
تقي زاده
L’indifférence de Biden au génocide à Gaza révèle l’approche cruelle et immorale des États-Unis
Dans un communiqué publié dimanche 24 décembre, le Conseil sur les relations américano-islamiques - The Council on American–Islamic Relations (CAIR) pour son sigle en anglais - a critiqué l’administration du président américain Joe Biden pour son « soutien actif au génocide et au nettoyage ethnique » en cours menés par Israël dans la bande de Gaza, en dénonçant l’indifférence cruelle de Biden à cette question.
Ibrahim Hooper, directeur des communications nationales du CAIR, groupe de défense des musulmans basé aux États-Unis, a déclaré que les actions de Biden « allaient entacher la réputation internationale » des États-Unis pour les générations futures.
« Le fait que le président Biden admette qu’il n’a même pas demandé un cessez-le-feu lors d’une récente conversation avec [le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en dit long sur l’approche cruelle et immorale de l’administration [Biden] face au génocide à Gaza », a-t-il ajouté.
À noter que le président américain a déclaré ce samedi aux journalistes que sa conversation avec Benjamin Netanyahu sur la guerre à Gaza était « longue », mais qu'il n’avait pas demandé de cessez-le-feu lors de cet appel.
Les États-Unis ne sont pas en position d’accuser l’Iran (Nasser Kanaani)
Lors de sa conférence de presse hebdomadaire à Téhéran, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a rejeté, lundi 25 décembre, les accusations « sans valeur » de Washington selon lesquelles Téhéran intensifierait les tensions en haute mer, affirmant que Washington, complice de la guerre génocidaire menée par Israël à Gaza, n’est pas en position d’accuser la République islamique d’Iran.
Nasser Kanaani a tenu Washington pour responsable du déclenchement et de la poursuite de la guerre à Gaza, soulignant que ses actions et son soutien à Israël ont de plus en plus attisé la haine de toutes les nations à son encontre.
« Nous rejetons leurs allégations sans valeur, qui sont politiquement motivées », a indiqué le porte-parole iranien avant de préciser que Washington blâme les autres, pour masquer ses propres crimes dans la bande de Gaza.
« L’Iran a toujours assuré la sécurité des routes maritimes internationales, agi de manière responsable et joué un rôle important dans la sécurité de l'industrie maritime et du commerce international. C'est pourquoi les États-Unis ne sont pas en position d’accuser la République islamique d’Iran », a-t-il martelé.
Ces remarques interviennent après que le Pentagone a prétendu qu’un chimiquier opérant dans l’océan Indien avait été frappé par un drone de combat iranien.
Quelque 230 avions-cargos et 30 cargos américains ont assuré le transport d'armes pour Israël
Alors que le nombre de Palestiniens tombés en martyrs s’élève à 20 424, Yediot Aharonot vient de divulguer des informations sur des livraisons d'armes effectuées par les États-Unis à Israël dans le cadre de la guerre qui se déroule actuellement à Gaza.
Ce sont des chiffres plus que stupéfiants qui démontrent le rôle actif des États-Unis dans la guerre de Gaza et soulèvent des questions quant à leur prétention simultanée d'être un médiateur de paix dans ce conflit et dont met au grand jour le quotidien Yediot Aharonot. Quelque 230 avions-cargos et 30 navires de transport américains ont acheminé armes et munitions de tout genre vers Israël depuis le début de la guerre à Gaza, indique le journal.
Washington soutient la guerre en plaidant pour la paix et l'exemple le plus explicite est le veto américain aux résolutions onusiennes en faveur d'un cessez-le-feu à Gaza, sans oublier que le département américain de la Défense avait annoncé le 9 décembre dans un communiqué que l’administration de Joe Biden avait utilisé ses pouvoirs d’urgence en vendant 14 000 obus de char au régime israélien.
En raison du coût élevé de la guerre à Gaza Israël va dissoudre plusieurs ministères
Le ministère des Finances du régime israélien a proposé de dissoudre 10 ministères très dépensiers pour combler le déficit budgétaire de 20 milliards de dollars lié à la guerre à Gaza.
Le ministère de la Coopération régionale, le ministère de la Diaspora et de l'Égalité sociale, le ministère des Affaires stratégiques, le ministère du Patrimoine culturel et le ministère de la Promotion du Statut de la femme font partie des ministères dont la dissolution a été proposée.
L'Iran et la Syrie partagent la même position sur la nécessité de mettre fin au génocide israélien à Gaza (Amir-Abdollahian)
Lors d'une réunion ce lundi 25 décembre avec le ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal al-Meqdad, en visite à Téhéran pour participer à la Conférence internationale sur la Palestine, Amir-Abdollahian a salué la position ferme de Damas sur les développements en cours à Gaza et en Palestine.
Il a déclaré que l'Iran et la Syrie se soutiennent mutuellement dans le règlement des problèmes régionaux.
Israël a mené la guerre contre Gaza le 7 octobre après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a lancé l'opération-surprise Tempête d'Al-Aqsa contre l'entité occupante en riposte à la campagne de tueries et de destructions menée par le régime israélien depuis des décennies en Palestine.
Message important de Sinwar sur les réalisations de la Résistance palestinienne contre les forces d'occupation
Le chef du Hamas, Yahya Sinwar, a réaffirmé que les Brigades Al-Qassam ont mené des opérations acharnées et sans précédent contre l’ennemi israélien et qu’elles ont écrasé l’armée du régime.
Dans un long message important, envoyé ces deux derniers jours au chef et aux membres du bureau politique du Hamas, Yahya Sinwar a souligné les acquis obtenus par la Résistance palestinienne face au régime sioniste.
« Les Brigades Ezzedine al-Qassam ont mené une bataille féroce et sans précédent contre les forces de l’occupation sioniste et l’armée d’occupation a subi de lourds pertes matériels et en vie humaine », indique le message de Sinwar repris par la chaîne d’information qatarie Al Jazeera.
Poème sur Gaza
Chaque parcelle est défendue
Centimètre par centimètre
Ongles, pleurs, sueur et espoir
Comme pour arroser la fertilité
D’un lendemain meilleur Reconnu
D’un lendemain fort attendu
Où la justice enfin
Serait la rose méritée
Mais il en est ainsi que l’étau se resserre
Que l’halali résonne encore sur le tambour-cœur des montagnes impassibles
Elles sont celles qui constatent
Mais jamais ne reculent
Elles sont celles qui jamais ne calculent
Quand l’homme vole sans cesse tant et plus
Repousse retranche, pille et déploie
Quand l’homme qui se sent maître sur une terre
Dérobée
Se sent pousser des ailes
Se sent affirmé
J’ai froid dit la rose
Tremblante mais pourtant fiévreuse
De défendre son peuple avec des aiguillons de fer
De défendre la dignité avec son cœur d’acier
De soulager les blessures avec ses mots d’amour
De crier au monde : attention !
Avec son aura de rose juste
Avec la vérité sur le bord des pétales.
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La Résistance à Gaza a discrédité la Brigarde Golani
Par Shabbir Rizvi
Dans une tournure d'événements qui pourrait changer le sort de la guerre d'Israël, la très célèbre « Brigade Golani » vient de se retirer de la bande de Gaza assiégée - complètement humiliée et dysfonctionnelle.
Cette brigade militaire notoire existe depuis la Nakba de 1948 et a joué un rôle déterminant dans la perpétration de certains des crimes de guerre les plus horribles du régime occupant contre les Palestiniens.
Cette semaine, la Résistance palestinienne dirigée par le Hamas a porté un coup dur à la brigade dont il faudra des années pour se remettre – mais elle n’en a plus le temps.
Les responsables militaires israéliens affirment que la brigade est en train de se « regrouper ». Mais des informations ont fuité, révélant qu'il ne s'agit pas d'un regroupement tactique.
Non seulement un nombre important d’officiers du régime israélien ont été éliminés par la résurgence des combattants de la Résistance palestinienne, mais de nombreux soldats sont également morts ou blessés.
Le regroupement à ce stade signifie que la tristement célèbre Brigade Golani, qui est la fierté du régime d’occupation sioniste, est devenue incapable de mener une agression à l’intérieur de Gaza. Les officiers éliminés comprennent des grades allant du sergent à plusieurs lieutenants, colonels et commandants.
Le manque important de leadership et les troupes détruites, associées à ceux qui ont été blessés ou souffrent de problèmes de santé mentale, ont mis la brigade hors service, du moins dans un avenir prévisible.
Dans leurs rangs, le moral est au plus bas, surtout si l’on considère les combats acharnés que continue de mener la Résistance palestinienne et qui ont effectivement mis les forces d’occupation au pied.
Selon la plupart des normes militaires modernes, être contraint à la retraite sans projet de rentrée signifie perdre environ 30 % d’une force combattante. Il est rapporté que la Brigade Golani a perdu entre un quart et un tiers de ses forces actives, avec des postes de direction importants éliminés sans remplacement.
On sait depuis longtemps que le régime de Tel-Aviv cache le véritable nombre de ses victimes. Si nous pouvons estimer qu’ils ont perdu ne serait-ce qu’un quart des membres de leur force Golani, le nombre de victimes pour la seule brigade pourrait varier de 250 à environ un peu moins d’un millier.
Le début de la fin a été le début de l’opération Tempête d’Al-Aqsa du 7 octobre qui a complètement surpris le régime et ses soutiens occidentaux.
Le général militaire israélien Moshe Kaplinsky a révélé que l'opération initiale menée par le Hamas avait conduit à l'élimination de 72 soldats d'occupation de la seule brigade Golani.
Mais lorsque les troupes Golani sont entrées dans la bande de Gaza pour la première fois en neuf ans, la Résistance palestinienne leur a rapidement rappelé pourquoi elles n'avaient eu aucune chance la dernière fois.
Entre son incapacité à se défendre contre les embuscades palestiniennes et sa propre incompétence, la brigade s'est retrouvée dans des situations où on lui a tiré dessus, des roquettes en la réduisant en pièces avec des pièges - en particulier le 12 décembre, lorsque les combattants de la Résistance dirigés par le Hamas ont détruit plusieurs officiers Golani dans une seule embuscade.
La signification de l’embuscade du 12 décembre doit être minutieusement examinée. Il s’agit non seulement d’une victoire tactique pour la Résistance palestinienne, mais ses effets en cascade ont contraint le régime d’occupation à repenser complètement sa stratégie, probablement, de façon permanente.
Il est rapporté que quatre soldats sionistes ont perdu le contact avec le reste de leur compagnie dans le quartier d'al-Shoujaiya. Lorsqu'une mission de sauvetage était en cours pour les récupérer, ils sont tombés dans une embuscade et plusieurs officiers ont été éliminés.
Au milieu de la confusion et du manque de leadership, plusieurs autres soldats du régime ont également été éliminés. Des pertes ont été subies dans les 51e et 13e bataillons, selon les données publiées par les médias sionistes.
Les hauts gradés israéliens sont presque toujours obligés de rapporter la mort d’officiers majeurs à leurs médias.
Ce jour-là, la liste était bien plus longue que les autres jours, et des questions ont été soulevées quant à l’efficacité des troupes sionistes – d’autant plus que le Hamas a publié vidéo après vidéo, des affrontements réussis, tandis que les capitulations organisées par l’armée sioniste et les fausses preuves ont été moquées et remises en question.
Ainsi, la panique a pris au piège les forces d’occupation israéliennes – et leurs performances l’ont montré.
Le 15 décembre, les forces israéliennes ont annoncé que leurs soldats avaient tué par erreur trois captifs israéliens, pensant qu'ils étaient palestiniens. Les médias sionistes ont rapporté que les captifs criaient en hébreu et portaient un drapeau blanc. Tous les trois ont été abattus.
Ce sont les signes d’une armée en proie à un désarroi catastrophique.
Puis, avant même le « regroupement » du 21 décembre, est venu le véritable signe de la défaite : sept jours après l’embuscade, le 19 décembre, Tel Aviv a proposé de relancer les négociations pour un échange et un cessez-le-feu temporaire.
Cette décision a été qualifiée de soudaine par de nombreux médias occidentaux. Certains médias occidentaux ont même naïvement vu cette démarche d’échange comme un acte de miséricorde, concédant simplement qu’il est bien connu que le régime israélien est en train de mener un génocide classique.
Mais rien n’arrive sans raison, surtout en temps de guerre. Comme nous l’avons examiné, les jours qui ont suivi l’embuscade ont probablement été marqués par un faible moral des troupes et des performances encore plus médiocres, non seulement de la brigade Golani mais de toutes les forces sionistes à Gaza.
Il est également important de noter qu’au cours de cette période, Tel-Aviv a connu davantage de manifestations anti-Netanyahu. Sur tous les fronts, l’idée selon laquelle le régime occupant était en train de gagner à Gaza s’effondrait.
Le « progrès » s’arrêtait complètement. L’armée sioniste avait besoin de temps et s’est empressée de négocier un accord défavorable.
Le Hamas l’a rejeté, démontrant qu’il déterminait le cours de la bataille et qu’il entamerait tout processus d’échange selon ses propres conditions – avec son offre du « tous pour tous » (un pour un).
Comprendre cet ordre des événements et leurs intentions est la clé de ce qui se passe sur le champ de bataille.
Si le régime sioniste se retirait d’abord et proposait ensuite des négociations pour la libération des captifs, cela montrerait sûrement à ses soutiens occidentaux, principalement les États-Unis qu’il n’a aucune chance.
Après tout, toute leur invasion terrestre a été une manœuvre délicate pour prouver que le Hamas est un « terroriste » au moyen de preuves créées de toutes pièces. L’ensemble de l’invasion terrestre est une faible tentative de justifier leurs crimes génocidaires.
Mais, afin de dissimuler leurs pertes insoutenables, ils choisissent de proposer à nouveau des négociations d’échange, puis présentent leur retrait comme un « regroupement », pour conséquence de l’échec des négociations.
Cela dilue intentionnellement le sujet. La cause du retrait n’est pas l’échec des négociations ou l’incapacité de récupérer les captifs – la cause du retrait est l’efficacité de la Résistance dirigée par le Hamas.
L'essentiel est que les forces de résistance palestiniennes unifiées infligent coup après coup à une armée israélienne confuse et au moral bas. Pendant ce temps, la pression internationale s’accentue sur Israël pour qu’il mette fin aux bombardements aveugles sur Gaza, tandis que le Yémen et le Hezbollah continuent d’étrangler le régime sioniste sur leurs fronts respectifs.
Tel-Aviv n’a aucune raison justifiable pour le massacre brutal de 20 000 Palestiniens, pour la plupart des enfants.
Il y a quelques semaines, le régime israélien a souligné que cette guerre durerait des mois. Mais si le cours actuel de la guerre est maintenu, la victoire de la Palestine sera alors certaine.
Shabbir Rizvi est un analyste politique basé à Chicago qui se concentre sur la sécurité intérieure et la politique étrangère des États-Unis.
La marine iranienne prend livraison de nouveaux missiles de croisière et hélicoptères nationales
La marine de la République islamique d’Iran a pris livraison d’une gamme d’équipements militaires conçus et fabriqués dans le pays, notamment des systèmes de missiles de croisière stratégiques et des hélicoptères équipés de systèmes de guerre électronique.
Les nouvelles armes ont été attribuées aux forces navales lors d'une cérémonie à laquelle ont assisté, dimanche 24 décembre, dans la ville portuaire de Konarak, dans le sud-est de l'Iran, le commandant en chef de l'armée iranienne, le général de division Abdolrahim Mousavi, le commandant de la marine iranienne, le contre-amiral Shahram Irani, et d'autres hauts responsables militaires.
Les équipements militaires dévoilés comprenaient le système de missiles de croisière stratégique Talayieh, le système de missiles de croisière Nasir, des hélicoptères équipés des tout premiers systèmes de guerre électronique de fabrication nationale et des hélicoptères militaires légers à des fins de reconnaissance.
Figuraient également parmi ces systèmes, des missiles sol-sol avec huit lanceurs, le drone intelligent Sanjar monté sur le destroyer Jamaran, un système de drone polyvalent utilisé pour la guerre électronique et les opérations de surveillance, un système de détection des plongeurs et un remorqueur Sirvan destiné à être utilisé dans les ports et les zones d'ancrage.
L'Iran va poursuivre la Suède devant la CIJ pour un verdict illégal contre Hamid Nouri (députée)
La présidente du Comité des droits de l'homme du Parlement iranien a déclaré que l’Iran déposera une plainte auprès de la Cour internationale de Justice (CIJ) contre le système judiciaire suédois pour avoir poursuivi illégalement et condamné à la prison à vie l'ancien responsable Hamid Nouri.
Zohreh Elahian a fait ces remarques ce dimanche 24 décembre, quelques jours après que la Cour d'appel de Stockholm a confirmé la peine à perpétuité contre Nouri, arrêté en 2019 sur la base d'allégations infondées de violations des droits humains.
« Avec cette décision, le système judiciaire suédois a montré qu'il est fortement influencé par la propagande du groupe terroriste de l'Organisation Moudjahidine-e-Khalq (OMK) et qu'il a prononcé une peine d'emprisonnement à perpétuité sur la base de la plainte sans fondement de ce groupuscule », a-t-elle déclaré.