
تقي زاده
Daech pense à se renouveler en Irak
Un journal jordanien a fait part des efforts de Daech pour se renouveler après son effondrement militaire en Irak et cette fois-ci, sous le leadership d’un dénommé Abu Yahya Iraqi.
L’un des chefs terroristes de Daech, Abu Yahya Iraqi, envisage de renouveler ce groupe terroriste, en créant une organisation terroriste en parallèle avec Daech, dans l’ouest irakien.
Des sources bien informées irakiennes qui sont à l’origine de cette information rapportent que Daech entend se renouveler en Irak en utilisant ses résidus dans ce pays et Abu Yahya Iraqi serait parmi les principaux acteurs de ce plan.
À en croire ces sources, Abu Yahya Iraqi a créé un groupe armé à Wadi Houran dans l’ouest de la province d’al-Anbar. « Ce groupe mène secrètement ses activités, mais il est établi que l'on assiste à la soudaine réapparition de Daech en Irak.
Des informations ont circulé récemment sur l’état de santé « grave » du chef de Daech, Abou Bakr al-Baghdadi qui risquerait la mort.
Le ministère irakien de l’Intérieur a même estimé probable qu’Ibrahim al-Badri al-Samaraï, connu sous le nom d’al-Baghdadi, ait été transféré à un hôpital appartenant aux daechistes en Syrie.
Les FDS ciblent une base de police sur le sol turc
Les troupes kurdes syriennes ont pour la première fois pris pour cible hier dimanche 18 février, des bases militaires turques à l'intérieur du sol de la Turquie et ont annoncé que c'était là une réponse aux attaques turques sur le sol syrien.
Il est ainsi dit dans le communiqué des Forces démocratiques syriennes : " Nos forces ont mené des opérations uniques contre les centres de rassemblement et les cellules d'opérations des forces turques, des terroristes du Front al-Nosra et de Daech dans le centre de la région de Kirikhan dans la province turque de Hatay."
C'est la première fois que les FDS soutenues par Washington mènent des opérations contre des cibles turques situées sur le sol de ce pays. Dans ce communiqué, il est demandé aussi aux civils de s'éloigner des lieux où se trouvent l'armée turque et les terroristes du Front al-Nosra et de Daech.
Les FDS n'ont pas donné plus de détail sur les circonstances de l'attaque et il est utile de préciser qu'aucun responsable turc n'a encore fait de commentaire à ce sujet.
Les médias turcs ont annoncé samedi que deux militaires turcs et cinq rebelles pro-d'Ankara avaient été tués par des obus de mortier lancés sur le centre de police à la frontière dans la région de Kirikhan.
Entretien téléphonique entre Rohani et Erdogan sur la Syrie
Le président turc s’est entretenu au téléphone avec son homologue iranien de la situation à l’extrême nord-ouest de la Syrie.
Cet entretien intervient environ une heure après celui de Recep Tayyip Erdogan avec le président russe Vladimir Poutine au sujet d’Afrin. Ces derniers ont parlé de la création de tours de surveillance et de postes de contrôle dans la ville syrienne d’Idlib. Erdogan aurait averti que si le gouvernement de Damas arrivait à un accord avec les YPG pour contrecarrer l’intervention de l’armée turque à Afrin, les conséquences seraient lourdes.
Selon le quotidien turc Daily Sabah, la conversation entre les présidents Erdogan et Rohani a exclusivement porté sur la situation à Afrin.
Les autorités des régions kurdes du nord de la Syrie, bombardées depuis quelques semaines par l’armée turque, ont annoncé la conclusion d’un accord avec le gouvernement syrien qui permettra l’entrée des forces pro-Damas dans la zone du conflit.
"Nous avons perdu notre crédibilité avec Donald Trump et ses agissements sur le nucléaire iranien" (Kerry)
L'ancien secrétaire d'État américain, John Kerry a déclaré lors de la Conférence sur la sécurité de Munich que depuis l'arrivée à la présidence de Donald Trump, les États-Unis avaient perdu leur légitimité dans le dossier de l'accord sur le nucléaire iranien.
Kerry a critiqué la nouvelle administration pour avoir nui à la crédibilité américaine et d'avoir éliminé la possibilité pour les États-Unis de conclure avec Téhéran des accords dans d'autres domaines que le nucléaire.
L'ex-ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni a demandé lors de la réunion de Munich à Kerry : " La simple existence d'un accord nucléaire signifie-t-elle que les normes internationales ont changé? Et est-ce qu'il faut laisser l'Iran faire tout ce qu'il veut simplement parce qu'il ne peut plus accéder à des armes?"
"Rien ne se pose en obstacle à nous et nous devons étudier toutes ces questions concernant l'Iran. Je n'ai aucun doute à ce sujet, mais le problème c'est la crédibilité américaine qui est actuellement remise en cause avec les doutes exprimés [par l'administration Trump] quant à rester ou non dans les accords déjà signés. » "Comment voulons-nous tomber d'accord avec l'Iran au sujet des missiles? Dans la situation actuelle, quel responsable iranien serait-il prêt à faire des compromis avec les États-Unis et qui peut dire que tel ou tel accord va perdurer dans le temps? » "Si notre objectif était de parvenir à d'autres accords avec l'Iran, c'est raté, car nous avons perdu notre crédibilité "; a affirmé Kerry.
Leader: l'Iran renforcera son pouvoir de défense "sans aucune pause"
Le chef de la révolution islamique d'Iran, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, a récriminé dimanche à l'Ouest qui s'est opposé au programme de missiles de Téhéran, et a assuré que le pays persan continuera à promouvoir son pouvoir de défense "sans aucune pause".
Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : "Sans même hésiter, le pays doit avancer vers tout ce qui est nécessaire à la défense, même si tout le monde s'y oppose", a souligné le dirigeant iranien lors d'un discours devant des milliers de citoyens de la province d'Azerbaïdjan oriental (nord-ouest de l'Iran).
L'ayatollah Khamenei a critiqué les pays ennemis qui attaquent le pouvoir défensif et les capacités de missiles de l'Iran, alors qu'ils menacent eux-mêmes l'humanité avec leurs armes de destruction massive.
"Cette question (le pouvoir défensif de l'Iran) ne vous concerne pas", a averti l'ayatollah Khamenei, s'adressant aux ennemis, tout en soulignant que les adversaires veulent priver le pays perse de toutes ses capacités défensives "afin de l'intimider".
De même, dans une autre partie de son discours, le dirigeant perse a exhorté les responsables du pays à ne pas faire confiance aux puissances étrangères et à ne pas compter sur eux pour développer l'économie iranienne. "Nous devons bénéficier des étrangers sans leur faire confiance, s'ils ne veulent pas influencer le destin du pays", a-t-il prévenu.
Il a également salué la participation massive de la nation iranienne aux marches générales pour la victoire de la Révolution islamique le 11 février et a souligné que le peuple, avec ce mouvement révolutionnaire, voulait répondre à "l'hostilité persistante des ennemis”, y compris les USA ", contre les Iraniens.
Des millions de personnes ont assisté aux grandes marches du 11 février qui se sont tenues dans toutes les villes d'Iran pour célébrer la chute de la monarchie Pahlavi (1979) - soutenue par les Etats-Unis - et la formation d'un système républicain indépendant dans le cadre de la législation islamique.
L’Iran dénonce le « cirque caricatural » de Netanyahu
À la tribune de la 54e édition de la Conférence sur la sécurité de Munich, le ministre iranien des Affaires étrangères a qualifié de « cirque caricatural » le discours du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu.
« L’année dernière, avant même qu’une autre édition de cette conférence ne soit tenue, l’Iran a proposé l’élaboration de mesures de sécurité, dans la région du golfe Persique, qui soient fondées sur le dialogue, les principes communs et la création d’un climat de confiance, mais certains de nos voisins ont utilisé l’occasion de la participation à cette conférence pour reprendre leurs accusations anti-iraniennes. Certains d’entre eux ont fait la même chose cette année », a déclaré M. Zarif ce dimanche 18 février.
Mohammad Javad Zarif s’est adressé aux participants en disant que « vous avez été les spectateurs d’un cirque caricatural ce matin ».
« Ce cirque caricatural ne mérite même pas une réponse. Laissez-moi aborder des sujets plus sérieux ! »
Par le terme « cirque caricatural », Mohammad Javad Zarif a fait allusion au discours du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, qui avait brandi plus tôt un morceau de métal présenté comme une pièce du drone iranien prétendument abattu la semaine dernière au-dessus des territoires occupés palestiniens.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a ensuite exclu l’éradication complète des pensées extrémistes dans la région.
Il a déclaré, à la tribune de la Conférence sur la sécurité de Munich, que l’échec du groupe terroriste Daech ne signifiait pas l’éradication complète de l’extrémisme au Moyen-Orient.
« Les racines de l’extrémisme et de l’incitation à la haine persistent et elles risquent de resurgir à tout moment dans un lieu ou un autre », a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères.
Il a reproché aux grandes puissances et à leurs alliés régionaux les mauvais choix qu’ils ont faits, en disant que ces pays imputaient la responsabilité de leurs erreurs à la République islamique d’Iran.
« Les États-Unis et leurs alliés régionaux subissent les conséquences naturelles de leurs mauvais choix, mais ils utilisent cette tribune et d’autres pour exacerber les tensions à propos de la politique extérieure de l’Iran et inverser les réalités », a indiqué Mohammad Javad Zarif.
« Est-ce vraiment l’Iran qui les a poussés à prendre toutes ces décisions erronées ? », s’est-il interrogé.
Le chef de la diplomatie iranienne a souligné que la République islamique d’Iran souhaitait une région forte sans jamais chercher à imposer son hégémonie. « L’époque de l’hégémonie est bel et bien révolue », a-t-il martelé.
« Après la conclusion de l’accord nucléaire avec le groupe 5+1, nous avons proposé la formation d’un conseil du dialogue régional, mais cette proposition n’a été saluée par aucune partie. Cependant, elle est toujours sur la table. Vous savez pourquoi ? Parce que c’est la seule solution qui nous permettra de sortir de la situation catastrophique dans laquelle on s’enlise depuis des décennies », a déclaré Mohammad Javad Zarif.
Il a ajouté qu’au cas où l’Arabie saoudite serait prête à s’asseoir à la table du dialogue, il n’y aurait alors aucun bras de fer entre Riyad et Téhéran. « Si les Saoudiens entendent garantir leurs intérêts via l’hostilité et la rivalité, dans une lutte qu’ils sont en train de perdre. Ils finiront donc par opter pour une voie différente ».
Le chef de la diplomatie iranienne s’est ensuite attardé sur l’agression d’Israël contre le Liban et l’occupation illégale de la Palestine par les Israéliens ainsi que sur les frappes quasi quotidiennes de l’armée israélienne contre le territoire syrien.
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« La destruction, il y a quelques jours, d’un avion de combat israélien montre que le mythe de “l’invincibilité d’Israël” s’est déjà effondré. »
Concernant l’accord nucléaire signé en juillet 2015 entre l’Iran et le groupe 5+1, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que le Plan global d’action conjoint était un exemple d’accord gagnant-gagnant.
« Si les affaires liées à l’accord nucléaire ne vont pas dans nos intérêts, nous agirons de manière à ce que les parties adverses s’en mordent les doigts », a-t-il souligné.
Mohammad Javad Zarif a rappelé que l’Iran avait honoré tous les engagements qu’il avait pris dans le cadre de l’accord nucléaire, soulignant que celui-ci serait maintenu malgré les tentatives insidieuses de Benyamin Netanyahu.
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M. Zarif est arrivé, ce dimanche 18 février au matin, à Munich, où il a pris part à la Conférence sur la sécurité. En marge de cette conférence, le haut diplomate iranien a rencontré ses homologues arménien et géorgien.
Le ministre iranien avait également pris part à la dernière édition de cette rencontre internationale en 2017, lors de laquelle il avait rencontré plusieurs responsables et prononcé un discours couvrant plusieurs sujets.
La donne change en faveur de la Résistance
Les mouvements de résistance populaire en Palestine ont annoncé que l’opération héroïque à l’est de Khan Younes dans le sud de la bande de Gaza était une réponse aux violations du régime israélien dans la région.
Des militaires israéliens ont été blessés par une explosion survenue à la frontière orientale de Khan Younes, samedi après-midi. Certains se trouvent dans un état grave.
D’autres groupes de résistance palestiniens ont également réussi à chasser les avions de combat israéliens du ciel de Gaza, à l’aide de leur système de défense aérienne.
L’intensification des exactions du régime de Tel-Aviv à l’encontre des Palestiniens résulte de son sentiment croissant de défaite contre le front de la Résistance dans la région, y compris en Syrie.
Les Palestiniens mettent les bouchées doubles
La Résistance palestinienne a averti les patrouilles israéliennes qu’une réponse cinglante serait apportée à leur répression.
Ces derniers jours, le front de la Résistance a porté de durs coups au régime israélien. La DCA syrienne a abattu un F-16 la semaine dernière, marquant ainsi un tournant dans l’histoire de la Résistance et mettant fin au mythe de l’invincibilité militaire d’Israël.
Cette prouesse de l’armée syrienne a indubitablement bouleversé les rapports de force et le pouvoir de dissuasion aussi bien sur terre que dans le ciel. Les règles du jeu au Moyen-Orient s’en sont trouvées aussi chamboulées.
De l’intérieur, Israël souffre d’une perte de légitimité et d’identité, lui qui ne comptait jusqu’à présent que sur sa capacité militaire, qui a été remise en question en deux occasions : l’une lors de la guerre de 33 jours contre le Liban et l’autre, dans les trois guerres de Gaza.
Les forces aériennes du régime de Tel-Aviv ont également essuyé un camoufler lors de la destruction de leur F-16 et de la fuite de leurs chasseurs de l’espace aérien de Gaza.
Transition vers une nouvelle politique de dissuasion
L’axe de la Résistance traverse une transition vers une politique de dissuasion plus efficace. Ce changement des équations est marqué par une nouvelle politique de dissuasion comprenant des phases d’attaque contre les cibles israéliennes.
Or, la peur a changé de camp avec la destruction du F-16. La vulnérabilité de l’armée israélienne a intensifié l’anxiété des autorités, de sorte que les allégations et le comportement de Benyamin Netanyahu ont paru quelque peu incohérents, voire ridicules, sur la scène internationale.
À ce sujet, en réaction au discours démagogue de Netanyahu à la Conférence sur la sécurité de Munich, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a déclaré : « Aujourd’hui nous avons assisté à un cirque et à un show animé ! Passons dorénavant aux choses sérieuses. »
Invité à s’exprimer, le Premier ministre israélien s’est adressé directement à M. Zarif. Au moment de parler du conflit qui oppose les deux pays, il a brandi un morceau de métal, qu’il a présenté comme faisait partie d’un drone iranien en provenance de Syrie qui aurait pénétré dans l’espace aérien israélien avant d’être abattu par l’armée israélienne.
L’impuissance d’Israël face à la stratégie de résistance dans la région a donc détruit l’équilibre mental des responsables israéliens.
Netanyahu ressemble maintenant à un enfant qui a besoin d’aide pour marcher, et dont les cris ne sont plus pris au sérieux.
L'Irak sécurise ses frontières pour éviter de revivre le scénario de 2014
Par l’installation d’un système de détection et de surveillance électroniques, l’Irak cherche à mieux protéger ses frontières terrestres.
L’Irak envisage à consacrer un gros budget à la sécurisation de ses frontières, a déclaré Abdelamir Yarallah, chef d’état-major adjoint de l’armée irakienne, cité par Baghdad Today News.
Cette initiative vise, affirme-t-il, à renforcer la sécurité aux frontières irakiennes et à empêcher la répétition du scénario de l’été 2014, qui avait vu l’invasion de l’Irak par Daech.
Et Yarallah d’ajouter :
« Tous nos efforts vont actuellement dans le sens de la sécurisation des frontières irakiennes par l’implantation d’un ensemble de dispositifs électroniques de surveillance. Et si l’on arrive à maintenir la sécurité des frontières terrestres avec la Syrie, il sera plus commode de contrôler le reste.
La lutte contre les éléments résiduels de Daech n’a pas encore touché à sa fin. En dépit du fait que Daech a cessé d’exister en tant que groupe organisé, il faudra encore du temps pour venir à bout des éléments de Daech qui subsistent clandestinement un peu partout à travers le pays.
Notre tâche la plus importante aujourd’hui consiste à faire face à la doctrine daechiste, car bien que les forces armées irakiennes aient réussi à vaincre militairement Daech, leur doctrine perdure. »
Le Kurdistan irakien compte élaborer un nouveau protocole pour se rapprocher de l’Iran
Le Kurdistan irakien s’apprête à donner un coup de fouet à ses relations avec la République islamique d’Iran.
Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a rencontré, ce dimanche 18 février, le Premier ministre du Kurdistan irakien, en marge de la Conférence sur la sécurité de Munich.
Lors de cette rencontre, le Premier ministre du Kurdistan irakien Netchirvan Barzani a fait part de l’élaboration d’un nouveau protocole, destiné à approfondir les relations entre Téhéran et Erbil.
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Les deux hommes se sont également penchés sur un éventail de sujets, dont l’essor des relations bilatérales sur divers plans, notamment sur le plan économique.
Mohammad Javad Zarif a, pour sa part, demandé aux autorités kurdes de multiplier leurs efforts visant à régler les problèmes des sociétés iraniennes et à leur fournir de meilleures infrastructures.
Netchirvan Barzani a remercié l’Iran pour l’aide et l’assistance qu’il a apportées aux habitants du Kurdistan irakien, en disant qu’Erbil comptait élargir ses relations avec Téhéran via un nouveau protocole.
Crash d’un avion en Iran : l’avionneur ATR prié d’envoyer des enquêteurs
L’Iran a demandé à l’avionneur ATR d’envoyer des enquêteurs pour examiner le crash d’un avion de ligne avec 66 personnes à bord.
À l’issue d’un bureau d’enquête, tenu pour enquêter sur le crash d’un avion de ligne ce dimanche 18 février en Iran, le ministre iranien des Routes et de l’Urbanisme, Abbas Akhoundi, a déclaré, devant les journalistes, que l’on avait demandé à l’avionneur franco-italien ATR d’envoyer rapidement ses représentants en Iran afin de déterminer les raisons du crash.
« Dès que l’avion s’est écrasé, nous avons rapidement formé un bureau d’enquête, composé de 11 équipes, dont chacune sera chargée d’examiner une dimension différente de l’incident aérien. Le bureau d’enquête annoncera la raison du crash, une fois les enquêtes des 11 groupes terminées. Nous avons également formé un autre bureau, chargé de superviser le principal bureau d’enquête pour que les examens aient la précision requise et que nous soyons au courant des enquêtes à tout moment », a expliqué le ministre iranien.
Il a ajouté que les gouverneurs d’Ispahan, de Kohkiluyeh et de Buyer Ahmad avaient été contactés à maintes reprises et qu’ils avaient fait tout ce qu’il fallait.
« Malgré les conditions météorologiques défavorables, le gouverneur d’Ispahan a envoyé sur place un groupe composé de 70 alpinistes », a-t-il ajouté.
Abbas Akhoundi a déclaré que la carcasse de l’avion n’avait pas encore été retrouvée.