تقي زاده

تقي زاده

Les déclarations du Guide suprême de la révolution islamique d'Iran lors d'une rencontre avec les responsables de la tenue du congrès des martyrs de la province de Sistan-e-Baloutchistan sont rendues publiques aujourd'hui dans la ville de Zahedan.
 
Lors de cette rencontre, le Guide suprême de la révolution islamique a insisté sur son affection profonde envers le peuple de Sistan-e-Baloutchistan. Malgré de grands potentiels, dans les périodes de Qadjar et Pahlavi, le peuple du Sistan-e-Baloutchistan ont été marginalisé par le pouvoir. Cela a empêché la réalisation des potentiels de ce peuple, a indiqué le Guide suprême de la révolution islamique.

Les services réalisés dans cette région au cours des années poste-révolution montre l'affection réciproque entre le peuple et le système. Les besoins de la province comme l'usine du dessalement et le chemin de fer doivent être considérés par de hauts responsables iraniens, a marqué le Guide suprême iranien.

La province de Sistan-e-Baloutchistan est comme les provinces Kurdistan et Golestan symbole de l'unité islamique et l'exemple de la coopération et la vie fraternelle entre les chiites et les sunnites dans le monde. Nous devons être vigilants envers les complots des ennemis. La martyre d'un adolescent sunnite pendant la Défense sacrée et la martyre d'un Molavi sunnite par les ennemis de la révolution islamique montrent que les frères chiites et sunnites restent côte à côte dans les scènes les plus difficiles, a-t-il dit.

La résistance de la République islamique face à l'ignorance modern malgré les sanctions et les complots militaires et culturels est due à la puissance de la croyance et du sacrifice du peuple iranien, a-t-il ajouté.

Un avion de combat de l'aviation turque s'est écrasé en plein vol d'entraînement dans le ciel d'Izmir.

Des sources locales à Izmir, une ville turque située sur la côte de la mer Égée, ont fait part ce vendredi du crash d'un avion de combat de l'aviation turque, en plein vol d'entraînement. Ces deux pilotes à bord ont été tués.

Par ailleurs, les districts de Sharran et de Baflioun, situés au nord-est d'Afrin, à la périphérie nord-ouest d'Alep, ont été bombardés par des avions de combat turcs.

 

Certains médias parlent de la conclusion d'un accord entre les unités kurdes à Afrin et l'armée syrienne, permettant aux forces syriennes de s'y déployer. Cette nouvelle n'a été confirmée par aucune source officielle.

Par ailleurs, des sources officieuses ont nié la nouvelle, ajoutant qu'un tel accord ne pourrait être conclu en raison de l'opposition de la partie kurde à une condition de Damas qui impose aux Kurdes le dépôt d'armes.

Afrin est, depuis le 20 janvier, le théâtre d'une opération militaire d'envergure de l'armée turque contre les Unités de protection du peuple (YPG).

La Communauté du renseignement des États-Unis a averti dans un rapport des probables affrontements des superpuissances dans l'espace d'ici les prochaines années.

Un document intitulé "Nouvelle évaluation mondiale des menaces contre les États-Unis et leurs alliés", fournie par la Communauté du renseignement des Etats-Unis (IC), lance un avertissement sévère au sujet du déclenchement d'une guerre spatiale entre les superpuissances du monde.

Selon l’IC, la Russie et la Chine se sont déjà attelées à la production des armes anti-satellite. « Elles pourront très prochainement abattre nos satellites d'ici deux à trois ans », affirme-t-elle.

Le document de l'IC dont les informations ont été collectées par les agences membres, dont la CIA, le FBI et l’Agence de Sécurité nationale, signale que la Chine et la Russie cherchent à promouvoir leurs système de localisation, de télécommunication et de navigation spatiale et à augmenter le nombre de leur satellites. Et cela compromettrait la capacité militaire des États-Unis dans l’espace.  

De leurs côtés, les États-Unis ont développé leurs capacités scientifiques et spatiales. Leurs rivaux russes et chinois en ont fait autant. A titre d’exemple, ceux-ci seront en mesure de mettre en orbite des satellites météorologiques et de communications évoluées de même qu’une gamme de satellites d’espionnage et de communications militaires.

« La Chine et la Russie développent à l’heure actuelle tout un arsenal comprenant des armes capables de détruire tous les satellites américains en orbite terrestre basse », révèle le document.

L'IC précise qu’en cas de guerre entre le tandem Chine/Russie et les États-Unis, elle ne serait pas restreinte à un affrontement sur la terre, mais que l’espace constituerait un futur champ de bataille. Si Pékin et Moscou arrivent un jour à mettre en service leurs armes spatiales, ils deviendront les plus grandes menaces du siècle contre la sécurité américaine. Ils ont déjà procédé à des modifications dans leurs infrastructures militaires et cela fait preuve de leur réelle volonté à évoluer en puissance.

Des véhicules militaires chinois transportant des missiles anti-navires DF-21D, lors d'un défilé militaire à Beijing, le 3 septembre 2015. ©Reuters

L'armée chinoise aurait mis en place des unités spécialisées et commencé "une formation opérationnelle initiale avec des capacités de développement, tels que les missiles antisatellites lancés depuis le sol".

La Communauté du renseignement estime d’ailleurs que la Russie possède probablement une classe similaire d'armes en développement. Les deux pays font également progresser les armes à énergie dirigée, capables de brouiller les satellites en aveuglant les capteurs optiques sensibles tels que ceux utilisés pour la télédétection ou la défense antimissile.

Ce document a été rendu public quelques semaines après que la Russie, dans un rapport similaire, avait accusé les États-Unis de développer des équipements spatio-militaires.

Le chef de la diplomatie russe avait à cet égard affirmé que la tentative américaine d’utiliser de telles armes dans l’espace compromettrait l’ordre et la sécurité internationale.

De nouveaux détails viennent d'être révélés à propos de la destruction du F-16 israélien par la DCA syrienne, le 10 février dernier.

Les médias israéliens ont révélé, jeudi 15 février, le tir de plusieurs missiles, en provenance de la Syrie, vers les territoires occupés, le jour où un F-16 israélien a été abattu par l'armée syrienne.

Les missiles, tirés samedi 10 février par l'armée syrienne, auraient traversé le centre d'Israël, survolant Haïfa et Tel-Aviv, avant de s'abîmer en mer.

Lire aussi: Damas montre ses muscles aux USA

Les médias israéliens ont également ajouté que le tir de ces missiles a entraîné un arrêt temporaire des vols dans l'aéroport Ben Gourion.  

Pour la première fois depuis la guerre des Six-Jours, en juin 1967, l'armée syrienne a réussi à abattre un F-16 israélien, déséquilibrant ainsi le rapport de force dans la région.

Réunis jeudi à Bruxelles, les ministres de la Défense des pays membres de l'Otan ont dit "oui" à la demande des États-Unis de créer une mission élargie d'entraînement et de conseil des forces armées irakiennes, dans le but d'empêcher la résurgence du groupe terroriste Daech, après trois ans de guerre acharnée.

Les instructeurs et conseillers de l'Otan entraînent déjà un petit nombre de forces de sécurité irakiennes en Irak et en Jordanie voisine.

Le chef du Pentagone James Mattis avait envoyé, en janvier, une lettre à l'adresse de ses homologues au sein de l'Otan afin de leur demander d'accepter la création d'une mission d'entraînement élargie en Irak.

Lire aussi: qui déploie Daech en Afghanistan ?

Le Premier ministre irakien Haïder al-Abadi avait, lui aussi, réclamé aide et assistance à l'Otan.

"La leçon à tirer de la situation en Irak, c'est qu'il serait dangereux de se retirer trop tôt", a déclaré aux journalistes le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, cité par Reuters, faisant référence au retrait des troupes américaines du pays en 2011.

Pour mémoire, l'invasion de l'Irak par les forces américaines en 2003 a fortement déstabilisé ce pays pétrolifère du Moyen-Orient, favorisant l'occupation d'une grande partie du territoire par Daech.

La Maison Blanche a menacé la Russie de « conséquences internationales », dans un communiqué paru le 15 février. 

Le Royaume-Uni et les États-Unis ont pointé du doigt jeudi la responsabilité de Moscou, en particulier son armée, dans la cyberattaque NotPetya qui avait affecté plusieurs milliers d'ordinateurs à travers le monde en juin 2017, des accusations « catégoriquement » démenties par le Kremlin.

L'attaque informatique NotPetya  a été « la plus destructrice et la plus coûteuse de l'histoire », selon le communiqué. De même, la Maison Blanche prétend que la cyberattaque présumée russe était «irresponsable et sans discernement» et que cela entraînerait à coup sûr des conséquences sur le plan international pour Moscou.

« Le virus destructeur NotPetya s’était à l’époque répandue à une grande vitesse partout dans le monde, infligeant des dégâts de milliards de dollars aux systèmes informatiques notamment à travers l’Europe, l’Asie et les États-Unis », ajoute le communiqué.

Démarrée en Ukraine et en Russie avant de se propager au monde entier, l'attaque au rançongiciel (ransomware) avait contaminé des milliers d'ordinateurs. Elle avait notamment perturbé des multinationales et infrastructures critiques, comme les contrôles sur le site de l'accident nucléaire de Tchernobyl et les ports de Bombay et d'Amsterdam.

Le Royaume-Uni a réitéré les accusations US qui s'inscrivent dans une série d'imputations visant la Russie et son armée, désignés comme responsables de l'attaque informatique NotPetya.

vendredi, 16 février 2018 11:55

Si Washington pratiquait ce qu'il prêchait...

Lors d'une escale à Beyrouth, la capitale du Liban, jeudi 15 janvier, le secrétaire d'État américain Rex Tillerson a appelé le Hezbollah à se retirer des conflits en Syrie.

Le journaliste iranien Emad Abshenas décrypte la situation dans une colonne de Sputnik.

La veille de son départ pour le Liban, Rex Tillerson, avait reconnu à Amman que le Hezbollah faisait partie d'un processus politique au Liban. Mais sa rhétorique antipathique envers le mouvement libanais n'a pas tarder à reprendre le dessus, l'appelant à se retirer des conflits en Syrie pour le bien de la sécurité du Liban.

A Amman en Jordanie, le haut diplomate américain a finalement reconnu le rôle important joué par le Hezbollah au sein du gouvernement libanais. "Nous devons reconnaître la réalité que le Hezbollah fait également partie du processus politique au Liban", a-t-il indiqué dans un discours jugé rarissime.  

Reste à savoir de quelle façon les États-Unis reconnaissent le rôle du Hezbollah dans le processus politique du Liban, alors qu'ils l'ont déjà placé sur la liste noire des organisations terroristes.

Cette reconnaissance conditionnelle est donc assujettie à son retrait du territoire syrien: le mouvement libanais pourra facilement être accepté par Washington en tant que parti politique, mais il devra se soumettre avant aux desiderata des États-Unis.

Le secrétaire d'État américain Rex Tillerson (G) et le Premier ministre libanais Saad Hariri, le 15 février 2018, à Beyrouth. ©AFP

Le retrait du Hezbollah de la Syrie ? Laissez-nous un peu généraliser cette option ! Et si toutes les parties se retiraient de toutes les régions où elles sont considérées comme étrangères: les Américains se retireraient de la Syrie, de l'Irak, du Yémen, de l'Afghanistan et les Israéliens, des territoires qui appartiennent aux Palestiniens...

Le retrait des forces militaires américaines desdits pays redorera certes le blason des États-Unis auprès de la population mondiale, d'autant plus que le retrait des Israéliens des territoires occupés palestiniens plongera la région dans un havre de sécurité.

En réalité, si les États-Unis et leurs alliés régionaux cessaient d'occuper divers pays et d'importuner leurs peuples, les groupes de Résistance perdraient aussitôt leur raison d'être et seraient naturellement intégrés dans les processus politiques, sans même avoir besoin des conseils de M. Tillerson qui aurait mieux fait de rappeler pourquoi les habitants du Liban - ce magnifique pays du Moyen-Orient - ont été obligés de prendre en main des armes afin de défendre leur patrie et leurs familles.

M. Tillerson aurait mieux fait de dire quel sort aurait attendu les nations de la région si l'Iran et ses alliés ne les avaient pas défendues face à Washington et son partenaire israélien.

Le secrétaire d'État américain, peut-il dénoncer le rôle de l'Iran et ses alliés dans la libération de l'Irak des mains de Daech qui aurait pu l'occuper entièrement et massacrer des millions d'innocents ?

Les Américains sont-ils vraiment contents de voir Daech reculer des majeures parties de la région ? Ou auraient-ils préféré que ces terroristes se soient emparés du Moyen-Orient ?

Sans l'occupation des territoires palestiniens par Israël, les Palestiniens, parmi les peuples les plus pacifiques du monde, auraient-ils été obligés d'entrer dans un conflit armé ?

A vrai dire, si les Israéliens n'avaient pas attaqué le Liban, les Libanais n'auraient pas été contraints d'avoir recours aux armes et si les États-Unis n'avaient pas vendu des milliards de dollars d'armes à leurs alliés arabes sous prétexte des menaces provenant de l'Iran, celui-ci n'aurait pas multiplié sa production d'équipements militaires dans le seul but de renforcer sa Défense.

Sans ces politiques déstabilisatrices, adoptées par la Maison Blanche, y aurait-il même une crise ou une guerre au Moyen-Orient ?

Lire aussi: le Hezbollah fait partie du "processus politique" au Liban (Tillerson)

La réponse à toutes ces questions se résume dans un simple principe: sans aucune puissance étrangère qui menace les États de la région, tous les groupes et mouvements, actuellement impliqués dans les luttes armées, s'occuperaient naturellement d'activités purement politiques.   

Dans la conjoncture où les États-Unis, par la force de leurs intérêts, se donnent la peine de s'implanter dans une région située à des centaines de kilomètres de leur territoire, il est naturel que l'Iran et le Hezbollah défendent, à leur tour, leurs propres intérêts, dans une région qui leur est si proche.

Pratiquez ce que vous prêchez !

Selon le site web libanais Elnashra, la Syrie et la Russie se sont vengées sur les États-Unis et Israël en détruisant un F-16 israélien, le 10 février dernier.

L’éditorialiste Majid al-Hah s’est attardé dans un article paru dans Elnashra sur la destruction d’un F-16 israélien par la DCA syrienne: « Moscou et Damas ont abattu un chasseur israélien pour se venger de Washington et Tel-Aviv. »

« Après le crash d’un Soukhoï dans la banlieue méridionale de la province syrienne d’Idlib, abattu par les opposants du gouvernement de Damas, et après la mort d’un grand nombre des militaires syriens à Deir ez-Zor au cours des attaques de la soi-disant coalition internationale anti-Daech conduite par les États-Unis, Moscou et Damas ont voulu se venger en même temps des États-Unis et d'Israël », lit-on dans cet article qui ajoute: « Damas a en effet riposté en temps et lieu opportuns aux raids aériens américains et aux attaques  israéliennes. La Syrie n’a pas seulement abattu l’appareil israélien en question mais aussi elle a intercepté son missile sol-sol à la grande surprise des observateurs internationaux. »

« On en arrive à cette conclusion que le système de défense aérienne mobile israélien, Dôme de fer, est inefficace pour intercepter des missiles syriens qui seront en mesure de viser le centre de Tel-Aviv: à preuve, après la destruction du F-16 israélien, plus d’un million d’Israéliens effrayés se sont rués vers les abris, l’aéroport de Ben Gourion a été fermé et des sirènes d’alarme ont retenti dans les colonies de peuplement juif, frontalières avec le Liban et la Syrie, si bien qu'on était témoin de la fuite collective des milliers de colons israéliens.

L’Associated Press a abordé dans un rapport le potentiel de l’armée syrienne: « Le Département de la défense américain s’apprête à attaquer les cibles syriennes avec les missiles de croisière de Tomahawk. Or, le 10 février, Damas voulait faire comprendre à Washington et à Tel-Aviv que si les États-Unis menacent l’armée syrienne, Israël ne sera jamais à l’abri des attaques de Damas. » Une réalité révélée par le quotidien américain Washington post: « L’armée syrienne opposera une réponse ferme à toute attaque américaine contre la Syrie et elle tirera des missiles Scud vers la Palestine occupée. »    

Voilà des années que la presse atlantiste l’affirme : le président Bachar el-Assad utiliserait des armes chimiques contre son propre peuple. Sauf que, selon le secrétaire US à la Défense, le général Jim Mattis, il s’agit d’une fake news. Comme les armes chimiques de Saddam Hussein, cette histoire qui remplit les colonnes des journaux depuis cinq ans est de la pure propagande de guerre.

Cela aurait dû faire la « une » de tous les journaux occidentaux. Mais seul Newsweek l’a relaté [1]. Durant son point de presse, le 2 février, le secrétaire à la Défense, le général Jim Mattis, a indiqué que s’il « pensait » que Damas avait utilisé des armes chimiques contre son propre peuple, personne au Pentagone n’en avait la moindre preuve.

Le journaliste, qui connaît personnellement le général Jim Mattis, l’a entendu off the record (c’est-à-dire en privé) déclarer son aversion pour le mythe des armes chimiques syriennes. Il lui offre la possibilité de se répéter, cette fois en public. Voici la transcription (publiée avec un léger retard) de cette rencontre.

- Question : Y a-t-il des preuves que des armes au chlore ont été utilisées, des preuves d’armes au chlore :

- Jim Mattis : Je pense que oui.

- Question : Non, je sais, je vous ai entendu.

- Jim Mattis : Je pense qu’elles ont été utilisées à plusieurs reprises. Et c’est, comme vous le savez, une catégorie quelque peu distincte, c’est pourquoi j’ai écarté le sarin comme quelque chose de différent - ouais.

- Question : Il y a donc des preuves crédibles que le sarin et le chlore…

- Jim Mattis : Non, je n’ai pas de preuve, pas spécifiquement. Je n’ai pas de preuve. Ce que je dis, c’est que d’autres groupes sur le terrain, des ONG, des combattants sur le terrain ont dit que le sarin a été utilisé. Nous cherchons donc des preuves. Je n’ai pas de preuve, crédible ou non crédible.

Source : “Media Availability by Secretary Mattis at the Pentagon”, Press Secretary, Departement of Defence, February 2, 2018.

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Au début de la guerre, la République arabe syrienne demanda à l’Onu de venir enquêter sur l’usage d’armes chimiques par les jihadistes. Les inspecteurs ne trouvèrent rien de probant. Mais en août 2013, les États qui soutenaient le projet des Frères musulmans renversèrent l’accusation et affirmèrent, sur la seule base d’une information de l’Unité 8200 du Mossad, que l’Armée syrienne venait de massacrer près de 1 500 civils dans la Ghouta avec un mélange de gaz incluant du sarin.

Attestant la bonne foi de la Syrie, la Russie proposa son adhésion à la Convention sur l’interdiction des armes chimiques. Moscou et Washington, ensemble, détruisirent la totalité des armes chimiques syriennes ainsi que les précurseurs (c’est-à-dire les substances nécessaires à la fabrication de ces armes).

Pourtant, l’accusation d’utilisation de ces armes n’a toujours pas cessé. Alors même que le Pentagone en avait lui-même supervisé la destruction, la presse atlantiste persistait à prétendre que l’Armée arabe syrienne en utilisait. Certains médias comme l’Anglo-Saxon Bellingcat (dont le directeur est un employé de l’Atlantic Council) [2] ou le Français Le Monde [3] sont devenus des répétiteurs professionnels de cette Fake News.

Pour en finir avec cette rumeur, un mécanisme d’enquête conjoint était créé par l’Onu et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC). Après avoir mené depuis New York et Vienne une vaste collecte de renseignements, cette instance refusait d’aller les vérifier sur place et même de procéder à des prélèvements. Le ton montait au Conseil de sécurité où chacun pouvait observer l’ascendant du numéro 2 de l’administration des Nations Unies, le néo-conservateur Jeffrey Feltman [4], sur l’ambassadrice US, Nikki Haley. Finalement, on comptabilisa jusqu’à 5 vétos russes aux mensonges occidentaux sur ce seul sujet [5].

Au moment de l’affaire de Khan Cheikhoun, les États-Unis affirmèrent avec aplomb détenir des preuves de la responsabilité syrienne —preuves qui selon le général Mattis n’ont jamais existé— et punit la Syrie en bombardant la base de Cheyrat.

Le secrétaire à la Défense Robert McNamara a admis que les États-Unis ont menti pour lancer et poursuivre leur guerre contre les Vietnamiens. Son successeur Colin Powell a reconnu avoir menti au Conseil de sécurité pour lancer la guerre contre les Iraquiens. Etc. Mais tous l’ont fait après avoir fait couler le sang et avoir quitté leurs fonctions officielles. Nul n’a été poursuivi.

Comme dans leur droit commercial, les dirigeants US peuvent faire faillite, ne pas payer leurs créanciers et recommencer immédiatement leurs affaires à zéro comme si de rien n’était.

Pour la première fois, un secrétaire à la Défense en exercice a dénoncé les mensonges en cours d’Israël, de sa propre administration et de l’Otan. Bien qu’il ait pris soin de se présenter comme convaincu de la culpabilité syrienne, sa déclaration réfute les justifications des bombardements israéliens en Syrie, prétendument pour détruire des armes chimiques. Elle est sans appel pour ses collègues Rex Tilleron et Nikki Haley. Elle sonne comme un avertissement aux 23 ministres des Affaires étrangères qui, le 23 janvier, ont à nouveau accusé la Syrie d’emploi d’armes chimiques [6] ; des ministres qui se sont prononcés pour la « démocratie » au Levant… à la seule condition que Bachar el-Assad ne puisse pas se présenter à l’élection présidentielle et la gagner.

Source 
Al-Watan (Syrie)

[1] “Mattis Admits There Was No Evidence Assad Used Poison Gas on His People”, Ian Wilkie, Newsweek, February 8, 2018.

[2] Brown Moses, de son vrai nom Eliot Higgins, participe en outre à l’association Propaganda or Not ? qui accuse diverses sources, dont le Réseau Voltaire, d’être des instruments du Kremlin. Cf. « La campagne de l’Otan contre la liberté d’expression », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 décembre 2016.

[3] Sur la base d’un résumé grossièrement mensonger, ce quotidien accuse le Réseau Voltaire de ne pas être fiable. Cf. « La vérité sur les "fake news" », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 16 janvier 2018.

[4] « L’Allemagne et l’Onu contre la Syrie », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie) , Réseau Voltaire, 28 janvier 2016.

[5] « À l’Onu, l’incapacité US d’admettre la réalité », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 21 novembre 2017.

[6] « Partenariat international contre l’impunité d’utilisation d’armes chimiques », Réseau Voltaire, 23 janvier 2018.

Au nom de Dieu Le miséricordieux, Le plus Miséricordieux
Le 13 du Mois lunaire Jamadi-Thani, c’est la  commémoration du martyre de La Fille bien aimé du Noble Messager de Dieu (psl)Fatima-Zahra, selon certain source 75 jour après le départ de Son Père, Muhammad Al-Mustafa(psl).
 
 Fâtima (p) est la fille du Messager de Dieu (P) et La Mère des Croyants, Khadîja (p).
Elle s’est Marié avec Le Prince des croyants Ali ibn AbiTalib. Leur enfants sont Al-Hassan, Al-Hussein, Zeinab et Oum-Kalthum, Dame Fatima était enceint de  presque 4 mois d’un garçon que Le Messager de Dieu lui avait donné le nom de Al-Muhssen, mais suite à ses souffrances après la mort de son Père, elle a fait une fausse couche, a perdu cet enfant.
-Mais pour quoi la commémoration chaque année, pourquoi faut-il se rappeler de la personnalité de cette grande Dame, La jeune Fatima ? Car notre bien aimé Prophète (psl) nous a déclaré :
Marie (as) était la Dame des femmes de son époque, mais ma fille, Fatémà, est la Dame de toutes les femmes du monde, de la première à la dernière, Fatémà est une partie de mon corps, elle est la lumière de mes yeux et le fruit de mon cœur et de mon esprit... Elle est un ange à existence humaine.
Dont, Elle  est la maîtresse des femmes de cette communauté et la meilleure des femmes du Paradis.
Ainsi nous prion Dieu à lui la gloire, de nous aider à suivre et prendre la vie noble du Fatimacomme exemple, InchAllah. 
-Lors de son sermon à la mosquée de noble prophète (psl), elle a parlée si bien du Saint Coran, le miracle divine, qui n'a jamais été modifié, ni altéré, que personne ne doute de son authenticité et de sa protection de l'atteinte:
 
Le Coran véridique, la Pure Lumière, la Voie Éclairée. Son contenu est inégalable en Vérité; Ses Secrets y sont clairement révélés; Ses Recommandations y sont mentionnées; et Ses disciples y sont bénis. Le Coran guide ses adeptes et donne à ses lecteurs le bon et chaleureux sentiment; l'écouter porte au Salut; en lui il y a d'achevé les ineffables arguments de Son Autorité divine, de mentionner Sa manifeste détermination, de rappeler Ses interdits, d'énoncé clairement Ses prescriptions et Ses Lois écrites.

« Dieu, Exalté soit-Il, a établi:

« La Foi, comme moyen pour vous purifier des séquelles du polythéisme. 

« La Prière, comme moyen pour écarter de vous l'arrogance et comme preuve de votre humilité.

« L'Aumône légale (azzakat), comme moyen de purification de l'âme el d'accroissement des ressources. 

« Le Jeûne, comme moyen de confirmation de la sincérité et d'amplification de la dévotion et de la piété.

« Le Pèlerinage, comme moyen d'édification de la Religion. 

« La Justice, comme moyen d'unité des cœurs dans l'harmonie de l'agir et dl vivre ensemble. 

« Notre Guidance ( Velayat Ahlul Beyt), comme moyen sûr de protection contre la division et de sauvegarde certaine de l'unité et de l'entente.

« Le Jihad, comme moyen de garantir et de réaliser la Gloire de l'Islam.

« La Patience, comme moyen de bonne réalisation des projets et d'acquisition certaine des bienfaits de Dieu, Exalté soit-Il.

« Le Commandement d'instaurer le Bien, comme moyen d'assurer l'intérêt commun, de renforcer la paix publique et les bonnes relations entre les gens.

« L'Affection envers les parents, comme moyen de protection contre le courroux de Dieu.

« Le Maintien d'étroites relations avec les enfants, comme moyen de longue vie et de multiplication abondante de la descendance.

« Le Droit au versement du prix du sang, comme moyen de mettre un terme aux expéditions punitives sanglantes.

« Le Respect des engagements, comme moyen d'obtenir la Miséricorde et l'Indulgence.

« La Juste mesure en tout, comme moyen de prévenir l'injustice et l'usurpation des droits d'autrui. 

« L'Interdiction des boissons enivrantes, comme moyen de protection de l'âme contre l'abomination, et d'éradication de la violence alcoolique et de l'affaiblissement de l'intellect.

« L'Abandon de l'insulte, comme moyen de protection contre la malédiction et l'affliction.

« Le Refus de voler, comme moyen de conserver un esprit pur et sain.

« Dieu, Exalté soit-Il, a interdit le polythéisme pour permettre une sincère et fidèle adoration de Son Unicité. Dès lors, craignez Dieu de la façon dont Il doit être véritablement craint, et ne mourez pas en dehors des Principes de l'Islam. Obéissez à Dieu, Exalté soit-Il, dans ce qu'II vous a ordonné et dans ce qu'Il vous a interdit. 

Car 
« parmi Ses serviteurs seuls les savants craignent vraiment Dieu. » (Coran 35/28)


***

Lorsque Fâtima décéda, le Prince des croyants Ali, l'enterra la nuit selon le désire de DameFatima. Il se tourna ensuite vers la tombe du Prophète (psl) et lui dit :

"Ô Messager de Dieu! Nous te saluons, ta fille qui vient à ta rencontre et qui dort sous la terre à ton côté, et moi-même!

Dieu a voulu qu'elle te rejoigne plus tôt que les autres.

Après elle, ma patiente arrive à son terme, et ma maîtrise de moi s'en va. Mais je n'ai d'autre choix que d'être patient, comme j'ai du l'être après ton départ!

Puisque la patiente dans l'adversité est ta tradition!

Ô Messager de Dieu! Tu es mort sur ma poitrine!

Je t'ai mis au sein de la terre avec mes propres mains! le Coran nous annonce que la fin de la vie de chacun est le retour à Dieu. Aujourd'hui le dépôt (amânat) retourne à son maître, Zahrâ est parti de mon côté et s'est endormi à ton côté! Ô Messager de Dieu!

Après elle, la terre et le ciel me semblent laids, et le chagrin ne quitte pas mon cœur!

Mes yeux restent sans sommeil et mon cœur déchiré de tristesse jusqu'à ce que Dieu me fasse résider à ton côté!"

"La mort de Zahrâ fut un coup qui a blessé mon cœur et qui a rendu constant mon chagrin; et aussitôt éperdu mon union! Je porte ma plainte à Dieu, et je confie ta fille à toi!

Elle te dira comment, après toi ...; Dieu, le meilleur arbitre! Salut que je te fais est du respect et non pas de la plainte, il est de la passion et non pas de l'ennui.

Je patiente puisqu'il a promis aux patients, j'attends sa récompense puisque tout est de Lui et pudique la patiente est Bien.
 
 Je te confie le malheur de mon cœur, et je me contente le cœur en pensant à toi, que le salut de Dieu soit à toi et que le salut et le paradis de Dieu soit à Fâtima!"
 
 
Que la paix soit sur az-Zahrâ', le jour où elle est née, le jour où elle a rejoint son Seigneur et le Jour où elle sera ressuscitée.