تقي زاده

تقي زاده

Les Etats-Unis ont annoncé mardi avoir informé l'UNRWA, l'agence onusienne d'aide aux réfugiés palestiniens, qu'ils allaient geler un versement de 65 millions de dollars dans le but d'obtenir des "réformes" de cette institution. 
 
Une lettre en ce sens a été remise mardi à l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Moyen-Orient (UNRWA), a précisé lors d'un point de presse Heather Nauert, la porte-parole du Département d'Etat.
Le versement de cette somme, correspondant à environ la moitié de la contribution américaine, est gelé et non annulé, a-t-elle assuré, le temps que des réformes soient entreprises au sein de l'agence onusienne.

Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, s'est dit "très inquiet" mardi devant ce gel américain. "J'espère très fortement qu'au final, les Etats-Unis pourront maintenir leur financement de l'UNRWA, dont ils sont le principal contributeur", a-t-il dit.

M. Guterres a noté que l'UNRWA, créée en 1949, n'est pas une institution palestinienne, mais onusienne, qui vient en aide aux réfugiés palestiniens et à leurs descendants dans les territoires occupés, ainsi qu'en Jordanie, en Syrie et au Liban.
Ahmad Salim, 24 ans, a été tué à Jayyous, près de Qalqiliya, dans le nord de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis plus de 50 ans par Israël. 
 
Le Palestinien a été tué lundi par des tirs de l'armée israélienne lors des manifestations en Cisjordanie occupée, ont indiqué le ministère palestinien de la Santé et l'agence officielle Wafa.

Un porte-parole de l'armée israélienne a fait état dans un communiqué d'une manifestation au cours de laquelle "des dizaines de Palestiniens ont lancé des pierres sur les soldats".

"Les soldats ont riposté à ces violences en employant des moyens de dispersion et en tirant à balles réelles", a-t-il dit.

"Les informations sur la mort d'un Palestinien sont en cours d'examen", a-t-il dit.

Il s'agit du 17e Palestinien tué lors de violences depuis le 6 décembre et l'annonce par le président américain Donald Trump de la reconnaissance d'al-Qods comme capitale d'Israël. Un Israélien a en outre été assassiné en Cisjordanie.

La décision de M. Trump a provoqué la colère des Palestiniens. Ils voient en elle un déni de leurs revendications sur Jérusalem-Est annexée et occupée, dont ils souhaitent faire la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.

Les dirigeants palestiniens étaient réunis lundi à Ramallah pour tenter d'élaborer la riposte aux coups portés selon eux à leur cause par l'administration Trump.
mercredi, 17 janvier 2018 09:42

La vérité sur les « fake news »

Alors que l’Otan mettait en place un vaste système pour accuser la Russie de perpétuer la propagande de l’Union soviétique, une hystérie s’est emparée de Washington. Pour tenter de discréditer le nouveau président US, les médias dominants l’accusent de dire n’importe quoi ; en réponse, celui-ci les accuse de propager de fausses nouvelles. Cette cacophonie est amplifiée par le développement soudain des réseaux sociaux, jadis promus comme armes du département d’État contre les régimes nationalistes, aujourd’hui forum populaires contre les abus des élites de tous poils ; Washington en premier lieu.
Dès l’annonce de son élection surprise et avant même qu’il ait eu accès à la Maison-Blanche, l’immense majorité des médias US et de l’Alliance atlantique ont dénoncé l’incurie et la folie du président Trump. Une bataille s’est engagée entre la classe médiatique et le nouveau président, chacun accusant l’autre de propager de fausses nouvelles.

Un peu partout dans les pays de l’Otan —et uniquement dans ces pays—, des responsables politiques dénoncent les fake news. Il s’agit de mettre en lumière l’influence supposée de la propagande russe au sein des « démocraties occidentales ». L’État le plus impacté par cette campagne est la France dont le président Emmanuel Macron a annoncé la rédaction d’une loi spécifique pour lutter contre cette « atteinte à la démocratie », mais uniquement « en période électorale ».

Le fait que l’expression anglaise fake news soit conservée comme telle dans toutes les langues de l’Otan alors qu’elle désigne un phénomène aussi vieux que le monde, les fausses nouvelles, atteste l’origine anglo-saxonne de cette problématique.


Réagissant au projet de loi d’Emmanuel Macron, le ministre russe des Affaires étrangères se demande jusqu’où la censure ira en Europe occidentale.

À l’origine de la campagne contre les « fake news » : l’Otan

En 2009, le président Obama annonça au sommet de l’Otan de Strasbourg-Kehl son intention de créer un service de « Communication stratégique » de l’Alliance [1]. Il fallut six ans pour le mettre en place autour de la 77th Brigade de l’armée de Terre britannique et de la 361st Civil Affairs Brigade de l’armée de Terre états-unienne (basée en Allemagne et en Italie).

La mission de départ était de contrer les discours accusant l’État profond US d’avoir lui-même organisé les attentats du 11-Septembre, puis ceux accusant les Anglo-Saxons d’avoir planifié les « printemps arabes » et la guerre contre la Syrie ; discours qualifiés de « conspirationnistes ». Cependant, rapidement les choses évoluèrent pour convaincre les populations de l’Alliance que la Russie poursuit la propagande de l’Union soviétique —et donc que l’Otan est encore utile—.

En définitive, en avril 2015, l’Union européenne se dota d’un « Groupe de travail pour les communications stratégiques vers l’Est » (East StratCom Task Force). Il adresse chaque semaine à des milliers de journalistes un relevé de la propagande russe. Par exemple, sa dernière édition (datée du 11 janvier 2018) accuse Sputnik d’avoir prétendu que le zoo de Copenhague nourrit ses fauves avec des animaux familiers abandonnés — Bigre, les « démocraties » sont menacées ! À l’évidence, il est difficile pour ces spécialistes de trouver des exemples significatifs de l’ingérence russe. En août de la même année, l’Otan inaugura son « Centre de communication stratégique » à Riga (Lettonie). L’année suivante, le département d’État US se dota, quant à lui, du « Centre d’engagement global » (Global Engagement Center) qui poursuit les mêmes buts.

Comment Facebook, la marotte d’Hillary Clinton, s’est retourné contre elle

En 2009, la secrétaire d’État Hillary Clinton, sous l’impulsion de Jared Cohen (responsable au Bureau de la planification politique), se persuada qu’il était possible de renverser la République islamique d’Iran en manipulant les réseaux sociaux. Cette théorie n’eut pas l’effet escompté. Cependant, deux ans plus tard, en 2011, le même Jared Cohen devenu patron de Google Ideas réussit à mobiliser la jeunesse cairote. Bien que la « révolution » de la place Tahrir n’ait pas influé l’opinion du peuple égyptien, le mythe de l’extension du mode de vie états-unien par Facebook était né. Du coup, le département d’État a sponsorisé quantité d’associations et de congrès pour promouvoir Facebook.

Cependant, l’élection présidentielle US de 2016 créa la surprise. Un outsider, le promoteur immobilier Donald Trump, élimina tous ses rivaux un à un, y compris Hillary Clinton, et fut porté à la Maison-Blanche alors qu’il disposait des conseils de Facebook. Pour la première fois, le rêve de l’égérie des politiciens professionnels devenait réalité, mais contre elle. Du jour au lendemain, Facebook fut diabolisé par la presse dominante.

Il apparait à cette occasion que l’on peut artificiellement créer des mouvements de foule avec les réseaux sociaux, mais qu’au delà de quelques jours, les utilisateurs retrouvent leur esprit. C’est la constante de tous les systèmes de manipulation de l’information : ils sont éphémères. La seule forme de mensonge qui permet de créer des comportements sur le long terme suppose d’avoir poussé les citoyens à un engagement mineur, c’est-à-dire de les embrigader [2].

Au demeurant, Facebook l’a fort bien compris en créant son « Bureau de la Politique mondiale et de la Sensibilisation des gouvernements » et en le confiant à Katie Harbath. Il entend créer des émotions collectives en faveur de tel ou tel client, mais ne cherche pas à organiser des campagnes durables [3]. C’est aussi pourquoi, le président Macron se propose de légiférer les réseaux sociaux uniquement pour les périodes électorales. Lui même a été élu grâce au bref désordre créé conjointement par un hebdomadaire et Facebook contre son rival François Fillon ; opération orchestrée par Jean-Pierre Jouyet [4]. Au demeurant, la crainte d’Emmanuel Macron que la prochaine fois les réseaux sociaux soient utilisés contre lui se superpose avec la volonté de l’Otan de montrer la continuité URSS-Russie en matière de propagande. Il cite donc comme exemple de manipulation une interview de Sputnik à propos de sa vie privée et le relai d’une allégation sur un compte bancaire à l’étranger.

Le rapport de Christopher Steele

JPEG - 52.6 ko
Au Royaume-Uni les jeunes considèrent la rhétorique officielle sur les « fakes news » comme une volonté gouvernementale de leur bourrer le crâne, ainsi qu’en atteste le succès de la marque de jeans Fake News.

Durant la campagne présidentielle US, l’équipe d’Hillary Clinton a commandé à l’ancien agent des services secrets britanniques Christopher Steele une enquête sur le candidat Donald Trump. Ancien patron du « Bureau Russie » du MI6, il est connu pour ses allégations scandaleuses et toujours invérifiables. Après avoir accusé sans preuve Vladimir Poutine d’avoir commandité l’empoisonnement d’Alexander Litvinenko au polonium 210, il l’accusa d’avoir fait tomber Donald Trump dans un piège sexuel et de le faire chanter. Le Dossier Steele est alors discrètement remis à divers journalistes, hommes politiques et maîtres espions, et enfin publié [5].

D’où l’hypothèse selon laquelle, cherchant à faire élire sa marionnette et à empêcher l’élection d’Hillary Clinton, le maître du Kremlin aurait ordonné à « ses » médias d’acheter des publicités sur Facebook et de répandre des calomnies contre l’ancienne secrétaire d’État ; hypothèse qui serait aujourd’hui étayée par une conversation de l’ambassadeur australien à Londres avec un conseiller de Donald Trump [6]. Peu importe que Russia Today et Sputnik n’aient dépensé au total que quelques milliers de dollars pour des publicités rarement consacrées à Madame Clinton, la classe dirigeante US est persuadée qu’ils ont renversé l’engouement en faveur de la candidate démocrate et sa campagne à 1,2 milliard de dollars. À Washington, on persiste à croire que les inventions technologiques permettent de manipuler le genre humain.

Il ne s’agit plus d’observer que Donald Trump et ses partisans ont mené campagne sur Facebook parce que la totalité de la presse écrite et audio-visuelle leur était hostile, mais de prétendre que Facebook a été manipulé par la Russie pour empêcher l’élection de l’égérie de Washington.

JPEG - 21.9 ko
Ancien collaborateur de Condoleezza Rice, puis d’Hillary Clinton et désormais d’Eric Schmidt, Jared Cohen partage la philosophie scientiste des dirigeants de Google (le transhumanisme). Selon lui, il est possible de renverser des gouvernements en utilisant les bons algorithmes sur les réseaux sociaux.

Le privilège juridique de Google, Facebook et Twitter

En cherchant à prouver l’ingérence de Moscou, la presse US a souligné le privilège exorbitant dont disposent Google, Facebook et Twitter : ces trois sociétés ne sont pas considérées comme responsables de leurs contenus. Du point de vue du droit états-unien, elles sont uniquement des transporteurs d’information (common carrier).

Les expériences conduites par Facebook ayant montré la possibilité de créer des émotions collectives d’une part, et l’irresponsabilité juridique de cette société d’autre part, attestent d’une anomalie du système.

D’autant que le privilège de Google, Facebook et Twitter est à l’évidence indu. En effet, ces trois sociétés agissent au moins de deux manières pour modifier les contenus qu’elles transportent. D’abord, elles censurent unilatéralement certains messages, soit par l’intervention directe de leur personnel, soit mécaniquement par des algorithmes cachés. Puis, elles promeuvent leur vision de la vérité au détriment des autres point de vue (fact-checking).

Par exemple, en 2012, le Qatar commanda à Google Ideas, déjà dirigé par Jared Cohen, la création d’un logiciel permettant de suivre la progression des défections dans l’armée arabe syrienne. Il s’agissait de montrer que la Syrie était une dictature et que le peuple entrait en révolution. Or, il s’avéra rapidement que cette vision des choses était fausse. Le nombre de soldats ayant fait défection ne dépassa jamais les 25 000 dans une armée de 450 000 hommes. C’est pourquoi, après avoir fait la promotion de ce logiciel, Google le retira discrètement.

À l’inverse, Google promeut depuis sept ans les articles relayant les communiqués de l’Observatoire syrien des Droits de l’homme (OSDH). Ils donnent, jour après jour, le décompte exact du nombre de victimes dans les deux camps. Sauf que ces chiffres sont imaginaires : il est impossible pour qui que ce soit de les établir. Jamais en période de guerre, un État n’est capable de déterminer quotidiennement le nombre de soldats morts au combat et de civils tués à l’arrière-ligne. Pourtant, au Royaume-Uni, l’OSDH sait ce que les gens sur place, en Syrie, ne peuvent pas savoir.

Loin de n’être que des transporteurs d’information, Google, Facebook et Twitter en sont des façonneurs et, à ce titre, ils devraient être responsables juridiquement de leurs contenus.

Les règles de la liberté d’expression

Considérons que les efforts de l’Otan et ceux du président Macron contre la Russie en matière audiovisuelle et sur Internet sont voués à l’échec. Il n’en reste pas moins qu’il convient de faire rentrer les nouveaux médias dans le droit général.

Les principes régissant la liberté d’expression ne sont légitimes que s’ils sont identiques pour tous les citoyens et sur tous les médias. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Si le droit général s’applique, il n’existe pas de règle précise en matière de démenti ou de droit de réponse pour les messages sur Internet et les réseaux sociaux.

JPEG - 33.2 ko
À propos du Réseau Voltaire, Le Décodex du Monde affirme : « Le site de Thierry Meyssan, un conspirationniste proche du gouvernement syrien. Il affirme notamment, sans preuve, que la tuerie de Charlie-Hebdo est un attentat orchestré par Washington » (sic).

Comme toujours dans l’histoire de l’information, les médias anciens tentent de saboter les nouveaux. Je me souviens ainsi de l’éditorial vengeur que le quotidien français, Le Monde, consacra en 2002 à mon travail sur Internet à propos de la responsabilité des attentats du 11-Septembre. Ce qui choquait le journal tout autant que mes conclusions, c’est que le Réseau Voltaire soit libre des obligations financières dont il se sentait prisonnier [7]. C’est la même attitude corporatiste dont il fait preuve quinze ans plus tard avec son service, Le Décodex. Plutôt que de critiquer les articles ou les vidéos des nouveaux médias, Le Monde se propose de noter la fiabilité des sites Internet rivaux du sien. Bien sûr, seuls les sites émanant de ses confrères papier trouvent grâce à ses yeux, tous les autres sont jugés peu fiables.

JPEG - 17 ko
Éminente personnalité maçonnique, Gérard Collomb est un saint-simonien. Proche de Dominique Strauss-Kahn, il rejoignit Emmanuel Macron dès le début de sa campagne électorale. Éternel secrétaire général de la Fondation Jean-Jaurès, depuis sa création en 1992, il lui a fait publier une étude qualifiant ses opposants politiques de « conspirationnistes », puis un faux sondage les accusant de crédulité. Il est ministre de l’Intérieur.

Pour étayer la campagne contre les réseaux sociaux, la Fondation Jean-Jaurès (c’est-à-dire la fondation du Parti socialiste liée à la National Endowment for Democracy) a publié un sondage imaginaire [8]. Chiffres à l’appui, il vise à démontrer que les gens frustrés, les classes laborieuses et les partisans du Front national sont crédules. Il affirme que 79 % des Français croient une théorie du complot. Pour preuve de leur naïveté, il précise que 9 % d’entre eux sont persuadés que la Terre est plate.

Or, ni moi, ni aucun de mes amis français consultés par Internet n’ont rencontré de compatriotes croyant que la Terre soit plate. Ce chiffre est évidemment inventé et discrédite l’ensemble de l’étude. Au demeurant, bien que liée au Parti socialiste, la Fondation Jean-Jaurès a toujours comme secrétaire général Gérard Collomb, devenu ministre de l’Intérieur du président Macron. Cette même fondation avait déjà publié, il y a deux ans, une étude visant à discréditer les opposants politiques au système qu’il qualifiait déjà de « conspirationnistes » [9].

[1] « La campagne de l’Otan contre la liberté d’expression », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 décembre 2016.

[2] Sur les méthodes de propagande, lire « Les techniques de la propagande militaire moderne », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 16 mai 2016.

[3] « Comment une cellule secrète de Facebook manipule les opinions publiques », par Shelley Kasli, Traduction Jean-Marc Chicot, Great Game India (Inde) , Réseau Voltaire, 28 décembre 2017.

[4] Personnalité centrale du corps des Inspecteurs des Finances, Jean-Pierre Jouyet fut avocat au très mitterrandien cabinet Jeantet, directeur-adjoint du cabinet de Lionel Jospin, secrétaire d’État aux Affaires européennes sous Nicolas Sarkozy, secrétaire général de l’Élysée sous François Hollande et mentor d’Emmanuel Macron qui l’a immédiatement nommé ambassadeur de France à Londres.

[5The Steele Report

[6] “How the Russia Inquiry Began : A Campaign Aide, Drinks and Talk of Political Dirt”, Sharon LaFranière, Mark Mazzetti et Matt Apuzzo, New York Times, December 30, 2017.

[7] « Le Net et la rumeur », éditorial du Monde, 21 mars 2002.

[8] « Le conspirationnisme dans l’opinion publique française », Rudy Reichstadt, Fondation Jean-Jaurès, 7 janvier 2018.

[9] « L’État contre la République », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 9 mars 2015.

Zeynab Kobra (as) est née à Médine la 5ème année de l’hégire. L’appellation de l’enfant a été confiée à son grand-père le prophète qui lui donna le nom de « Zeynab » par révélation divine. Ce nom signifie « arbre splendide ». Ce nom est aussi composé de « Zeyn » et « ab » qui veut dire « beauté du père ». Cette grande dame s’est intellectuellement abreuvée à la source de l’océan de connaissance des éducateurs modèles de l’humanité. Elle a acquis une personnalité forte et à toute épreuve à travers les problèmes et les difficultés.

L’Imam Zeinul-Abidine, As-Sadjad (as) dit à Dame Zeynab : « Tu es une savante qui n’a pas suivi de leçons chez quelqu’un, tu comprends sans que quelqu’un ne te fasse comprendre » (2)

C’est par rapport à l’imamat d’Hassan (as) et Hossein (as) qu’on retrouve beaucoup de hadiths sur leurs qualités et presque pas de hadiths sur les autres enfants de l’Imam Ali (as). De manière générale, on peut dire que Zeynab a appris de son père et sa mère les leçons de foi, piété, endurance, persévérance, le combat contre l’injustice, la résistance, la bravoure, la loyauté, l’éloquence, la protection des intérêts de l’Islam, l’imamat et la wilaya. Nous évoquons ici juste quelques qualités de cette héroïne :

1- La foi innombrable de Zeynab

L’amour et la ferme dévotion pour Dieu sont les qualités les plus importantes de cette femme. À la cime de la foi et de sa conviction en Dieu, elle a enduré toutes les difficultés dans la voie de l’agrément de Dieu. Tous ces problèmes lui paraissaient agréables car ils venaient de son seigneur. Lorsqu’Ibn Zyad lui demande à Koufa : « comment tu as trouvé le travail de Dieu sur ton frère ? » Elle a répondu : « je n’ai vu que la beauté ». (3) Car le mouvement était pour la vérité est demeuré éternel. Lorsqu’elle voit le corps déchiqueté de son frère sur la scène elle lève la tête vers le ciel et dit : « Seigneur accepte ce sacrifice de notre part ». (4)

L’adoration de Zeynab est si profonde que l’Imam Hossein (as) lui dit ceci dans ces adieux : « Ma sœur pense moi dans la prière de nuit ». (5) Il est rapporté de l’Imam Sadjad (as) : « Ma tante Zeynab a accomplissait ces mêmes prières surérogatoires sur ce trajet de koufa vers la Syrie après qu’elle soit faite prisonnière. Dans l’un des points de repos elle pria étant assise à cause de la famine qui l’avait affaiblie. C’est après qu’elle réalisa qu’il y a 3 jours qu’elle n’a pas mangé. En effet on donnait un bout de pain par jour à chaque prisonnier et elle donnait sa part aux enfants la plupart des temps ». (6)

2- La connaissance de Zeynab

Zeynab est la dame de sciences et des mérites. Elle tient sa connaissance de son grand-père, son père, sa mère et ses frères, une connaissance reliée à la révélation. Il est écrit qu’elle donnait des leçons de commentaire du coran aux femmes. (7) Ibn Abbas déclare à son sujet : « Zeynab est notre femme sage » (8) Elle est d’ailleurs surnommée au sein de Bani Hachim « la sage ».

A partir des discours et allocutions qu’elle a tenue dans diverses occasions face aux tyrans de cette époque et aux gens durant son périple de Karbala, Koufa et Syrie, on comprend bien que sa connaissance ne vient pas de l’apprentissage ou des études ; sa connaissance avait un côté extraordinaire dévoilant son origine divine. Nous en voulons pour preuve ces propos que l’Imam Sadjad (as) tint à son sujet après le sermon de Koufa : « Du calme chère tante garde ton silence car par la grâce de Dieu tu es une savante qui n’a pas vu d’instituteur et une sage qui ne tient sa sagesse de personne ». (9)

3- La loyauté et le sens du sacrifice du sage de Bani Hachim le voyage historique de Karbala est la meilleure séquence pour connaitre la personnalité de Zeynab, tout comme son rôle déterminant sur la scène d’Achoura, sa capacité et la façon dont elle a affronté les oppresseurs de l’époque. L’histoire ne reflète qu’une infime partie de son action.

Lorsque Zeynab Kobra ressenti sur ses épaules le grand devoir du Jihad et de la lutte contre les athées, elle n’a pas hésité un seul instant. Son foyer, son mari, ses enfants et ses biens pour être présente sur la scène de Karbala prête à donner sa vie. Elle avait entrainé tous ses enfants qu’elle offrit généreusement sur l’autel de sacrifice à Neynawâ ; elle a apporté son assistance à chaque instant guide de cette révolution c’est-à-dire l’Imam Hossein (as).

Après le martyr de l’Imam Hossein, elle a encore pris une nouvelle responsabilité. Elle a tenu face à l’ennemie grâce. (10)

Le rôle de Zeynab fut si important qu’on le ressent encore des siècles après dans la communauté islamique. Beaucoup de gens s’inspirent d’ailleurs de ce courage et cette détermination, au point qu’on a décrété le jour de sa naissance « le jour de l’infirmier ou de gardienne »

Notes:

2- Behar ul anouar vol 45, page 164

3- Behar ul anouar vol 45, page 116

4- Maktal al Hossein, Sayyed Abdou Razâk Mokrim, page 379

5- Zeynab Kobrâ, page 62-63

6- Riyahein ash-shari’a, vol 3, page 62

7- Revue “Didâr ashennâ “, N 25, Sayyed Sadiq, Sayyed Nejad

8- Safinat ul bahar, vol 1, page 558

9- Behar ul anouar vol 45, page 164

10- Revue Didar Ashena, N 117, Leila Zolfikâr.

mercredi, 17 janvier 2018 09:38

Banlieue de la capitale syrienne visée

Selon les médias israéliens, les chasseurs bombardiers israéliens auraient bombardé des cibles non loin de la capitale syrienne. 

Haaretz citant les sources proches de "l'opposition syrienne" dit que les frappes ont visé un stock d'armes appartenant au Hezbollah, situé dans la périphérie de Damas. 

Le gouvernement syrien n'a pas encore réagi à cette information. Les informations supplémentaires seront communiquées ultérieurement. 

Le Pentagone annonce que la Russie dispose d'un drone nucléaire sous-marin dont elle pourrait faire usage lors d’une éventuelle guerre nucléaire.

Dans un rapport révélé par le Huffington Post, le département américain de la Défense indique la mise en place et le développement de nouvelles têtes nucléaires. Une nouvelle qui n'avait pourtant pas été rendue publique avant cette fuite et qui semble confirmer l'inquiétude chez les Américains.

Le magazine américain Newsweek a écrit à ce sujet que le drone sous-marin sans équipage russe est capable de se déplacer sur de grandes distances avec une vitesse énorme et de participer à une guerre nucléaire, en citant le Pentagone.

La revue cite des annonces alarmistes des autorités américaines qui font part de l’accès de l’armée russe à différents types d’armes capables de lancer des ogives nucléaires sur des ports et des zones côtières, en cas d'une guerre nucléaire.

Selon Newsweek, ce drone sous-marin secret constituerait une preuve de plus que l'armée russe jouit d’une suprématie de stratégie offensive face à l’armée US.

Le drone sous-marin appelé Status-6 est capable de transporter une ogive nucléaire de 100 mégatonnes et peut descendre à des profondeurs de 3 280 pieds sous le niveau de la mer.

La coalition américaine a annoncé, mardi 16 janvier, que la ville syrienne d’Afrin, contrôlée par les Kurdes de Syrie, ne faisait pas partie du champ d’action des Américains.  

Selon l’agence de presse iranienne Fars, en réponse à la question sur le soutien éventuel de la coalition américaine aux éléments kurdes des Unités de protection du peuple, YPG, à Afrin, en cas d’intervention de l’armée turque, le porte-parole de la coalition US, le colonel Ryan Dillon, a déclaré :

« Afrin ne fait pas partie de notre champ d’action. Nous continuons à soutenir nos alliés dans le but de conquérir les poches de Daech, le long de la vallée du Moyen-Euphrate, et surtout dans le nord d’Abou Kamal ainsi que dans l’est de l’Euphrate», a précisé le colonel Dillon cité par RT.

Le colonel Ryan Dillon, porte-parole de la coalition américaine. ©AA

Lui qui assistera les 17 et 18 janvier à la réunion du comité militaire de l’OTAN à Bruxelles a déclaré que l’examen de la situation militaire aux frontières syro-turques serait à l’ordre du jour.

Le général Hulusi Akar, chef d'état-major de l'armée turque. ©AA

Auparavant, le chef d’état-major de l’armée turque Hulusi Akar qui se trouve à Bruxelles pour la réunion des chefs de la défense des pays membres de l’OTAN avait déjà averti que son pays ne permettrait pas que les éléments des YPG en Syrie soient armés, car « ils sont liés au groupe terroriste du PKK ».

Le dimanche 14 janvier, les États-Unis ont annoncé avoir l’intention de former une nouvelle armée kurde, composée de 30.000 éléments au nord-est de la Syrie.

Plus tôt dans la journée, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a indiqué, lors de la réunion du groupe parlementaire de son Parti pour la Justice et le Développement (AKP), que son pays détruira prochainement les repaires des terroristes en Syrie, commençant par les villes d’Afrin et de Manbij, dans le Rif du nord de la province d’Idlib.

Erdogan a prévenu d’une opération imminente ciblant Afrin, après que la coalition US a annoncé qu’elle coopérerait avec «les Forces démocratiques syriennes (FDS)», pour former une nouvelle force frontalière dans le nord de la Syrie formée de 30.000 hommes. 

Les éléments armés du PYD représentent la colonne vertébrale de cette force soutenue par les États-Unis et utilisée par l’organisation comme façade de ses activités terroristes. 

En réaction à la décision des États-Unis de créer une force de sécurité frontalière, contrôlée par les Forces démocratiques de la Syrie (FDS), en Syrie, le président de la Commission de la défense de la Douma, Vladimir Chamanov a déclaré que la Russie et ses partenaires prendraient les mesures nécessaires pour faire face au projet US qui consiste à renverser le gouvernement de Bachar al-Assad.

La prétendue coalition anti-Daech dirigée par les États-Unis en Syrie a annoncé samedi 14 janvier qu'elle entraînait une force de sécurité frontalière dominée par les Kurdes pour opérer dans le nord et l'est de la Syrie. Une force de sécurité constituée de 30.000 recrutés et d'effectifs des FDS qui seront déployés dans les zones sous contrôle des Kurdes de Syrie.

“ Cette démarche des États-Unis contredit les intérêts russes en Syrie. La Russie travaillera en coopération avec ses partenaires pour prendre les mesures nécessaires afin de restaurer la stabilité en Syrie”,  précise Chamanov.

En Turquie, le porte-parole du président turc, Ibrahim Kalin, a estimé inacceptable la décision de la coalition américaine.

Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu a quant à lui condamné dans un communiqué l’action des États-Unis, en confirmant que Washington n’avait pas demandé l’avis d’Ankara sur ce sujet.  

Ankara a fait savoir mardi par le chef d'état-major des forces armées turques, Hulusi Akar, que les forces kurdes des Unités de protection du peuple kurde (YPG) ne sont plus autorisées à porter les armes.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait de son côté promis lundi d’étouffer le projet US dans l’œuf.

Le Leader de la Révolution islamique a reçu ce mardi 16 janvier les participants à la Conférence de l’Union parlementaire des États membres de l’OCI (Organisation de la coopération islamique).

Lors de cette audience accordée aux participants à cette 13eConférence de l’Union parlementaire de l’OCI, le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Ali Khamenei, a, entre autres, fait allusion à la situation en Palestine, à Bahreïn et au Yémen.

« Lorsqu’il s’agit de questions essentielles, le monde de l’islam doit parler haut et fort », a affirmé l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, selon lequel « la Palestine » et « l’unité du monde musulman » font partie de ces questions.

« Déployer des efforts pour parvenir aux progrès scientifiques fait aussi partie des questions les plus importantes du monde musulman ; l’expérience de la RII a montré que grâce aux efforts et en s’appuyant sur les talents de la jeune génération, il était possible de rehausser son expertise scientifique et d’intégrer les pays disposant du savoir-faire scientifique dans divers domaines importants. »

Le Leader de la Révolution islamique a ensuite fait allusion à la « responsabilité religieuse et historique » des pays et États musulmans à l’égard d’importantes révolutions qui se produisent dans le monde.

« S’agissant des affaires essentielles et de grande importance de nos jours, il incombe au monde musulman de jouer son rôle, pour éviter l’expérience amère des décennies précédentes et pour empêcher que les impacts à long terme de l’hégémonie des grandes puissances ne se reproduisent. »

Le Leader de la Révolution islamique s’est attardé également sur les moyens de contrer la propagande occidentale :

« Il ne faut surtout pas permettre que la dangereuse machine de propagande occidentale — dont les sionistes ont assumé dans une large mesure la gestion — continue d’ignorer intentionnellement les questions importantes du monde musulman et de les oblitérer par sa conspiration du silence. »

Mais cette machine de propagande de l’Occident, il est possible, selon l’Ayatollah Khamenei, de la vaincre :

« Vaincre les sionistes sur le front de la guerre douce est possible ; de la même façon que dans la guerre dure au Liban, ils ont échoué et se sont vus obligés de reconnaître leur défaite. »

La Palestine doit être considérée comme étant la plus importante question du monde musulman, du point de vue du Leader de la Révolution islamique qui, à ce propos, a souligné :

« En ce qui concerne l’affaire palestinienne, trois événements se sont produits : “l’occupation du territoire”, “l’exil collectif de millions de gens” et “les massacres et les immenses crimes contre l’humanité” ; et l’on ne connaît pas de tyrannie d’une si grande ampleur dans toute l’Histoire. »

Partant, « défendre la Palestine » est un devoir collectif, selon l’Ayatollah Ali Khamenei qui a ainsi clarifié son opinion à ce sujet :

« Il ne faudrait pas croire que la lutte contre le régime sioniste ne mène à rien ; au contraire, grâce à Dieu et avec sa bénédiction, les exploits et la lutte contre ce régime vont aboutir à des résultats concrets, d’autant plus que le courant de la Résistance a fait des progrès remarquables par rapport aux années précédentes. »

« Les sionistes proféraient un jour leur célèbre slogan sur leur prétendu droit à gouverner du Nil à l’Euphrate ; aujourd’hui, ils se sont vus obligés d’ériger un mur autour d’eux-mêmes, pour se protéger », a affirmé l’Ayatollah Khamenei.

Et d’ajouter :

« La Palestine est certes un ensemble de territoires unis par une longue histoire et allant de la Méditerranée au Jourdain. Qods est la capitale de la Palestine, c’est une vérité indiscutable. »

Le Leader de la Révolution islamique a qualifié d’« une sottise de trop » la récente décision des États-Unis concernant le statut de Qods. « Ils ne seront pas capables de le faire ; leurs efforts s’avéreront stériles », a-t-il précisé.

L’Ayatollah Ali Khamenei a également dénoncé les États qui adhèrent aux complots régionaux des Américains et des Israéliens :

« Les États qui, dans la région, aident les Américains et les sionistes à combattre leurs frères musulmans commettent un crime évident ; ce que font les Saoudiens en est l’exemple. »

« L’unité du monde musulman » constitue une autre question essentielle, selon le Leader de la Révolution islamique, qui a ensuite développé ce thème de la façon suivante :

« Nous avons la conviction que le monde musulman, à la faveur de sa grande population, de son grand potentiel et de sa place ultra-stratégique dans le monde, sera capable de devenir une puissance considérable et redoutable. À ceux-là mêmes qui affichent ouvertement leur hostilité, nous avons déclaré être ouverts à une approche fraternelle, bien qu’ils refusent une telle approche. »

L’Ayatollah Khamenei a ensuite évoqué l’exigence que les pays islamiques agissent de concert et mettent en commun leurs efforts.

Il a aussi et surtout mis en garde contre le complot américano-sioniste consistant à vouloir assurer la sécurité d’Israël, en suscitant la guerre et l’effusion de sang au sein du monde musulman.

« Déployer des efforts pour parvenir au progrès scientifique » constitue un autre souci et besoin essentiel du monde musulman, selon le Leader de la Révolution islamique, qui a ajouté :

« Le monde occidental a profité des découvertes scientifiques afin de se procurer richesse et pouvoir sur la scène internationale et exercer son hégémonie sur la planète. »

L’Ayatollah Khamenei a affirmé que cette connaissance scientifique avait débouché sur la tyrannie, l’arrogance et l’exploitation, parce que le monde occidental manquait de foi et de religion, et était donc incapable de digérer et ses propres progrès scientifiques et de les orienter sur le droit chemin.

« De ce fait, le monde musulman doit accomplir des progrès scientifiques afin de mettre fin à cette hégémonie et c’est une tâche que nous sommes parfaitement capables de réussir. »

L’Ayatollah Khamenei a fait allusion à l’expérience réussie du peuple iranien en termes de progrès scientifiques.

« En s’appuyant sur ses jeunes talents et alors qu’il était frappé de sanctions, l’Iran islamique a su parvenir aux technologies nécessaires dans divers domaines importants, comblant ainsi un écart naguère substantiel. »

« Les jeunes Iraniens ont accompli de nos jours de grands progrès en matière de médecine, de nanoscience, de cellules souches et d’industrie nucléaire », a également précisé le Leader de la Révolution islamique.

Dans la suite de son discours, le Leader de la Révolution islamique a évoqué l’impératif de dénoncer les allégations mensongères des États-Unis. En ce qui concerne leurs prétentions de défendre les droits de l’Homme, l’Ayatollah Khamenei a précisé :

« Celui qui est au pouvoir aujourd’hui aux États-Unis exprime de la façon la plus explicite et claire les positions de ce pays. En fait, ses prédécesseurs avaient eux aussi ces mêmes positions, mais ils n’avaient pas l’habitude de l’exprimer si ouvertement. Le cas le plus explicite de cette approche se manifeste dans ses récentes déclarations sur l’Afrique, l’Amérique latine et d’autres peuples, ce qui va d’ailleurs à l’encontre des droits de l’homme. Il est donc impératif de divulguer ses prétentions mensongères. »

Un autre exemple de prétentions infondées du gouvernement américain consiste en sa « lutte contre le terrorisme ».

« Les Américains répètent leurs slogans en faveur de la lutte contre le terrorisme alors qu’ils soutiennent ouvertement le régime sioniste. Par ailleurs, de l’aveu du président actuel des États-Unis — comme il avait dit lors de la campagne électorale —, les Américains ont été le facteur principal de l’apparition de Daech et l’ont soutenu jusqu’à son dernier souffle. »

Dans l’optique de l’Ayatollah Khamenei, c’est en révélant ces mensonges que l’on pourra informer et influencer les opinions publiques et l’élite de la société.

De même, l’Ayatollah Khamenei a évoqué la nécessité de donner suite aux cas mentionnés dans la déclaration finale de la Conférence de l’Union parlementaire des États membres de l’OCI, ajoutant :

« Ce que nous recommandons et ce sur quoi nous insistons, ce sont les cas que nous avons nous-mêmes réussi à faire aboutir. »

À titre d’exemple, l’Ayatollah Khamenei a fait allusion à la résistance du peuple iranien face à la guerre économique lancée par les ennemis, et a ajouté :

« Les sanctions sont un ingrédient de cette guerre économique qu’ils ont menée des années durant jusqu’à ce qu’elle atteigne son paroxysme ; aujourd’hui encore, cette guerre économique se poursuit, mais le peuple iranien a résisté et n’est pas résigné. Désormais, le peuple transformera les sanctions en outil de promotion économique. »

Le Leader de la Révolution islamique a aussi ajouté que la « démocratie religieuse » constituait un autre acquis du peuple iranien, ce qui d’ailleurs a largement contribué à sa croissance matérielle et spirituelle.

« Grâce à Dieu, le peuple iranien a su, jusqu’à aujourd’hui, déjouer les complots américains et il continuera de le faire à l’avenir », a-t-il fait remarquer.

L’Ayatollah Khamenei a émis l’espoir que les progrès accomplis par le peuple iranien pourrait fournir une motivation pour le monde musulman en vue de se renforcer face à l’Arrogance mondiale.

Avant le discours de l’Ayatollah Khamenei, le président du Parlement iranien, Ali Larijani, a remis un rapport sur la 13e Conférence de l’Union parlementaire de l’OCI. Le rapport précise :

« Lors de cette conférence, les chefs du pouvoir législatif des pays islamiques ont traité de diverses questions, y compris de l’élargissement des coopérations économiques et commerciales, de la question du terrorisme et des ingérences américaines afin de perturber la sécurité dans les pays islamiques, ainsi que de la profanation de la noble Qods. Ils ont aussi et surtout réitéré que Qods appartient à la terre historique de la Palestine. »

Un leader politique serbe du nord du Kosovo, Oliver Ivanovic, a été assassiné par balle ce matin devant les locaux de son parti politique, dans la partie serbe de Mitrovica.

Âgé de 64 ans, Oliver Ivanovic a été la cible de tireurs se trouvant dans une voiture à 7 h 15 du matin (GMT), ce mardi 16 janvier 2018. 

Selon son avocat, il est décédé à 8 h 30 à l’hôpital et l’on ne sait pas encore qui a été à l’origine de l’attaque.

Oliver Ivanovic était une figure de la scène politique locale. Il avait été condamné à neuf ans de prison pour crimes de guerre lors du conflit de 1998-1999 entre les forces serbes et les indépendantistes albanais du Kosovo.

Sa peine avait néanmoins été annulée par une cour d’appel en février.

Libéré de prison, il devait être rejugé.

Avec Sputnik