تقي زاده

تقي زاده

Huit personnes, en majorité les forces sécuritaires irakiennes, ont été tuées lors d'un raid mené samedi par un avion de la coalition américaine sur l'ouest de l'Irak, selon un responsable.
 
date de publication : Saturday 27 January 2018 12:52
Code d'article: 308338
 
8 morts dans l
 
"Huit personnes, dont un haut-gradé du renseignement, cinq policiers et une femme, ont été tuées par une frappe américaine sur le centre de la localité Al-Baghdadi", a indiqué ce responsable provincial.

Le raid a également fait une vingtaine de blessés, dont le chef de la police de la localité d'Al-Baghdadi, touché grièvement, ainsi que le maire et d'autres responsables locaux, a-t-il poursuivi.

Al-Baghdadi est une localité située à 250 kilomètres à l'ouest de Bagdad, dans la province sunnite d'Al-Anbar.

La localité est proche de la base d'Aïn al-Assad, où sont stationnés des avions américains.

Le Commandement conjoint des opérations (JOC), qui rassemble l'ensemble des forces impliquées dans la lutte anti-Daech, a publié un communiqué détaillant l'opération de l'aube, sans faire mention de victimes.

Un Autre Regard sur Zeinab fille d’Ali (Que la Paix de Dieu soit sur eux)


Ceci est l’histoire de la victoire de la vérité. C’est l’histoire d’une femme unique dont le destin était inextricablement lié aux événements historiques de Karbala qui a révélé à l’humanité la réalité de l’Islam vécu.

Le conflit armé entre l'Imam al-Hussein (Que la Paix de Dieu soit sur lui) et le prétendant au califat, Yazid ibn Mu’awiya, eut lieu sur les plaines de Karbala. l'Imam al-Hussein refusa fermement de faire allégeance à Yazid et de le reconnaître comme leader du monde islamique. On n’invente rien en disant que Yazid bafouait de manière flagrante la Shari’a et dénigrait même publiquement les croyances islamiques. Sa revendication du califat n’avait aucune forme de légitimité ou d’acceptabilité aux yeux de l'Imam al-Hussein (Que la Paix de Dieu soit sur lui)

Ce serait facile et malhonnête de considérer cette confrontation comme une simple lutte de pouvoir se déroulant aux les premiers temps de l’Islam. La raison de leur divergence continue à alimenter l’antagonisme insensé parmi les musulmans de nos jours à qui doit revenir le droit de diriger le monde musulman voire l’humanité ?

Les musulmans peuvent-ils être régis par un ensemble de lois harmonieusement construites et organisées, trouvant leur inspiration dans la connaissance de l’unité suprême d’Allah Ta’ala ? Ou bien faut-il préférer un pouvoir qui cherche à élever les valeurs temporelles par des lois brutales et précipitées qui sacrifient l’allégeance à l’Unique Source de toute la création ?

Ces faits sont mis en lumière à travers la vie de Hazrat Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle), la petite-fille du saint Prophète(Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille), la fille de Hazrat Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) et de l’Imam Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui). À notre connaissance, il est incontestable que la lumière divine de la prophétie, qu’elle avait reçue en héritage, se reflétait à travers ses actes et ses discours.

En écrivant sur Zeinab fille d'Ali (Que la Paix de Dieu soit sur eux) il ne faut pas négliger un point essentiel : malgré les efforts de nombreux biographes, très peu de traces authentiques de faits historiques la concernant sont disponibles. Ainsi, sa date de naissance et de mariage ou le nombre de ses enfants ne peuvent être établis avec une certitude absolue. Les récits qui existent dans les traditions orales ont peu à peu évolué pour accorder une place plus grande aux interprétations subjectives et aux hyperboles émotionnelles masquant peu à peu la véritable personnalité de Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle) et le contexte nous permettant de la connaître. En réalité, la mythologie romantique qui entoure ce soulèvement a tendance à éclipser la nécessité de comprendre les motivations et le sens réel des actes de Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle) et d'al-Hussein (Que la Paix de Dieu soit sur lui), durant toute cette tragédie et après.

Conformément à la Shari’ah (la loi révélée) d’Allah, les femmes sont des trésors cachés, qui ne doivent être ni exhiber ni l’image publier. C’est là un sujet subtil, fondamental et précieux. L'Imam Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui) demanda un jour à Hazrat Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) : « Quelles sont les meilleures des femmes ? »
Elle répondit : « celles qui ne regardent pas les hommes et qui ne se laissent pas regarder par eux ». 

Ceci peut également expliquer pourquoi l’on sait si peu de chose concernant Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle) ou souvent au sujet d’autres femmes à travers l’histoire de l’Islam. Cette règle ne peut exister que si tous les éléments d’une société islamique pure sont égaux. Mais lorsque le respect des commandements divins est confus et négligé alors dans ces conditions, une femme ressentira la nécessité de s’avancer au grand jour dans l’arène. C’est la situation dans laquelle Zeinab(Que la Paix de Dieu soit sur elle) se trouvait. Après Karbala, il ne restait plus personne ayant le courage pour s’élever contre la tyrannie, pour dire la vérité et pour faire face à la situation et aux conséquences.

Ce que nous savons de Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle) est donc le fruit de concours de circonstances exceptionnelles. Cette tempête dans l’histoire a créé les conditions qui ont forcées Zeinab (Que la Paix de Dieu soit sur elle) à s’exprimer ouvertement, non pas à propos d’elle, mais au sujet de la vérité. C’est à travers la manière extraordinaire dont elle a fait face à ces épreuves douloureuses dont nous pouvons entrevoir la profondeur insoupçonnée de son courage, sa longanimité, sa patience et sa soumission aux décrets d’Allah. C’est en partie à travers elle que l’héritage prophétique a été préservé des menaces constantes de ceux qui aspiraient à le détruire et c’est à travers cette optique que nous devrions à jamais penser à elle et prendre inspiration et guidance à travers son exemple.

Sa Naissance Dans Une Famille Bénie

 

Durant le mois de Jamoadiol Aval de l’an 5 A.H., Médine attendait une bonne nouvelle venant

de la noble demeure du Messager (Paix et bénédictions sur lui sa descendance). Après la

naissance d’al-Hasan et d’al-Husayn, Dame Fatimah al-Zahraa et Ali Ibn Abi Talib (Que le salut

d’Allah soit sur eux) s’apprêtaient à accueillir un nouveau don d’Allah : Zaynab Bint Ali Ibn Abi

Talib.

 

Aussitôt que Dame Fatimah al-Zahraa donna naissance à sa fille bénie, Dame Asmaa Bint Umays

prit la nouveau-née dans ses bras et, s’adressant à Dame Fâtimah, elle dit : «Ô fille du Messager

d’Allah ! Elle te ressemble dans l’apparence et la beauté. La splendeur de la Prophétie est

incarnée dans cette nouvelle née qui ressemble tellement à son frère Al-Husayn !» Az-Zahraa

loua alors Allah et Le remercia de Sa grâce.

 

Dame Zaynab grandit dans la maison de la prophétie, de la lumière et de la guidance. Elle reçut

une éducation spirituelle raffinée du côté de sa mère ; son père l’Imam Ali Ibn Abi Talib ne

manqua pas de lui inculquer les bonnes mœurs ainsi que les valeurs de la dignité, de la chasteté

et de la décence. On rapporta qu’un jour, alors que la petite Zaynab était assise sur les genoux

de son père (que le salut d’Allah soit sur lui) et que celui-ci jouait avec elle, il lui dit : «Dis "un"».

Alors elle dit : «Un». Il lui demanda de dire «deux» mais elle se tut. L’Imam lui dit alors : «Vas-y

chérie !» Zaynab sourit et dit : «Ma langue qui a prononcé le "Un" (l’Unique) ne pourrait pas

prononcer le "deux"». L’Imam Ali (que le salut d’Allah soit sur lui) la serra alors dans ses bras et

l’embrassa entre les yeux. Elle lui demanda aussi un jour : «Ô père, nous aimes-tu ?» Il répondit : «Comment voulez-vous que je fasse autrement alors que vous êtes le fruit de mon cœur !» Elle dit alors : «Ô père, l’amour est pour Allah et la tendresse pour nous». On rapporta également qu’à l’âge de cinq ans, Dame Zaynab cherchait déjà à devancer sa mère en se précipitant pour faire ses ablutions aux heures des prières, puis vers son sanctuaire pour prier avec elle. Dame Fâtimah al-Zahraa la serrait alors tendrement dans ses bras et l’embrassait en lui disant : «Qu’Allah t’accorde le bien ainsi qu’à tes enfants pieux. Ma chère fille, comme si je te voyais défendre le droit par des arguments solides et une éloquence invraisemblable». La même année, Dame Zaynab perdit son grand-père, le Messager d’Allah (Paix et bénédictions sur lui et sa descendance). Son décès enveloppa les musulmans d’un voile de deuil et un climat de tristesse régna dans la maison prophétique. Faisant l’adieu au Prophète, son père l’Imam Ali (Que la Paix soit sur lui) dit : «Toute patience est belle sauf vis-à-vis de toi et toute impatience est mauvaise sauf à ton endroit. Notre malheur en ta perte est immense ; et notre misère avant et après toi est infinie». Sa mère, Dame Fatimah al-Zahraa,; elle fut à son tour rappelée par son Créateur quelques mois plus tard. C’est ainsi qu’en perdant très tôt sa mère, elle apprit le sens de la responsabilité, de la fermeté et fut bien consciente des grands événements qui se déroulèrent à l’époque des Califes. Durant le califat d'Oumar Ibn Al-Khattab, Dame Zaynab épousa Abd Allah Ibn Jaafar Ibn Abi Talib. Leur

noce eut lieu à Médine alors que l’armée musulmane venait de réaliser de grandes victoires dans ses conquêtes en Iraq et au Damas. De grands Compagnons comme Abu Dharr Al-Ghifari et Salman Al-Farisi fêtèrent tous cette occasion bénie. Ce mariage donna naissance à quatre fils Ali, Abbas, Awn et Muhammad, ainsi qu’à une fille Umm Kulthûm. Awn et Abbas fut tombée en Martyre le jour d`Achoura l`an 61 Hijir. La vie de Dame Zaynab (Que le salut d’Allah soit sur elle) ne peut être abordée sans mention des événements de Karbala’ et du malheur qu’encoururent les descendants du Prophète (Paix et bénédictions sur lui et sa descendance) pendant et après cette bataille qui affligea le cœur de tout croyant. En 61 A.H., l’Imam al-Husayn (Que la Paix soit sut lui), accompagné par les descendants du Prophète, dont Dame Zaynab, partit pour al-Kufah à la demande de ses habitants voulant se révolter contre calife Yazîd Ibn Mu`awiyah. À l’époque, ce dernier était un Calife connu pour son despotisme, son injustice et sa perversion. Dame Zaynab (Que le salut d’Allah soit sur elle) ne cacha pas son inquiétude pour son frère qui risquait ainsi de se faire tuer, en comptant surtout sur des gens ayant autrefois manqué à leur promesse de soutenir son père. Bien que consciente du danger qui menaçait la vie de l’Imam al-Husayn (Que la Paix soit sut lui), elle choisit de l’accompagner et de le soutenir dans cette épreuve. Sur le chemin du convoi béni vers al-Kûfah, Dame Zaynab (Que le salut d’Allah soit sur

elle) dit à son frère : «J’ai entendu (dans mon rêve) ce soir un appel me disant : Ô les yeux, préservez donc quelques efforts, sinon, qui pleurera les martyrs après? Qui pleurera sur ces gens conduits par leur sort, vers la réalisation d’une promesse faite avec mesure?» L'Imam al-Husayn répondit alors : «Ô sœur, toute chose prédestinée arrivera». Le convoi étant arrivé à Karbala, Abd Allah Ibn Ziyad, à l’époque gouverneur de Bassora et d’al-Kûfah, dépêcha sous la direction de Umar Ibn Saad une armée de quatre mille soldats afin de combattre l’Imam. Les gens d’al-Kufah ayant manqué à leur promesse, al-Husayn n’avait de son côté que 72 partisans,(18 membre de la famille du Prophète, en plus d’un groupe de personnes qui préféra le martyre dans le camp de l’Imam. Entendant arriver de loin l’armée d’Ibn Saad, Dame Zaynab alla chercher son frère et le trouva la tête sur les genoux. Elle s’approcha de lui et le réveilla, alors il leva les yeux vers elle et lui dit : «J’ai vu le Prophète (Paix et bénédictions sur lui et sa descendance) en songe et il me dit : "Tu viendras chez nous"». Émue, Dame Zaynab cria : «Ô malheur à moi!» Alors il répondit : «Le malheur n’est guère à toi, ma sœur. Calme-toi, qu’Allah te fasse miséricorde». L'Imam al-Husayn (Que la Paix soit sut lui), le petit fils du Messager miséricordieux, avait demandé à ses compagnons de retourner chez eux, sains et saufs, accompagnés des femmes et

des enfants, et de le laisser faire face aux injustes, seul. Mais ses vaillants partisans jurèrent de ne point l’abandonner et de le défendre corps et âme aussi longtemps qu’ils seront de ce monde. La veille de la bataille de Karbalaa, Dame Zaynab entendit son frère composer des vers tristes décrivant la médiocrité de l’ici-bas. Elle se tourna vers lui et dit : «Mon frère, ce sont les paroles de celui qui sait qu’il sera certainement tué!» Il répondit alors : «Oui ma sœur». Elle pleura disant : «Ô combien grande est ma perte, ô combien grande est ma tristesse. Si seulement la mort m’arrachait la vie! Ô mon Husayn, Ô mon maitre, Ô celui qui me reste parmi ma famille, tu te présentes à tes assassins et perds tout espoir dans cet ici-bas. C’est seulement aujourd’hui que mourut mon grand-père le Messager d’Allah (Paix et bénédictions sur lui et sa descendance). C’est aujourd’hui que mourut ma mère Fatimah et mon père Ali et mon frère al-Hasan». al-Husayn la regarda et essaya de la calmer en lui disant : «Ma sœur, que Satan ne vole pas ta clémence, garde donc la patience qu’Allah conseilla. Sache que tous les habitants de la terre mourront, que les habitants des cieux ne resteront pas et que toute chose périra à part la Face d’Allah Qui créa les créatures par Sa puissance, Qui les ressuscitera, leur rendra la vie et Qui est l’Unique. Mon grand-père est mieux que moi, mon père est mieux que moi, ma mère est mieux que moi, mon frère est mieux que moi. Nous sommes tous censés prendre le Messager d’Allah (Paix et bénédictions sur lui et sa descendance) comme modèle». Puis il dit : «Si le soir on laissait le ganga tranquille, il dormirait». Dame Zaynab dit : «Malheur à moi Husayn, tu te laisses prendre par tes ennemis. Ceci est plus brisant pour mon cœur et plus

dur pour moi». Le combat commença ; les descendants du Prophète tombèrent en martyrs l’un après l’autre sous les yeux de Dame Zaynab. Voici Ali, le fils de l’Imam al-Husayn combattant bravement aux côtés de son père jusqu’à ce qu’il fut épuisé et cria : «Ô père la soif me tue et la lourdeur du fer m’épuise». Les larmes de l’Imam coulèrent et il répondit : «Patience, un peu de courage et bientôt sera la rencontre avec ton grand-père Muhammad (Paix et bénédictions sur lui et sa descendance), alors il te donnera à boire de sa coupe la plus noble». Quelques instants et Dame Zaynab vit les soldats porter vers sa tente, le corps de son neveu. Aussitôt que ses yeux tombèrent sur cette scène, elle sortit de sa tente, se dirigea vers `Umar Ibn Sa`d et lui dit : «Ô Umar, tue-t-on Abû Abd Allah alors que tu restes spectateur?!» Les larmes aux yeux, `Umar ne supporta pas ses paroles et tourna son visage ailleurs. Voyant à la fin de la bataille al-Husayn assassiné et ses deux fils martyrisés, Dame Zaynab s’écria : «Ô Muhammad! Que le Seigneur du ciel t’accorde la paix, voici Husayn par terre, membres mutilés, et voici tes filles emprisonnées. À Allah est ma complainte, à Muhammad, à Ali al-Murtada, à Fatimah al-Zahraa et à Hamzah maître des martyrs». Voyant la tête de son frère portée sur les lances des hypocrites, Dame Zaynab dit : Ô croissant qui, aussitôt devenu parfaitement abouti, fut injustement éclipsé et périt…. Frère de mon cœur, je n’ai guère imaginé, Que telle sera ta destinée… Elle s’adressa ensuite aux gens d’al-Kufah qui s’étaient rassemblés pour voir le convoi triste

conduit vers `Abd Allah Ibn Ziyad, et dit : «Louange à Allah et paix et bénédictions sur mon père Muhammad et sur sa descendance pieuse et bienfaisante. Ô gens d’al-Kûfah, gens de la tromperie et de la duperie, pleurez-vous? Que vos larmes ne cessent de couler et que votre douleur ne cesse de vous peiner. Vous êtes comme celle qui défit brin par brin sa quenouille après l’avoir solidement filée en prenant vos serments comme un moyen pour vous tromper les uns les autres. Malheur à vous, gens d’al-Kûfah, savez-vous quel proche parent du Prophète avez-vous attaqué et quel sang lui avez-vous effusé? Vous avez certes commis une chose abominable. Peu s’en faut que les cieux ne s’entrouvrent, que la terre ne se fende et que les montagnes ne s’écroulent. Que la clémence d’Allah ne vous enorgueillit car votre Seigneur est à l’affût». À l’arrivée du convoi au palais de Abd Allah Ibn Ziyad, ce malheureux criminel dit avec réjouissance et fierté : «Louange à Allah qui vous a scandalisé, vous a tué et a démenti vos histoires.» Dame Zaynab prit alors la parole et répondit : «Louange à Allah qui nous a honoré par Son Messager (Paix et bénédictions sur lui et sa descendance) et qui nous a parfaitement purifié des vices. Allah ne scandalise que le pervers et ne dément que le vicieux qui est autre que nous.» Ibn Ziyad lui demanda alors : «N’as-tu pas vu ce qu’Allah fit de ta famille et de ton frère?». Dame Zaynab dit : «Je n’ai vu que le bien. Ce sont des gens qu’Allah enregistra comme martyrs et les voici martyrisés. Allah vous rassemblera un jour et l’on verra à qui sera la victoire». Il s’exclama alors : «Quel courage! Ton père était un poète courageux». Dame Zaynab répondit : «Fils de Ziyad, de quel courage parles-tu? Le courage n’est aucunement mon souci. Cela m’étonne que l’assassinat de tes Imams te soulage alors que tu es bien conscient de

leur vengeance dans l’au-delà». Remarquant un jeune homme parmi les prisonniers, `Abd Allah Ibn Ziyad se renseigna sur son identité. Apprenant qu’il s’agissait de Zayn al-`Abidîn, le fils d’al-Husayn, Ibn Ziyad voulut le tuer, sauf que Dame Zaynab le défendit farouchement disant : «Tu as suffisamment effusé notre sang et tu t’en es abreuvé! Nous as-tu laissé que lui? Par Allah, je ne me séparerai guère de lui. Si tu veux le tuer, tue moi donc avec lui!» C’est ainsi que, grace à la bravoure de Dame Zaynab, Zayn al-`Abidîn fut le seul survivant de Karbala’ parmi la progéniture de l’Imam al-Husayn (Que la Paix soit sut lui). Le convoi fut ensuite envoyé vers la Syrie où siégeait Yazîd Ibn Mu`awyah. Dans son palais, Dame Zaynab ne craignit pas non plus de lui adresser ces paroles : «Louange à Allah, Seigneur des mondes et paix et bénédictions sur son Messager et sa descendance pieuse. Penses-tu Yazîd qu’en nous infligeant une défaite et qu’en nous conduisant comme prisonniers, Allah nous aurait humilié et qu’Il t’aurait honoré? Patience! As-tu oublié la parole d’Allah (Exalté soit-Il): "Que les incroyants ne voient pas un avantage dans le sursis que nous leur donnons. Ce sursis ne sert qu’à accroître leur péché. À eux la honte du tourment…" Allah te suffira comme juge, Muhammad (Paix et bénédictions sur lui et sa descendance) comme adversaire et Gabriel comme opposant… Qu’Allah nous rétribue, et réforme notre Califat, Il est certes le Tout Miséricordieux». Yazîd ne put commenter ce que lui adressa Dame Zaynab et lui proposa de l’argent. Dame Zaynab répondit : «Ô combien dur est ton cœur Yazîd? Tu tues mon frère et tu me proposes de l’argent? Par Allah, cela ne sera jamais!»

Dame Zaynab fut ensuite envoyée à Médine. Aussitôt arrivée, elle se dirigea vers le tombeau de son grand-père. On rapporte l’avoir vue accrochée à la porte de la mosquée du Prophète, les larmes coulant sur les joues appelant : «Ô grand-père je t’annonce le martyr de mon frère al-Husayn». Elle se mit ensuite à raconter aux habitants de Médine les événements amers qui se déroulèrent à al-Kûfah. Ceci suscita l’inquiétude du gouverneur de Médine qui avertit Yazîd contre le danger de sa présence dans les terres saintes. On demanda alors à Dame Zaynab de choisir une autre contrée que celle de son grand-père pour s’y installer. Il y a divergence pour ce qui est du choix de la noble dame, certains narrateurs rapportent qu’elle a choisit cham(Damas) et d’autres ont rapportés qu’elle a émigrée vers l’Égypte.

Les tribus de Hassaké sont à la table du dialogue avec les représentants des unités kurdes pour discuter du déploiement de l'armée syrienne dans certaines villes frontalières de cette province.

Selon une source bien informée, un chef des tribus arabes de la province de Hassaké négocie avec les représentants des Unités de protection du peuple (YPG) au sujet d'un possible déploiement des soldats de l'armée syrienne et des forces de sécurité dans certaines villes frontalières de la province de Hassaké dont et surtout Ras al-Aïn, située sur la frontière avec la Turquie.

Les négociations n'ont pas encore abouti à un résultat tangible mais les Kurdes pourraient très probablement accepter la suggestion.

 

Les Unités de protection du peuple craignent que la guerre, lancée par l'armée turque contre Afrin, ne dure longtemps et qu'elle ne s'étende vers d'autres régions frontalières d'autant plus que la Turquie entend acheminer de nouveaux convois militaires sur une bande frontalière couvrant dans le nord, al-Malikiyah et dans l'ouest Tell Abyad, Qamishli et Ras al-Aïn, dans la province de Hassaké.

Les positions des YPG notamment leurs postes frontaliers sont quasi-quotidiennement attaqués par l'armée turque.

Lire aussi: Les Kurdes invitent l'armée syrienne à Afrin

Selon les sources locales à Ras al-Aïn, les unités kurdes ont évacué leurs positions situées tout près de la frontière et se sont installées dans les quartiers voisins dont les habitants ont déjà fui par crainte d'une invasion turque.

Lors d’un examen des droits de l’homme dans les territoires occupés de la Palestine par les Nations unies, 240 propositions ont été évoquées dont la fin de la colonisation poursuivie par Israël.

Selon le rapport d’Associated Press, ce régime a annoncé que l’examen de 232 propositions évoquées par les différents pays du Groupe de travail du Conseil des droits de l’homme à Genève prendrait du temps.

Le Conseil des droits de l'homme à Genève. ©ONU

En allusion aux propositions présentées par la Palestine, ce régime a dit qu’elles ne pouvaient pas constituer les critères d’un pays.  

La Grande-Bretagne a pour sa part demandé une intervention rapide pour mettre fin à la politique de destruction des biens et des habitations des Palestiniens. Londres a également appelé Tel Aviv à changer sa politique concernant le développement des colonies dans les territoires occupés.

De son côté, l’Allemagne a déclaré qu’Israël devait mettre un terme aux punitions collectives comme la destruction des biens publics, l’annulation du droit de résider à Qods oriental et la fermeture des entrées de la ville sainte. 

Un document, récemment déclassifié, fait part d'un projet du président américain d'annuler la décision de son prédécesseur sur la prison de Guantanamo.

Donald Trump s'apprête à signer un décret présidentiel qui renverserait la décision de son prédécesseur Barack Obama sur la fermeture de la prison de Guantanamo à Cuba, indique le brouillon d'un document du département d'État américain, constaté par Politico, une source d’information de la Maison Blanche, du Congrès américain et de la politique gouvernementale des États-Unis.

"Trump devrait annoncer cette décision lors de son discours sur l'état de l'Union, ce mardi 30 janvier, ou avant ou après ce discours", a-t-on appris d'une source proche du dossier.

Lire aussi: Trump ne veut pas fermer Guantanamo

Le décret présidentiel, que les autorités américaines comptent envoyer prochainement aux ambassades des États-Unis partout dans le monde, annulerait une partie de l'ordre, signé en 2009 par Barack Obama, sur la fermeture rapide du camp de détention de Guantanamo.

Au cas où Donald Trump concrétiserait son plan, une partie du décret présidentiel de Barack Obama qui prévoyait que "les prisonniers de Guantanamo soient extradés à leurs pays d'origine, relâchés, transférés à un pays tierce ou transférés à une autre prison aux États-Unis", serait annulée.

Selon le document révélé, "l'administration Trump n'envisagerait pas d'augmenter le nombre des détenus à Guantanamo mais veut s'assurer que ce camp de détention soit maintenu et ouvert".

"La Corée du Nord représente une menace imminente à la sécurité internationale et la dénucléariser doit être un objectif fondamental", a estimé Henri Kissinger.

Interrogé par un panel de sénateurs, le nonagénaire Henry Kissinger, ex-secrétaire d’État américain, a mis en garde contre l'avènement d'un scénario sans précédent en Corée du Nord, a rapporté AFP.

« Dénucléariser Pyongyang doit être un objectif fondamental, faute de quoi nous nous retrouverions face à une prolifération des armes nucléaires dans les autres pays », a alerté le Prix Nobel de la paix 1973.

Ainsi, tout en approuvant la pression exercée sur Pyongyang, il a déconseillé la confrontation militaire.

Donald Trump privilégie souvent un langage belliqueux lorsqu’il s’adresse à la Corée du Nord. De plus, parmi les membres de son administration, certains ont déjà évoqué l’intervention militaire comme un moyen de contrer le problème nucléaire dans la péninsule coréenne.

Selon le secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), le président des États-Unis n'est digne de superviser aucun processus de paix.

Saeb Erekat a réagi, jeudi 25 janvier, aux propos de Donald Trump lors de sa rencontre avec le Premier ministre israélien, en disant que le président américain n'était digne de superviser aucun processus de paix.

"La question de Qods est toujours à l'ordre du jour mais c'est l'administration américaine qui continue d’exclure le sujet de la table des négociations. Ce qu'a dit Donald Trump est une insulte visant tous les Arabes, les musulmans, les chrétiens et les juifs qui soutiennent une paix durable et inclusive. Celui qui pense que la question de Qods a été retirée des pourparlers, doit savoir que la paix, elle aussi, en a été retirée", a souligné Saeb Erekat.

"Trump compte exclure la question de Qods des pourparlers, assujettir toute aide financière à la soumission des Palestiniens aux conditions des Américains et transférer l'ambassade américaine à Qods d'ici la fin 2018: mais ce ne sont que des illusions", a martelé le responsable palestinien.

Il a expliqué que les fonds consacrés par les États-Unis au peuple palestinien n'étaient pas un don ni un cadeau mais qu'ils s'inscrivaient dans le cadre des engagements légaux et politiques de la communauté internationale jusqu'à ce que la nation palestinienne puisse récupérer ses ressources et ses richesses, accaparées pour l'heure par le régime israélien.

Le jeudi 25 janvier au soir, Donald Trump a déclaré, lors d'une rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou en marge du Forum de Davos, que la question de Qods n'était plus à l'ordre du jour des pourparlers de paix. « Le sujet le plus délicat était Jérusalem [Qods, NDLR]. Nous l'avons retiré des pourparlers, donc nous n’avons plus à en discuter », a martelé Donald Trump.

A noter que les dirigeants palestiniens ont refusé d'accueillir le vice-président américain qui a effectué une tournée en Égypte, en Jordanie et dans les territoires occupés palestiniens entre les 20 et 23 janvier.

Le rôle des femmes est très important dans la famille et dans la société. La question des soins infirmiers occupe une grande place dans la société humaine et selon les versets et citations, aucun culte religieux n'est aussi valable que le service fait aux gens dans la société, a dit le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques. 
 
Dans la deuxième réunion du ''Rôle de la société de la médecine dans le rapprochement des cœurs'', l'ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, a remercié les organisateurs de la réunion en félicitant l'arrivée de la journée des infirmiers.

Si les femmes d'une société sont de bons êtres humains, la société sera bonne. De l'autre côté, n'importe quel manque dans la volonté des femmes pourraient finir dans des difficultés sociales, a-t-il indiqué.

La question des soins infirmiers occupe une grande place dans la société humaine et selon les versets et citations, aucun culte religieux n'est aussi valable que le service fait aux gens dans la société, a-t-il insisté.

L'amour envers Dieu peut instaurer la vraie sécurité dans la société, a souligné le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques.
Le Hamas Palestinien a demandé à toutes les forces palestiniennes de prendre une nouvelle stratégie face à la déclaration de Trump annonçant Al-Qods (Jérusalem) comme la caiptale israélienne. 
 
Dans une allocution télévisée, le leader du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a mis l'accent sur la nécessité d'une nouvelle stratégie s'attaquant aux déclarations des États-Unis et d'Israël visant à porter atteinte à la question palestinienne.
 
"Nous sommes prêts à aller dans n'importe quelle capitale pour participer à cette conférence, en particulier dans la capitale égyptienne, Le Caire, qui contribue à la réconciliation palestinienne,'' a ajouté M. Haniyeh.
 
Qualifiant le voyage au Moyen-Orient du vice-président des États-Unis, Mike Pence, de "malvenu", M. Haniyeh a ajouté que le discours de celui-ci prononcé hier devant la Knesset, "prouve que les États-Unis ont une alliance stratégique avec l'entité sioniste".
 
Les États-Unis "ne prennent pas en considération les intérêts et les exigences du pays islamique et arabe", a poursuivi M. Haniyeh.
 
Par ailleurs, il a accusé l'administration américaine de cibler "les principes de la cause palestinienne" en reconnaissant Al-Qods (Jérusalem) comme capitale d'Israël et en coupant les fonds à l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), qui a été créé en 1949 pour aider les réfugiés palestiniens et leurs descendants.
 
M. Haniyeh a prévenu que "la situation dans la bande de Gaza est très difficile".