
تقي زاده
Opérations à Idlib : l’Institut Brookings appelle Washington à changer de stratégie
Les analystes du think tank américain, The Brookings Institution proposent un changement réaliste de 10 degrés de la politique des États-Unis en Syrie. Mais qu'est-ce que signifie ce changement de 10 degré?
Dans une analyse sur les répercussions de la bataille prochaine de l’armée syrienne et ses alliés à Idlib, qui devra libérer la dernière enclave encore aux mains des terroristes, cinq analystes de l’Institut Brookings prétendent s’inquiéter des conséquences que cette bataille pourrait avoir pour la "stabilité régionale". Ils prévoient aussi "l’émergence ou la ré-émergence de nouveaux groupes extrémistes". Ainsi, proposent-ils une "révision" voire "une mise à jour" des analystes concernant la Syrie de même qu’"un changement réaliste de 10 degrés" de la politique américaine vis-à-vis de la Syrie, "en ce moment crucial de la guerre".
La Colombie ne reculera pas dans sa reconnaissance officielle de la Palestine
Deir ez-Zor sous les bombes au phosphore US
Deux F-15 américains ont largué dans la nuit de dimanche à lundi des bombes à sous-munition sur la ville de Deir ez-Zor, a annoncé le général Vladimir Savtchenko, chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.
«Des frappes ont été réalisées le 8 septembre contre la localité de Hajin dans le gouvernorat de Deir ez-Zor, avec utilisation de munitions incendiaires au phosphore par deux appareils F-15», a-t-il indiqué.
Les frappes ont provoqué d'importants incendies. Le bilan des pertes est à déterminer.
L'usage d'armes au phosphore blanc est interdit par le protocole additionnel de la Convention de Genève, a-t-il rappelé.
Les États-Unis ont lancé vendredi dernier des exercices dans l'est de la Syrie en présence de plus de 100 effectifs des forces spéciales et en réponse aux mises en garde de la Russie, non loin de la base d'al-Tanf.
À al-Tanf, les militaires US forment et arment les terroristes de Daech et autres formations takfiristes ou kurdes. Le camp de réfugiés de Rukban est situé dans une «zone de sécurité» à proximité de la base militaire américaine d'al-Tanf, déployée illégalement en avril 2017 sous le prétexte de la lutte antiterroriste.
Poutine achète de l’or pour affaiblir le dollar américain
Après avoir vendu ses bons du Trésor américain, la Russie a acheté de l’or pour ainsi augmenter ses réserves d’or, une mesure qui va dans le sens de la dédollarisation.
La Russie stocke de l’or alors que le pays continue de vendre ses bons du Trésor américain en réponse aux nouvelles sanctions américaines. Depuis juillet, le président Vladimir Poutine a ajouté 26 tonnes d’or dans la réserve fédérale de la Russie, soit environ 1 milliard de dollars.
Début 2018, le gouvernement russe a vendu 84 % de ses bons du Trésor américain. Aussitôt après, la Russie est sortie de la liste de 33 pays étrangers ayant des bons du Trésor américain. La démarche russe a été entreprise après que l’administration américaine a décidé d’imposer des sanctions sans précédent contre ce pays.
La banque centrale russe a acquis 26,1 tonnes d’or, au mois de juillet, augmentant ainsi les réserves d’or du pays à 2.170 tonnes, soit quatre fois plus qu’en 2008.
Avec ce volume de transactions d’or, dans une courte période de temps, la Russie a devancé la Chine, du point de vue de réserves d’or. La Russie compte, actuellement 2.170 tonnes d’or avec une valeur de 83 milliards 600 millions de dollars, ce qui la place à la 5e place dans le classement mondial.
La décision de Moscou est une stratégie en réaction aux sanctions américaines et aussi pour diminuer la valeur de dollar. Une stratégie optée également par la RII et la Turquie pour faire face à l’hégémonie du dollar.
Ces 14 derniers mois, le dollar américain a compté une hausse considérable par rapport aux autres devises, ce qui a beaucoup réjoui le président américain Donald Trump qui n’a pas pu s’empêcher d’exprimer sa joie dans ses tweets.
Dans leur stratégie pour faire face à cette hausse du dollar et aux sanctions américaines, la Russie, l’Iran et la Turquie ont décidé de vendre leurs dollars américains et d'acheter de grandes quantités d’or à la place.
Selon le professeur d’économie d’entreprise de l’Université Brunel de Londres, Francesco Moscone, la Russie n’est pas le seul pays à se lancer dans le domaine de l’or.
« De nombreux autres pays, y compris la Chine, la Turquie et l’Iran, achètent de l’or alors qu’ils cherchent à se protéger de l’hégémonie du dollar américain et de ses fluctuations », précise-t-il.
« La plupart des économies émergentes ont une dette libellée en dollar, ce qui les rend très vulnérables vis-à-vis de la poursuite de la hausse des taux d’intérêt à Washington : “c’est l’une des principales raisons pour lesquelles la Russie a réduit de plus de moitié ses avoirs en dette extérieure américaine depuis 2017”.
La Turquie a également commencé à retirer toutes les réserves de lingots d’or détenus aux États-Unis tandis que la Russie et la Chine ont convenu de régler les transactions en rouble et en yuan.
« Les superpuissances mondiales cherchent à accroître leur indépendance vis-à-vis du dollar américain, en l’éliminant de leurs transactions », affirme l’analyste.
Et parmi d’autres, « la Russie a en particulier de bonnes raisons d’échanger ses dollars en échange de l’or car contrairement aux devises, l’or ne peut être déclaré sans valeur ».
Que mijotent les F-35 dans le golfe Persique ?
L’armée américaine a fait part de l’arrivée pour la première fois des avions de chasse F-35 dans la zone sous contrôle de la VIe flotte de la marine américaine dans le golfe Persique.
Le commandement de la VIe flotte de la marine américaine basé à Bahreïn a annoncé que des F-35 étaient arrivés dans la zone sous son contrôle à bord d’un navire de guerre US.
La frappe balistique de l’Iran au Kurdistan irakien signifie une manifestation de force (Jerusalem Post)
Depuis le début de l'année iranienne en cours (21 mars), des terroristes d'origine kurde de Pejak et de PDKI (Parti démocratique du Kurdistan d'Iran) ont pris d'assaut à une dizaine de reprise les postes frontaliers iraniens à Marivan, à Oshnaviyeh et à Kermanshah, avec en toile de fond des assassinats de garde-frontières iraniens. Une dernière attaque datant du 21 juillet s'est avérée particulièrement sanglante et a coûté la vie à 11 garde-frontière kurdes iraniens. Samedi 8 septembre, alors que les dirigeants terroristes des organisations kurdes précitées tenaient une réunion de guerre à Erbil pour planifier de nouvelles attaques contre les frontières de l'ouest iranien, le Corps des gardiens de la Révolution islamique a tiré 7 missiles de courte portée contre le lieu de la réunion. Des gros bonnets figurent parmi les morts et les blessés. Pour les Américains dont le consul se trouvait au moment de l'attaque dans la ville mais aussi pour Israël qui tient de solides assises au Kurdistan irakien, cette attaque est porteuse de message.
The Jerusalem Post décrit cette frappe comme étant une manifestation de force de la RII dans la région :
« La dernière frappe du CGRI dans le territoire kurde de l’Irak est vue comme une riposte de l’Iran non seulement aux sanctions US mais aussi aux actes hostiles des États-Unis, de l’Arabie saoudite et d’Israël. La frappe prouve surtout que les Iraniens ne demanderaient la permission de quiconque quand leur sécurité est en jeu », a écrit le quotidien.
« La capacité balistique de l’Iran n’est pas négociable » (général Dehqan)
Dénonçant la présence illégale des militaires américains en Syrie, l’ancien ministre iranien de la Défense, Hossein Dehqan, a déclaré que si le gouvernement et le peuple syriens demandaient l’aide de l’Iran pour combattre les États-Unis à l’est de l’Euphrate, Téhéran serait prêt à soutenir militairement la Syrie dans cette confrontation.
Les capacités balistiques de l’Iran sont une question d’honneur, d’indépendance et de confiance nationale et ne sont pas négociables, selon Hossein Dehqan, haut conseiller militaire du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.
« Si les Américains croient qu’ils peuvent nous amener à négocier à ce sujet, alors ils ne doutent de rien et se bercent d’illusions », a déclaré le général de brigade Hossein Dehqan dans un entretien avec Russia Today publié ce dimanche, ajoutant : « Nous ne négocierons notre système de missiles en aucune circonstance. »
Il est bien possible de mettre au pas les grandes puissances, d'après le Leader de la Révolution islamique d'Iran
Le Leader de la Révolution islamique s’est déplacé, ce dimanche 9 septembre, à l’Académie militaire de l’Imam Khomeiny à Noshahr au nord d’Iran pour participer aux cérémonies de remise des diplômes des étudiants des universités.
Lors de cette cérémonie, plusieurs commandants de la marine iranienne ont été promus et le Leader a décoré l'ancien commandant en chef de la marine iranienne, le général Habibollah Sayyari de médaille Fath, la plus haute distinction des forces armées iraniennes pour "avoir favorisé l'accès des eaux internationales aux forces navales iraniennes". Le moment fort de la cérémonie a été le contact par vidéo-conférence établi entre le port iranien de Noshahr et le golfe d'Aden où est déployée la 56ème flotte iranienne. Le capitaine à bord, le vice-amiral, Nasser Razaqi, a présenté un rapport détaillé de la mission de sa flotte dans les eaux libres du golfe d'Aden où elle contribue à sécuriser le trafic maritime. " Vous saurez sécuriser entièrement les mers qui entourent l'Iran, a affirmé pour sa part le Leader de la RI.
Les commandos de la marine iranienne se sont également livrés à des exercices militaires en présence du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei qui a rendu hommage à la nation et aux forces armées iraniennes en ces termes : " L'État et la nation iraniens ont bien prouvé qu'il est possible de mettre au pas les grandes puissances, à condition de ne pas avoir peur d'elles et d'être pleinement conscient de ses propres capacités et surtout de s'appuyer sur elles".
Plus loin dans ses propos, l’Ayatollah Khamenei a évoqué la quête de la justice qui anime de nombreuses nations du monde, nations qui ne trouvent aucun moyen pour extérioriser la haine qu’elles nourrissent envers les impérialistes. « C’est dans un tel monde que l’Iran tient tête aux puissances tyranniques sans crainte ni peur et c’est cette même attitude qui nourrit autant de haine et d’aversion à son encontre.
Le Leader de la Révolution islamique a fait allusion ensuite à l’insécurité et l’instabilité qui frappent plusieurs régions du monde dont l’Asie centrale pour dénoncer une Amérique qui « voit ses intérêts à travers des guerres domestiques, des violences terroristes et des conflits régionaux », une Amérique qui « se fait hélas aider par certains pays de notre région ». «Tous les efforts des Américains et du régime sioniste consistent à enrayer l’ascension d’une puissance musulmane telle que l’Iran, car le message si éminemment humain de l’Islam, celui de la défense des opprimés et des déshérités, ne devrait, aux yeux des puissances, se renforcer ni se transformer en une mode de gouvernance. Mais à la grande surprise de nombreux analystes, l’Iran a bien défié cette façon d’agir et cette pensée hégémonique, et il a acculé les puissances dans leurs derniers retranchements puisque sa nation n’a pas eu peur et s’est appuyé sur ses propres forces ».
Pour le Leader de la Révolution islamique, la Syrie, l’Irak et le Liban sont des pays qui incarnent à eux seuls le cuisant échec des politiques américaines dans la région : « C’est cela la promesse de Dieu qui affirme qu’Il vous aidera si vous Lui venez en aide ».
À la fin de son discours, l’Ayatollah Khamenei a appelé les forces armées du pays à multiplier les innovations, à se tenir constamment prêtes tant sur le champ de bataille que sur le plans, technique, scientifique, infrastructurel.
Un groupe terroriste visé par les missiles iraniens dans le norde d'Irak
Cette frappe a fait 15 morts, selon un nouveau bilan donné dimanche à l'AFP par Soran Louri, responsable de la communication du Parti démocratique du Kurdistan d'Iran (PDKI) -installé au Kurdistan irakien et considéré par Téhéran comme une organisation terroriste.
Trente personnes ont également été blessées, de source médicale locale.
La division des drones des Gardiens a été impliquée dans cette rare attaque balistique transfrontalière menée sur le sol irakien à partir du territoire iranien.
Un responsable du PDKI avait indiqué que des roquettes avaient été tirées sur leur siège à Koysinjaq alors qu'ils étaient réunis en congrès.
Koysinjaq est située près de la frontière iranienne, à une centaine de kilomètres à l'est d'Erbil, capitale de la région autonome kurde d'Irak.
"Le châtiment des transgresseurs a été planifié à la suite des actions maléfiques perpétrées ces derniers mois par des terroristes de la région kurde [d'Irak] à la frontière de la République islamique" d'Iran, selon le communiqué des Gardiens de la Révolution.
De nombreuses "équipes de terroristes" ont récemment été envoyées à partir de la zone autonome kurde d'Irak dans les provinces iraniennes de l'Azerbaïdjan-Occidental, du Kurdistan et de Kermanshah, ont ajouté les Gardiens.
Ils affirment avoir affronté récemment des commandos du PDKI dans le villes de Marivan et Kamyaran dans la zone du Kurdistan iranien, frontalière de l'Irak.
Le Leader de la Révolution islamique à l'Académie militaire de l'Imam Khomeiny de Noshahr
Le Leader de la Révolution islamique s’est déplacé, ce dimanche 9 septembre, à l’Académie militaire de l’Imam Khomeiny à Noshahr au nord d’Iran pour participer aux cérémonies de remise des diplômes des étudiants des universités.