
تقي زاده
L’armée syrienne reprend deux autres villages aux terroristes
Poursuivant leurs opérations dans la Ghouta orientale de Damas, les forces de l’armée syrienne ont réussi ce mardi 6 mars à reprendre deux autres villages dans cette région.
Selon l’agence de presse Fars News, les forces syriennes poursuivent leurs avancées dans la Ghouta orientale où les terroristes vivent des heures difficiles.
Dans son tout dernier reportage sur les évolutions en cours dans la Ghouta orientale, la chaîne de télévision Al-Mayadeen a annoncé que le drapeau syrien avait été hissé dans les villages de Sabqa et Hamouriya.
Le lundi 5 mars, les forces syriennes ont repris le village d’al-Mohammadiya, à l’ouest du village de Beit Nayem, suite à des affrontements avec des terroristes.
Le journal syrien Al-Watan a écrit que l’armée syrienne avait réussi ces neuf derniers jours, au cours d’opérations militaires, à libérer plus de 40 % des terres occupées par les terroristes dans la Ghouta.
Selon l’annonce de la base militaire de Hmeimim dans la province de Lattaquié où sont présents des militaires russes, les opérations terrestres de l’armée syrienne dans la Ghouta orientale se sont poursuivies, jusqu’ici, avec succès et de façon satisfaisante.
Il est prévu que les unités de l’armée syrienne avanceront de l’ouest vers l’intérieur des terres de la Ghouta, où ils elles devraient se joindre à d’autres unités de l’armée venant de l’est.
Les forces syriennes déployées dans l’est de la zone ont fait des progrès considérables, qui ont été suffisamment rapides pour boucler la première étape de l’opération, ajoute la même source.
Pour leur part, le groupe terroriste Jaich al-islam a reconnu les avancées de l’armée syrienne et prétendu que les forces de la Résistance avaient adopté la « politique de la terre brûlée ».
La Russie réagira aux accusations de Londres
L’ambassade russe à Londres a dénoncé les accusations anti-russes lancées par Londres.
Selon le quotidien britannique The Financial Times, l’ambassade russe à Londres a réagi, ce mardi 6 mars, à la prise de position anti-russe de Londres à propos de l’hospitalisation d’un ex-espion russe.
« Cette ambiance, qui se nourrit de l’hospitalisation le 4 mars de Sergueï Skripal et sa fille, préoccupe vivement Moscou. L’ambassade russe n’a jusqu’ici reçu aucune information officielle à propos de cet événement ni de la part des autorités britanniques ni de la part de la police du pays. Le tapage créé autour de cet événement s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle campagne anti-russe au Royaume-Uni. Cette campagne consiste à présenter aux interlocuteurs plusieurs spéculations qui aboutiront finalement à blâmer Moscou », a indiqué l’ambassade russe à Londres, dans un communiqué.
Le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson vient de menacer la Russie d’une « réponse appropriée et robuste ».
« Le Royaume-Uni répondra de manière appropriée et ferme s’il s’avérait que l’État russe a été impliqué dans l’empoisonnement de l’ex-agent russe Sergueï Skripal et de sa fille Yulia à Salisbury dimanche », a déclaré Boris Johnson.
Les menaces proférées par Londres contre la Russie interviennent suite à l’hospitalisation d’un ex-espion russe et de sa fille.
Washington: ce que l'Iran veut faire au Moyen-Orient
Un élu républicain a déclaré que l’Iran voulait faire sortir les États-Unis du Moyen-Orient.
Marco Rubio, député républicain au Sénat américain, a déclaré, ce mardi 6 mars, devant les participants à la conférence annuelle de l’AIPAC, que l’Iran entendait repousser les États-Unis du Moyen-Orient.
Il a accusé l’Iran de vouloir mettre sur pied une « force de miliciens chiites » dans les différents pays de la région afin de renvoyer les Américains du Moyen-Orient.
Interrogé pour savoir si les Américains prenaient les mesures nécessaires pour repousser l’Iran, Marco Rubio a répondu : « Laissez-moi expliquer d’abord ce qu’ils sont en train de faire. Ils tentent de nous faire sortir du Moyen-Orient via la formation de divers groupes chiites et la collaboration avec différents pays de la région. »
La République islamique d’Iran a, à maintes reprises, rejeté les allégations des États occidentaux l’accusant d’ingérence dans les affaires intérieures d’autres pays. Les gouvernements irakien et syrien ont, à plusieurs reprises, loué le rôle constructif de l’Iran dans la lutte contre les groupes terroristes.
Marco Rubio a ensuite prétendu que l’Iran tentait de canaliser les événements du Kurdistan irakien dans ses intérêts et de tendre la main à la Turquie.
« L’Iran se livre à des efforts stratégiques pour chasser les Américains du Moyen-Orient afin de pouvoir devenir une grande puissance dans la région », a-t-il réaffirmé.
La conférence de l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee) réunit, chaque année, plusieurs politiciens américains et israéliens.
L’AIPAC est le lobby israélien le plus puissant aux États-Unis et exerce une influence majeure sur l’adoption des politiques américaines, veillant à ce que ces dernières soient sur la même longueur d’onde que les intérêts d’Israël.
Le Brésil a déposé une plainte devant l’OMC contre les USA
Le Brésil a déposé lundi une plainte auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) contre les États-Unis et contre les nouveaux tarifs douaniers sur les importations d’acier décidés par la Maison-Blanche.
Il a par ailleurs exhorté l’administration américaine à reconsidérer sa décision.
« Le Brésil a ainsi déclaré à l’OMC que le système commercial mondial ne vivait pas des temps normaux et que cette institution devait désormais faire face à de sérieux défis, y compris des défis existentiels », indique le communiqué du ministère brésilien des Affaires étrangères.
Le communiqué ajoute : « Le protectionnisme est au centre des menaces [pesant sur l’OMC] et la récente annonce unilatérale d’un membre important de l’OMC, à savoir Donald Trump, porte le danger à un nouveau niveau. »
La plainte du Brésil intervient après que le président américain Donald Trump a annoncé la semaine dernière qu’il voulait imposer une taxe supplémentaire de 25 % sur les importations d’acier et une de 10 % sur les importations d’aluminium.
« Nous avons de profondes préoccupations quant aux implications systématiques [de cette menace], qui pourraient avoir de graves conséquences qui ne sont dans l’intérêt de personne », poursuit le communiqué du ministère brésilien des Affaires étrangères.
Le ministre brésilien du Développement, de l’Industrie et du Commerce extérieur s’est quant à lui rendu à Washington pour tenter de faire changer d’avis les autorités américaines.
Selon une étude de la Confédération nationale de l’industrie du Brésil, de tels tarifs pourraient entraîner des pertes de 3,15 milliards de dollars américains par an pour l’industrie brésilienne.
Les forces turques contrôlent la porte orientale d’Afrin
L’armée turque et ses alliés terroristes ont réussi à se rendre maîtres de la région du Sharan, une zone considérée comme la porte orientale d’Afrin par le commandement de l’opération Rameau d’olivier.
L’armée turque et les terroristes de l’Armée syrienne libre visent les positions des militants kurdes à Afrin, dans la province d’Alep, depuis le 20 janvier 2018, dans le cadre d’une opération turque appelée Rameau d’olivier.
Et à l’occasion du 46e jour de cette opération, le site Enab Baladi vient d’annoncer que les forces soutenues par Ankara avaient réussi à prendre le contrôle de la localité de Sharan.
Selon Enab Baladi, avec la prise de contrôle de cette région, le nombre de zones sous le contrôle des forces soutenues par la Turquie est passé à quatre : Rajo, Balbal, Cheikh al-Hadid et Sharan.
L’importance de cette zone est due au camp de Kafr Jenah, l’un des principaux quartiers généraux des Unités de protection du Peuple (YPG).
Les unités kurdes, elles, affirment avoir réussi à résister aux forces soutenues par la Turquie, notamment dans la localité de Jundaris et de Rajo.
Sharan est une région d’une superficie de 331 kilomètres carrés qui est située à 13 kilomètres au nord-est d’Afrin.
Un expert des questions turques, Nasser Turkmani a déclaré à Enab Baladi que la première phase de l’opération Rameau d’olivier était sur le point de s’achever, la ligne de défense d’Afrin ayant été percée et le contrôle de 100 villages ayant été repris. Lors de la deuxième phase, c’est le front Tal Rafat qui va être activé, ce qui permettra de resserrer l’étau autour des miliciens kurdes.
Les USA prépareraient une nouvelle opération militaire en Syrie
Dans la droite ligne des allégations éculées sur les prétendues « attaques chimiques du gouvernement syrien contre les opposants », un journal américain évoque l’éventualité d’une nouvelle intervention militaire américaine contre la Syrie.
Le journal américain Washington Post a écrit le lundi 5 mars que le président US, Donald Trump, avait discuté des actions possibles avec le chef d’état-major John Kelly, le conseiller à la sécurité nationale H.R. McMaster et le secrétaire à la Défense James Mattis, lors d’une réunion tenue au début de la semaine dernière à la Maison-Blanche.
Sous le couvert de l’anonymat, un responsable américain a affirmé que le président Trump n’avait pourtant approuvé aucune action militaire ; « il était décidé que les États-Unis continuent à surveiller la situation », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, la porte-parole du Pentagone, Dana White, a démenti que James Mattis ait pris part à des discussions sur l’éventuelle attaque militaire en Syrie, ajoutant que « la conversation n’a pas eu lieu ».
Or, un autre haut responsable de l’administration US a laissé entendre que Mattis était « catégoriquement » contre l’action militaire, et que McMaster « était pour ».
Les pronostics sur de nouvelles attaques américaines contre la Syrie sous prétexte du prétendu usage par Damas des matières chimiques ne sont pas chose nouvelle. L’armée US a déjà mené des attaques contre la Syrie en utilisant de tels prétextes.
En avril 2017, l’US Army avait ainsi mené une attaque aux missiles contre la base aérienne de Shayrat, dans la province de Homs, dans l’ouest de la Syrie, sous prétexte de riposter à la présumée attaque chimique du mardi 4 avril à Khan Cheikhoun.
Birmanie: "le nettoyage ethnique des Rohingyas se poursuit"
Des centaines de Rohingyas continuent de passer la frontière du Bangladesh chaque semaine.
"Le gouvernement birman ne cesse de répéter au monde qu'il est prêt au retour des Rohingyas, mais dans le même temps les forces de sécurité continuent à les faire partir au Bangladesh", a ajouté Andrew Gilmour, dénonçant le rôle central de l'armée et l'inaction du gouvernement.
L'armée insiste sur le fait que l'opération militaire a été déclenchée fin août 2017.
La prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi, à la tête du gouvernement civil en place depuis 2016 après des décennies de dictature militaire, est quant à elle accusée de jouer le statu quo avec l'armée et son opinion publique, largement anti-Rohingya, sur ce dossier.
Le retard d’Al Azhar dans les questions juridiques
Ce centre qui a une réunion chaque mois, est actuellement dirigé par Ali Jom’e, ancien mufti d’Égypte, et composé de professeurs d’Al Azhar, de membres du Centre des fatwas, d’ancien muftis égyptiens et de membres du Centre de recherches islamiques, et a pour mission de lutter contre les fatwas des extrémistes et d’ouvrir la voie de l’ijtihad.
Les questions abordées étaient le vêtement islamique, le gouvernement islamique et le rôle politique des femmes, la venue du Sauveur, le mariage, le divorce et d’autres sujets contemporains.
Ce comité n’a pas cependant, répondu aux attentes, et ses membres n’ont pas réussi à donner des réponses applicables et acceptables bien qu’une année soit peut-être une période trop courte pour un jugement impartial.
Gisements de gaz et de pétrole: la tension monte entre l’Égypte et la Turquie
Après les escarmouches diplomatiques, place aux frictions militaires : les marines des deux pays se défient en Méditerranée, près de Chypre, tandis que les médias égyptiens et turcs ont déjà engagé les hostilités. À l’origine, des gisements gaziers à Chypre, mais aussi la déposition des Frères musulmans du pouvoir égyptien en 2013.
C’est aux alentours de Chypre que se trouvent les plus grands gisements gaziers de Méditerranée. Une région exploitée par la Grèce, l’Égypte et, bien entendu, Chypre qui ont conclu un accord tripartite. Cet accord n’est pas du goût d’Ankara qui ne reconnaît pas sa légitimité et prétend y avoir des droits, du fait de son occupation du nord de Chypre, rapporte RFI.
Le ministre égyptien du Pétrole, Tarek al-Mala, s’est dit serein, car « l’accord de délimitation des frontières maritimes entre l’Égypte et Chypre signé en 2013 a été présenté à l’ONU et il contient des plans bien précis de la démarcation des frontières ».
« Personne n’est en droit de s’y opposer. S’ils veulent exploiter les gisements, ils peuvent le faire de l’autre côté de nos frontières, du côté de la Chypre », a-t-il affirmé, rapporte la chaîne RT.
« Les projets d’exploitation dans le champ gazier de Zohr, près de la ville côtière de Port-Saïd dans le nord de l’Égypte, sont totalement légaux. Nos activités dans ce champ ne sont pas secrètes. Nous connaissons nos limites », a-t-il rétorqué.
Les relations diplomatiques entre l’Égypte et la Turquie se sont tendues après la destitution, le 3 juillet 2013, du président égyptien Mohamed Morsi, proche des Frères musulmans et du Premier ministre turc. « Je ne respecterai jamais ceux qui sont arrivés au pouvoir par un coup d’État », avait réagi le président turc Erdogan.
Révolution égyptienne de 2011 : les USA impliqués (Moubarak)
Dans un enregistrement audio diffusé par ses partisans, l’ancien président égyptien, Hosni Moubarak, a fait des révélations explosives sur les circonstances dans lesquelles a été mis en place le plan qui devait le renverser.
« Il s’agit d’un plan américain. Les Américains préparaient l’insurrection de janvier (2011, ndlr) depuis 2005. Je l’ai moi-même senti. Lors d’une réunion en septembre 2010, j’avais dit que les Américains, assurés qu’ils ne pouvaient plus rien tirer de moi parce que je refusais de leur céder la moindre base, le moindre port ou les télécommunications, ont alors décidé de m’évincer à tout prix », raconte le président déchu égyptien dans un enregistrement audio publié par ses partisans sur Facebook, cité par le site web algérien d’information Algeriepatriotique.
Se sachant sous pression depuis cette date, Hosni Moubarak s’est résigné, explique-t-il, à quitter le pouvoir, en s’engageant auprès de ses « protecteurs » américains de remettre le pouvoir à la fin de son mandat, en 2011, en jurant n’avoir jamais songé à se faire succéder par son fils, comme on le racontait: « Les Américains ont menti, s’insurge l’ex-président égyptien. Ce sont eux qui ont lancé la rumeur sur cette histoire de transmission héréditaire du pouvoir, et les gens les ont crus ».
L’ancien président égyptien Hosni Moubarak, renversé par le soulèvement populaire du printemps arabe de 2011, a retrouvé la liberté après six ans de détention. Le nouveau procès de Hosni Moubarak a tourné court, le juge ayant été mis en cause pour l’acquittement des dignitaires du régime déchu lors d’un précédent.
Moubarak poursuit ses aveux qui ne peuvent, cependant, plus refaire l’histoire ni réparer les dégâts occasionnés à l’Égypte. « Je leur ai dit que nous étions un régime républicain, mais cela ne servait à rien, car la machine américaine était déjà mise en route et était plus forte que nous ! » a conclu Hosni Moubarak.