Somalie, de l’Éthiopie, de l’Érythrée et du Yémen.
Les États-Unis y ont quelque 4.000 effectifs.