تقي زاده

تقي زاده

Les autorités américaines ont interdit tout transport de fret en provenance de l'aéroport international du Caire et à destination des États-Unis, à l'exception des valises des passagers, a-t-on appris lundi de sources à l'aéroport et à EgyptAir, la compagnie nationale.

Ces sources ont déclaré à Reuters que les États-Unis avaient justifié leur décision par un manque de confiance dans les mesures de sécurité mises en place à l'aéroport du Caire.

Source : Le Figaro

Une dizaine de jours après le début du mouvement de protestation, l'appel à la grève des gardiens de prison a été bien suivi ce lundi matin, avec 50 établissements bloqués. Une rencontre entre les syndicats et la ministre de la Justice est s'est tenue dans l'après-midi.

Des dizaines de prisons partout en France étaient bloquées, lundi 22 janvier, à l'appel des syndicats. Conformément à l'annonce du ministère de la Justice, la ministre de la Justice a reçu, l'ensemble des organisations syndicales pour tenter de parvenir à un accord. Les discussions reprendront mardi sur trois points : l'indemnisation des personnels, la sécurité et la création d'emplois.

Des gardiens en grève rassemblés devant la prison de Fleury-Merogis le 22 janvier 2018 Photo Philippe LOPEZ © AFP

Les discussions ont repris ce lundi après-midi entre la ministre de la Justice et les syndicats de gardiens de prison, qui continuent de bloquer plusieurs établissements pénitentiaires afin d'obtenir une hausse des rémunérations et une amélioration des conditions de travail. Après l'échec de premières négociations samedi, Nicole Belloubet s'est personnellement investie dans ces nouvelles discussions qui visent à mettre un terme à une mobilisation lancée lundi dernier suite à l'agression de surveillants à Vendin-le-Vieil.

Dans le même temps, les organisations syndicales ont appelé à un nouveau « blocage total » des établissements ce lundi à partir de 18 heures pour faire entendre des revendications salariales et sécuritaires. Quelques heures avant le début de cet appel au blocage dans les 188 prisons du pays, la ministre a aussi souligné « à la responsabilité de chacun afin que la sécurité et le fonctionnement des établissements pénitentiaires soient assurés ».

Avec AFP et Le Figaro

En Tunisie, le Parti socialiste destourien (PSD) est en train de finaliser les procédures pour porter l’ancien dictateur Zine el-Abidine Ben Ali à sa présidence.

C’est ce qu’a annoncé le président du parti, Chokri Balti, rapporte le journal Al-Quds al-Arabi. Le PSD a pris le soin de charger l’avocat Sami Labidi de prendre contact avec Ben Ali de façon officielle pour avoir éventuellement son accord.

Cette décision a été prise par l’instance politique du PSD dans le cadre de la réconciliation globale entre toutes les forces destouriennes avec ses différentes composantes, a indiqué Balti, en insistant sur la nécessité d’appeler tous les membres du RCD (Rassemblement constitutionnel démocratique, ancien parti au pouvoir sous Ben Ali, dissout par décision de justice en 2001) à s’associer à ce mouvement de réconciliation et à unir leurs efforts.

« Que Ben Ali vive en exil, c’est un désavantage », a déclaré Balti.

Notons que Ben Ali vit en Arabie saoudite depuis sa fuite de Tunisie le 14 janvier 2011 et il a fait l’objet de plusieurs condamnations par contumace à des dizaines d’années de prison. Il a obtenu l’asile en Arabie en s’engageant à cesser toute activité politique et à se garder de faire des déclarations publiques. Alors acceptera-t-il la proposition du PSD ? Rien n’est moins sûr.

Avec Kapitalis

Les retours de réfugiés rohingyas en Birmanie ne pourront pas débuter dans les délais prévus, a annoncé lundi le Bangladesh, alimentant de sérieuses interrogations autour de ce programme de rapatriements. 
 
En vertu d'un accord signé le 23 novembre entre le Bangladesh et le Myanmar, auquel 750.000 réfugiés au Bangladesh sont potentiellement éligibles, les premiers rapatriements auraient dû avoir lieu "dans les deux mois". Soit le 23 janvier au plus tard.

Or côté bangladais, les autorités ont reconnu que la date limite ne pourrait être respectée, le processus logistique et administratif prenant du retard.

"Ce n'est physiquement pas possible. Aucune des deux parties n'est prête pour un réel mouvement à l'heure actuelle", a déclaré à l'AFP Mohammad Abul Kalam, responsable du département d'aide aux réfugiés et de rapatriement du Bangladesh.

Le Bangladesh doit encore, entre autres, construire des centres de transit et transmettre au Myanmar pour approbation une liste de noms de réfugiés candidats à un retour dans l'État Rakhine (ouest de la Birmanie).

Sur l'autre rive de la rivière Naf, qui marque une frontière naturelle, les infrastructures nécessaires ne semblaient pas non plus en place.

Avant le rapatriement des Rohingyas, les autorités du Myanmar doivent "reconstruire leurs maisons, leurs villages, arranger leur sécurité", énumère M. Kalam.

Une marée humaine a submergé à l'automne dernier le Bangladesh, pays parmi les plus pauvres de la planète, déclenchant l'une des plus graves crises humanitaires de ce début de XXIe siècle en Asie.

Près d'un million de musulmans rohingyas se trouvent actuellement dans de gigantesques camps de réfugiés, dans le sud du pays. Environ 688.000 d'entre eux ont fui le Myanmar depuis fin août 2017 pour échapper à une campagne militaire considérée par les Nations unies comme une épuration ethnique.

Et le programme de retours est considéré avec circonspection par les experts et les ONG.

Ceux-ci estiment que les conditions ne sont pas réunies pour une résolution des tensions dans l'Etat Rakhine et demandent que les rapatriements s'effectuent uniquement sur la base du volontariat.

Nombre de réfugiés au Bangladesh ont indiqué qu'ils ne comptaient pas en l'état revenir au Myanmar, qu'ils ont fuie en faisant état de massacres, viols collectifs et incendies de villages.

- Meurtres -

Les inquiétudes portent notamment sur la situation actuelle au Myanmar, où des centaines de villages rohingyas ont été rasés par des soldats et des manifestants bouddhistes. Certains craignent que de nombreux réfugiés rohingyas ne soient durablement parqués dans des camps.

Plus grande population apatride du monde depuis qu'ils ont été privés de la nationalité myanmarien en 1982, sous le régime militaire, les Rohingyas sont victimes de nombreuses discriminations dans un Myanmar à plus de 90% bouddhiste.

Ils n'ont pas de papiers d'identité et ne peuvent pas voyager ou se marier sans autorisation. Ils n'ont accès ni au marché du travail ni aux services publics comme les écoles et les hôpitaux.
Le roi Abdallah II de Jordanie a exprimé dimanche son "inquiétude" au sujet de la décision controversée des Etats-Unis de reconnaître Al-Qods (Jérusalem) capitale d'Israël, en recevant à Amman le vice-président américain Mike Pence en tournée au Proche-Orient. 
 
M. Pence, qui effectue son premier déplacement dans la région dans un contexte très tendu à la suite de cette décision annoncée le 6 décembre par le président Donald Trump, est attendu en soirée en Israël, dernière étape de sa tournée après ses escales jordanienne et égyptienne.
 
" Al-Qods (Jérusalem) est cruciale pour les musulmans et les chrétiens, comme elle l'est pour les juifs", a dit le roi Abdallah II, un allié clé des Etats-Unis et dont le pays est le gardien des lieux saints musulmans dans la Ville sainte.

Cette ville "est cruciale pour la paix dans la région, et cruciale pour permettre aux musulmans de combattre efficacement certaines des causes de la radicalisation", a-t-il insisté.

Le statut de Jérusalem est l'une des pierres d'achoppement du processus de paix avec Israël, au point mort depuis 2014.

En 1967, Israël a occupé puis annexé illégalement la partie orientale de la ville, une annexion jugée aussi illégale par l'ONU. Les Palestiniens, eux, entendent faire de Al-Qods (Jérusalem-Est) la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.

Contrairament à la roi de Jordanie, Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne a refusé de recevoir le vice-président des Etats-Unis à cause de la déclaration du président américain présentant Al-Qods (Jérusalem) comme la capitale du régime sioniste.
Le vice-président américain Mike Pence a assuré lundi devant le Parlement israélien que l'ambassade américaine en Israël ouvrirait à Al-Qods (Jérusalem) avant fin 2019, à la suite de la décision du président Donald Trump de reconnaître la Ville sainte comme la capitale d'Israël. 
 
Les Etats-Unis "pressent fortement" les dirigeants palestiniens de revenir à la table des négociations, a aussi déclaré M. Pence face à la décision de la direction palestinienne de geler les contacts avec les officiels américains après l'annonce de M. Trump sur Al-Qods (Jérusalem).
 
 
"Al-Qods (Jérusalem) est la capitale d'Israël et, en tant que telle, le président Trump a donné pour instruction au département d'Etat d'engager immédiatement les préparatifs pour déménager l'ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem (...) L'ambassade des Etats-Unis ouvrira avant la fin de l'année prochaine" à Jérusalem, a-t-il dit sous un tonnerre d'applaudissements.

Avec cette décision, Trump est le premier président des Etats-Unis qui fait montrer le plein soutient américain au régime sioniste.
lundi, 22 janvier 2018 21:12

L’Iran condamne l’attentat de Kaboul

L'Iran a condamné par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères l'attentat des talibans contre l’Hôtel Intercontinental à Kaboul. 
 
Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Bahram Ghassemi, a condamné fermement l’attentat terroriste à l’Hôtel Intercontinental en Afghanistan qui a eu une dizaine de morts et de blessés et il a sympathisé avec les familles des victimes, le gouvernement et la nation afghans.

« Sans aucun doute, ceux qui utilisent la peur et l’horreur, la meurtre et la violence pour parvenir à leurs objectifs doivent prendre une leçon du destin du terrorisme takfiri dans la région durant ces derniers mois », a-t-il insisté.

L'attaque d'un hôtel de luxe de Kaboul a pris fin dimanche matin après douze heures de résistance de la part du commando armé de quatre hommes qui avait fait irruption samedi soir en tirant à vue sur les clients et le personnel. Cette opération revendiquée par les Talibans a fait au moins 18 personnes, dont 14 étrangers.

Les Gazaouis ont répondu positivement à l’appel du Jihad islamique de la Palestine dans le quartier d’al-Chojaiya pour le septième vendredi consécutif et ont affiché leur colère contre la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Qods comme capitale d’Israël.

Les manifestants palestiniens ont scandé des slogans contre la décision de Trump sur le statut de Qods et crié haut et fort « Mort à l’Amérique » et « Mort à Israël ».

Par ailleurs, au moins deux citoyens palestiniens ont été blessés par les balles des militaires israéliens, à proximité de Gaza.

Les médias palestiniens ont annoncé, ce jeudi 19 janvier, que les forces du régime israélien avaient blessé deux Palestiniens.

« Deux Palestiniens ont été blessés après avoir reçu des balles dans les jambes à l’est de Gaza », a annoncé le ministère palestinien de la Santé.

L’agence de presse palestinienne Wafa a quant à elle fait part de la poursuite des affrontements entre Israéliens et Palestiniens à Khan Younès et à Rafah.

 

 

 

Le New York Times et le Wall Street Journal ont rapporté vendredi que l’administration Trump avait prévu de transférer l’ambassade dans un bâtiment consulaire existant dans le quartier Arnona de Qods-Ouest dès 2019.

Le département d’État américain a décidé de modifier une propriété existante pour accueillir la nouvelle mission, selon les médias. Le plan rendrait le déménagement nettement moins cher et permettrait à l’ambassadeur américain David Friedman et au personnel de l’ambassade de déménager à Qods d’ici l’année à venir.

Le complexe du consulat des États-Unis à Qods-Ouest. ©EPA

Selon le New York Times, Friedman aurait demandé le transfert de l’ambassade en 2018, mais cette demande aurait rencontré l’opposition du secrétaire d’État américain Rex Tillerson, qui avait exigé plus de temps pour améliorer la sécurité du bâtiment consulaire.

« Le bâtiment Arnona est relativement récent, mais il devrait être sécurisé pour permettre à l’ambassadeur de mener ses opérations », a noté le New York Times.

Le 6 décembre, le président américain, Donald Trump, a annoncé que Washington reconnaîtrait Qods comme la « capitale » d’Israël et déplacerait son ambassade de Tel-Aviv vers cette ville sainte, revendiquée à juste titre par les Palestiniens comme leur capitale.

Cette annonce américaine a déclenché des manifestations dans les territoires palestiniens occupés, en Iran, en Turquie, en Égypte, en Jordanie, en Tunisie, en Algérie, en Irak, au Maroc et dans d’autres pays musulmans et non musulmans.

Le mois dernier, l’Assemblée générale des Nations unies a voté massivement en faveur d’une résolution qui appelle les États-Unis à rétracter leur reconnaissance controversée de Qods comme « la capitale israélienne ».

Les dirigeants palestiniens ont averti que la relocalisation potentielle de l’ambassade américaine alimenterait une forte réaction dans la région et porterait un coup mortel à toute perspective de résolution du conflit israélo-palestinien.

Le journal Al-Binaa a écrit que l’avertissement adressé par la Syrie à la Turquie va faire disparaître des jeux politiques étrangers la controverse sur la prise de contrôle de la Syrie et dire à tous que la souveraineté syrienne n’est pas négociable.

Selon l’article d’Al-Binaa, la Syrie a mis en garde contre toute atteinte à son intégrité territoriale, sa souveraineté et son espace aérien : les avions de chasse turcs attaquant la ville d’Afrin sous prétexte de lutter contre les séparatistes kurdes seront visés par les systèmes de défense aérienne syriens.

Le journal Al-Binaa a écrit dans cet article, rédigé par Nasser Qandil, que l’absence de réaction des médias turcs aux déclarations de Fayçal Meqdad, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, n’enlève rien à l’importance et à la justesse des propos de ce dernier.

Meqdad a annoncé que l’armée syrienne était déterminée à attaquer les chasseurs turcs qui se lanceraient dans une attaque de la ville d’Afrin sous prétexte de lutter contre les séparatistes kurdes. Mais ce discours a suffi pour que des membres des services secrets turcs se rendent à Moscou pour rencontrer leurs homologues russes. Les Turcs savent bien qu’il faut prendre au sérieux les déclarations des responsables syriens.

Les Turcs savent aussi que si les discours des responsables syriens et ceux des responsables russes n’ont pas été coordonnés à l’avance, les relations existant entre la Syrie et la Russie ne permettront jamais à la Turquie de pouvoir s’interposer entre ces deux alliés.

Il n’est pas non plus dans l’intérêt de Moscou de fermer les yeux sur les demandes syriennes, car cela affaiblirait la légitimité de leur présence en Syrie. La Syrie, elle, sait bien que certains essaient de mettre ses alliés dans une position délicate.

Les Turcs ont à maintes reprises tenté de faire la sourde oreille à la demande de Damas et de ses alliés, qui exigeaient un retrait de leurs troupes du sol syrien. Et là, une fois de plus, les Turcs agissent par orgueil. La Syrie est responsable devant son peuple de protéger son territoire et sa souveraineté. Elle veut dire par là aussi à ses alliés qu’il y a des choses à régler tout de suite et pas une fois que ce sera trop tard. En effet, si jamais les chasseurs turcs entrent à Afrin, ce sera non seulement au détriment de la Syrie, mais également des forces russes.