
تقي زاده
Netanyahou remercie Trump d'avoir programmé le transfert de l'ambassade américaine le jour de la création du régime israélien
"Au nom du gouvernement et du peuple tout entier, j'aimerais remercier le président Donald Trump pour ses décisions autant que pour son amitié", a-t-il affirmé.
L'annonce de la date du transfert de l'ambassade, qui a été faite jeudi, fait suite à la décision prise le 6 décembre par Donald Trump de reconnaître Al-Qods comme capitale d'Israël, et de transférer l'ambassade américaine de Tel Aviv à Al-Qods, rompant avec la politique traditionnelle des Etats-Unis, qui considérait auparavant Jérusalem-Est, une zone annexée par Israël, comme un territoire occupé.
"Cet événement aura des répercussions historiques significatives à long terme. Nous le fêterons ensemble, avec tous les citoyens d'Israël", a déclaré M. Netanyahou.
Israël a illégalement annexé la partie orientale d'Al-Qods (Jérusalem-Est) et le reste de la Cisjordanie et de la bande de Gaza pendant la Guerre des Six Jours en 1967.
Israël clame que Al-Qods (Jérusalem-Est), que les Palestiniens considèrent comme la capitale de leur futur Etat indépendant, fait partie de sa "capitale indivisible", une décision que la communauté internationale n'a cependant jamais reconnue.
Pèlerinage à la Mecque : lancement des inscriptions en Centrafrique
Le comité d’organisation du pèlerinage à la Mecque a profité de l’occasion pour demander aux pèlerins de s’inscrire le plus tôt possible en vue de permettre au comité de leur trouver de bons hôtels situés près de la Sainte Kaaba.
L’année dernière, au moins 150 Centrafricains ont effectué le Hadj en Arabie Saoudite.
Extradition des Frères musulmans : Khartoum dément la rumeur
Le vice-ministre soudanais des Affaires étrangères, Abdul Ghani al-Naim, a démenti les rumeurs selon lesquelles Le Caire aurait demandé à Khartoum d’extrader les opposants égyptiens et notamment des leaders des Frères musulmans.
Al-Ghani a ajouté que lors de la dernière rencontre entre les présidents soudanais et égyptien en Éthiopie, ainsi que lors de la récente réunion des ministres des Affaires étrangères des deux pays au Caire, cette question n’avait pas été soulevée.
Al-Nuaim a souligné l’importance des relations du Soudan avec l’Égypte, ajoutant que le ministre soudanais des Affaires étrangères, Ibrahim Ghandour, avait récemment souligné la nécessité de résoudre tout conflit entre les deux pays.
Le vice-ministre soudanais des Affaires étrangères a rappelé l’importance des relations soudano-égyptiennes en ajoutant que le chef de la diplomatie égyptienne, Sameh Choukry, avait lui aussi insisté sur la nécessité de résoudre tout différend existant entre les deux pays.
Selon la chaîne soudanaise Al-Shuruq, le vice-ministre soudanais des Affaires étrangères a affirmé que certaines instances diplomatiques comme les consulats des deux pays ou encore la commission mixte de consultation soudano-égyptienne fonctionnaient toujours.
Concernant les mesures prises sur les frontières orientales du Soudan, il a indiqué qu’elles avaient été adoptées pour protéger les frontières et que « les portes diplomatiques sont toujours ouvertes aux pays voisins ».
Bouteflika prône la diversification de l’économie algérienne
Dans son message à la nation à l’occasion de l’anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) en 1956 et celui de la nationalisation des hydrocarbures en 1971, le président algérien a plaidé pour la diversification de l’économie algérienne et l’indépendance économique vis-à-vis du pétrole.
Tout au début de ce message, Abdelaziz Bouteflika a tenu à faire allusion à la lutte des travailleurs algériens contre le colonialisme français en vue de libérer leur pays avant d’ajouter : « Le but de la commémoration de ces deux événements importants est d’inspirer notre jeunesse et de lui insuffler l’ambition de s’investir corps et âme dans l’œuvre d’édification nationale. »
Plus loin dans ses propos, le président algérien a affirmé : « Le combat héroïque des travailleurs pour la libération de la patrie du colonialisme et leur courageuse mobilisation qui a permis de gagner le pari de la nationalisation des hydrocarbures, le 24 février, ont été prolongés par les sacrifices consentis par les travailleuses et les travailleurs algériens durant la décennie noire pour défendre l’outil de production et permettre la survie de notre économie face au déchaînement de la violence terroriste. »
Abdelaziz Bouteflika a estimé que l’instabilité du marché pétrolier et ses effets sur l’économie algérienne avaient rendu nécessaire la non-dépendance de l’économie du pétrole, sans manquer d’appeler à la diversification des ressources financières du gouvernement.
Selon le chef de l’État algérien, l’influence des pays dépendra désormais de leurs programmes et plans pour l’avenir.
Il a saisi l’occasion pour appeler les travailleuses et les travailleurs, et particulièrement la jeunesse algérienne, à se mobiliser, plus que jamais, pour relancer l’économie du pays et construire une Algérie forte qui offrira à tous ses enfants des conditions de vie et de travail décentes.
Il a également précisé que son pays disposait des ressources suffisantes pour appliquer une accélération décisive de son développement et réaliser son insertion active dans l’économie mondiale.
Affirmant que l’Algérie est déjà un « acteur énergétique important », M. Bouteflika a indiqué que l’industrie pétrochimique algérienne, qui est en train de prendre son essor, devrait être encouragée davantage pour valoriser les hydrocarbures du pays.
Quant aux énergies renouvelables, il a déclaré que l’ensoleillement naturel exceptionnel de l’Algérie autorise les plus hautes ambitions dans une « transition énergétique volontariste et visionnaire ».
À cet égard, il a souligné que l’ambitieux projet de production de 22 gigawatts, avec notamment des centrales solaires, sera un projet structurant au plus haut point qui doit reposer sur une composante industrielle à même de mettre pleinement à contribution le génie national et d’assurer la création de richesses et d’emplois.
Syrie : les terroristes attaquent Damas au début de la trêve
Peu après l’adoption de la trêve de 30 jours, ce samedi 24 février, dans la Ghouta orientale à Damas, les terroristes ont violé l’accord et ont attaqué à coup de mortier Damas, la capitale syrienne.
Les attaques au mortier des terroristes sur Damas se sont produites juste après l’adoption d'un cessez-le-feu d'un mois en Syrie par les membres du Conseil de Sécurité des Nations-unies.

Tous les membres permanents et non permanents du Conseil de sécurité de l'ONU ont voté ce samedi soir 24 février pour une résolution réclamant « sans délai » un cessez-le-feu humanitaire d'un mois à travers la Syrie.
L'objectif est de permettre l’accès régulier des habitants des zones assiégées, notamment à ceux dans la Ghouta orientale, aux aides humanitaires et aux services médicaux.
Le texte a bien sûr prévu une exception pour les combats contre les groupes terroristes du Front al-Nosra et de Daech.
Une délégation nord-coréenne de haut rang arrive à Séoul
Une délégation nord-coréenne, conduite par le général Kim Yong Chol, est arrivée en Corée du Sud pour assister à la cérémonie de clôture des JO d’hiver de 2018.
Une délégation nord-coréenne de haut niveau, conduite par le général Kim Yong Chol, haut officiel nord-coréen en charge des affaires intercoréennes, est arrivée à Séoul pour assister à la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, a annoncé le porte-parole du gouvernement sud-coréen, ce dimanche 25 février.
Les huit membres de cette délégation ont franchi la Zone démilitarisée (DMZ), qui divise la péninsule, au poste-frontière de Dorasan, au nord de Séoul, a indiqué un porte-parole du ministère de l’Unification à Séoul.
Selon ce rapport, lors de son séjour à Séoul, le général Kim rencontrera le président sud-coréen Moon Jae-in. Tout au long de ces dernières semaines, les deux Corées ont mené des négociations remarquables qualifiées de sans précédent par la communauté internationale.
De l’avis des observateurs politiques, ce rapprochement entre les deux Corées dirigé par les JO constitue une victoire diplomatique pour le président sud-coréen, arrivé au pouvoir l’an dernier, par la promesse d’améliorer les relations avec le voisin du Nord.
Dans ce contexte, alors que les États-Unis s’inquiètent du rapprochement des deux Corées, Pyongyang insiste sur le maintien du processus de l’amélioration des relations des deux parties coréennes.

Le rapprochement des deux Corées continue d’inquiéter le gouvernement américain qui avait, récemment, décidé d’intensifier les sanctions contre la Corée du Nord, avertissant, en même temps, Séoul de tout effort censé améliorer les relations avec son voisin du Nord.
C’est, pourtant, plus qu’une simple préoccupation ; c’est carrément une méfiance de la part des États-Unis, car cette relation peut porter préjudice à son alliance militaire avec la Corée du Sud. Le vice-président américain, Mike Pence, a même évité de croiser la délégation nord-coréenne ; tout de suite après la fin de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, il a quitté la salle.
Le président sud-coréen a, favorablement, accueilli l’invitation de son homologue nord-coréen pour une visite officielle à Pyongyang, et salué l’envoi de la haute délégation nord-coréenne aux Jeux olympiques.
Les médias internationaux n’ont pas diffusé les détails de la lettre du leader nord-coréen, mais le Global Times chinois estime que la future rencontre des deux chefs d’État coréens avait été évoquée dans cette lettre.
Golan: l'armée syrienne repousse une grande offensive
Les éléments terroristes, déployés dans la banlieue du Golan occupé, ont visé, au cours de ces dernières 48 heures, avec des obus de mortier, les positions de l’armée syrienne dans les quartiers résidentiels de la ville d’al-Baath ainsi que dans les villages d’al-Sharqiya de Samdaniya et Khan Arnaba. Les assauts terroristes se multiplient alors qu'Israël a annoncé son soutien clair aux sept groupes terroristes retranchés au Golan à titre de "nouvelle stratégie face à l'Iran".
Les dernières dépêches en provenance de la province syrienne de Quneitra témoignent des vastes offensives des terroristes contre les positions de l’armée syrienne dans le village d’al-Hamidiya, près du Golan occupé.
En parallèle aux attaques des terroristes, des chasseurs israéliens ont survolé le Golan occupé et les frontières de la province de Quneitra.
Les forces de l’armée sur le qui-vive, sont parvenues à repérer les agissements des terroristes sur cet axe, après quoi elles ont réussi à détruire un de leurs chars.
Syrie: la DCA syrienne vise des drones israéliens à Quneitrahttps://t.co/pWh7U18Cam pic.twitter.com/G0n6b3TX0F
— Press TV Français (@PresstvFr) February 15, 2018
Selon les informations qui nous sont parvenues, les affrontements dans la banlieue occidentale d’al-Baath ont duré quelques heures et finalement l’armée syrienne a tué ou blessé au moins 20 terroristes, repoussant ainsi leurs offensives sur cet axe.
Dans un premier temps, les éléments terroristes cherchaient à occuper les portes d’entrée d’al-Baath et à s’emparer ensuite de l’ensemble de cette ville stratégique, considérée comme la porte occidentale de la province de Quneitra. Si la ville tombe, toutes les positions des forces syriennes dans la province de Quneitra tomberont aussi.
L’artillerie de l’armée syrienne ne cesse de frapper violemment les positions des terroristes dans les villages d’al-Hamdaniya, al-Gharbiya et Samdaniya. Jusqu’ici, elle a réussi à détruire des dépôts d’armes et des bases des terroristes.
Actuellement, 20 % de la province de Quneitra est sous le contrôle de l’armée syrienne, les 75 % sont occupés par le Front al-Nosra et les 5 % se trouvent sous le contrôle de Daech.
Dans ce droit fil, un article du quotidien israélien, Haaretz, a révélé qu’Israël avait changé sa politique concernant le Golan, en renforçant son soutien aux terroristes qui sont en guerre contre le gouvernement syrien, et ce, suite aux progrès considérables des forces armées syriennes et des combattants de la Résistance, ainsi que la diminution de la présence américaine en Syrie.
Les avancées de l’armée syrienne et des combattants de la Résistance sont considérables. Ils ont progressé rapidement dans les zones contrôlées par les terroristes dans la Ghouta orientale de Damas et dans le nord de la province d’Idlib. Au fur et à mesure de leur avancée, ils renforcent leur position dans le sud de la Syrie à proximité du Golan occupé. Ce qui inquiète Israël au plus haut point.
L’Irak serait bientôt doté des S-400 russes, Washington grogne
L’Irak dit avoir besoin du système russe de défense anti-aérienne S-400 pour se défendre contre les attaques aériennes. Cela déplaît aux États-Unis.
L’Irak cherche à acquérir des systèmes de défense anti-aérienne S-400 russes Triumph pour défendre son territoire contre les frappes aériennes, a déclaré samedi le président du comité de sécurité et de défense du parlement irakien, Hakim al-Zamili.
« Le terrorisme vise notre pays aux endroits sacrés. Il y a des signes avant-coureurs comme quoi le risque que les terroristes utilisent des avions pour attaquer ces endroits est élevé. Ce qui fait planer l’inquiétude au sein du pays, comme après l’attaque sur les lieux saints de Samarra » déclare Hakim al-Zamili.
Selon le député irakien, les États-Unis ne veulent pas voir l’Irak s’équiper de systèmes de défense S-400. Ils veulent plutôt que l’Irak « reste au même point pour permettre aux États-Unis de réaliser ses plans. C’est pourquoi l’Irak doit avoir ses propres systèmes anti-aériens. C’est notre droit de les obtenir. »
Lire aussi : Bagdad commande des S-400?
En réaction à cette décision du gouvernement irakien, la porte-parole du département d’État américain, Heather Nauert, a mis en garde, jeudi 22 février, contre les conséquences que pourrait apporter l’achat par Bagdad de ces systèmes S-400 russes et dans un sens plus général, la signature des accords militaires avec la Russie.
Benyamin Netanyahu devra être à nouveau interrogé
La police israélienne a demandé, samedi soir, à Benyamin Netanyahu de fixer une date pour un interrogatoire sur le « dossier 4000 » et les accusations liées à la société de télécommunications Bezeq.
Selon le journal londonien Asharq al-Awsat, la police israélienne a déclaré que le Premier ministre Benyamin Netanyahu participerait à des séances d’interrogatoire pour la première fois dans le cadre du dossier 4000, affirmant qu’elle avait l’intention d’écouter, avant tout, les témoignages de Netanyahu.
Le ministre israélien de la Sécurité publique, Gilad Erdan, qui était déjà en 2014 ministre des Communications de Netanyahu, sera témoin à charge de ce dossier. Avant la nomination de Shlomo Filber au poste de directeur général du ministère des Communications et la suspension de toutes les réformes par le Premier ministre, Gilad Erdan était chargé de faire des réformes au sein de ce ministère en vue de baisser les prix.
Shlomo Filber, un suspect dans l’affaire 4000, qui concerne les soupçons sur Shaul Elovitch, le propriétaire de Bezeq, qui aurait donné à Netanyahu et à sa famille une couverture positive sur son site d’information Walla en échange de la promotion de politiques au profit du géant des télécommunications, a signé un accord de plaidoyer avec les procureurs mardi dernier. En vertu de l’accord, il a commencé à témoigner mercredi matin, apparemment contre Netanyahu, en échange d’une promesse présumée de ne pas purger une peine d’emprisonnement.
La police a recommandé, mardi 20 février, l’inculpation de Netanyahu pour pots-de-vin, fraude et abus de confiance dans deux enquêtes de corruption connues sous le nom d’Affaire 1000 et l’Affaire 2000.
La police israélienne vient d’ouvrir une nouvelle enquête de corruption contre Benjamin Netanyahu, le samedi 17 février.https://t.co/lfzjo1oWik pic.twitter.com/CkCoqpJHwl
— Press TV Français (@PresstvFr) February 17, 2018
Dans l’Affaire 1000, Netanyahu et son épouse Sara sont soupçonnés d’avoir reçu des cadeaux illégaux de la part de bienfaiteurs milliardaires, pour un montant de plusieurs centaines de milliers de shekels, notamment du producteur de Hollywood Arnon Milchan, né en Israël.
L’Affaire 2000 implique un accord de compromis présumé passé entre Netanyahu et le directeur de la publication du journal Yediot Aharonot, Arnon Mozes, qui aurait vu le Premier ministre affaiblir un quotidien rival, Israel Hayom, propriété de Sheldon Adelson, en échange de la couverture de ses actions favorables.
Benyamin Netanyahu n’est pas le premier responsable politique israélien qui est accusé de corruption. Avant lui, son prédécesseur Ehud Olmert a été condamné, en mai 2014, à six ans de prison pour des pots-de-vin touchés dans le cadre du pharaonique projet immobilier Holyland à Qods. Et Ariel Sharon a également été accusé de corruption financière et avait été interrogé par la police.
USA : « Nous avons tué des civils par erreur »
La coalition internationale menée par les États-Unis a admis que plus de 841 civils sont morts dans des frappes « commises par erreur » en Syrie et en Irak. Pourquoi ce timide mea-culpa? Les Etats-Unis chercheraient à justifier la poursuite de sa présence militaire dans ces deux pays.
Selon le rapport, les chefs d’état-major interarmées de la coalition internationale soi-disant anti-Daech ont annoncé que 485 signalements de victimes civiles potentielles sont en cours d’examens.
Plus de 98 % du territoire de la Syrie et de l’Irak ont été libérés du joug de Daech. D’août 2014 à janvier 2018, la coalition internationale a mené 290 700 attaques en Syrie et en Irak. La dernière bavure de la coalition date de jeudi dernier : 12 civils ont été tués dans des frappes dans l’est de la ville de Deir ez-Zor.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a ajouté que la destruction des infrastructures en Syrie reflétait les réelles intentions de la coalition.
Damas a de nouveau appelé le Conseil de sécurité à condamner les actions illégales et les crimes commis par la coalition américaine.