تقي زاده

تقي زاده

Ce vendredi est le dernier vendredi du mois de Ramadan. Le vendredi est aussi le jour voulu par Dieu comme un jour de rassemblement pour les Musulmans à travers la prière du Vendredi, où ils L'invoquent, L’évoquent et se repentissent devant Lui de toutes leurs fautes. Il est le jour de la présence devant Dieu dans tout le Monde islamique afin que le Musulman renouvelle sa foi et évoque Dieu dans toutes ses affaires. De cette façon, il agit conformément à l'ordre divin qui dit: ((Accourez à l'invocation de Dieu)) (Coran LXII, 9). Et de cette façon, il termine la prière du Vendredi pour rejoindre le domaine de l'action, qu'elle soit dans le commerce ou dans une autre profession, conformément à l'ordre divin qui dit: ((Lorsque la prière est achevée, dispersez-vous sur la terre à la recherche des bienfaits de Dieu et invoquez souvent le nom de Dieu)) (Coran LXII, 10).

La valeur de ce vendredi consiste dans le fait qu'il est le dernier du mois de Ramadan, le jour où se rassemble tout l'esprit de ce mois, le jour où chaque Musulman doit s'asseoir avec son Seigneur et s'interroger sur ce qu'il a fait durant les jours passés du mois et sur ce qu'il doit faire durant le reste de ses jours. Ce de cette question que parle l'invocation rapportée des Gens de la Famille et qui dit : "Seigneur ! Voilà que les jours du mois de Ramadan s'achèvent et ses nuits se terminent. Je suis arrivé dans une situation que Tu connais plus que moi et plus que toutes les créatures. Je Te supplie au nom par lequel T'ont supplié Tes anges les plus proches, Tes prophètes envoyés et Tes bons serviteurs, si Tu es satisfait de moi, d'être encore plus satisfait. 

Al-Qods : Au cœur des messages divins

Le dernier vendredi du Mois de Ramadan est aussi le jour où tous les Musulmans du monde doivent se rappeler al-Qods, pour que ce jour soit celui d'al-Qods. L'intérêt qu'il faut donner à ce jour ne doit pas se réduire aux célébrations à travers lesquelles les gens pensent qu'ils ont fait leur devoir vis-à-vis d'al-Qods. Ce jour institué comme un jour d'al-Qods à l'initiative de l'Imam Khoméyni a pour finalité de porter la cause d'al-Qods au cœur de la conscience islamique, et ce en raison de sa signification spirituelle en rapport avec l'histoire des messagers et des messages divins. Ce jour est aussi en rapport avec la politique à travers l’injustice qui a frappé al-Qods lors des Croisades et qui continue à la frapper sous l'occupation sioniste.

Cette cause doit rester omniprésente dans la conscience et ne pas s'effacer devant les problèmes posés par les détails de la situation politique dans la région, détails qu'on cherche à privilégier dans l'intention d'inciter les Musulmans, et les Palestiniens en particulier à oublier l'essentiel. Les questions du mur, des colonies, des crimes perpétrés par les Israéliens et de l'humiliation des Palestiniens ne doivent jamais nous faire oublier al-Qods. N'est-il pas significatif que la politique américaine agit à travers l'alliance avec la politique israélienne dans le sens d'écarter la question d'al-Qods de toute négociation dans le but de la renvoyer jusqu'à la fin des opérations de colonisation dans la ville sainte de sorte à ce qu'il ne reste rien à négocier ?

Aussi, nous devons nous rappeler al-Qods et les centres d'études islamiques doivent étudier les dimensions de la question dans le sens où al-Qods constitue le grand titre de tout ce qui intéresse les Musulmans sur tous les plans religieux, politiques et de sécurité.

 

La question du Voyage Nocturne (Isra'):

((Gloire à Celui qui a fait voyager de nuit son serviteur de la Mosquée sacrée à la Mosquée très éloignée dont Nous avons béni l'enceinte, et ceci pour lui montrer certains de nos signes. Dieu est celui qui entend et qui voit parfaitement)) (Coran XVII, 1). Ce verset évoque le voyage miraculeux où le Prophète (P) s'est rendu très rapidement à la Mosquée al-Aqsâ pour commencer à communiquer son message à tous les peuples, car toute l'histoire des messages divins est présente dans cette Mosquée, mais aussi parce que le message islamique qui est le seau de tous les messages les réunit et insiste sur leurs éléments authentiques. Le Noble Coran est ainsi révélé pour affirmer la foi dans tous les Livres Révélés depuis les Feuilles d'Abraham jusqu'à la Torah et l'Evangile et, de ce fait, l'Islam se distingue des autres religions par sa devise : (( Nous ne ferons pas de différence entre Ses prophètes )) (Coran II285). Tout en complétant les messages antérieurs, l'Islam reste en liaison avec les autres religions et cette liaison trouve son expression dans la construction par Abraham (p) de la Mosquée Sacrée à la Mecque et dans la liaison entre celle-ci et la Mosquée Très Eloignée (al-Aqsâ) à al-Qods. Le Voyage Nocturne du Prophète Muhammad (P) de la première à la seconde Mosquée, avant son Ascension aux Cieux, symbolise de son côté l'unité de ces deux Mosquées. Cette unité doit nous inciter à agir dans le sens de l'ouverture vis-à-vis de toutes les mosquées pour affirmer l'unité des Musulmans dans leur engagement au service de l'Islam vrai et authentique. Les divergences de doctrines et de points de vue ne doivent pas conduire à des schismes antagonistes : ((Attachez-vous tous fortement au pacte de Dieu et ne vous divisez pas)) (Coran III, 103).

De même, cette unité doit nous inciter à nous ouvrir dans le sens du dialogue avec les adeptes des autres religions: ((Dis: O Gens du Livre ! Venez à une parole commune entre nous et vous: Nous n'adorons que Dieu, nous ne lui associons rien; nul parmi nous ne se donne de divinités en dehors de Dieu. S'ils se détournent, dis-leurs: Attestez que nous sommes Musulmans)) (Coran III, 64). Il nous est donc nécessaire de nous ouvrir vis-à-vis des autres religions même si nous ne nous accordons pas avec elles sur certaines questions de doctrine ou d'histoire. Pour ce qui est de la question politique, elle ne diffère pas de la question religieuse car, en Islam, la politique est un message dont le but est de faire de l'homme un esclave de Dieu afin d'être libre dans ses relations avec les hommes. A ce propos, la Tradition dit: "Ne soit pas l'esclave d'autrui, car Dieu t'a créé libre".

samedi, 24 juin 2017 18:42

Ajustements au Moyen-Orient

Alors que les États du Moyen-Orient élargi se divisent entre partisans et adversaires du cléricalisme, Washington, Moscou et Pékin négocient une nouvelle donne. Thierry Meyssan évalue l’impact de ce tremblement de terre sur les conflits palestinien, irako-syrien et yéménite.

La crise diplomatique autour du Qatar a gelé divers conflits régionaux et a masqué des tentatives de règlements de quelques autres. Nul ne sait quand aura lieu le lever de rideau, mais il devrait faire apparaître une région profondément transformée.

1— Le conflit palestinien

Depuis l’expulsion de la majorité des Palestiniens hors de chez eux (la Nakhba, le 15 mai 1948) et le refus par les peuples arabes de ce nettoyage ethnique, seules la paix séparée israélo-égyptienne des accords de Camp David (1978) et la promesse d’une solution à deux États des accords d’Oslo (1993) ont partiellement modifié la donne.

Cependant lorsque l’on révéla les négociations secrètes entre l’Iran et les États-Unis, l’Arabie saoudite et Israël décidèrent à leur tour de discuter. À l’issue de 17 mois de rencontres secrètes, un accord fut conclu entre le Gardien des deux mosquées et l’État juif [1]. Celui-ci se concrétisa à travers la participation de Tsahal à la guerre du Yémen [2] et le transfert de bombes atomiques tactiques [3].

Rappelons que cet accord prévoyait également de faire évoluer l’Arabie saoudite de sorte que sa société reste salafiste et que ses institutions deviennent laïques. Il prévoyait aussi l’indépendance du Kurdistan irakien (qui tiendra un référendum en septembre) et l’exploitation à la fois des champs gaziers du « quart vide » (qui sont à cheval sur l’Arabie et le Yémen, d’où la guerre actuelle) et de ceux de l’Ogaden (d’où le retrait cette semaine des troupes qataries de la frontière djiboutienne).

En définitive, l’Égypte a décidé de céder les îles de Tiran et de Sanafir à l’Arabie saoudite, comme elle s’y était engagée il y a un an. Ce faisant, Riyad a reconnu de facto les accords de Camp David qui gèrent notamment le statut de ces territoires. Israël a confirmé avoir obtenu des garanties saoudiennes.

Observons que la décision égyptienne n’a pas été prise sous la pression saoudienne (Riyad avait vainement bloqué ses livraisons de pétroles, puis un prêt de 12 milliards de dollars), mais en raison de la crise du Golfe. Les Séoud ont officialisé leur rupture avec les Frères musulmans qui couvait depuis la transmission par le président al-Sissi de documents attestant d’un projet de coup d’État de certains membres de la Confrérie contre eux. Dans un premier temps, l’Arabie avait cru pouvoir discerner entre de bons et de mauvais Frères musulmans. Elle avait déjà accusé le Qatar de soutenir les putschistes, mais les choses avaient évolué pacifiquement cette fois. Désormais Riyad entend combattre toute la Confrérie ce qui le conduit à revoir sa position à propos de la Syrie.

La cession de ces îles, égyptiennes depuis la Convention de Londres de 1840, n’a d’autre sens que de permettre à l’Arabie saoudite de reconnaître implicitement, 39 ans plus tard, les accords de paix égypto-israéliens de Camp David.

De son côté, Téhéran a accueilli la direction politique du Hamas (laquelle est principalement composée de Frères musulmans) à la fois au nom de la solidarité avec la cause palestinienne et parce qu’il partage la même conception de l’islam politique.

La prochaine étape sera l’établissement de relations commerciales publiques entre Riyad et Tel-Aviv ainsi que l’expose The Times du 17 juin (des sociétés israéliennes seraient autorisées en Arabie et la compagnie d’aviation El-Al pourrait utiliser l’espace aérien saoudien) [4], puis la reconnaissance de l’initiative de paix du prince Abdallah (Ligue arabe, 2002) et l’établissement de relations diplomatiques (le prince Walid ben Talal deviendrait ambassadeur) [5].

Ce projet pourrait amener à la paix en Palestine (reconnaissance d’un État palestinien et indemnisation des réfugiés), au Liban (retrait des fermes de Shebaa) et en Syrie (arrêt du soutien aux jihadistes et retrait du Golan).

La question du Golan sera particulièrement difficile car l’administration Netanyahu a affirmé —non sans provocation— son annexion tandis que les États-Unis et la Russie ont violemment réagi à l’expulsion de la Force des Nations unies chargée d’observer le dégagement (FNUOD) et à sa substitution par al-Qaïda [6]. Il n’est cependant pas impossible qu’au cours de la guerre de Syrie, Washington ou Moscou ait pris l’engagement auprès de Tel-Aviv de ne pas modifier le statu quo du Golan.

Ce projet de règlement général reflète la méthode des hommes d’affaire Donald Trump et Jared Kushner : créer une situation économique qui impose un changement politique. Il se heurtera nécessairement à l’opposition des Frères musulmans (Hamas), et du triangle de l’islam politique : l’Iran, le Qatar et la Turquie.

2— Le conflit irako-syrien

La totalité des acteurs de la région s’accordent à considérer qu’aujourd’hui l’Irak et la Syrie forment un unique champ de bataille. Toutefois les Occidentaux, qui s’accrochent aux mensonges de l’administration Bush Jr. (même s’ils admettent l’inanité des armes de destruction massives imputées à Saddam Hussein) et à la narration romantique des « printemps arabes » (même s’ils reconnaissent que ce mouvement n’a jamais tenté d’apporter de liberté mais au contraire d’imposer l’islam politique), s’entêtent à les considérer comme distincts.

Nous renvoyons nos lecteurs à mon livre Sous nos yeux pour ce qui concerne la manière dont la guerre a débuté [7]. Toujours est-il que depuis le début de la crise autour du Qatar, la guerre se limite en Irak et en Syrie à
(1) la lutte contre Daesh (Mossoul et Rakka) et à
(2) celle contre la Turquie (Baachiqa et Al-Bab) [8].

Ce qui est évident pour tous dans la région, c’est que depuis l’accession au pouvoir à Pékin du président Xi Jinping porteur du projet des deux routes de la soie, Washington a poussé à la création d’un « Sunnistan » à cheval sur l’Irak et la Syrie. Pour ce faire, il a financé, armé et encadré Daesh afin de couper l’axe de communication Beyrouth-Damas-Bagdad-Téhéran-Pékin.

Depuis quatre mois, l’administration Trump étudie et négocie la manière dont elle pourrait modifier cette politique et conclure un partenariat avec Pékin au lieu de la confrontation actuelle [9].

Alors que sur le terrain, s’enchaînent des événements contradictoires, les armées irakienne et syrienne ont subitement avancé depuis le début de la crise autour du Qatar. Elles ont libéré de Daesh leurs territoires frontaliers et sont aujourd’hui sur le point d’établir leur jonction (c’est-à-dire de rétablir la route de la soie). Les deux armées ne sont plus séparées que par deux cent mètres de terrain contrôlés illégalement par l’armée US [10].

Quant aux combats au Sud de la Syrie, ils ont miraculeusement cessé. Un cessez-le-feu a été proclamé unilatéralement par Damas à Deraa. En réalité, Moscou et Washington ont donné l’assurance à Tel-Aviv que la Syrie ne laisserait se déployer à sa frontière que des troupes russes et non pas iraniennes, pas plus que celles du Hezbollah libanais.

Bref, si le Pentagone suit les ordres de la Maison-Blanche, le conflit devrait largement cesser. Il ne resterait que l’occupation turque de l’Irak et de la Syrie, sur le modèle de l’occupation turque de Chypre dont l’Union européenne s’est lâchement accommodée. Les États-Unis et l’Arabie saoudite qui étaient des ennemis de l’Irak et de la Syrie redeviendraient à nouveau leurs alliés.

3— Le conflit yéménite

Les Yéménites pourraient faire les frais de l’évolution actuelle. S’il est clair que l’Arabie saoudite est entrée en guerre pour installer un gouvernement favorable à l’exploitation jointe des champs pétroliers du « Quart vide » et pour la gloire personnelle du prince Mohamed Ben Salman, il semble que l’aide apportée par l’Iran aux Houthis et à l’ancien président Saleh détourne les yeux des pays arabes et de la « communauté internationale » des crimes qui s’y commettent.

Il faut en effet choisir son camp et presque tous ont opté pour l’Arabie saoudite contre le Qatar et ses alliés turc et iranien. Ce qui était positif en Palestine, en Irak et en Syrie, s’avère négatif au Yémen.

Sur la base de l’expérience acquise lors de ces dernières années, le mouvement du Hezbollah libanais constitue un sérieux danger pour Israël.

Selon la chaîne Al-Mayadeen, le Hezbollah libanais, l’Iran et les relations avec les pays arabes ont été les principaux sujets évoqués lors de la 17e conférence annuelle sur la sécurité organisée à Herzliya, près de Tel-Aviv.

Plus de 180 personnalités militaires, politiques et sécuritaires ainsi que des figures universitaires, médiatiques et judiciaires israéliennes et étrangères y ont assisté.  

Amos Gilad, chef du Centre d’Herzliya qui est depuis l’an dernier le conseiller militaire et politique du ministre israélien des Affaires militaires, ainsi que Gadi Eizenkot, chef d’état-major de l’armée israélienne, ont été les deux principaux orateurs du premier jour de cette conférence. Lors de leurs discours, ils ont, à plusieurs reprises, fait allusion au Hezbollah, à l’Iran, à la Syrie et aux relations entre Israël et les pays arabes.

Ils étaient unanimes sur le fait que les expériences acquises ces dernières années par le Hezbollah l’avaient transformé en un sérieux danger pour Tel-Aviv.

« Le Hezbollah représente la principale menace pour Israël. Il s’est renforcé et détient des dizaines de milliers de missiles. L’armée israélienne tente d’empêcher le fournissement d’armes sophistiquées à ce mouvement », a déclaré le chef d’état-major de l’armée israélienne.

De son côté, Amos Gilad a dit que le Hezbollah constituait une menace stratégique pour le front intérieur d’Israël, sans omettre de préciser qu’il deviendrait de jour en jour plus armé et plus fort.

Les participants à cette conférence de trois jours, qui a eu lieu du 20 au 22 juin à Herzliya, ont également insisté sur l’impératif de couper court au renforcement de la puissance de l’Iran, qui est selon eux « une menace directe » pour Israël.

Gadi Eizenkot a aussi prétendu que le fait de juguler le développement de l’Iran en matière d’armements était un objectif d’ordre sécuritaire pour tous les pays de la région.

« Cette semaine, l’Iran a tiré des missiles en direction de la Syrie, ce qui est porteur de messages particuliers », a-t-il ajouté.

La chaîne al-Mayadeen a précisé que la confrontation avec l’Iran était le but d’Israël et de certains pays arabes. 

Quatre personnes ont été arrêtées hier jeudi au Maroc. Ils auraient projeté d’attaquer « des sites touristiques d’Essaouira », selon le ministère de l’Intérieur.

Les autorités marocaines ont annoncé, ce vendredi, le démantèlement d’une « cellule terroriste » liée à Daech qui planifiait selon elles des attaques « d’envergure » visant notamment des sites touristiques.

Les quatre membres de cette cellule ont été arrêtés hier dans la ville touristique d’Essaouira (sud), a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. D’après lui, ils planifiaient de perpétrer des attentats « d’une grande envergure », avec comme cible des « installations sensibles et des sites touristiques d’Essaouira ». L’opération a permis la saisie « d’armes blanches », selon le ministère.

Ce groupe prévoyait « d’élargir le champ de ses opérations terroristes à d’autres villes du royaume », a-t-il affirmé. Les autorités marocaines ont multiplié ces deux dernières années les annonces sur le démantèlement de cellules liées à Daech et l’arrestation de recruteurs présumés.

Avec Le Figaro

Le Premier ministre français vient de faire état de la probable augmentation du budget de la défense de son pays ainsi que l’avait promis Emmanuel Macron durant sa campagne à la présidentielle.

En effet, le journal Le Figaro a écrit en citant Édouard Philippe que Paris maintiendrait l’objectif fixé de consacrer 2 % du PIB au budget du ministère de la Défense d’ici à 2025, et ce, » malgré les contraintes budgétaires ».

Le Premier ministre a ainsi promis que la France fournirait tous ses efforts pour passer de 1,8 % à 2 %.

Il semble qu’il y ait derrière cet objectif fixé par Paris une idée de rapprochement avec Berlin et notamment la concrétisation d’un projet d’armée européenne.

Le Hezbollah mène une guerre psychologique contre le régime israélien en plantant de nouvelles pancartes le long de la frontière nord, entre le Liban et la Palestine occupée.

Sur les pancartes, on peut voir une photographie de la mosquée al-Aqsa et l’inscription « Nous arrivons ! » en arabe et en hébreu.

Auparavant, le Hezbollah avait déjà procédé de la sorte. Sur les pancartes précédentes était inscrit : « Nous serons là où nous devons être. »

Des attentats ont ensanglanté le dernier vendredi du mois sacré du ramadan au Pakistan, faisant au moins 30 morts et des dizaines de blessés, un bilan qui pourrait encore grimper selon les autorités.
Un premier attentat à la mi-journée a fait au moins 13 morts devant un QG de la police au Baloutchistan, province instable du sud-ouest.

Bien plus au nord, un marché bondé de Parachinar, à la frontière afghane, a été frappé en pleine heure de pointe, alors que les chalands s'affairaient à l'approche des festivités de l'Aïd, qui marquent la fin du Ramadan.

Le double attentat dans cette ville majoritairement chiite, capitale de la Zone tribale de Kurram, a fait au moins 13 morts et 124 blessés selon les autorités locales.

Une première explosion a retenti en fin d'après-midi, a indiqué Nasrullah Khan, un haut responsable local.

"Quand les secours se sont précipités sur le site pour aider les blessés, il y a eu une deuxième explosion", a-t-il précisé.

Le médecin chef du principal hôpital de Parachinar, Sabir Hussain, a indiqué avoir reçu 13 corps et 124 blessés.

Les autorités locales n'ont pas pu préciser le mode opératoire de ce double attentat, qui n'a pas été revendiqué dans l'immédiat.

Le Premier ministre Nawaz Sharif a appelé à un renforcement de la sécurité à travers le pays et condamné un attaque "atroce".

Les marchés de cette ville reculée, proche de la frontière afghane, ont déjà été visés par deux attentats majeurs cette année, qui avaient fait 22 et 24 morts.

Depuis, "les bazars sont protégés par des barrières, et les véhicules n'y sont pas autorisés", a indiqué Sajid Hussain Turi, un élu local propriétaire du marché visé vendredi.
 
L'Iran a condamné samedi l'attentat déjoué à La Mecque en Arabie saoudite et s'est déclaré prêt à "coopérer" dans la lutte contre "les dealers de mort", malgré ses relations très tendues avec son rival régional saoudien.
 
Vendredi, les forces saoudiennes ont déjoué une action "terroriste" contre la Grande Mosquée de La Mecque, premier lieu saint de l'islam. Onze personnes, dont six pèlerins et cinq policiers, ont été blessées dans l'effondrement partiel d'un bâtiment où se barricadait un kamikaze qui s'est fait exploser.

Cette action " montre une fois encore que le terrorisme débridé qui vise le monde entier, la région et en particulier les musulmans et les pays islamiques, ne connaît ni religion, ni géographie, race ou nationalité, et qu'il peut même frapper le lieu le plus sacré des musulmans dans le monde", a déclaré Bahram Ghassemi, porte-parole des Affaires étrangères iraniennes.

L'Iran "a toujours condamné le terrorisme sous toutes ses formes, où qu'il frappe" et "a toujours dit être prêt à aider et à coopérer avec les autres pays pour combattre ces criminels, dealers de mort et semeurs ignorants de haine", a-t-il ajouté.
L’Iran, via la voix du porte-parole de sa diplomatie, a condamné les explosions terroristes dans la ville pakistanaise de Parachinar.
 
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Ghassemi, a condamné la double explosion terroriste dans un marché bondé à Parachinar et a sympathisé avec les familles des victimes, la nation et le gouvernement du Pakistan.

« Pendant le jour que les musulmans du monde ont participé dans des marches de l’unité pour défendre les souhaits de la Palestine et de s’opposer au régime sioniste, les terroristes ont tué des personnes jeûnées au Pakistan pour fournir les intérêts du régime sioniste et de montrer la liaison entre le terrorisme et le Sionisme », a-t-il ajouté.

Au moins 37 personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées ce vendredi après-midi dans une localité principalement chiite des zones tribales du nord-ouest du Pakistan. Les explosions se sont produites sur un marché bondé de Parachinar, près de la frontière afghane.

La première explosion a eu lieu à l'heure de pointe sur un marché de Parachinar, à l'approche des festivités de l'Aïd el-Fitr. « Quand les secours sont arrivés sur le site pour aider les blessés, il y a eu une deuxième explosion », rapporte un haut responsable local interrogé par l'Agence France-Presse (AFP).
Un porte-parole de l’armée israélienne a tenu à faire allusion aux tirs de missiles contre les positions de Daech à Deir ez-Zor dans l’est de la Syrie, par le Corps des gardiens de la Révolution islamiques (CGRI) en représailles aux attentats de Téhéran revendiqués par Daech, reconnaissant que les attaques iraniennes avaient asséné un coup dur au groupe terroriste.
 
Sur son compte Twitter, Avikhai Deraai, porte-parole de l’armée israélienne, a écrit : « Cette semaine, l’Iran a tiré des missiles sol-sol en direction des positions de Daech en Syrie, lui infligeant de lourds dégâts. »

Il a déclaré que les intérêts des pays arabes sunnites constituaient des occasions pour Israël, avant de dire que l’Iran et l’axe chiite représentaient une menace centrale pour la stabilité de la région et le danger principal pour Israël.

Plus loin dans ses propos, ce haut responsable de l’armée israélienne a prétendu que si le monde voulait éloigner l’ombre de la guerre qui planait sur le Moyen-Orient, il devrait contrer l’influence iranienne dans la région.

« L’Iran est la source des aides d’ordre militaire et en armements aux groupes terroristes dans la région et dans d’autres points du monde », a-t-il encore prétendu.

Son aveu concernant l’efficacité des tirs de missiles du CGRI sur les positions de Daech en Syrie intervient alors que les autorités israéliennes, dont le commandant du chef d’état-major de l’armée et le chef du renseignement de l’armée, avaient préalablement essayé de minimiser ces attaques. 

La prise de position de ce porte-parole militaire israélien, qui d’ailleurs semble être clairement en faveur de l’Arabie saoudite, intervient deux jours après le coup d’État qui a écarté du pouvoir le prince héritier saoudien, Mohammed ben Nayef au profit du prince israélophile Mohammed ben Salmane. Le coup de force, qui a provoqué un séisme au sein de la famille royale saoudienne, a été chaleureusement accueilli par le président américain et par le régime de Tel-Aviv.

Ce vendredi, plusieurs journaux israéliens, dont The Jerusalem Post et Maariv, ont fait état de rencontres régulières secrètes qui se sont déroulées ces deux dernières années entre Mohammed ben Salmane et les autorités israéliennes.