
تقي زاده
Un leader serbe du Kosovo a été assassiné en pleine rue
Un leader politique serbe du nord du Kosovo, Oliver Ivanovic, a été assassiné par balle ce matin devant les locaux de son parti politique, dans la partie serbe de Mitrovica.
Âgé de 64 ans, Oliver Ivanovic a été la cible de tireurs se trouvant dans une voiture à 7 h 15 du matin (GMT), ce mardi 16 janvier 2018.
Selon son avocat, il est décédé à 8 h 30 à l’hôpital et l’on ne sait pas encore qui a été à l’origine de l’attaque.
Oliver Ivanovic était une figure de la scène politique locale. Il avait été condamné à neuf ans de prison pour crimes de guerre lors du conflit de 1998-1999 entre les forces serbes et les indépendantistes albanais du Kosovo.
Sa peine avait néanmoins été annulée par une cour d’appel en février.
Libéré de prison, il devait être rejugé.
Avec Sputnik
Syrie : les terroristes opérant dans la province de Quneïtra contre la réconciliation
En Syrie, les terroristes de la cellule d’opération de Quneïtra ont annoncé qu’ils n’accepteraient pas la réconciliation avec le gouvernement syrien.
La cellule d’opération de Quneïtra, affiliée aux terroristes syriens, a rejeté, dans un communiqué, toute réconciliation avec le gouvernement syrien, refusant de rouvrir les routes sous son contrôle.
La « poigne de fer » attendra quiconque souhaitera se réconcilier avec le gouvernement syrien ou appliquer les plans, ont annoncé les terroristes.
Parmi les groupes terroristes faisant partie de la cellule d’opération de Quneïtra, l’on peut citer les Brigades Saif al-Cham, la cellule d’opération de Joubata, Jaych al-Islam, le Conseil militaire de Nab' as-Sakhr, les Brigades Alwiya al-Furqan, la Coalition du Sud, les Lions du Golan et le Front national de libération syrien.
En septembre 2017, ces derniers ont demandé à tous les autres terroristes de fermer les routes que le gouvernement chercherait à rouvrir dans la province de Quneïtra.
Depuis plusieurs jours, le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie dont le siège se trouve à l’aéroport militaire de Hmeimim a annoncé avoir établi des négociations avec les responsables de la province de Quneïtra pour essayer de trouver un accord au sujet de cette province.
Selon un responsable russe, le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie cherche à parvenir à un accord permettant d’instaurer le cessez-le-feu dans les cités d’al-Hamidiya, d’al-Majdouliya et de Joubata al-Khachab.
Un avion russe s'approche de l'espace aérien britannique
La Royal Air Force a déployé deux chasseurs Typhoon à partir de la base aérienne de Lossiemouth en Écosse, peu avant 9h30 heure locale pour suivre un avion russe qui s’est approché de l'espace aérien britannique, rapporte l’agence de presse iranienne Mizan.
Le type de l'avion russe n'a pas encore été annoncé, mais les aviations belge et française se préparent à mener une mission, a rapporté RT.
Une porte-parole de l'armée de l'air britannique a déclaré que l'avion russe avait été intercepté alors qu’il s’apprêtait à entrer dans l'espace aérien britannique.
L'ancien secrétaire américain à la Défense désavoue l'attitude de Trump
L’ancien secrétaire américain à la Défense a vivement critiqué le président des États-Unis qui selon lui constitue une source d’embarras pour son pays.
Dans son numéro du lundi 15 janvier, Journal Star cite l’ancien secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel : « Nous sommes entrés dans une année déterminante, une année de volatilité, d'incertitude et d’un grand danger» pour les États-Unis et pour le monde.
Cette année 2018 déterminera, selon Chuck Hagel, si les États-Unis continueront de « s'éloigner de leur position de leader indispensable » dans le monde.
« Nous n'avions pas vraiment vécu une telle situation depuis le Watergate et le Vietnam », a déclaré l'ancien sénateur américain du Nebraska et ancien secrétaire à la Défense lors d'un entretien téléphonique depuis Washington.
Hagel rappelle que le président Donald Trump est au cœur de tout cela, « divisant intentionnellement le pays et le monde », et ce, en s’éloignant des alliés des États-Unis et en abandonnant les accords commerciaux qui profitent aux intérêts américains.
L'ancien secrétaire américain à la Défense conclut que Donald Trump porte par cette attitude des coups durs à l’image de Washington sur la scène internationale.
Nucléaire iranien: Paris demande le respect de l'accord par toutes les parties
Lors de son point de presse hebdomadaire, ce lundi 15 janvier 2018, la porte-parole du Quai d'Orsay a affirmé que Paris a toujours insisté sur le respect de l’accord sur le nucléaire iranien, par tous les signataires.
Selon le site web officiel du ministère français des Affaires étrangères, la porte-parole de la diplomatie française, Agnès Romatet-Espagne, a répondu aux questions évoquées par les journalistes, y compris :
« Quelle est votre réaction à l’ultimatum posé par le président Trump sur l’accord nucléaire avec l’Iran ? »

Et c’est en ces termes que la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères y a répondu :
« Nous avons pris note de la déclaration du président des États-Unis et de sa décision de proroger le gel des sanctions contre l’Iran. Nous allons nous concerter avec nos partenaires européens. »
Elle a ensuite réitéré l’attachement de son pays à la préservation du Plan global d’action conjoint (PGAC, accord sur le nucléaire iranien) :
« Comme l’a rappelé le président de la République le 13 janvier, la France est attachée à la préservation de l’accord nucléaire iranien et au nécessaire respect par toutes les parties de leurs engagements dans le cadre de cet accord. »
L'accord d'Oslo n'existe plus selon Mahmoud Abbas
"Je dis qu'il n'y a plus d'Oslo, Israël a mis fin à Oslo", a-t-il répété, ajoutant qu'il fallait prendre des décisions pour l'avenir durant cette réunion prévue pour deux jours.
Le 13 septembre 1993, après six mois de négociations secrètes à Oslo, Israël et l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) se reconnaissent mutuellement et signent à Washington en présence du président Bill Clinton une "Déclaration de principes" sur une autonomie palestinienne transitoire de cinq ans.
M. Abbas avait déjà affirmé que les Américains ne pouvaient plus jouer un rôle de médiateur dans le processus de paix après la déclaration du président Trump sur Jérusalem.
A la tête de l'Autorité palestinienne depuis 2005, Mahmoud Abbas, 82 ans, avait annoncé qu'il ne recevrait pas le vice-président Mike Pence dont la visite initialement prévue mi-décembre avait été reportée au 22 janvier.
Il avait aussi affirmé qu'il n'accepterait "aucun plan" de paix proposé par Washington. "Les États-Unis se sont disqualifiés eux-mêmes", avait-t-il proclamé.
Irak: Deux attentats sanglants le centre de Bagdad
La place al-Tayaran est un important carrefour commerçant de Bagdad et un point de rassemblement pour les travailleurs journaliers qui s'y postent tôt le matin pour trouver un employeur.
Elle a été visée à de nombreuses reprises par des attaques, souvent meurtrières.
Un photographe de l'AFP sur place a rapporté que de nombreuses ambulances étaient sur les lieux, tandis que les forces de sécurité s'étaient déployées en nombre.
L'attaque n'a pas été revendiquée dans l'immédiat.
Message de condoléance du guide supreme après la disparition des membres de l’équipage de Sanchi
Selon le site du bureau du guide supreme, l’ayatollah Ali Khamenei, guide de la revolution islamique a présenté ses condoléances, dans un communiqué, après l’amer évenement au cours duquel l’équipage du pétrolier Sanchi ont trouvé la mort.
Dans ce communiqué, le guide a qualifié l’incident d’une immense tragédie et présenté ses condoléances sincères aux familles des victimes.
Une journée de deuil national a été décrétée le lundi 15 janvier.
Le tanker Sanchi, qui transportait 136.000 tonnes d'hydrocarbures légers (condensats), avait pris feu suite à sa collision le 6 janvier avec un navire de fret chinois.
Le pétrolier comptait à son bord 32 membres d'équipage - 30 Iraniens et deux Bangladais. Trois corps ont été retrouvés jusqu'à présent.
Un haut officier du Mossad passe aux aveux sur le Hezbollah
Un officier israélien a reconnu pour la première fois que le Hezbollah disposait des technologies avancées et que le mouvement de résistance libanais avait mis sous écoute les conversations entre deux officiers israéliens lors des opérations de 1997.
Amiram Levine, ancien vice-président du Mossad et ancien commandant de l’armée israélienne, a avoué pour la première fois que lors de l’opération Ansarieh (1997), le Hezbollah avait mis sur écoute les conversations de deux pilotes israéliens. De ce fait, les forces israéliennes sont tombées dans une embuscade que leur avaient tendue les combattants libanais.
Ces confessions sont tirées d’un documentaire « Le bourbier israélien du Sud », diffusé sur la chaîne Al-Mayadeen.
L’opération Ansarieh en 1997 a été l’opération la plus célèbre du Hezbollah au cours des deux décennies d’occupation dans le sud du Liban. Les forces de la Résistante ont lancé une attaque surprise contre un groupe de 15 commandos de l’armée israélienne dans le village d’Ansarieh.
Après un certain temps, les corps mutilés des soldats israéliens ont été échangés contre les corps de 40 martyrs libanais, dont 30 faisaient partie de la Résistance islamique.
C’était la première fois dans son histoire que le régime d’Israël subissait un tel fiasco.
Le gouvernement tunisien veut calmer la grogne populaire
En annonçant un éventail de mesures sociales afin de subvenir aux besoins des familles les plus pauvres, le gouvernement tunisien a cherché à calmer les esprits contestataires.
Cette décision, qui concerne également l’accès aux services de santé et des aides au logement, intervient après les contestations généralisées qui ont embrasé le pays.
Le gouvernement tunisien a ainsi promis d’accroître les aides, sous forme d’allocations notamment, à l’attention des familles dans le besoin et à faible revenu, une réponse aux récentes manifestations dans le pays.
Le ministre tunisien des Affaires sociales, Mohammed Trabelsi, a annoncé qu’environ 70 millions de dollars seraient alloués aux familles pauvres et à faible revenu, et qu’environ 250 000 familles pauvres sont éligibles.
Selon ce plan, tous les Tunisiens bénéficieront sans aucune exception de la Sécurité sociale et du remboursement des soins et toutes les familles tunisiennes auront sur leur tête un toit, a-t-il déclaré.
Dans le même temps, des activistes et des dissidents ont réclamé de nouvelles manifestations le 14 janvier (aujourd’hui), septième anniversaire de la chute du régime de Zine el-Abidine Ben Ali.
Mohammed Trabelsi, le ministre des Affaires sociales, a déclaré que le gouvernement proposait d’augmenter les prestations sociales de 170 millions de dinars (plus de 50 milliards FCFA).
« Cela va toucher environ 250 000 familles et va aider les pauvres et la classe moyenne », a-t-il déclaré.