تقي زاده

تقي زاده

Les gardes-côtes italiens, qui ont coordonné lundi le secours d'environ 6500 migrants au large de la Libye, redoutent une nouvelle affluence record mardi dans cette zone de la Méditerranée.
 
Lundi, les navires des gardes-côtes et de la marine italienne, de l'opération européenne anti-passeurs Sophia, de l'agence européenne Frontex, de la marine irlandaise et d'organisations humanitaires sont intervenus auprès de 40 embarcations de fortune.

L'organisation catalane Proactiva Open Arms (Médecins sans Frontières) a diffusé sur son compte Twitter des images impressionnantes de migrants entassés à 700 sur un bateau de pêche, dont certains se sont jetés à la mer après avoir reçu un gilet de sauvetage pour tenter de rejoindre les secours.

Parmi ces migrants se trouvaient de nombreux bébés et enfants, dont un nouveau-né de cinq jours qui a dû être évacué par hélicoptère vers un hôpital italien, a précisé MSF.

Dimanche, plus de 1100 migrants avaient déjà été secourus dans la même zone, selon le bilan des gardes-côtes, qui coordonnent depuis Rome toutes les opérations de sauvetage au nord des eaux territoriales libyennes.

Plusieurs jours se sont écoulés depuis que l'armée turque a commencé une opération militaire au sol surnommé « Euphrate Shield » pour combattre les terroristes groupe EIIL (Daesh, en arabe) dans la ville nord de la Syrie frontière Jarabulus avec la Turquie.

L'offensive turque, dont il dit Ankara vise à tenir à l'écart Daesh et arrêter l'avance des Kurdes syriens, quant à lui, se battent la bande Takfiri, a été condamné par le gouvernement syrien, qui le considère comme une «violation souveraineté flagrante. »

"L'augmentation de conflit dans le nord la Syrie provoque plus de décès de civils innocents, il est donc nécessaire que l'armée turque à cesser son action militaire dans ce pays", a souligné mardi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qasemi.

Le diplomate persan a reconnu les contributions des «pays pacifiques dans la région », y compris la Turquie, dans la lutte contre le terrorisme et promouvoir la stabilité régionale, mais a rejeté que la question soit utilisée comme "une justification pour violer l'intégrité territoriale des autres États et mener à bien une opération militaire sans avoir coordonné avec le gouvernement "ont attaqué le pays.

"Tout au long du processus de la lutte contre le terrorisme est inacceptable toute action violant la souveraineté et le pouvoir politique légitime du gouvernement central (le pays ravagé par le terrorisme)", a ajouté Qasemi.

Le lundi, la Syrie a décrit l'opération turque Jarabulus un «jeu» a eu lieu sans coup de feu contre Daesh, et de nouveau accusé Ankara de coopérer avec «organisation terroriste», le groupe extrémiste Al-Nusra avant et alliés.

Par plusieurs lettres adressées au Conseil de sécurité, le gouvernement syrien a également condamné la poursuite du soutien de la France, États-Unis, Royaume-Uni, le Qatar et l'Arabie Saoudite à la Turquie car elle constitue un soutien explicite pour le terrorisme et la preuve de sa complicité dans les meurtres de civils innocents en Syrie.

Selon Tamir Pardo, ancien directeur du Mossad, le fossé qui se creuse entre les colons israéliens constitue le plus grand danger pour la survie du régime israélien.

« La fissure et la haine qui s’intensifient entre les colons israéliens représentent la plus grande menace pour la survie d’Israël », a dit l’ancien chef du Mossad.

Selon le Jerusalem Post, dans sa première apparition publique depuis son départ de l'agence de renseignement israélienne, il a mis en garde contre le danger d'une guerre civile en Israël.

"Je pense qu’au moment où une société se trouve dans un processus de division et que l'on franchit un certain seuil, dans les cas les plus extrêmes, des phénomènes tels que la guerre civile peuvent avoir lieu", a-t-il déclaré.

"L'écart entre la situation où nous sommes et une situation de guerre civile, qui est le point le plus extrême, ne cesse de se réduire. Je crois que nous allons dans cette direction", a-t-il ajouté.

Il a appelé les colons israéliens à agir de sorte à combler le fossé qui les sépare et à éliminer la haine tenace qui les ronge. 

mercredi, 31 août 2016 13:25

Iran/Russie: de quoi a peur Washington

Dans un récent article signé Anna Borovskaya, Foreign Policy revient sur les relations irano-russes et y voit une donne parfaitement nouvelle.

"Des intérêts et des ennemis communs rapprochent chaque jour davantage la Russie de l'Iran. Ce rapprochement est potentiellement de nature à porter atteinte aux intérêts à long terme des États-Unis."

L'auteur revient ensuite sur les raids aériens russes menés contre les terroristes en Syrie via le ciel iranien et poursuit :

"Depuis des siècles que durent les relations Moscou-Téhéran, les deux parties n'ont jamais entretenu des relations si proches. C'est une déveine pour les États-Unis que Russes et les Iraniens aient enfin compris à quel point leurs intérêts sont convergents et à quel point ces intérêts communs contredisent ceux des États-Unis."

L'auteur se penche ensuite sur divers aspects des intérêts que partagent Moscou et Téhéran et écrit :

"La montée en puissance de la menace terroriste, les intérêts économiques, l'instabilité en Afghanistan ou encore la perspective de coopérations en Asie centrale font partie des facteurs qui motivent les deux parties à coopérer étroitement. Il y a trois ans, les responsables russes et iraniens ont amorcé le dialogue pour l'adhésion de l'Iran à l'Union douanière (entre la Russie, la Biélorussie, le Kazakhstan et l'Arménie, NDLR) et ce, en vue de rééquilibrer les rapports des forces avec l'Union européenne. La crise syrienne est venue toutefois créer ce qui pourrait être qualifié de point d'orgue des relations irano-russes. La Russie voit dans la Syrie une opportunité pour étendre son influence et le soutien de Téhéran au régime d'Assad sert les intérêts russes.

Certes les Russes ne perdent pas de vue la qualité de leurs relations avec les pays arabes du Moyen-Orient, mais c'est un fait qu'ils se penchent en ce moment davantage du côté de l'axe Iran/Syrie/Hezbollah".

L'auteur prévoit en guise de conclusion la poursuite et le renforcement des relations entre la Russie et l'Iran :

"Cette coopération, quand bien même elle ne durerait pas longtemps, ne peut que nuire aux intérêts des États-Unis. Même une alliance de courte durée entre l'Iran et la Russie pourrait porter gravement atteinte aux intérêts de Washington. Tout le monde sait que des victoires tactiques contribuent toujours aux gains stratégiques. Ni les États-Unis ni les Européens ne devront prendre à la légère les ambitions moyen-orientales de Poutine. Il en va de même des défis que la coalition entre la Russie et l'axe non arabe du Moyen-Orient est capable de lancer à l'adresse de ses adversaires, défis qui pourraient bien s'avérer paralysants."

Une explosion est survenue la nuit dernière à l’Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) à Neder-Over-Heembeek, en région bruxelloise, rapportent différents médias lundi.

D’après Bel RTL, une voiture-bélier a défoncé 3 lignes de grillages pour pénétrer à l’intérieur du site de l’Institut national de criminologie avant l’explosion d’une bombe. Un incendie s’est déclaré mais il a été maîtrisé.

Il n’y a pas de blessés mais les dégâts sont importants.

Les pompiers de Bruxelles ont été appelés pour une explosion suivie d’un incendie, a indiqué leur porte-parole, Pierre Meys, confirmant une information diffusée par plusieurs médias.

Le porte-parole n’a pas donné plus d’informations quant aux causes de l’explosion.

L’INCC est une institution scientifique qui relève du SPF Justice.

lundi, 29 août 2016 09:02

S-300 déployés en Iran

La première vidéo montrant le déploiement du système de défense antimissile S-300 en Iran a été diffusée dimanche 28 août.

Conformément à un accord signé entre l’Iran et la Russie, Téhéran a acheté quatre systèmes de défense antimissile S-300 à Moscou.

Le ministre iranien de la Défense a confirmé avoir reçu ces deux batteries de S300.

Chaque S-300 est composé de quatre véhicules qui sont chacun munis de quatre lanceurs. Tous les véhicules disposent également des systèmes radars. Les batteries de missiles iraniens ont été déployés à Fordo, localité qui abrite le site nucléaire souterrain de l'Iran. Les batteries ont été déjà testées. 

Le temps dont a besoin un système S-300 pour se démarrer n’est que cinq minutes. Cette vitesse compte parmi les caractéristiques les plus importantes d’un système de défense antimissile S-300. 

Le contrat d’achat des S-300 a été signé entre l’Iran et la Russie en 2007 mais cette dernière a refusé de livrer ces missiles aux Iraniens sous prétexte des sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies.

Le contrat est finalement entré en vigueur après la conclusion de l’accord nucléaire entre l’Iran et les 5+1.

Des coups de feu ont été signalés aux Etats-Unis à l'aéroport international de Los Angeles.

Selon des témoins, l'aéroport de Los Angeles est en partie évacué, le trafic est suspendu.

Les passagers ont diffusé sur les réseaux sociaux des photos et dis vidéo montrant des gens qui cours en panique de l'aéroport.

La police a été mobilisée. La fusillade aurait eu lieu dans l'enceinte du terminal 8.

L'honorable Ayatollah Khamenei, commandant en chef des forces armées de la RII, s’exprimait ce dimanche devant un parterre de commandants et d’officiers de la base aérienne Khatam al-Anbiya. Il a mis l’accent sur l’importance de cette base de défense considérée comme la « ligne de front » à toute insurrection ; le front opposé à l’Iran étant celui du « dédain, de la machination et de l’obstruction à l’indépendance du peuple ».

Face à ceux qui souhaitent l’affaiblissement du pouvoir défensif de l’Iran, il faut que nos forces armées soient en état de préparation maximale afin de dissuader la moindre pensée d’attaque, a martelé le guide suprême de la Révolution islamique.

Selon lui, la volonté et la détermination des hommes sont la clé du contournement de tous les obstacles et de toutes les faiblesses. « La base aérienne Khatam al-Anbiya fait partie de nos principales lignes de front. Nous devons en tenir compte et montrer notre détermination pour que l’ennemi renonce à la sienne », a-t-il ajouté.

« La guerre de l’ennemi contre le peuple iranien et l’ordre islamique est différente des guerres courantes dans le monde. Le front que nous connaissons comme étant le système de l’hégémonie ou le sionisme mondial, est un front ignoble, conspirateur, avec des pensées belliqueuses, qui va en guerre contre la religion et l’indépendance du peuple iranien », a fait remarquer l’ayatollah Khamenei, avant de poursuivre :

« Cette haine se manifeste tantôt à travers un pays despotique comme les Etats-Unis, tantôt à travers un régime comme celui de Saddam Hussein. Mais l’essentiel est que nous mettions en œuvre toutes nos capacités et identifions les stratèges de l’ennemi, pour pouvoir répliquer à temps. »

Concernant le tapage médiatique autour du système de défense balistique S300 et le site souterrain protégé de Fordow, il l’a qualifié d’ignoble : « Le système S300 est un instrument de défense, non d’offensive. Mais les Américains font tout pour nous empêcher d’y accéder. Nous sommes confrontés à un ennemi qui ne reconnaît même pas notre droit à la défense. Il veut dire : Restez sans défense pour que nous puissions vous attaquer quand nous voulons ! »

« L’ennemi doit comprendre qu’à la moindre agitation, nous lui renverrons un coup dur. Notre défense ne sera pas sans réplique », a rétorqué l’ayatollah Khamenei. 

Le ministère palestinien des Affaires étrangères a reproché dimanche aux Etats-Unis d'être "silencieux" sur l'assassinat d'un ressortissant ayant une double nationalité palestinienne et américaine par les forces israéliennes près de Ramallah vendredi.
 
Dans un communiqué, le ministère a demandé à Washington d'interroger le gouvernement israélien sur la cause de la mort de Iyad Zakariya Hamed,36 ans, père de deux enfants.

Le ministère a indiqué que le gouvernement israélien et son Premier ministre Benjamin Netanyahu devaient être tenus responsables du "crime odieux et des conséquences des exécutions sur le terrain".

M. Hamed était le sixième Palestinien à être tué par les forces israéliennes au même endroit près d'une colonie juive construite non loin d'un village palestinien à l'est de Ramallah.

Vendredi, des soldats israéliens ont abattu par balles M. Hamed depuis une tour de surveillance proche d'un avant-poste de l'armée à l'entrée du village de Silmad, près de Ramallah.

Selon la radio publique d'Israël, l'homme a été abattu du fait qu'il n'obéissait pas aux ordres des soldats et une enquête est ouverte à cet incident.
L'Australienne Kerry Jane Wilson, qui avait été enlevée en avril dans l'est de l'Afghanistan où elle travaillait pour une ONG, a été libérée et est en bonne santé, a annoncé lundi la ministre australienne des Affaires étrangères Julie Bishop.Je confirme que Kerry Jane Wilson, qui a été enlevée en avril, a été libérée et est en sûreté et en bonne santé, a-t-elle dit dans un communiqué.

Agée d'une soixantaine d'années, Mme Wilson, dont le vrai prénom est Katherine, avait été enlevée fin avril à Jalalabad. Elle dirigeait une petite ONG, Zardozi, lancée en 2006 pour soutenir les artisanes et entrepreneuses afghanes.

Ataullah Khogyani, porte-parole du gouverneur de la province de Nangarhar, dont Jalalabad est la capitale, avait affirmé à l'AFP en avril que Mme Wilson avait été enlevée dans la nuit au domicile où elle logeait par des hommes armés déguisés en policiers.

Mme Bishop, qui a de nombreuses fois répété que l'Australie ne versait pas de rançon aux ravisseurs, s'est dite soulagée par la libération de Mme Wilson, mais s'est refusée à en donner les détails, pour protéger ceux qui demeurent captifs où risquent d'être enlevés en Afghanistan ou ailleurs.

Le communiqué de la ministre ne précise pas quand Mme Wilson a été libérée, ni où elle se trouve.

Le père de l'Australienne, Brian Wilson, 91 ans, avait plaidé en avril pour la libération de sa fille, précisant qu'elle travaillait dans la région depuis 20 ans, avec des organisations spécialisées dans le droit des femmes et l'accès à l'eau.